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Xavier Chotard : Diaspora, c'est pas pour moi

lundi 19 mai 2014 à 06:00

Dans un précédent article intitué En 2014 peut-on encore refuser les réseaux sociaux j'ai pris pour résolution de me mettre au réseau social libre et décentralisé Diaspora. L'expérience n'a pas duré longtemps. Explications.

1. La galère avec Ruby

J'ai beaucoup de mal à comprendre le choix de Ruby pour développer Diaspora. C'est chiant à déployer, il n'y a pas d'autres mots. Tellement chiant qu'il est déconseillé d'utiliser la version de Ruby packagée par votre OS, il faut utiliser un gestionnaire de versions de Ruby tiers, RVM. Les étapes de configuration et installation du bundle sont obscures, j'ai passé de nombreuses heures à comprendre comment installer tout l'environnement. Et après l'installation il faut exécuter l'application, cela à l'aide d'un script. Un script c'est bien pour exécuter à la main, mais très chiant quand on veut automatiser le démarrage et l'intégrer dans le système d'init.

Bien que PHP soit décrié par beaucoup, il a le mérite d'être simple dans le déploiement des applications. On le balance sur son FTP, et ça marche. Celui qui gère son propre serveur n'a qu'à copier quelques fichiers et faire un vhost adapté. Il suffit de voir le succès de Wordpress, Joomla, Drupal...

2. Les bugs

Alors oui, je suis un extra terrestre, j'utilise un serveur FreeBSD, et pas Debian comme tout le monde. Mais j'ai l'environnement ruby complet, cela ne devrait donc pas influer. Diaspora n'est pas parfaitement fonctionnel. J'ai eu l'impression le premier jour que tout fonctionnait, mais les flux de mes "contacts" ne s'actualisaient pas, ce qui est un peu embêtant. J'ai tenté de repartir sur une installation différente, en changeant de version de ruby (1.9, 2.0, 2.1), j'ai eu un cas complètement aléatoire où ça a marché, mais le reste du temps non.

3. Manque de documentation / support

En installant mon instance de Diaspora, j'ai eu l'impression d'être le seul à faire ça. Très peu de howto sur le web, juste le wiki officiel, qui est très incomplet et parfois confus notamment dans la partie Ruby.

J'ai cherché à obtenir de l'aide sur IRC ou sur github. Pour IRC, ne cherchez pas, il n'y a personne. Sur github, il y a du monde, beaucoup de rapports de bug, trop même, ce qui rend le traitement des incidents moins efficace ou bâclé. Dommage.

4. Manque de fonctionalités

Diaspora, c'est pauvre. Je m'attendais à quelque chose d'élaboré, de magnifique, pouvoir gérer un album photo, les partager, avoir une timeline, mais en fait non. C'est en gros un format blog, vous rédigez des billets (impossibles à éditer), vous collez des photos dedans, et vos contacts les voient exactement comme si c'était un flux RSS. Diaspora est un twitter castré, je ne vois pas ce que cela apporte de plus par rapport à un blog pour le moment.

Conclusion

Oui, je descend Diaspora. Je ressemble à un Windowsien qui découvre Linux en 2006 et qui vient poster sur le forum ubuntu pour dire que non, il n'est pas prêt à lâcher Windows XP qui est 1000x mieux. Mais c'est mon avis. Le projet Diaspora a commencé en 2010, il a donc 4 ans, a levé plus de 200 000$ de fonds, tout cela pour un résultat très en deça de ce que l'on attend pour concurrencer sérieusement Facebook et Twitter. Certains estiment que les réseaux sociaux sont sur la pente descendante. Après tout, pourquoi pas, sur le web il y a des modes qui durent plus ou moins longtemps. Par exemple, qui se souvient encore de skyblog ? Myspace ? Si un jour Diaspora est finalisé, ce sera trop tard, les réseaux sociaux ne seront plus à la mode, il faudra repartir de zéro.

Le vieux con de l'internet que je suis n'est pas prêt de lâcher son blog et ses flux RSS...

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Planet Libre : Brèves du Planet Libre - lundi 19, mai 2014

lundi 19 mai 2014 à 00:00

Interview de Jérémie Zimmermann - Thinkerview

Zimmermann pistage

YouTube thumbnail
antistress : L'état de nos libertés décrit par Jérémie Zimmermann suite aux révélations de l'affaire PRISM.


NSA : Cisco assure ne pas "affaiblir" ses produits - Numerama

pistage Cisco


antistress : "Exposé malgré lui dans des documents confidentiels de la NSA, Cisco est sorti de son silence pour indiquer qu'il ne participe en aucune façon à l'affaiblissement de ses produits, y compris pour le gouvernement américain. Cependant, d'autres documents montrent l'existence de liens très étroits entre la NSA et Cisco."...


« L’anonymat sur internet, ça n’existe pas », sur le réseau Tor comme ailleurs - Next INpact

tor pistage internet web


antistress : "Lors de la conférence TechEd de Microsoft, l’expert en sécurité Andy Malone a fait une intervention remarquée au sujet de Tor. Il a ainsi expliqué qu’en dépit de la protection réelle apportée par le réseau, aucun utilisateur n’est vraiment à l’abri des agences de renseignement ou des hackers. Explications."


NSA : le détournement des livraisons illustré avec Cisco - Numerama

pistage institution Cisco


antistress : "C'est via son centre chargé des opérations à distance et son unité dédiée aux accès sur mesure que la NSA organise le détournement des livraisons destinées à l'export afin de les piéger. Certaines de ces activités, détaillées par le journaliste Glenn Greenwald, sont parfois illustrées avec des photographies."


Comment Microsoft s'est adapté pour répondre aux voeux de la NSA - Next INpact

Microsoft pistage institution


antistress : "Certains documents d’Edward Snowden montrent plus en détail la relation entre Microsoft et les agences de sécurité. La participation de la firme à la collecte de données n’est pas une nouveauté, mais les nouvelles informations permettent de mieux gérer les demandes qui lui ont été faites et comment elles se sont traduites en actions concrètes."


RSF dénonce l'arrêt "attentatoire" de la CJUE envers la liberté de l'information - Numerama

web censure


antistress : "Aux yeux de Reporters Sans Frontières, le verdict de la cour de justice de l'Union européenne est catastrophique au regard de la liberté d'information. L'ONG met en garde contre une extension de la décision aux personnes morales, qui aboutirait à un "monde d’information totalement maîtrisée"."


"La surveillance de masse est une attaque contre Internet", dit l'IETF - Numerama

pistage internet chiffrement institution


antistress : "L'Internet Engineering Task Force (IETF) a publié un RFC actant le fait que l'espionnage de masse est une attaque. En considérant la surveillance généralisée de cette façon, les "ingénieurs du net" donnent en fait un feu vert pour lui opposer une réponse technique, incluant le chiffrement généralisé."


Les licences Creative Commons - Vidéo Dailymotion

vidéo culture partage creative_commons

DailyMotion thumbnail
antistress : Une vidéo didactique sur les licences CC par le Ministère de la Culture, et c'est Renaud Donnedieu de Vabres et Christine Albanel qu'on assassine !


Lunettes d’invisibilité et cagoule pixel : comment résister à Big Brother - Le nouvel Observateur

pistage


antistress : L'espionnage massif des citoyens par leur gouvernement est devenu une réalité sans précédent dans l'histoire des démocraties comme des dictatures. Comment s'en protéger ?
Les contenus des courriels peuvent être chiffrés pour tenter de préserver son droit fondamental à la vie privée mais il faut encore faire attention aux métadonnées qui en révèlent tout autant sur votre vie privée : destinataire du courriel, objet du message... Outre l'échange de courriels, vos activités sur le Web parlent à votre place, et l'on touche alors entre autres à votre droit fondamental à la liberté de conscience (vos opinions politiques, religieuses...) : on peut alors essayer de rester anonyme sur le Web par différents moyens que nous ne développons ici.
Mais la surveillance ne s'arrête pas aux réseaux et se poursuit IRL, grâce aux mouchards dont on vous a généreusement doté : géo-localisation à partir de votre téléphone portable, généralisation en cours des moyens de paiement numériques nominatifs...
Et puis vient la généralisation de la vidéo-surveillance qui, couplée à un dispositif d'identification faciale, permet de savoir où vous êtes et ce que vous faites même lorsque vous ne portez pas de mouchard.
C'est pour ce dernier cas de surveillance étatique que cet article donne des pistes de protection.


Google Has Most of My Email Because It Has All of Yours | copyrighteous - @jeekajoo

gmail google autohébergement mail


antistress : "J'ai beau héberger mes mails, google/microsoft/yahoo y a accès à 90% car 90% de mes contacts sont sur ces plateformes [...] C'est un peu comme quand tu fais du vélo dans une grande ville. Tu ne pollues pas mais tu t'en prends plein la gueule"


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Articles similaires

P3ter : Comment Nvidia Optimus a planté ma mise à jour d'Ubuntu 14.04 (MAJ)

dimanche 18 mai 2014 à 13:26

Avec la sortie d'Ubuntu 14.04 le 17 avril dernier, j'ai voulu mettre à jour mes ordinateurs qui tournaient sur Ubuntu 13.10. Aucun problème pour mon PC de bureau, mais sur le portable, ce ne fut pas une mince affaire. Je vous explique pourquoi et comment j'ai résolu le problème.


MAJ 18/05/2014 : Grâce aux commentaires des lecteurs, j'ai testé une petite astuce qui permet de résoudre le problème plus facilement.


Après avoir fait la mise à jour sur mon PC de bureau, je la lance sur le portable. Je redémarre et à l'affichage de lightDM (l'écran d'ouverture de session), je me retrouve avec un bel écran noir, et une erreur m'indiquant un problème avec le driver graphique nouveau. Je comprend que c'est encore Nvidia Optimus qui me joue des tours...

J'évoquais déjà cette technologie dans d'autres articles et comment Bumblebee m'avait permis de faire fonctionner Ubuntu. Mais avec Ubuntu 14.04, de nouveau paquets dans les dépôts officiels, permettent de supporter Nvidia Optimus. Mais à priori, ce n'est pas encore pour moi.

En effet, avec la mise à jour vers Ubuntu 14.04, le paquet nvidia-prime, et ses dépendances ce sont installés. Ce paquet doit permettre d'assurer le support de Nvidia Optimus et de rendre Bumblebee inutile. Malheureusement, je comprend très vite que mon erreur au redémarrage est bien lié à nvidia-prime.

Je relance le PC en safemode, en spammant la touche "Echap" au démarrage. J'entre en mode console et tente un apt-get purge nvidia* bumblebee*. La commande m'affiche rapidement une erreur, un lock sur apt-get existe déjà. Malheureusement le safemode ne me permet pas d'aller le supprimer, car le système est monté en lecture seule...

J'ai plus qu'une solution, faire un chroot du système via un live CD.


MAJ : Il est possible de monter les partitions en écriture, via la commande : mount -o remount,rw / . Ainsi, il n'y aura pas  l'erreur décrite ci-dessus et le chroot n'est alors plus nécessaire.


Le principe est simple. Il faut commencer par démarrer le PC avec un live CD. Pour ma part, j'ai utilisé une Ubuntu 13.04, car elle n'inclut pas le fameux nvidia-prime. D'ailleurs, je ne peux plus démarrer mon PC portable sur une live 13.10 ou 14.04, à cause de ce même paquet... Une fois la live lancée, ouvrez un terminal. Il suffit de monter les partitions de votre disque dur. Pour cela passez root (sudo -i) et lancez les commandes ci-dessous.

Je possède deux partitions, /dev/sda1 pour le système et /dev/sda2 pour le /home.
mkdir /media/system
mount /dev/sda1 /media/system
mount /dev/sda2 /media/system/home
mount --bind /dev /media/system/dev
mount -t proc /proc /media/system/proc
mount --bind /run /media/system/run
mount -t sysfs /sys /media/system/sys

Le système est monté, vous pouvez lancer le chroot :
chroot /media/system /bin/bash

Bon, je vais enfin pouvoir avancer. Je peux maintenant désinstaller nvidia et bumblebee pour repartir sur une base propre. Une fois nettoyés, je réinstalle bumblebee.
sudo apt-get purge nvidia* bumblebee*
sudo apt-get install bumblebee bumblebee-nvidia

On quitte le chroot avec la commande exit et on peux redémarrer sur le disque dur.

J'arrive enfin sur Ubuntu 14.04, sans problème...

Je note quand même les énormes efforts réalisés par Canonical, Nvidia et la communauté, pour pouvoir supporter Nvidia Optimus sous Linux, mais pour mon cas ça ne remplace pas encore Bumblebee. nvidia-prime fonctionne pourtant pour certains modèles de PC portable, mais je suis assez inquiet quant aux prochaines mises à jour, même si pour le moment, nvidia-prime n'est pas venu m'embêter. Mais ce qui est sûr, c'est qu'à la prochaine mise à jour d'Ubuntu, je risque de devoir recommencer tout le procéder que j'ai décrit, à moins que mon PC finisse par être correctement pris en charge par nvidia-prime.


Un article à retrouver sur P3ter.fr

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kao : Ajouter un lanceur d'application personnalisé

samedi 17 mai 2014 à 18:52
Personnellement, j'aime bien travailler avec la toute dernière version de Blender. En la téléchargeant directement sur le site, j'ai accès assez souvent à une version plus récente que celle disponible dans les dépôts. Cela me permet de profiter des nouveautés du logiciel et d'avoir les dernières corrections de bugs.

Une fois l'application téléchargé, elle se retrouve le plus souvent comme un simple dossier décompressé dans mon dossier de téléchargement, et je la lance directement depuis là. Afin d'avoir une meilleure intégration du logiciel je me suis penché sur son intégration dans le bureau. Je bosse sous Gnome-Shell mais cela doit s'appliquer aussi aux autres environnements de travail.

Créer un raccourci:

Premièrement, se placer dans le dossier ~/.local/share/applications:
cd ~/.local/share/applications

Si vous souhaitez que cela soit valable pour tous les utilisateurs, il faudra se placer dans le dossier:/usr/share/applications

Ensuite on crée un fichier .desktop avec l'éditeur de son choix, sans lui donner le nom d'une application existant déjà.
nano blender270.desktop

Puis on y ajoute ce contenu que l'on peut adapter à nos besoins:
[Desktop Entry]
Type=Application
Encoding=UTF-8
Name=Blender270
Comment=Blender dans sa version 2.70
Exec=/home/kao/Téléchargements/blender-2.70a-linux-glibc211-i686/blender
Icon=blender
Terminal=false

Exec pointe sur l'application se trouvant dans mon dossier de téléchargement.
J'ai choisi l'icône "blender" mais on peut aussi donner le chemin d’accès à un fichier png.

Terminal=false indique qu'il ne faut pas lancer l'application dans un terminal

Une fois le fichier sauvegardé, vous deviez le trouver dans votre menu application.

Afin de pousser le principe un peu plus loin, on peut aussi modifier le mimetype afin que quand l'on double clique sur un fichier blend, il s'ouvre avec la dernière version.

Ajout de l'application dans les mimetypes:
Toujours dans le même dossier perso. 
cd ~/.local/share/applications
Si on liste le contenu, on va trouver un fichier mimeapps.list que l'on va pouvoir éditer pour venir y ajouter l'application de notre choix.

nano mimeapps.list

[Default Applications]
video/x-ogm+ogg=vlc.desktop
audio/x-vorbis+ogg=vlc.desktop

[Added Associations]
video/x-ogm+ogg=vlc.desktop;
audio/x-vorbis+ogg=vlc.desktop;
application/x-trash=gedit.desktop;
application/x-shockwave-flash=gedit.desktop;

Auquel j'ajoute:
application/x-blender=blender270.desktop

Une fois la modification enregistrée tout les fichiers Blender vont s'ouvrir avec mon nouveau raccourci.

Une liste des mimetypes possible est visible dans le defaults.list que l'on peut trouver en faisant une recherche avec locate par exemple:
locate defaults.list

J'en ai trouvé une ici:
/usr/share/gnome/applications/defaults.list

On peut aussi trouver des exemples en éditant les .desktop d'autres applications et s'en servir comme exemple:
cat /usr/share/app-install/desktop/blender.desktop

Voilà c'est pas très difficile à mettre en place, et ça peut rendre des services intéressant, tout en gardant l'application originale, issu des dépôts, intacte et toujours disponible facilement.

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elementary OS : Modifiez vos raccourcis .desktop avec Arronax

samedi 17 mai 2014 à 13:03

Sous elementary OS, les raccourcis vers les applications ou dossiers sont contenus dans des fichiers .desktop. Vous pouvez par exemple retrouver les raccourcis du menu Slingshot dans les dossiers /usr/share/applications/ et ~/.local/share/applications/ (un dossier caché dans votre dossier personnel) Si vous voulez modifier les raccourcis actuels ou en créer de nouveaux des applications pratiques existent. Aujourd'hui nous allons parler de Arronax qui permet cela tout en s'intégrant correctement avec elementaryOS mais menuLibre réalise également la même tâche.

Screenshot from 2014-05-15 17-54-58

Pour installer Arronax téléchargez ce fichier et installez le avec la logithèque. L'application sera alors disponible dans le menu Applications puis Accessoires et Arronax.

Source: Create And Modify Starters With Arronax

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