PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

Thuban : Let'sencypt : c'est tellement simple!

vendredi 11 décembre 2015 à 11:07
Tout le monde en parle, letsencrypt est utilisable par le grand public depuis sa version Beta.
Et ça y est, je l'ai mis en place sur mon serveur. Vous ne verrez sans doute pas la différence, puisque seules les parties hébergées nécessitant un mot de passe sont en https (webmail, identifiants pour ce blog...). Mais si vous aussi vous vous hébergez, n'hésitez plus, ça fonctionne très bien!

Je l'ai utilisé sur un serveur tournant sous debian jessie avec nginx. Les indications sont claires :
user@webserver:~$ git clone https://github.com/letsencrypt/letsencrypt
user@webserver:~$ cd letsencrypt


Pour pouvoir tout installer, j'ai désactivé nginx temporairement, puis ait lancé la génération d'un certificat. Je préférais me charger moi-même de changer la configuration de nginx ensuite tant que son support n'est pas dit "stable".
# service nginx stop
# ./letsencrypt-auto certonly


On vous pose quelques questions sur les domaines à mettre dans le certificat, puis ça y est, vous pouvez les trouver dans /etc/letsencrypt/live/votredomaine .

Ce qui donne dans le configuration de nginx :
  ssl_session_cache   shared:SSL:10m;
  ssl_session_timeout 10m;
  ssl_certificate /etc/letsencrypt/live/yeuxdelibad.net/fullchain.pem;
  ssl_certificate_key /etc/letsencrypt/live/yeuxdelibad.net/privkey.pem;
  ssl_session_tickets off;


Il y a déjà un paquet dans debian experimental. Youhou!
Ça va faire du bien à l'auto-hébergement tout ça :)
— (permalink)

Gravatar de Thuban
Original post of Thuban.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Philippe Scoffoni : Loi de finances 2016, la fin des logiciels libres de comptabilité et de gestion de caisses ?

jeudi 10 décembre 2015 à 19:01

caisse enregistreuseJe suis très étonné du relatif silence dans lequel ce texte de loi est en train de passer. Il faut dire que les diversions sont légions. C’est Philippe Pary, porteur du projet de logiciel libre de caisse enregistreuse Pastèque qui a lancé l’alerte il y a déjà pas mal de semaines.

Celle-ci est bien arrivée aux concernés, certaines communautés comme celle de Dolibarr ont d’ailleurs travaillé sur le sujet pour au moins faire un état précis du problème et évaluer les solutions techniques et juridiques possibles. Mais l’absence de réaction sur la liste du PlossRA sur laquelle pourtant se trouve bons nombre d’intégrateurs d’ERP open source m’interpelle cependant.

Inaltérabilité

C’est l’article 38 du texte de projet de loi qui introduit cette notion :

[…]
Lorsqu’elle enregistre les règlements de ses clients au moyen d’un logiciel de comptabilité ou de gestion ou d’un système de caisse, utiliser un logiciel ou un système satisfaisant à des conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données en vue du contrôle de l’administration fiscale, attestées par un certificat délivré par un organisme accrédité dans les conditions prévues à l’article L. 115-28 du code de la consommation ou par une attestation individuelle de l’éditeur, conforme à un modèle fixé par l’administration.
[…]
Le fait, pour une personne assujettie à la taxe sur la valeur ajoutée, de ne pas justifier, par la production de l’attestation ou du certificat prévu au 3° bis de l’article 286, que le ou les logiciels de comptabilité ou de gestion ou systèmes de caisse qu’elle détient satisfont aux conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données prévues par ces mêmes dispositions est sanctionné par une amende de 5 000 € par logiciel de comptabilité ou de gestion ou système de caisse.
[…]

Pour faire court, il faut une solution satisfaisant à ces conditions et si le commerçant n’a pas le petit papier c’est 5000€ par logiciel ou caisse. En gros tous les logiciels de gestion d’entreprises sont potentiellement impactés, propriétaires ou libres sans différence apparente.

Sauf que comme l’explique bien Philippe Pary dans un article présentant la problématique, cela revient à priver l’utilisateur de sa liberté N°3 octroyé par les logiciels libres : celle de modifier le programme. J’entends bien le contre-argument qui consiste à dire, que les entreprises ne modifient jamais elles-mêmes les logiciels, que cela ne changera donc rien…

Enfin si, car si vous installez un logiciel libre et que le client bidouille ou fait bidouiller le programme en question pour frauder et se fait pincer, vous êtes responsable aux yeux de la loi. N’oubliez pas que vous avez fourni le fameux papier qui atteste que le logiciel répond aux conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données. Comment si ce n’est en « menottant techniquement » votre client pourrez-vous garantir cette inaltérabilité ?

Philippe Pary et Baptiste Carvello  de l’April ont rédigé une proposition d’amendement au projet de loi qui a été transmise via le député du nord Bernard Roman. Aux dernières nouvelles, cet amendement ne sera même pas étudié…

Du souci pour rien ?

Je me demande souvent si je n’ai pas tendance à m’inquiéter pour rien. Les arguments existent :

Pas mal de points et peut-être d’autres qui feront de ce texte, une couche supplémentaire et inapplicable dans les faits.

Il n’en demeure pas moins certain que le texte a été poussé par le lobby du logiciel propriétaire en vue d’évacuer le logiciel libre de ce segment du marché. Suite aux échanges de Philippe Pary avec des responsables du gouvernement, ce dernier réfléchit à la possibilité soit d’avoir une boîte noire, soit de devoir communiquer avec un tiers de confiance qui enregistrerait les données. Ce n’est pas gagné…

L’absence de comptabilité dans un ERP est souvent une raison pour laquelle certaines entreprises préfèrent se tourner vers autre une solution totalement intégrée. À l’avenir cet obstacle sera encore plus fort. D’ailleurs je pense que dés 2016, je serais confronté à la question par des prospects. Les éditeurs de solutions propriétaires vont s’empresser de communiquer sur cette nouvelle obligation légale. Je vous laisse imaginer le discours…

Certes près de 90% des entreprises de 1 à 49 salariés feraient appel à un expert-comptable selon l’Observatoire de l’Ordre des Experts comptables. Ce qui laisse un marché pour des ERP open source dépourvu de « vraie » comptabilité. Les utilisateurs se contentent au mieux de générer des exports pour les cabinets comptables disposant eux de logiciels « certifiés ».  Par contre pour Philippe et ces caisses, c’est la fin du projet…

À l’heure où Dolibarr lance sa campagne de financement pour son module de comptabilité avancée, ce texte vient montrer encore une fois que le combat pour le logiciel libre est loin d’être gagné. Ces détracteurs, mieux organisés et donc dotés de moyens bien supérieurs n’ont pas fini de mettre des obstacles à son adoption.

Relativisons, rien n’est perdu, mais c’est loin d’être gagné :-)


Réagir à cet article

Article original écrit par Philippe Scoffoni le 10/12/2015. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

.

Gravatar de Philippe Scoffoni
Original post of Philippe Scoffoni.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Framablog : Vieux Flic et Vieux Voyou : un polar tout neuf dans le Domaine Public !

jeudi 10 décembre 2015 à 11:35

Y a des jours où on a envie d’un bon vieux polar. Une enquête bien ficelée, une intrigue qui nous titille le ciboulot avec des personnages jubilatoires dont les déboires et les victoires nous chatouillent les zygomatiques.

La recette du roman policier est connue. De San-Antonio aux NCIS, elle fait littéralement partie de notre culture, de notre domaine public. Pourtant, aucun auteur (à notre connaissance) n’avait encore placé son polar flambant neuf dans le Domaine Public Vivant, livrant ses personnages et son univers aux fantaisies de vos imaginaires pour que vous puissiez jouer avec.

Voilà qui est chose faite grâce à Fred Urbain, auteur d’un nouvel opus paru chez Framabook : Vieux Flic et Vieux Voyou.

Quand Lucien, ancien flic et toujours amateur de bon pinard, tire son pote Maxime (ancien pickpocket) de la maison de retraite de la Pinède où ils coulent des jours paisibles… Ce n’est pas pour aller fricoter de la veuve dans un thé dansant !

Ces deux octogénaires vont mener tambour battant une enquête mêlant drogue, meurtres et kébabs avec toute l’insouciance, l’espièglerie et l’expérience que leur confèrent leurs quatre-vingts balais…

L’occasion donc d’une interview avec Fred, heureux papa de ces deux vieux… et d’un polar jubilatoire.

(entretien goupillé par Pouhiou, avec l’aide des relecteurs et relectrices du groupe Framabook)

 

Frédéric Urbain, sous le feu des projecteurs.

Frédéric Urbain, sous le feu des projecteurs.

Salut Fred… Je peux te présenter comme « Le monsieur qui m’a permis de changer le prénom d’un personnage »…

Eh eh, c’est vrai que je suis entré chez Framabook comme correcteur, à l’époque où il n’y avait pas beaucoup d’œuvres de fiction. À part les BD de Simon…
Je cherchais à aider dans le Libre, mais je ne suis pas informaticien. Relire des ouvrages, c’était dans mes cordes.
Et en effet, je me suis enthousiasmé pour tes romans, Pouhiou, au point de te proposer carrément des évolutions dans tes intrigues.

… mais comment te présenterais-tu à Béatrice Dupuis-Morizeau ?

Je suis un contemplatif. J’adore me mettre en retrait et observer le monde, noter les travers, les grandeurs, les beautés et les laideurs des personnes que je croise. Je me fais un album photo avec tous ces morceaux de vie, et ça ressort à l’improviste, ça s’assemble comme ça peut, ce sont les briques de mon petit jeu de construction intime.

Venons-en à ton polar. Les deux personnages principaux, Lucien et Maxime, ont dans les 80 piges… Pourquoi ne pas avoir fait dans le jeunisme ? Il arrive encore des choses aux gens à cet âge-là ? Ou c’est juste pour vendre plus d’ebooks gratuits à Mamie Dupuis-Morizeau qui va avoir une nouvelle liseuse pour Noël ?

Justement… Toute une partie de mon propos est là : on met les gens à la retraite comme s’ils avaient une date de péremption, comme s’ils n’avaient plus rien à vivre, plus rien à ressentir, plus rien à découvrir, plus rien à enseigner… On a tant à apprendre de nos anciens. Je ne suis pas le seul à jouer avec cette idée, regarde Gilles Legardinier, ou Jonas Jonasson. J’adore aussi Les vieux fourneaux. Et ta Madame Marquet, elle n’est pas de la première jeunesse !

Tous les codes du polar semblent délicieusement respectés dans cette enquête… comme si tu les avais étudiés. Tu peux nous expliquer la recette d’un bon roman policier ?

C’est que j’en ai lu beaucoup. Et je suis exigeant ! Ce n’est pas pour rien que je cite Agatha Christie et Alfred Hitchcock dans le bouquin. Je déteste les intrigues qui ne tiennent pas la route, les polars qui ne respectent pas les jalons du genre. Et en effet, j’ai étudié le scénario à la fac et j’en ai écrit pas mal quand je faisais du jeu de rôles.

Je me suis amusé avec les codes, par exemple l’obligatoire passage érotique, la poursuite, le super flic…

La recette d’un bon polar, c’est quand le lecteur croit avoir tout compris pour finalement se rendre compte que l’auteur a tout le temps gardé une longueur d’avance. Je me suis vraiment efforcé de tenir ça tout du long et de surprendre mon public, jusqu’à l’épilogue qui est une pirouette un peu facile, mais je l’assume.

[Yann] Comment conçois-tu ton récit ? Est-ce que tu as un plan détaillé ? Est-ce que tu « joues » les dialogues ? Bref, quels sont tes secrets pour élaborer ton histoire, construire ton intrigue ?

C’est bien mon problème… Je suis à la fois perfectionniste et laborieux. Je traînais cet ouvrage inachevé depuis dix ans. J’avais le début et la fin, l’ambiance générale, des personnages attachants, des idées rigolotes… Mais je galérais avec la chronologie, et je m’étais imposé des contraintes, comme notamment l’alternance des chapitres. J’ai eu la chance de discuter avec des auteurs, des gens de cinéma, de théâtre, qui m’ont tous dit la même chose : d’accord, il faut bosser, mais il s’agit aussi de savoir se laisser embarquer, se faire plaisir, permettre à l’histoire de monter toute seule.

Alors je m’y suis remis et je suis allé au bout, en acceptant d’y laisser des passages moins travaillés.

Je pense aussi que je me marrais tellement avec mes deux loustics, que je répugnais à terminer leur histoire.

Franchement, je peux l’offrir, le bouquin, j’ai déjà été largement payé !

Tu allies un humour (et une verve argotique) à la Audiard et San Antonio avec des éléments résolument modernes et geek-friendly… Comment as-tu géré ce grand écart ? Que font un flic et un voyou de la vieille école quand l’enquête mêle ordinateurs, tracking GPS, et autres codes de notre modernitude ?

Eh bien, ça m’est assez naturel. Je suis un geek avec une culture somme toute plutôt classique. Je suis fan des films de la période Audiard, des Gabin, Ventura, Bourvil, Blier, Darc, Belmondo. Pour moi, Lucien, c’est Julien Guiomar ! Alors ça se mélange sans trop de problème. Les gens de ma génération ont roulé en deux-chevaux, mais ils utilisent un PC depuis vingt-cinq ans.

vfvv_premcouv

cliquez sur la couverture pour télécharger l’ebook et/ou acheter la version papier.

[Goofy] Tu reconnais volontiers ta dette et ton admiration pour des écrivains dont la langue est charnue et savoureuse comme René Fallet, tu pourrais mentionner tes trois bouquins préférés (je sais, c’est dur de choisir quand on aime) ?

Ça, c’est très difficile, comme exercice. Parce que mes préférences fluctuent en fonction de mes états d’âme et des périodes de ma vie.

Il y a un bouquin qui reste tout en haut de mon estime, toujours, c’est Kim, de Kipling. Justement à cause des dialogues, de l’impertinence du personnage principal dont la verve est fabuleuse.

Je vais citer aussi La vieille qui marchait dans la mer, de San-Antonio. C’est curieux, je n’ai pas pensé à ce livre en écrivant, et pourtant il a des similitudes avec le mien. Cette vieille saloperie qui, malgré tout, est croyante, juge inutile de prendre des gants quand elle s’adresse à Dieu. Alors elle prie comme un charretier. Ses soliloques sont extraordinaires.

Le troisième, c’est La folie Forcalquier, de Pierre Magnan. Là aussi, une langue magnifique. Je suis un admirateur éperdu de Monsieur Magnan, j’ai emmené toute ma famille en vacances dans ses montagnes. J’ai adapté un de ses romans pour l’écran, avec l’autorisation de son épouse. Mais vous ne le verrez probablement jamais, faute de sous pour le produire. Je n’ai pas tout lu, de lui, je m’en garde sous le pied pour quand j’aurai besoin de me faire du bien.

Revenons un poil sur la langue… Tu ne mégotes pas sur les argots, que ce soit dans la bouche de tes personnages ou dans les lignes du narrateur… D’où ça te vient cet amour pour ces langues ? Comment se sont-elles insérées dans ton écriture ?

J’ai surtout une passion pour les dialogues. Les mots qu’on s’échange, les histoires qu’on se raconte, c’est la vie ! Ça m’arrive tout le temps, de rencontrer des inconnu-es, et en trois minutes je sais tout de leur existence.
Alors, quand je fais parler un personnage, j’aime que ça roule.

[Mireille] Comment se fait-il qu’un (relativement) jeune comme toi jaspine aussi bien l’argomuche ? Moi-même, qui suis jeune seulement dans ma tête et dont la daronne est née dans l’faubourg St D’nis, je ne le jaspine pas aussi bien que toi… Chuis jalmince !

Au final, l’argot, je l’ai plus lu que parlé. J’ai grandi en province, moi ! Je connais bien quelques authentiques « titis » parisiens, mais j’ai surtout pratiqué l’argot des poètes, celui de San-Antonio, de Renaud, de Cavanna. C’est un langage très métaphorique, qui parle avec des images, parfois triviales, souvent astucieuses. C’est la créativité des petites gens qui se manifeste au détour d’une phrase. Et elle est loin d’être moribonde, la langue des rues de Paris. Je fais dire « daron » à un jeune dans la cité, c’est pas du chiqué, ce terme ancien est encore utilisé, je l’ai souvent entendu. Daron, on le lit dans Les Misérables !

Ce qui m’a surpris, c’est qu’au final, quand je testais le manuscrit, certains termes que je pensais passés dans le langage courant ont bloqué mes lecteurices. J’ai réfléchi à mettre un glossaire, ou des notes de bas de page, mais bon c’est un polar, pas un dictionnaire d’argomuche. J’ai fait le pari que le contexte suffirait à éclairer le sens des mots. Sinon, allez demander à Boudard, Le Breton, Perret.

Dis-moi, quand tu as commencé l’écriture de ce roman, tu envisageais déjà de l’élever dans le Domaine Public ?

Pas du tout ! Je pensais faire un polar bien classique, et aller le proposer sans grand espoir à un éditeur traditionnel, finir sans doute par le publier à compte d’auteur, avoir des centaines d’invendus dans ma cave, mangés par la moisissure … Je bricolais déjà avec des logiciels libres, mais je n’étais pas imprégné de culture libre.

Alors comment t’est venu ce choix de licence ? C’est juste pour faire comme moi et me piquer mes followers :p ?

Exactement ! C’est ton discours sur la confiance qui m’a influencé. Étant dans le groupe Framabook, je ne pensais plus le publier autrement que sous licence libre, mais je réfléchissais à une CC-BY standard. Et puis je me suis demandé quelle différence ça pouvait bien faire, une fois qu’on avait accepté la démarche, autant aller au bout du militantisme.

Ce qui m’a fait marrer, ce sont les copains qui me demandaient « tu l’as protégé, au moins, ton manuscrit ? Comment tu vas gagner des sous, si on peut le télécharger librement ? »

C’était l’occasion d’expliquer le partage, le domaine public vivant.

Les débats sur l’entrée du Petit prince dans le domaine public m’ont pas mal interpellé, aussi.

Cela fait quelques années maintenant que tu participes au projet d’édition collaborative Framabook… Qu’est-ce que ça t’a fait de te retrouver de l’autre coté des corrections ? [Goofy] Ils sont vraiment aussi ch*ants qu’on le dit, les relecteurs ?

Le plus pénible de la bande, je ne le craignais pas, c’est moi ! J’avais surtout peur que vous ne soyez trop indulgents avec un auteur « de la maison », que vous me fassiez trop confiance et que vous n’osiez pas me pousser à me dépasser comme on le fait avec d’autres postulants. Malgré la qualité de son texte original, qu’est-ce qu’on a enquiquiné Lilly, par exemple !

Je tiens absolument à ce que Framabook reste une vraie maison d’édition, exigeante, qui ne publie pas n’importe quoi sous prétexte que c’est du libre. Il y va de sa crédibilité. Moi qui, en comité de lecture, ai voté contre la publication de certains ouvrages, je ne voulais pas qu’on sorte mon bouquin parce que c’était le mien. Ça va peut-être vous faire rigoler, mais j’ai sérieusement envisagé de vous monter un bateau et de proposer le roman sous un pseudo, avec une fausse adresse mail. Et puis je me suis dit que de toute façon je me ferais vite gauler, vu que j’avais déjà parlé de mon projet à plusieurs d’entre vous.

Donc, bon, un soir j’ai pris mon courage et j’ai mis mon texte dans un mail.

Bon, c’est pas tout ça mais… la suite des aventures de Lucien et Maxime, elle te titille le ravioli ou bien tu vas partir sur d’autres projets ?

Je vais les laisser se reposer un peu, à leur âge ce ne serait pas raisonnable de recommencer à courir après les méchants tout de suite.

Mais j’ai bien un autre projet, encore un polar, dans lequel je vais encore jongler avec la langue.

Bon, pas d’affolement, je suis bien capable de le laisser mariner dix ans aussi, celui-là.

Et comme toujours lors de nos interviews, on te laisse le mot de la fin et/ou la question que tu aurais voulu qu’on te pose 😉

Difficile de sortir un roman rigolo en plein état d’urgence, mais si on attend que ça aille mieux on n’est pas sortis des roseaux !

Et puis, le vivre ensemble, c’est bien l’un de mes sujets, finalement.

J’ai retravaillé une description parce qu’une lectrice trouvait racistes les propos du narrateur.

En revanche, les préjugés sur les vieux que je balance à longueur de bouquin (au second degré, évidemment), les rhumatismes, les cors aux pieds, la prostate, les charentaises, ça n’a choqué personne.

L’intolérance est partout, et chacun essaie de se dépatouiller avec ses peurs, sa conscience, et le regard des autres.

SI on arrive à en rire, on a déjà fait un grand pas.

 

Liens utiles :

 

Gravatar de Framablog
Original post of Framablog.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Littlewing : Utilisation de spark en mode streaming

jeudi 10 décembre 2015 à 10:42

Après avoir intégré toutes les briques dans docker, il ne me “restait” plus qu’à coder la brique permettant de me connecter à une queue MQTT et d’insérer des données dans Elasticsearch.

 

Spark-logo-192x100px

J’ai décidé d’utiliser Apache Spark. Ce composant remplace Hadoop pour les traitements map reduce et permet d’exécuter ce genre de traitement dans plusieurs typologies d’environnement ( batch, cluster spark, cluster hadoop,…).

J’aime bien ce framework car il offre différentes possibilités et permet via un simple batch ( commande java -jar ) de lancer des traitements map reduce performants avec différents langages (scala, java,python, R).

Pour ce faire j’ai aussi décidé d’utiliser le langage SCALA. Spark est développé sur ce langage et fournit plus de fonctionnalités en scala que sur les autres.

Connexion à une queue MQTT

class MQTTStreaming(val sc: StreamingContext) {

  val conf = ConfigFactory.load()

  val logger = Logger.getLogger(this.getClass)

  def extractFromMQTT(): DStream[Log] = {
    val receiver = MQTTUtils.createStream(sc, conf.getString(ConfigurationKeys.MQTT_URL.toString),
      conf.getString(ConfigurationKeys.MQTT_TOPIC.toString))
    return receiver.map(r => (new Log(UUID.randomUUID().toString, r, Date.from(Instant.now()))))
  }
}

Sauvegarde dans Elasticsearch

Elasticsearch fournit une API permettant à des dérivés d’Hadoop de se connecter à un cluster Elasticsearch. L’utilisation est des plus simples.

def saveToES(array: Array[Log]): Unit = {
  EsSpark.saveToEs(sparkContext.makeRDD(array), configuration.getString(ConfigurationKeys.ES_INDEX.toString), getOptions())
}

Le programme

Logger.getLogger("org").setLevel(Level.WARN)
  Logger.getLogger("akka").setLevel(Level.WARN)
  val sparkContext = SparkContext.getOrCreate(new SparkUtils().getSparkConf())
  val streamingContext = new StreamingContext(sparkContext, Duration.apply(10000))
  val mqttStreaming = new MQTTStreaming(streamingContext)
  val stream = mqttStreaming.extractFromMQTT()
  val esloader = new ESLoader(sparkContext)
  stream.foreachRDD(rdd => {
    val collect = rdd.collect()
    esloader.saveToES(collect)
  })
  streamingContext.start()
  streamingContext.awaitTermination()
}

J’ai volontairement crée plus de variables qu’il ne faut car j’ai pas mal mis de logs :)

Je vais essayer de mettre mon code sur github prochainement.

 

 

 

 

 

 

 

Gravatar de Littlewing
Original post of Littlewing.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

mozillaZine-fr : Message de service

jeudi 10 décembre 2015 à 09:01

Comme vous pouvez le constater, la publication de nos articles est fortement ralentie. Mais notre fil Twitter, lui, est toujours vivant et à jour. Sur grand écran, c’est sur votre droite que ça se passe. Pour les mobiles, c’est en haut. Autrement dit, en bon franglais : followez-nous !

Gravatar de mozillaZine-fr
Original post of mozillaZine-fr.Votez pour ce billet sur Planet Libre.