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Thuban : Début de l'aventure - MouTonLibre

dimanche 10 avril 2016 à 22:16
Un blog à suivre absolument, rédigé par docteur Starsheep. Le tout est auto-hébergé, et l'auteur détaille le matériel utilisé ainsi que les programmes qu'il utilise pour faire tourner le tout.

Il est donc question de blogotext et de bozon.

Bref, c'est un flux rss à ajouter à votre liste :)
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Angristan : Compiler et installer Nginx avec le module PageSpeed pour Debian

dimanche 10 avril 2016 à 15:43

Compiler et installer Nginx avec le module PageSpeed pour Debian

Contrairement au célèbre Apache, Nginx ne supporte pas l'ajout de modules à chaud, ni même l'activation ou la désactivation de ces derniers. Si comme moi vous utilisez le module PageSpeed de Google, ce tutoriel est fait pour vous.

En effet, avec Apache il suffit d'installer le module, de l'activer, de redémarrer Apache et le tour est joué.

Sous Nginx, ce n'est pas possible. Il faut installer une version de Nginx contenant le module. Autrement-dit, il faut compiler Nginx à la main. :)

Dans ce tutoriel, nous allons ajouter les dépôts officiels de Nginx pour Debian Jessie, télécharger les sources de PageSpeed et de Nginx, et compiler le tout dans un paquet .deb adapté à notre distribution (il contient quelques fichiers de conf et le script d'init).

C'est parti !

Je vous conseille de vous connecter en tant que root dès maintenant, sinon vous aurez à ajouter "sudo" au début de chaque commande... ;)

Aussi, veuillez faire en sorte de ne pas avoir Nginx déjà installé et de stopper tout serveur web déjà présent.

Ajout des dépots

Nous allons ajouter les dépots de Nginx pour Debian. Ils contiennent la dernière version stable (la 1.8.0 à ce jour, contre la 1.6.2 dans les dépôts Debian), ainsi que les sources pour cette version. Cela va nous permettre de récupérer les sources spécifiques pour Debian, et cela nous facilitera également la mise à jour. Vous pouvez également utiliser les sources de la mainline.

echo "deb-src http://nginx.org/packages/debian/ jessie nginx" >> /etc/apt/sources.list.d/nginx.list

On ajoute la clé qui permet de signer les paquets :

wget -O - http://nginx.org/keys/nginx_signing.key | apt-key add -

On rafraichis la liste des paquets :

apt-get update

Installation des dépendances

Voici les liste des dépendances requises pour la compilation :

apt-get install build-essential zlib1g-dev libpcre3 libpcre3-dev unzip

Et pour Nginx:

apt-get build-dep nginx

Téléchargement des sources

Pour vérifier quelle est la dernière version de PageSpeed, on peut utiliser la commande suivante :

curl -s https://developers.google.com/speed/pagespeed/module/build_ngx_pagespeed_from_source | grep NPS_VERSION=

Ensuite, on télécharge les sources de PageSpeed :

mkdir /opt/nginx/
cd /opt/nginx
NPS_VERSION=[ce que vous a retourné la commande ci-dessus]
wget https://github.com/pagespeed/ngx_pagespeed/archive/release-${NPS_VERSION}-beta.zip
unzip release-${NPS_VERSION}-beta.zip
cd ngx_pagespeed-release-${NPS_VERSION}-beta/
wget https://dl.google.com/dl/page-speed/psol/${NPS_VERSION}.tar.gz
tar -xzvf ${NPS_VERSION}.tar.gz

On télécharge les sources Nginx :

cd
apt-get source nginx

Vous vous retrouvez avec le dossier nginx-1.8.0.

Ajout du module

Nous allons ajouter une ligne dans le fichier rules afin de compiler Nginx avec le module.

cd nginx-1.8.0
nano debian/rules

Cherchez la section "override_dh_auto_build"

À la fin vous aurez quelque chose de ce genre :

[...]
                --with-cc-opt="$(CFLAGS)" \\
                --with-ld-opt="$(LDFLAGS)" \\
                --with-ipv6 
[...]

C'est la liste des modules à compiler. Vous devez rajouter un "\\" à la fin de la dernière ligne, puis ceci :

--add-module=/opt/nginx/ngx_pagespeed-release-[la version de PageSpeed]-beta

Attention ! "--add-module=/root/ngx_pagespeed-release-x.x.x.x-beta" est le chemin vers le dossier de PageSpeed. Si vous n'êtes pas dans /root, et si vous utilisez une autre version, vous devez modifier ceci !

Vous devriez avoir ça :

[...]
                --with-cc-opt="$(CFLAGS)" \\
                --with-ld-opt="$(LDFLAGS)" \\
                --with-ipv6 \\
                --add-module=/opt/nginx/ngx_pagespeed-release-x.x.x.-beta
[...]

Compilation

Tout est prêt. Mettez-vous dans le dossier Nginx, et lancez la compilation :

dpkg-buildpackage -b

Cela peut prendre de quelques secondes à quelques minutes suivant la puissance de la machine.

Si vous avez des erreurs de dépendances, installez les paquets demandés.

Installation

Un fois que c'est fini retournez dans le dossier au dessus :

cd ../

Vous devriez avoir plusieurs fichiers, dans mon cas, 1 fichier .changes et 3 fichiers .deb.

Compiler et installer Nginx avec le module PageSpeed pour Debian

Installez le fichier sans "dbg" ni "debug" :

dpkg -i nginx_1.8.0-1~jessie_amd64.deb

Et voilà !

Vérifiez que toutes les dépendances sont là :

apt-get install -f

Et pour être sur que le module est bien présent :

nginx -V

Compiler et installer Nginx avec le module PageSpeed pour Debian

On remarque que l'on a bien "--add-module=/opt/nginx/ngx_pagespeed-release-x.x.x.-beta" à la fin, comme nous l'avions ajouté dans le fichier rules.

Configuration

Pour activer PageSpeed, vous pouvez rajouter ceci dans votre server block :

pagespeed on;
# Needs to exist and be writable by nginx.  Use tmpfs for best performance.
pagespeed FileCachePath /var/ngx_pagespeed_cache;
# Ensure requests for pagespeed optimized resources go to the pagespeed handler
# and no extraneous headers get set.
location ~ ".pagespeed.([a-z].)?[a-z]{2}.[^.]{10}.[^.]+" {
  add_header "" "";
}
location ~ "^/pagespeed_static/" { }
location ~ "^/ngx_pagespeed_beacon$" { }
# Ajoutez vos filtres ici :
#pagespeed EnableFilters filtre1;
#pagespeed EnableFilters filtre2;

Mise à jour

Pour mettre à jour, il vous suffit de re-télécharger les sources, de recompiler et de réinstaller le paquet.

Les mises à jour ne se font pas via APT, essayez donc d'être au courant des mises à jour de Nginx ou de PageSpeed !

Conclusion

PageSpeed est un module qui peut s'avérer utile. Cependant, faites attention, car plus vous utilisez de filtres, plus PageSpeed consomme du CPU ! Dans mon cas, cela a accéléré l'affichage du site, mais diminué le nombre de requêtes par secondes que peut accepter le serveur (nombre qui reste assez énorme ceci dis, je ne me fais pas de soucis pour lui :) )

Je vous conseille donc d'utiliser le moins de filtres possible, et de n'utilisez PageSpeed que lorsque c'est nécessaire. C'est utile pour un site "public" ayant du trafic comme un blog, un site commercial, etc, mais pas pour vos sites personnels comme un webmail, un lecteur RSS, ou encore Piwik (PageSpeed n'est d'ailleurs pas compatible avec Piwik)

Bonne configuration ! :)

Sources :

L'article Compiler et installer Nginx avec le module PageSpeed pour Debian a été publié sur Angristan

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Philippe Scoffoni : Liberapay : un nouvel outil de financement participatif

dimanche 10 avril 2016 à 10:58

prendre donner contributionVous vous souvenez peut-être de cet article sur le service de financement participatif Gratipay. De quoi s’agissait-il ?

Le principe est assez simple. Tout d’abord, il vise à établir une relation de financement « durable ». C’est un point qui est intéressant, car il permet à un auteur ou un projet de bénéficier d’un revenu à peu près stable dans le temps. Les participants s’engagent à verser une somme donnée toutes les semaines. Pas de dons ponctuels avec Gratipay.

Mais ce service avait comme principal défaut d’être hébergé par une entité nord-américaine, donc peu adaptée à une utilisation par des Européens. Il était notamment impossible de récupérer les fonds collectés.

L’un des contributeurs du projet, Changaco a décidé de créer une version européenne de ce service sous le nom de Liberapay

Principe de fonctionnement de Liberapay

Il est simple. Vous vous inscrivez pour créer un compte et ajouter à votre portefeuille un certain montant. À ce stade, il y a un prélèvement effectué sur le montant destiné à couvrir uniquement les frais bancaires.

C’est une première différence notable par rapport aux plateformes comme Flattr. C’est aussi une des particularités intéressantes de Gratipay qui a été ici reprise. Liberapay ne se rémunère pas sur les sommes versées. Il incombe en effet aux utilisateurs de la plateforme de financer son fonctionnement. C’est ce qui m’avait séduit dans Gratipay.

J’ai créé un compte sur Liberapay, car je suis d’une indécrottable curiosité. J’ai approvisionné mon compte et décidé d’allouer un euro par semaine à l’équipe Liberapay. Gageons que tous les utilisateurs du service auront le même comportement afin d’éviter de scier la branche sur laquelle ils sont assis.

Les services gratuits s’appuyant sur le seul bénévolat et/ou de rares mécènes courent le risque de disparaître. Regardons ce qui se passe pour l’hébergeur associatif Olympe qui lance une campagne de financement pour pouvoir continuer d’exister. On peut espérer qu’avec 92 000 utilisateurs, les 40 000 € attendus puissent être trouvés. A moins de 50 centimes par utilisateurs cela semblerait une évidence. Et pourtant rien n’est moins sur. Le résultat de cette campagne sera intéressant à suivre de ce point de vue.

Concernant les sommes versées sur Liberapay, je préfère utiliser le terme contribution que don qui me semble porteur d’une sémantique plus proche de la finalité de ce service.

Les contributions peuvent s’effectuer au profit de personnes ou d’équipes. Dans ce dernier cas, ce sont les membres de l’équipe qui définissent les règles de répartition des sommes perçues. Bien entendu, les sommes reçues doivent être déclarées à l’administration fiscale selon votre statut.

De ce point de vue, un statut d’autoentrepreneur semble être le minimum requis, mais c’est à confirmer. Vous pouvez vous reporter à cet article sur le forum de Ulule ou encore à cet article concernant la déclaration de revenus perçus en Bitcoin que m’a fait passé Changaco.

Il est également possible de créer des communautés, mais leur usage est essentiellement à but « social », car elles ne peuvent pas recevoir de contributions.

Liberapay est donc particulièrement bien adapté au financement de créations sous licence libre dont des logiciels bien sûr. C’était un des outils manquants. Il en reste bien d’autres à mettre en place, dont un fond de dotation, ouvrant la porte aux mécanismes du mécénat financier et de compétences par exemple. À la clé des réductions fiscales pour les donateurs. Je ne parle pas de changer également la paradigme monétaire dans lequel nous vivons et qui réglerait bien des soucis.

À ceux qui objecteraient que l’absence de possibilité de faire un don ponctuel est un manque, je répondrais qu’il leur suffit d’approvisionner leur portefeuille une fois, de décider du montant hebdomadaire et de stopper par la suite le versement. Un peu contraignant, mais ça doit marcher.

Mais qui est Liberapay ?

Liberapay est porté par une association loi 1901 du même nom dont les statuts sont disponibles en ligne. A la question, mais où est l’argent ? La réponse est simple, car l’association fait appel aux services de Mangopay. Liberapay utilise l’interface de programmation de ce service pour gérer les transactions et les portefeuilles des utilisateurs. C’est également Mangopay qui s’occupe des démarches administratives
auprès le l’ACPR. Parmi les utilisateurs de ce service se retrouvent des plateformes comme Ulule.

Voici donc un outil d’un nouveau genre dans la planète des services de financement participatif qui vient combler un manque. Tout est dans les mains d’utilisateurs et leur volonté de jouer le jeu de la contribution.

Vous pouvez donc dès à présent vous inscrire sur Liberapay et financer, si vous le souhaitez, du temps pour que je puisse plus régulièrement écrire sur ce site 😉 Le bouton est à quelques pixels plus bas.

Chiche ?


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 10/04/2016. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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nIQnutn : Désactiver le message d'avertissement de xscreensaver au lancement

dimanche 10 avril 2016 à 10:57

Pour désactiver le message d'avertissement de xscreensaver au lancement de votre session, voici une solution simple.

Pour désactiver ce message un peu agaçant au démarrage, il suffit de modifier le fichier de configuration .xscreensaver en passant la variable lock à True :

~/.xscreensaver
...
lock:		True 
...
Vous voilà débarrasser.

Ressources


2016 nIQnutn CC-BY

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Monitoring-FR : Logstash 2.3.0 : forte amélioration des performances

vendredi 8 avril 2016 à 15:18

Logstash est un outil de collecte, de traitement et de transport de données. Logstash est disponible en version 2.3.0 depuis le 30/03/2016 et cette nouvelle version apporte, en autres, une augmentation significative des performances.

Présentation rapide de Logstash

Logstash a pour but d’ingérer des logs (fichiers journaux des systèmes et applications) ou des messages (provenant de RabbitMQ par exemple), de les analyser (filtrer les messages inutiles, les découper, extraire l’information utile, les formater) puis de les stocker, généralement dans ElasticSearch pour être indexées. La force de Logstash est de pouvoir ingérer tout type de logs :

Bien entendu, vous pouvez étendre le système et faire ingérer vos propres formats. Une fois les messages ingérés, Logstash les filtre, prend des actions et/ou les formate pour les stocker dans ElasticSearch, MongoDB, Riak, …

Logstash évolue très rapidement et de nouvelles versions apportent souvent de nouveaux connecteurs, tant en entrée qu’en sortie.

Version 2.3.0 : forte amélioration des performances

La version 2.3.0 de Logstash est sortie le 30/03/2016 et cette version apporte une forte amélioration des performances. Elle se traduit par un traitement plus rapide des messages, une augmentation de la vitesse de traitement jusqu’à, dans certains cas, 79%. Cette augmentation est due à la ré-écriture en pure Java d’un composant de l’application, préalablement écrit en Ruby. L’équipe de développement de Logstash a fait des tests et a publié les résultats dont voici un résumé :

Lostash 2.3.0 : améliorations des performances diagramme

Lostash 2.3.0 : améliorations des performances diagramme

Lostash 2.3.0 améliorations des performances tableau

Lostash 2.3.0 améliorations des performances tableau

 

 

Relecture à chaud de la configuration

Cette version 2.3.0 introduit la relecture de la configuration à chaud. Cela permet de ne pas avoir à redémarrer le service lorsqu’un paramètre de la configuration est modifié : en effet, Logstash va vérifier régulièrement (toutes les 3 secondes, par défaut) si une modification a été faite sur les fichiers de configuration. Dans ce cas, il va relire les fichiers et adapter son comportement. Pratique lorsqu’on développe mais aussi lorsque la configuration est modifiée par des outils externes, en fonction de règles dynamiques : cela évite de redémarrer Logstash par un script.

Pour activer la relecture à chaud, il faut passer l’option --auto-reload lors du démarrage de Logstash.

Si jamais vous souhaitez maîtriser le moment où LogStash doit relire la configuration, il vous suffit de ne pas passer l’option  --auto-reload et d’envoyer le signal SIGHUP au processus.

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