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Romaine Lubrique : J'ai interpellé mes députés européens sur la réforme du droit d'auteur

lundi 18 mai 2015 à 12:39

Saviez-vous qu'il n'est théoriquement pas possible de diffuser une photo où figure la Pyramide du Louvre sans demander autorisation à son auteur (d'où l'étrange image ci-contre) ? Saviez-vous que Wikipédia ne propose pas d'illustrations de son article Le Havre parce que la ville a été presque entièrement reconstruite après la guerre par l'architecte Auguste Perret qui n'est pas encore dans le domaine public ?

Ces deux exemples illustrent l'épineuse question de la liberté de panorama. En Europe, le moins que l'on puisse dire, c'est que les pays ne sont pas harmonisés sur la question (cf image ci-dessous, avec la France en rouge malheureusement). Son autorisation généralisée fait partie des recommandations pleine de bon sens du rapport Reda mais les résistances sont nombreuses (lire à ce sujet l'excellent article du Monde « Liberté de panorama » : ce que peut changer cette exception au droit d'auteur pour l'architecture ou le street art).

Du coup un contributeur des projets Wikimédias ne sait plus trop ce qu'il a le droit de photographier dans l'espace public lorsqu'il traverse les frontières européennes. C'est pour évoquer cela en particulier et le droit d'auteur en général, qu'un simple citoyen italien a décidé d'agir en s'en allant à la rencontre de ses députés. Son témoignage illustre le fait que c'est possible et que nous pouvons tous en faire autant.

Un wikimédien demande aux députés européens une réforme du droit d'auteur

Federico Leva - 24 avril 2015 - Wikimedia Blog
A Wikimedian asks European Parliament members for copyright reform
(Traduction : Annick, Penguin, Piup, Vincent, simon, laust, r0u, Sam, Omegax)

La semaine dernière, je suis allé à Bruxelles pour rencontrer des députés du Parlement européen et discuter du droit d'auteur, du point de vue d'un éditeur de projet Wikimedia. J'ai pu rencontrer 9 députés européens, représentant l'ensemble des groupes politiques italiens (EFD, EPP, NI, S&D). Tous ont exprimé leur soutien et nous avons engagé une collaboration sur le long terme.

Pendant ce temps, la Commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie (ITRE) a pris position en faveur du domaine public demandant, entre autres choses, que « la Commission [européenne] explore la possibilité d'une réduction significative et harmonisée de la durée de protection du droit d'auteur ». Elle propose en outre une définition positive des œuvres du domaine public pour s'assurer que ces œuvres soient protégées contre une appropriation privée, notamment lors de leur numérisation.

Ce que j'ai dit au Parlement européen

Qu'ai-je dit aux députés européens ? C'était simple pour moi, parce que je n'ai pas à négocier ni à représenter qui que ce soit : toutes nos propositions et nos demandes sont là, disponibles ; rien n'est secret puisqu'ils peuvent tout lire en détails sur nos wikis. Je leur ai juste raconté mon histoire de contributeur bénévole à des milliers d'articles dans Wikipédia ou Wikiquote ; j'ai aussi partagé les histoires d'autres contributeurs que je connais à travers notre association Wikimédia Italie.

  • En tant que photographe, quand je prends une photo d'un espace public, je considère que cette photo est mon propre travail. Je dois avoir un droit d'auteur complet sur la photo et décider ce que j'en fais, que ce soit pour la vendre dans le cadre de mon activité professionnelle, ou la publier sous une licence libre sur Wikimedia Commons pour éventuellement l'inclure dans un article Wikipedia — ou les deux. Quand je visite un autre pays, je veux juste prendre des photos, sans avoir à connaître avec précision la loi locale ; quand je publie une photo sur le web, je ne veux pas avoir à me demander où le serveur est situé et ce que les lois locales en disent. Ainsi je supporte le droit à la liberté de panorama et je pense qu'elle devrait être respectée dans tous les pays de l'Union européenne. (La liberté de panorama permet de prendre et de publier des photos ou des vidéos de bâtiments qui se trouvent dans des espaces publics.)
  • De plus, en tant que citoyen italien, j'estime que ceux qui souhaitent diffuser notre héritage culturel au public devrait pouvoir le faire librement. Actuellement, ils ne peuvent pas : Wiki loves Monuments Italie n'a a été possible que grâce à des milliers de résolutions des conseils municipaux et d'autres entités, obtenues au cas par cas par Wikimédia Italie. Beaucoup d'énergie et de paperasse pour quelques monuments et aucune solution pratique pour photographier les millions de monuments restants : pourquoi une telle lourdeur administrative ?
  • En tant que contributeur Wikipédia, journaliste et vulgarisateur, je pourrais gagner beaucoup de temps et faire un bien meilleur travail si les documents rédigés par des agents du service public étaient dans le domaine public — comme une page d'information d'un ministère sur une loi récente ou la description d'un sujet par un musée. Ce qui pourrait être d'ailleurs un éléments motivant pour les fonctionnaires. Si j'écris un article sur l'exploration spatiale, je ne peux pas prendre de photos moi-même mais je peux utiliser librement les images de la NASA qui ont été mise volontairement et directement dans le domaine public par le gouvernement américain alors que la plupart des images de l'Agence spatiale européenne (ESA) restent enfermées dans des tiroirs.

Le point de vue que j'essaye d'exposer est celui d'un auteur de contenu sous licence libre. Il met en exergue deux principes fondamentaux au cœur de la réforme du droit d'auteur.

  • Il est important de se souvenir que les projets Wikimédia sont réalisés par plusieurs millions d'auteurs, qui éditent les pages ou mettent ligne des fichiers. Nos centaines de millions d'« utilisateurs » sont toujours à un clic de co-éditer ce contenu libre. Notre problème principal est que les législateurs pensent encore au droit d'auteur comme quelque chose détenu par seulement quelques travailleurs de la culture (et leurs « représentants ») au lieu d'une masse indifférenciée de millions d'« utilisateurs » qu'ils considèrent comme passifs voire parasitaires par nature. Aussi longtemps qu'Internet sera vu comme un arbre des valeurs, les législations du droit d'auteur échoueront toujours à être réalistes et à atteindre leurs buts.
  • Rappelons ici le Manifeste du domaine public : le domaine public doit être les fondations sur lesquelles tous les auteurs construisent leur propre contribution à notre culture. Quand une œuvre s'élève dans le domaine public, nous devons considérer cela comme une chance et le début d'une nouvelle vie et non la fin de l'histoire. Il s'agit seulement de la fin d'une relation exclusive avec le détenteur des droits.

Comment nous en sommes arrivés là

Wikimédia Italie a publié ses premières propositions de réforme du droit d'auteur en 2007. Récemment, nous avons envoyé notre propre réponse à la consultation sur les droits d'auteur de 2014 de l'Union européenne, insistant sur les problèmes que nous avions rencontrés — tels que Wiki Loves Monuments et la numérisation de livres en Italie. D'autres associations Wikimedia en Europe en ont fait de même. Les résultats de la consultation montraient que les lois actuelles sont déséquilibrées mais il n'y avait pourtant aucune volonté de changer de paradigme.

Les choses ont heureusement changé en 2015. Après que la nouvelle Commission européenne eut fait de la réforme du droit d'auteur l'une de ses priorités, le Parlement européen s'est mis au travail pour résumer la situation et la voie à suivre : un rapport non contraignant esquissé par Julia Reda est en discussion dans les commissions du Parlement européen et sera voté par certaines commissions cette semaine. L'ébauche vient certes d'une « minorité » du Parlement, mais c'est du simple bon sens — et elle a réussi à mettre tous les vrais problèmes et les solutions potentielles sur la table, ouvrant une véritable discussion dans les institutions.

Ce coup-ci, nous sommes prêts, grâce notamment au soutien de notre lobbyiste Wikimédia en Europe Dimitar Dimitrov qui a piloté le processus depuis Bruxelles et nous a alerté quand il le fallait (voir à ce propos notre déclaration d'intention commune et le billet The Twilight of Copyright). De nombreux groupes se sont ainsi mis d'accord sur deux demandes claires : liberté de panorama universelle et que les œuvres créées par des employés du secteur public soient placées d'office dans le domaine public. Nous ne sommes donc pas seuls.

Pour Wikimédia Italie et beaucoup d'autres « fourmis » bénévoles la motivation est la clé. En février dernier, Dimitar nous a demandé de décrocher le téléphone et d'appeler un député européen de notre pays pour avoir son attention et lui expliquer nos positions. Cela semblait assez simple : pourquoi ne pas le faire si quelques minutes au téléphone pouvait faire la différence ? J'ai commencé à appeler et j'ai gardé la trace de ce travail sur notre wiki, afin que tous les membres de notre association puissent vérifier et garder une copie de leurs dires. J'ai été heureux de constater que de nombreux parlementaires ont eu plaisir à discuter avec un citoyen comme moi. Une vingtaine ont répondu à mes appels, de tous les groupes politiques italiens. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le Parlement européen est rempli de représentants intéressés qui sont ravies d'écouter des personnes autres que les classiques lobbyistes professionnels du monde de l'entreprise.

Au vu de la réponse positive des députés européens italiens, Dimitar m'a suggéré de le rejoindre à Bruxelles pour une semaine, en tant que première « fourmi visiteuse ». Difficile de refuser, d'autant qu'un vol Milan-Bruxelles coûte moins de 100 euros. C'est un bon investissement comparé à toutes ces années passées à parler aux dirigeants italiens qui ne nous donnent jamais de réponse. Alors que là, le registre de transparence facilitant les accréditations, il a été facile d'obtenir de nombreux rendez-vous, dont plus de la moitié ont été confirmés.

Federico Leva, Wikimédia Italie
avec Dimitar Dimitrov, wikimédien

Portrait de Federico Leva à Bruxelles

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Articles similaires

Nicolas Lœuillet : Deux ans après le début du projet, faisons un point sur wallabag

lundi 18 mai 2015 à 12:00

Le dernier point sur ce blog remonte à Juillet 2014.

C'est mal, parce que ça donne l'impression que ça n'a pas bougé alors que oui, en coulisses, ça a pas mal bougé.

Pour rappel, si vous voulez suivre un peu plus l'actualité de wallabag, je vous conseille de suivre notre compte twitter, beaucoup plus bavard que ce blog.

v1

Thomas (@tcitworld) a sorti une 1.9 avec pas mal de nouvelles fonctionnalités, notamment :

Pour télécharger la 1.9, c'est sur le site officiel que ça se passe.

v2

Alors là, ça a pas mal bougé du tout. Avec Jérémy (@j0k), on a refait pas mal de choses. Le code se trouve sur la branche v2 du projet.

On retrouve les fonctionnalités de base de wallabag (ajouter un article, le mettre en favori, etc.). Une API est disponible, bien pratique pour l'interaction avec des applications tierces.

Jérémy a revu tout le moteur qui récupère le contenu d'un article, et ça, ça va nous simplifier la vie, parce que l'ancienne méthode fonctionnait, mais d'un point de vue implémentation, c'était pas ça.

Toujours pas de date de livraison prévue, mais on avance bien (pas vite en ce moment, c'est vrai, mais on a une vie également à côté. Oui, je sais, c'est une hérésie d'avoir une vie).

J'aimerais bien une version beta cette année, mais je ne promets rien, tellement j'ai déjà trop menti avec cette v2.

Smile et wallabag

Smile, mon employeur, m'a accordé 5 jours durant l'année 2015 pour travailler sur la v2 de wallabag. Merci à eux !

Smile est le 1er intégrateur européen de solutions open source et on embauche. Contactez-moi si ça vous intéresse !

Framabag

N'oubliez pas que vous pouvez utiliser wallabag sans avoir de serveur en vous créant un compte sur Framabag, un projet soutenu par Framasoft. Il y a déjà plus de 5.000 comptes sur ce service. Deux autres chiffres : plus de 1.200 stars sur github et plus de 20.000 téléchargements de wallabag depuis décembre 2013.

Si vous ne savez pas ce qu'est wallabag ou Framabag, ou si vous voulez en parler à votre vieille tante, allez admirer cette jolie présentation créée par Pyves, un gentil contributeur.

Ça parle de wallabag

Pocket / Firefox

Un lien vers mon précédent billet fera l'affaire.

Je vais juste préciser que je suis en contact avec un haut placé chez Mozilla, mais que ça ne changera pas grand chose à mon avis.

Rencontres

Cozy Cloud

En avril, j'ai rencontré Frank et Benjamin, de Cozy Cloud, histoire de voir comment on pourrait bosser ensemble dans l'avenir.
On a quelques billes pour pouvoir avancer de notre côté et espérer voir wallabag embarqué dans Cozy Cloud. Tout dépendra de toute façon de l'avancée de notre v2.

RMLL 2015 ?

Début juillet se dérouleront les 16èmes Rencontres Mondiales du Logiciel Libre à Beauvais. J'ai proposé un sujet, qui concerne wallabag, forcément : "Comment faire sa veille technologique librement". On devrait savoir dans les prochains jours si le sujet a été validé. Si c'est le cas, j'en reparlerai forcément ici.

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Tuxicoman : Pourquoi vous devriez désinstaller Google Play Services de votre smartphone

lundi 18 mai 2015 à 12:00

Petit rappel préalable sur ce qu’est Google Play Services.

Ce logiciel fournit de multiples services aux autres applications : Localisation à partir de signaux wifi (via Google Location service), envoi et réception de notification push unifiée (via Google Push Messenging), mise à jour silencieuse des appllications, etc…

De nombreux logiciels en dépendent. Toutes les applications Google (Youtube, GooglePlay, HangOut, Maps, etc…) mais aussi beaucoup d’applications tierces qui, pour fonctionner (récupérer la position de l’utilisateur, recevoir des notifications push, etc…), vont se baser sur un service qui est présent sur quasiment tous les Android : GooglePlayServices.

Derrière cet aspect pratique, Google en a faut sa pierre angulaire pour maîtriser l’écosystème Android. Les fabricants ont l’obligation de le préinstaller pour avoir le droit de vendre des appareils sous Android ! Il est nécessaire pour accéder à la principale source de logiciels : GooglePlay.

Son code source et sont fonctionnement restent opaques. Le logiciel a une connexion permanente avec les serveurs de Google. Les échanges de données effectués sont chiffrés et vous ne pouvez en avoir connaissance. Son installation doit se faire avant le démarrage du système car le logiciel prend contrôle de votre système et fonctionne en tant que root (sinon il ne pourrait pas faire de mise à jour silencieuses par exemple).

Google peut donc, en permanence et sans délai, effacer, modifier, installer ou exécuter ce qu’il veut sur votre smartphone sans votre consentement. (mais vous auriez pu vous en douter quand Google vous a dit qu’il vous était possible d’effacer votre smartphone à distance..)

De plus, la connexion permanente rapporte à tout instant votre position à Google dès que cela est possible, même quand votre Wifi est éteint.

Tout cela devrait déjà vous révolter. Mais le plus rigolo, c’est que ce flux permanent de données avec Google pompe à mort sur votre batterie, même en veille. C’est beau, vous achetez un smartphone hors de prix et Google dépense votre batterie pour vous espionner, haha. En supprimant GooglePlayServices, vous augmenterez votre autonomie d’environ 1/3. Rien que ça.

J’ai un Samsung Galaxy S3 qui a 3 ans maintenant et je tiens 48H en utilisation journalière (utilisation environ 2/3 h par jour : RSS, mails, web, chat, et vidéo) et je ne l’éteins pas la nuit. Si je ne m’en sers que rarement dans la journée, entre le matin et le soir, j’ai perdu seulement 25% de batterie :p. Et sans compromis (j’ai une sychro contacts/agenda. une messagerie Jabber, réception des emails en notification push….)

Malheureusement, GooglePlayServices ne se supprime pas d’un clic comme vous avez pu le lire. A ma connaissance, il faut réinstaller une ROM vierge type Cyanogen et donc ne pas installer les GoogleApps.

Pour remplacer GooglePlay comme source de logiciels, vous avez Fdroid qui ne contient que des logiciels libres (garantis sans spyware, et rarement liés à des services en ligne. Là aussi : consommation CPU et radio réduite)

Et si il vous manque des logiciels disponibles uniquement sur le GooglePlay, vous pouvez les télécharger au format APK depuis mon logiciel GooglePlayDownloader (il faut Linux bon… c’est une autre histoire)

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Wooster by CheckmyWebsite : Les données Check my Website dans Centreon

lundi 18 mai 2015 à 08:00

Quoiqu’il soit tout à fait possible d’utiliser le plugin « générique » pour Nagios avec Centreon, l’équipe de développement de ce logiciel Open Source standard de la supervision en France a préféré développer sa propre version, en Perl et intégrée à leur « super powa mega check »; les dénommés centreon_plugins.pl.

J’en profite au passage pour les remercier publiquement de cette initiative.

Il vous faut bien sûr une installation fonctionnelle de Centreon, ce qui ne devrait pas poser trop de problème avec la mise à disposition par Centreon d’une image .iso contenant la solution complète. Et d’une documentation bien complète pour agrémenter le tout. Tout ça pour vous dire que les explications d’installation de Centreon sont hors scope de ce billet.

Installation prête, c’est parti pour la récupération et le traitement des données Check my Website dans Centreon !

Installation des plugins Centreon

Un simple git clone permet l’installation des plugins sur le serveur.

git clone https://github.com/centreon/centreon-plugins /usr/lib/nagios/plugins/

La procédure complète est indiquée dans la documentation en ligne de Centreon.

Le plugin pour le service Check my Website nécessite une couche SSL pour dialoguer de façon sécurisée avec L’API. Il faut donc installer la librairie pour Perl, langage du plugin Centreon pour Check my Website.

yum install perl-IO-Socket-SSL

La version que j’utilise est la la dernière qui vient d’être modifié il y a quelques jours qui permet d’avoir l’état et le temps de réponse pour chaque lieux de contrôle sous forme de perfdata, nécessaires à la construction de graphiques dans Centreon. Bref, un plugin complet !

Vérification du plugin Check my Website

Vous avez besoin de récupérer l’id du site web dont vous souhaitez récupérer les données dans la console Check my Website dans l’onglet préférences pour le passer en argument du plugin.

Un petit test sur la ligne de commande pour voir si tout fonctionne comme attendu :

perl /usr/lib/nagios/plugins/centreon_plugins.pl --plugin=apps::checkmyws::plugin --mode=status --uid=ea726685-9b45-4b07-85xx-xxxxxxxx

qui nous donne cette sortie très complète au niveau des perfdatas.

OK: 200 Ok | 'US:NY:DGO:DC'=683ms;;;0; 'CA:MRL:OVZ:DC'=753ms;;;0; 'FR:RBX:OVH:DC'=35ms;;;0; 'mean_time'=490.333333333333ms;;;0; 'yslow_page_load_time'=1220ms;;;0; 'yslow_score'=85;;;0;100

Vous pouvez vous assurer ensuite que le plugin est bien « reconnu » par Centreon dans l’interface de celui-ci.

PLugin reconnu dans Centron
PLugin reconnu dans Centron

centreon_plugins.pl est bien présent dans la liste.

Configuration dans Centreon

Comme pour tout logiciel compatible avec Nagios, la logique de configuration est toujours la même; s’assurer que l’on a un service attaché à une commande et un hôte pour que les choses fonctionnent.

Création de la commande

On commence par créer la commande sur laquelle va s’appuyer le service pour faire son contrôle. Cette commande s’appuie bien sûr sur le plugin Centreon Check my Website.

Configuration de la commande dans Centreon
Configuration de la commande dans Centreon

La commande s’appelle check_my_website pour rester dans l’esprit des autres commandes déjà présentes.

Création du service

Il ne reste plus qu’à configurer à minima un service pour le rattacher à un host.

Configuration du service dans Centreon
Configuration du service dans Centreon

N’oubliez pas de rattacher ce service à un hôte et de recharger par la méthode qui vous convient la configuration pour que la collecte de données commence.

Exploitation dans Centreon

Si tout s’est bien passé, vous avez un nouveau service en console Centreon.

Vue du service dans Centreon
Vue du service dans Centreon

Et la vue en détail suivante pour le service

Vue détail du service dans Centreon
Vue détail du service dans Centreon

Vous pouvez tout à fait utiliser les alertes Centreon pour notifier les problèmes sur le service ainsi crée.

Check my Website dans Centreon

Il était important une fois de plus de montrer comment intégrer Check my Website dans un logiciel Open Source et ainsi démontrer que vos données sont bien les vôtres. Vous pouvez les récupérer dans Centreon à l’instar de Grafana, Wordpress, Nagios… Et quelque chose me dit que cette liste non exhaustive va encore s’allonger.

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Renault : Borsalinux-fr sera au Geekopolis le 23 et 24 mai

lundi 18 mai 2015 à 00:59

Bonjour à tous ! Une petite actualité pour signaler que nous serons à l'évènement Geekopolis le 23 et 24 mai. Cela se déroule à Paris Expo Porte de Versailles, 15e arrondissement. Cet évènement est bien plus générique, tournant autour de la culture Geek : cosplays, jeux vidéo, logiciels libres, comics, science fiction, etc. Des ateliers, conférences, stands et autres activités sont là pour que chacun trouve chaussure à son pied.

Vous retrouverez Borsalinux-fr au Teklab aux côtés de l'APRIL, Ubuntu-fr, Framasoft et bien d'autres. N'hésitez pas à venir nous voir à notre stand pour discuter, recevoir un coup de main, acheter un goodies ou nous donner un coup de main. Nous serions ravis de vous accueillir. La sortie de Fedora 22 étant trois jours après l'évènement, pourquoi ne pas en profiter pour récupérer une image ISO de la dernière Release Candidate et voir ses nouveautés ? ;-)

En espérant vous voir nombreux, passez une bonne journée.

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