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Damien Pobel : mycli, un client MySQL (et alternatives compatibles) en ligne de commande

samedi 17 février 2018 à 18:28

Via le Journal du Hacker, je suis tombé sur Config pour ne plus taper ses mots de passe MySQL et plus encore avec les Options file qui rappelle que le client MySQL en ligne de commande propose un fichier de configuration (~/.my.cnf) permettant de se simplifier la vie si on se connecte toujours aux mêmes machines/bases. Ce billet montre aussi l'option pager de ce fichier de configuration qui, comme son nom l'indique, permet de configurer un pager (more, less, neovim, ... ou ce que vous voulez) que l'auteur utilise pour mettre de la couleur dans le client MySQL / MariaDB avec Generic Colouriser. Bref, ce sont deux très bonnes astuces pour les utilisateurs de mysql en ligne de commande dont je fais partie.

Il se trouve qu'en plus, au travail, j'utilise une machine virtuelle. Et donc, pour accèder à MySQL, il me faut d'abord faire ouvrir un shell avec ssh pour ensuite lancer le client. Bien sûr, un bête alias permet de faire tout ça plus rapidement mais j'aime bien avoir mes outils de développement en local. En cherchant comment installer le client MySQL (et uniquement celui-ci) sur mon Mac, je suis tombé sur mycli et autant de le dire tout de suite, j'ai abandonné l'idée d'installer le client officiel :) En fait, mycli est un client MySQL (compatible avec MariaDB ou Percona) qui vient avec tout un tas de fonctionnalités vraiment pratiques et bien documentées comme la coloration syntaxique des requêtes, l'édition multi-ligne ou non, quelques commandes pratiques et surtout un complètement intelligent !

Capture d'écran de mycli dans un terminal

Il a sa propre configuration dans ~/.myclirc (qu'il génère au premier lancement avec les commentaires, encore une bonne idée) mais le plus beau, c'est qu'il utilise aussi ~/.my.cnf le fichier de configuration du client officiel et donc les 2 astuces citées plus haut fonctionnent parfaitement et directement dans cet outil !

Bref, pour le moment, mon .myclirc est celui par défaut (sauf le thème fruity) et mon .my.cnf ressemble à 

[client]
user = MONUSER
password = PASSWORD
host = vm.local

# ~/.grcat/mysql provient de https://github.com/nitso/colour-mysql-console
pager = 'grcat ~/.grcat/mysql|most'

J'utilise most comme pager mais j'hésite encore avec less qui propose une option pour ne pas paginer lorsque les données sont trop courtes ou Neovim dont j'ai vraiment l'habitude.

Dernier point, vous n'utilisez pas MySQL (ou MariaDB ou Percona) ? Pas de problème, l'auteur a écrit le même genre de clients pour d'autres serveur de base de données.

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Articles similaires

Littlewing : Ma configuration CYGWIN

vendredi 16 février 2018 à 09:42

Dans la série, j’essaye de sauvegarder toutes mes configurations, voici ce que j’ai fait pour configurer correctement cygwin.

Pour ceux qui ne connaissent pas ou qui n’ont pas la chance d’utiliser windows au travail, cygwin est un shell avec tous les outils GNU.

En attendant d’avoir windows 10 ( au travail ) et un BASH intégré, il n’y a pas mieux. Du moins à mon humble avis.2000px-Cygwin_logo.svg.png

GIT

Complétion

On a besoin des fichiers suivants

Je les ai téléchargé et placé dans le répertoire $HOME.

Activation de la configuration et affichage de la branche en cours dans le prompt

J’ai activé la configuration git en exécutant les scripts précédemment téléchargés.

Voici la personnalisation que j’ai paramétré dans la variable d’environnement PS1

J’ai également activé des propriétés qui étaient en commentaire dans ce fichier. Je ne les ai pas listée pour ne pas trop surcharger l’article 🙂

Configuration Nom et sécurité

VIM

Que serait un prompt sans vim ?

J’ai installé une suite de plugin : The ultimate vimrc. Il faut cloner le repo GIT et lancer un script

git clone --depth=1 https://github.com/amix/vimrc.git ~/.vim_runtime
sh ~/.vim_runtime/install_awesome_vimrc.sh

 

 

 

 

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Yannic Arnoux : Surveiller l'état du serveur

vendredi 16 février 2018 à 01:00

J’ai un peu compliqué l’installation de mon serveur en répartissant les services dans des conteneurs. J’ai un serveur HTTP NginX en frontal qui distribue les requêtes vers les bon conteneurs en fonction du nom DNS (un reverse proxy). Je me retrouve donc avec une dizaine de conteneurs, partageant un même plan d’adressage IP, et presque autant de serveurs HTTP. J’ai eu besoin d’un outil qui me donne une vision globale de l’état du serveur et soit capable de m’alerter en cas d’incident.

J’aurais pu m’orienter vers des solutions de supervision (Nagios et autres), surtout vu mon background sur le sujet, mais le besoin est simple et les ressources de mon serveur sont limitées. Je n’ai pas jugé utile de dégainer la grosse artillerie. J’avais noté l’existence de Cachet, utilisé, notamment, par Framasoft, qui fournit une page de statut et gère les notifications (e-mail ou abonnement RSS). Cachet, pour les intimes, se cantonne donc à la visualisation et la notification. On crée des composants, on les regroupe à sa guise, et une API Rest permet d’alimenter en événements : changer l’état d’un composant (opérationnel, hors service, partiellement défaillant), déclarer une maintenance planifiée. Il y a aussi des indicateurs mais je n’ai pas encore exploré cette possibilité.

Comme pleurniché dans Diaspora, le plus dur c’est de l’installer, surtout quand je rate la ligne importante du manuel qui précise que PHP 5 est requis (la version 7 n’est pas encore supportée). Je me retrouve avec des erreurs bizarres sans lien évident avec la version (du moins quand on n’est pas PHPiste confirmé). Après une relecture du guide d’installation, plutôt bien fait, et correction de mon déploiement, l’installation se déroule sans problème avec Composer qui télécharge et installe les dépendances. Cachet est prévu pour un grand nombre d’utilisateurs donc une base MySQL ou PostgreSQL est recommandée. Pour peu d’utilisateurs il peut fonctionner avec SQLite, mon choix de prédilection, quand c’est possible, pour ne pas multiplier les serveurs de base de données, ni partager un serveur de base de données entre mes conteneurs.

Une fois installé et la configuration HTTP mise en place, on accède à l’interface d’administration pour créer ses objets. J’ai créé un groupe Système avec tous mes conteneurs et un groupe Service avec mes services critiques.

Cachet Admin

Pour animer les statuts des composants c’est donc indépendant de Cachet. L’API REST de Cachet est bien pensée et bien documentée. Elle permet de créer / modifier des objets ou de les animer. Je me suis limité à cette dernière possibilité pour l’instant en développant un programme qui récupère l’état des conteneurs, des services et envoie les changements d’etat à Cachet. Ce programme est exécuté toutes les 5 minutes. C’est sans prétention et ça répond à mon besoin ; le code source est ici.

Ma page de statut est accessible ici : https://status.madyanne.fr

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Thuban : torstream : dontpanic-reborn?

jeudi 15 février 2018 à 17:07

Peut-être vous souvenez-vous, je développais pendant un temps dontpanic. Cette application permettait de télécharger des vidéos via le protocole torrent, et de les regarder au fur et à mesure qu'on récupérait les données. De plus, on pouvait garder un trace des épisodes regardés, avoir le synopsis des films... Bref, c'était devenu trop gros pour moi seul, et surtout difficile à maintenir. Autre souci ennuyeux, le code reposait sur une bibliothèque python (libtorrent) peu pratique à porter sur d'autres systèmes.

Un peu plus tard, j'ai repris le principe avec une interface dans un terminal en l'appelant "torstream". Afin de charger les torrents, je laissais cete tâche à aria2, et ça fonctionnait plutôt pas mal.

Cependant, les moteurs de recherche dans la DHT changent souvent, ou la façon dont j'avais écrit torstream rendait peu pratique le maintient de la partie "recherche".

Dernièrement, j'ai retroussé mes manches et j'ai le plaisir de vous annoncer la sortie de torstream en version "0.5" (ouais, jsuis un fou ^^). J'en suis assez content car j'ai pu résoudre plusieurs soucis, notamment :

Et la suite alors?
Je voudrais proposer torstream comme application à héberger sur un serveur. Quiconque tape sa recherche dans l'interface peut alors charger et regarder une vidéo. J'ai eu énormément d'espoir en découvrant récemment webtorrent qui transforme votre navigateur en client bittorrent. Cependant, ce dernier fonctionne très bien, mais pas avec les torrents qu'on utilise tous (basé sur websockets et pas TCP/IP). Trop déçu que je suis, j'espère très fort qu'il va permettre de prendre en charge les torrents habituels bientôt, et là ça va roxer du poney! :)

Bon, j'arrête là le blabla et vous laisse tester la nouvelle version, disponible ici : https://framagit.org/Thuban/torstream

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Framablog : Défi #Ilovefs : créez une page Framasite pour votre création libre préférée !

mercredi 14 février 2018 à 15:12

C’est le 14 février. Le reste de l’année, nous avons un peu (trop ?) l’habitude de dire « y’a un beuuuuug » aux personnes passionnées qui créent des logiciels libres. Mais aujourd’hui, c’est différent.

Aujourd’hui, on dit juste « merci ». On leur dit juste combien on les aime, combien on aime leur travail.

Car aujourd’hui, le 14 février, c’est le I Love Free Software Day : le jour où on partage du #ilovefs et du datalove de partout.

Créez une Page Framasite à la gloire d’une création de l’esprit libre !

Aujourd’hui aussi, nous venons d’ajouter un nouvel outil à notre service d’hébergement et de conception de sites web : les Pages Framasite. Comme nous le disons sur ce blog, cet outil est très simple à utiliser, et permet de créer un site en quelques clics.

Du coup, nous nous sommes dit qu’on allait vous lancer un défi, juste pour le fun :

  1. Connectez-vous sur Frama.site (nécessite d’avoir un compte)
  2. Cliquez sur « créer un site » puis sur « Page »
  3. Créez un site à la gloire d’un logiciel, un blog, un roman, une asso, une ressource libre que vous aimez
  4. Quand vous avez fini, partagez-le sur vos réseaux sociaux préférés avec le hashtag #Ilovefs (et mentionnez @framasoft au passage, si vous voulez qu’on le voie !)

Si vous êtes suffisamment nombreuses et nombreux à relever le défi, on fera un petit florilège ici même sur ce blog !

Comme nous aussi on aime faire des choses pour la beauté du geste, on s’est prêté à l’exercice, histoire de vous faire un mini-tuto !

Pouhiou déclare son amour à VLC

Pouhiou, il aime VLC, le lecteur de vidéos tout terrain à l’emblématique cône de chantier. Alors il va lui dédier une page web. Pour cela, il se rend sur Frama.site, se connecte à son compte (il sait déjà comment on le crée !) et choisit de faire une Page Framasite

C’est le choix de gauche, tout simplement.

 

Là, notre Pouhiou tombe sur un formulaire assez explicite demandant l’adresse web souhaitée, le nom du site, ses mots-clés… Alors il le remplit comme ça :

Notez comme il ne montre pas la taille de son mot de passe sur cette capture d’écran, le filou !

Une fois qu’il a cliqué sur Créer un site page, cela le renvoie sur son compte général Framasite, où il trouve le nouveau site qu’il vient de créer… Il ne lui reste plus qu’à choisir Modifier mon site et de se connecter avec l’identifiant et le mot de passe qu’il a choisis dans le formulaire précédent !

Et voici son site vierge, avec quelques modules (les « bandes » du site web) déjà pré-installées !

Première étape, Pouhiou veut modifier l’image et le texte du module image d’en haut. Il lui suffit de cliquer sur les éléments, puis de sauvegarder !

Notez que, pour les besoins de cette animation, il avait déjà préparé son texte et envoyé son image sur sa Page Framasite.

Pouhiou se souvient encore, avant VLC, donc dans la préhistoire de la vidéo numérique, qu’il lui fallait avoir installé un obscur pack de codecs sur WindowsMediaPlayer (beuuuurk), et avoir RealMediaPlayer ou Quicktime pour certaines vidéos… Il en parle donc dans le module de texte suivant ! En quelques clics, il passe de ça :

À ça  :

Tiens, la disquette orange « sauvegarder » pulse : Pouhiou se dit qu’il doit régulièrement cliquer dessus pour enregistrer ses avancées…
C’est le moment ou jamais de mettre un bouton de téléchargement vers le site de VLC… Pouhiou clique donc entre deux modules pour pouvoir en ajouter un, et choisit d’ajouter un module « bouton ».

Après quelques clics pour changer l’image de fond, le texte et le lien du bouton, voici ce que ça donne !

Bon, ce vert et cette police, ça lui va pas du tout, à notre Pouhiou. Il décide d’aller voir dans les options du site pour changer tout cela !

Pouhiou surkiffe la nouvelle version majeure de VLC, la 3.0 « Vetinari ». D’une part parce que Vetirani, c’est le nom du Patricien, le tyran bienveillant des romans du Disque-Monde

Mais surtout parce que cette version 3.0 regorge de fonctionnalités. Il décide donc d’ajouter un module de carrousel d’images (éhontément piquées sur le site officiel de VLC !) pour montrer ces nouvelles fonctionnalités. Ce module fonctionne comme le module image de tout à l’heure, mais avec plusieurs images et textes à remplir !

Une fois son module paramétré, Pouhiou se rend compte qu’il est mal placé, en-dessous du bouton de téléchargement… Et s’il le faisait remonter au dessus ? Pour cela il lui suffit de cliquer sur la clé à molette du module carrousel !

 

Puis de cliquer sur la flèche qui lui permet de remonter le module !

Il profite aussi de ce bouton des paramètres de chaque module pour supprimer ceux qui ne lui serviront à rien ;).

Cela donne un mini site déjà bien sympa :
https://ilovevlc.frama.site

À vous de répandre du datalove !

Que ce soit en faisant une page Framasite, un mot sur vos médias sociaux, un email au personnes qui créent des œuvres de l’esprit libre, un don, un poème, etc… Pensez à faire un petit quelque chose aujourd’hui.

On prend rarement le temps de dire merci, aujourd’hui c’est l’occasion rêvée !

Joyeux I Love Free Software Day à vous,

 

L’équipe de Framasoft.

Pour aller plus loin & Contribuer :

 

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