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elementary OS : Freya en version beta 2 disponible

lundi 9 février 2015 à 22:45

L'info est apparue ce matin aux alentours de 00h40 sur notre flux RSS et notre communauté Google plus. C'est Corentin Nöel alias Tintou qui nous a apporté l'information :

Freya Beta2 is here !Les ISO d'elementary OS Freya beta 2 sont disponibles au téléchargement pour vos VM de test depuis maintenant quelques heures en téléchargement.

On ne le répétera jamais assez !

Même si Freya tend à se rapprocher de plus en plus de la version finale, actuellement c'est bien une béta2 qui est disponible ! Avec tous les risques que cela comporte, nous vous invitons à tester cette version dans un environnement sécurisé type VirtualBox/VMWare ou autres. Si toutefois vous souhaitiez installer cette version sur votre machine, pensez à faire toutes les sauvegardes nécessaires !

Cela représente un travail de 6 mois entre la beta 1 (sortie le 10 août 2014) et cette version, soit un temps relativement long entre ces deux releases : mais il ne faut pas oublier que l'équipe de développement n'est pas aussi nombreuse que peut l'être une équipe comme pour le projet Debian ou Ubuntu, nous pouvons en tout cas les féliciter pour la sortie de cette version.

Quelles sont les évolutions les plus marquantes de cette version ?

  1. Un meilleur support de Samba à travers Files.
  2. Une nouvelle calculatrice ainsi que de nouvelles applications vidéos.
  3. Amélioration de l'interface de Calendrier, Photos, Paramètres systèmes, Slingshot et bien plus.
  4. Notifications & paramétrage du Pare-Feu.
  5. Le multitasking est plus intuitif.
  6. Mises à jours d'applications tierces (par exemple Geary, Simple Scan, Document Viewer et plus encore).
  7. Les librairies de développement sont maintenant à jours (Gtk 3.14).
  8. Amélioration de la Sécurité et de la Stabilité.
  9. Compatible UEFI/SecureBoot.
  10. Des centaines de changement liés aux feuilles de styles et aux icones.

freyabeta2isonline2

Pour télécharger ces ISO, je vous invite à vous rendre à cette page : http://beta.elementaryos.org/

Si cela vous tente !

Si vous pensez que le travail de l'équipe Elementary OS vous plaît et si vous en avez la possibilité : pourquoi ne pas faire un don :p

Le billet Freya en version beta 2 disponible a été publié sur elementary OS Fr - Communauté francophone d'elementaryOS

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alterlibriste : A l'école du bricodage

lundi 9 février 2015 à 22:34

Ainsi, François Hollande souhaite "l’apprentissage des sciences du numérique et également la diffusion du codage dès l’école primaire"

L’utilisation de la formule "diffusion du codage" en dit long sur les connaissances informatiques du Président et de ses conseillers, mais après avoir parcouru divers articles et les propositions de loi, c’est bien le terme de codage qui semble être couramment utilisé comme traduction bête et méchante de "coding" alors que le terme de programmation comme il était utilisé à notre époque serait plus approprié. D’ailleurs, où est la révolution dans tout ça ? Moi aussi, j’ai appris le codage il y a 30 ans à l’école avec les Thomson MO5 et Amstrad CPC (voir mon parcours avec l’informatique). Je ne sais pas si les politiques en ont fait tout un foin mais les ordinateurs sont entrés dans les écoles aussi vite que dans les foyers à l’époque. Et nous n’avions pas d’autre choix que d’écrire des programmes pour qu’il se passe quelque chose. Je ne peux pas dire quand et pourquoi cet apprentissage a disparu mais c’est bien ça le problème.

Bon c’est sûr, les enseignants de l’époque étaient encore moins formés que maintenant et découvraient en même temps que nous ; notre instit de CM2 nous avait distribué des photocopies de clavier pour qu’on s’entraîne à trouver les lettres afin de ne pas mettre trois heures pour taper nos premiers programmes de 5 lignes. Au collège, on nous apprenait les rudiments du langage mais pas la logique et cela consistait surtout à recopier des programmes qui faisaient des formes géométriques. Moi, ça m’avait intéressé et j’étais allé au club informatique le midi et on faisait des trucs un peu plus rigolos. Je me souviens d’un petit programme qui attendait qu’on appuie sur une touche pour afficher des tas de pixels de couleur, style télé HS ; j’avais recopié le programme de tête sur un ordi en démonstration à Auchan et je guettais les badauds qui se faisaient prendre et s’en allaient mine de rien, pensant avoir détraqué l’ordi (le Ctrl/C était déjà de rigueur pour arrêter les programmes).

Trêve de souvenirs. Maintenant, qu’est-ce qu’il faut faire ?

Certains trouvent que c’est une fausse bonne idée et d’autres l’imposeraient dès la fin des biberons.
Pour moi, comme je l’ai écrit dans mon billet précédent, je trouve que l’initiation à la programmation est inutile avant dix ans et tant qu’on ne sait pas lire et écrire, car ce sont les priorités de l’école primaire. Ne doutons pas que les enfants auront eu accès bien avant à des ordinateurs pour faire des jeux (éducatifs si possible) et taper des textes qu’ils auront produit ainsi qu’aux divers objets tactiles de leurs parents. Mais cela ne consiste pas en un apprentissage, juste un outil (tout comme j’avais pu utiliser une machine à écrire au boulot de mon père et jouer à des jeux électroniques). Ce dont on parle, c’est véritablement de comment cela fonctionne ? Et donc de la "diffusion du codage".

Pour moi, et parce que j’ai vraiment découvert la chose comme cela, cet apprentissage est une logique qui n’a pas besoin d’ordinateur pour s’apprendre ; cela s’appelle l’algorithmique et de manière plus vaste le modèle. Car pour écrire du code, il faut avoir une logique, savoir mettre à plat un processus en divers modules et manier tout ça dans des boucles et des conditions. Tout ça peut être fait simplement sur papier et certains auront cette logique, d’autres moins. Certains seront passionnés, d’autres pas du tout. Mais c’est l’essentiel de ce qu’il y a comprendre et cela ne doit pas être une matière décisive car elle ne sert pas dans la vie courante, par contre cela permettrait de diriger ceux qui aiment vers les options et les filières qui permettent d’approfondir ce domaine. Tout comme les autres matières manuelles et artistiques.

Une petite parenthèse libriste mais parce que cela semble évident et c’est souvent répété par Richard Stallman, pour devenir développeur, il faut lire du code et pour cela, il faut qu’il soit ouvert. Parce que dans les petits programmes de mon enfance puis lors de mes emplois en tant que développeur, j’ai pu modifier des variables ajouter des choses : c’est toujours comme cela que l’on commence ; en corrigeant des bugs et en ajoutant des fonctionnalités ou en s’inspirant d’autres programmes pour en créer de nouveaux. Et pour que les enfants aient accès à du code, puisse le lire et le modifier si cela les intéresse, il faut qu’ils utilisent des logiciels libres dès le départ, pas à des iPad ou autres windows propriétaires.

Pour moi, un véritable enseignement de l’informatique (du numérique comme ils disent vaguement, quand ils n’utilisent pas digital alors que leurs doigts n’ont rien à voir avec cela), plutôt que de se baser sur une tablette pour tous qui ne leur apprendra rien de son fonctionnement, consisterait en un raspberry pour tous. A partir de cette carte simple et pas chère, on ouvre les portes sur tout le fonctionnement des systèmes, aussi bien matériel que logiciel et réseau, tout en ouvrant sur tous les projets possibles. Malheureusement, ces objets intéressent plus les gens comme nous qui avons appris à bricoler des machines car elles ne pouvaient pas fonctionner autrement. C’est sûr que pour les enfants qui ont toujours vu des écrans faire des tas de choses sans avoir autre chose à faire que d’appuyer sur un bouton et tapoter l’écran, écrire un programme "Hello world" n’a rien de trippant mais c’est pourtant bien le goût de cela qu’il s’agit d’inculquer aux nouvelles générations si on ne veut pas qu’elles considèrent le numérique comme de la magie (il suffit d’écouter les les gens qui nous entourent lorsque quelque chose ne fonctonne pas comme ils le souhaitent).

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Philippe Scoffoni : 5 logiciels de comptabilité open source ou libres pour les entreprises

lundi 9 février 2015 à 12:34

comptabilite-logicielComptabilité, un mot souvent associé à tort ou à raison avec une activité rébarbative et administrative, mais obligatoire dès lors que l’on s’engage dans l’entrepreneuriat. Lorsque j’ai écrit mon guide sur les solutions informatiques libres pour les TPE j’ai dû traiter ce sujet. C’est également une question qui revient régulièrement lorsque je parle des logiciels libres de gestion d’entreprise : « peut-on faire de la comptabilité avec des logiciels libres ? »

Quelques solutions

La réponse dépendra comme souvent du besoin. Voici différentes solutions qui vous permettront de tenir une comptabilité pour votre entreprise avec plus ou moins de fonctionnalités et de sophistication. J’ai classé ses solutions dans un ordre « subjectif » allant de la solution la plus simple à la plus complète. Merci pour vos retours à ce sujet.

GNUCash fait parti du projet GNU soutenu par le Free Software Foudation. Le développement de ce logiciel a débuté en 1997 avec une première version utilisable en 1998. Conçu pour suivre l’évolution de vos comptes bancaires, portefeuilles d’actions, revenus et dépenses, il inclut une comptabilité en partie double. L’utilisation de GNUCash pour tenir une comptabilité demandera une bonne maîtrise des principes comptables. Ne vous lancez d’ailleurs pas dans la tenue d’une comptabilité sans en maîtriser tous les tenants. Une petite gestion d’affaires est incluse et permet la réalisation de factures clients ainsi que la gestion des factures fournisseurs.

Noalyss anciennement PhpCompta. Il s’agit d’un projet né en Belgique avec une version 0.9 apparue en 2003. Initialement prévu pour les normes comptables belges, il supporte désormais plusieurs plans comptables dont un modèle est disponible pour les sociétés françaises. Noalyss est une application web et nécessite donc pour fonctionner un serveur web et une base de données. Il existe des programmes d’installation pour Windows intégrant l’ensemble des composantes nécessaires au bon fonctionnement de l’application. L’interface de l’application peut sembler rustique au premier abord. Elle a cependant l’avantage de permettre une navigation rapide dans le logiciel.

OpenConcerto est un logiciel libre développé par la société ILM Informatique. Il couvre le périmètre de la gestion commerciale, mais aussi les stocks ou les points de vente par exemple. Les principales différences avec son concurrent Dolibarr sont la gestion multisociété native, la gestion de la comptabilité et de la paye.

Odoo dispose d’un module de comptabilité tout comme son cousin éloigné Tryton. Tout comme OpenConcerto, ces deux logiciels offrent des fonctionnalités de gestion commerciale, de stocks, etc. Odoo permet même mettre en place une boutique de vente en ligne. Cependant la politique de support proposée par ce dernier implique des coûts d’abonnement au support élevé par rapport aux autres solutions citées ici.

Il existe bien d’autres solutions. Je vous renvoie également à la page Comptabilité maintenue par l’APRIL sur son Wiki.

Des freins administratifs

Un point qu’a particulièrement étudié par M. Domotique libre aka Nathaël Pajani.

La problématique de la transmission aux impôts est un autre problème. Les experts comptables et les éditeurs du domaine ont verrouillé le marché en imposant (faisant imposer par l’état) un format documenté par des docs inutilement complexes (de ce que j’ai compris) et en imposant la certification du logiciel par l’état (après étude du code/du logiciel par un tiers…) et cela coûte 6000 euros par an, à supposer que le soft passe la certification.

Et toujours si j’ai bien suivi, une modification du code impose de repasser la certification… relativement incompatible avec le principe du logiciel libre. Voir mon mail du 8 avril 2014 sur la liste comptabilité de l’April.

Les freins sont donc nombreux. Pourtant l’existence d’une solution reconnue serait un énorme plus pour le développement des logiciels libres en entreprises. N’hésitez pas à faire connaître votre retour d’expérience sur ce sujet dans les commentaires.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 09/02/2015. | Lien direct vers cet article

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mozillaZine-fr : Changer l’ordre de tri par défaut dans Thunderbird

lundi 9 février 2015 à 10:03

Par un retweet d’Antonio Gallo, le compte de Thunderbird nous signale une astuce pour changer l’ordre de tri par défaut dans Thunderbird, publiée en anglais par le site Bad Penguin. Nous traduisons ici cette astuce fort utile :

Lorsque vous installez Thunderbird et que vous avez un serveur IMAP comme Gmail avec des milliers (oui !) de dossiers, il est très frustrant d’aller à l’intérieur de chaque dossier pour modifier manuellement les paramètres d’affichage par défaut de Thunderbird, qui sont :

Si vous voulez changer ces paramètres par défaut afin qu’ils correspondent plus aux réglages de Gmail, ouvrez l’éditeur de configuration avancée de Thunderbird (Préférences ou Options > Avancé > Général > Éditeur de configuration) pour modifier les éléments suivants :

Redémarrez Thunderbird. Tous vos nouveaux dossiers vont désormais respecter vos nouveaux paramètres par défaut. Vous pouvez trouver la documentation de tous ces drapeaux internes dans la base de connaissances de MozillaZine.

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genma : Sur l'utilisation de GoogleDocs pour des projets libres

lundi 9 février 2015 à 09:00

Nombreux sont les projets du monde du logiciel libre qui, comme support de travail, utilise les GoogleDocs. Certe les GoogleDocs sont de bons outils collaboratifs, ça marche bien et de nombreuses qualités... Ces outils marchent bien et sont gratuits. Mais cette gratuité est sous-jacente à l'exploitation des données que l'on saisit dans ces outils, vu qu'ils sont fournis par Google. Et qui dit Google, dit non respect du droit à la vie privée.

Pour moi, le problème est simple et est le suivant : quand je fais du bénévolat pour une association ou un projet du logiciel libre, je ne veux pas forcément que Google le sache. Et pourtant, oui, Google le sait déjà. Il suffit que j'en parle dans un billet de mon blog, que je le mentionne dans un commentaire ou autre. Tout ce qui est mis sur le web est public par défaut. Là n'est pas le problème. Car cette information, je l'ai donnée volontairement. Je dis "je suis bénévole pour untel ou unetelle".

Via GoogleAnalytics (que personnellement je bloque), Google sait déjà quels sites consultent un-e Internaute, combien de temps il-le passe sur quelques pages, d'où il-le vient, où il-le va... Le fait d'utiliser GoogleDoc pour un projet ajoute encore plus de données sur le profil d'une personne à toutes ces données déjà accumulées par Google. Google saura combien de temps on a consacré au projet, combien de temps on est resté sur le GoogleDocs, combien de fois on y est revenu, ce qu'on y a fait... Et on ne sait pas et on ne peut pas savoir l'importance et l'utilité qu'ont ces données dans la masse des données déjà accumulées. Ces données qui nous éloignent toujours plus du droit que l'on a à avoir une vie privée. Car oui, pour moi, le temps que je passe à contribuer sur mon temps libre à un projet, c'est une donnée personnelle et donc privée.

De plus, utiliser Google, c'est renforcer le poids qu'à ce dernier en tant que sillo de données. On renforce la centralisation du web alors qu'il faudrait décentraliser. Il faut suivre l'exemple de Framasoft. Il faut que chaque projet du libre, à la hauteur de ses moyens, se lance ou utilise des infrastructures autre que celles de Google. La Quadrature par exemple fourni des pads. D'autres le font également.

Alors pourquoi Mozilla par exemple, ne met pas en place des pads pour ses contributeurs, leur évitant ainsi d'utiliser GoogleDocs ?

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