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Antistress : Optimiser Firefox pour les petites configurations

mardi 20 janvier 2015 à 16:28

Panda roux à l'affut

Comme je l'évoque de temps à autres ici même, je possède un netbook (un Dell Mini 9). C'est mon compagnon de voyage.

Il n'est pas très vaillant, mais il fait le job lorsque, occasionnellement, je le sollicite. Il tourne sous Debian stable (et même oldstable actuellement) et me sert principalement à aller sur le Web.

Pour cet usage, j'utilise Firefox, mon navigateur de prédilection. D'un point de vue technique, c'est un navigateur stable (il ne plante quasiment jamais) et moins gourmand en mémoire vive que ses concurrents. D'un point de vue éthique, il est le fruit communautaire d'une fondation à but non lucratif (Mozilla), ce qui en fait un cas à part parmi les principaux navigateurs.

Compte tenu des limitations matérielles de mon netbook, j'ai cherché à optimiser Firefox pour alléger sa charge de travail.

Voici de quelle façon :

Empêcher Firefox de charger les pages en arrière-plan

Dans la barre d'adresse de Firefox, saisir « about:config » puis régler la chaîne « network.prefetch-next » sur « false ».

Espacer les sauvegardes de la session courante

Toutes les 10 secondes, Firefox sauve votre session pour la récupérer en cas de crash. Sauver la session moins souvent permet de fluidifier les choses. Dans la barre d'adresse de Firefox, saisir « about:config », puis augmentez la valeur de « browser.sessionstore.interval » (par exemple 60000 pour une minute au lieu de 10000 pour 10 secondes).

Ne pas charger les scripts superflus

Installer et configurer l'extension NoScript pour couper certains scripts JavaScript superflus (dans les préférences de l’extension, sous l'onglet Général, par exemple cocher « Autoriser temporairement les sites de premier niveau par défaut » à titre de compromis, et, sous l'onglet Objets embarqués, décocher la ligne « Interdire

Éviter de recourir à une extension pour bloquer la publicité

Plutôt que de recourir à une extension pour bloquer la publicité, préférer le logiciel Privoxy, plus léger : installer Privoxy depuis les dépôts (il se lance ensuite automatiquement) puis configurer Firefox pour l'utiliser (menu Édition>Préférences, onglets Avancé puis Réseau, cliquer – sous la rubrique Connexion – sur le bouton Paramètres, cocher « Configuration manuelle du proxy » et entrer « 127.0.0.1 » comme proxy HTTP et « 8118 » comme port. Pour vérifier que tout fonctionne, se rendre à l'adresse http://config.privoxy.org/ et vérifier que s'affiche la page de configuration de Privoxy).

Contourner un bogue actuel dans la gestion des animations CSS3

Apparemment un bogue sur la gestion des animations CSS3 engendre un surcroît d'activité de la machine ; celui-ci peut être contourné comme indiqué ici (il suffit de créer le fichier userContent.css dans le sous-répertoire de Firefox nommé chrome et d'y coller les quatre lignes de texte indiquées).

Bon surf !

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Tuxicoman : Installer un serveur Mumble sur Debian

mardi 20 janvier 2015 à 09:28

Ils commencent à m’emmerder ces ploutocrates à vouloir m’espionner sans juges ! Voici comment avoir des discussions audio en toute intimité avec le logiciel libre Mumble.

Et ce sera la preuve que leurs systèmes d’écoute automatisée sur les réseau téléphone, Skype, etc… ne va renifler que les honnêtes gens, ou les terroristes de pacotille.

mumbleDonc pour discuter en toute discrétion, il vous faut:

Une fois que vous avez ça. Il suffit d’installer le serveur libre Murmur.

Je donne l’exemple d’installation pour Linux pour la suite, mais Murmur marche aussi sous Windows et Mac OS. Donc voila la commande d’installation et configuration pour Debian :

# apt-get install mumble-server

Et voila, c’est tout! Dur hein?

Le serveur tourne, est accessible à tous les clients Mumble et les communications sont chiffrées entre le serveur et chaque client (chacun a un certificat). La classe.

Vous pouvez y accéder depuis votre Linux,Windows,Mac avec Mumble et de votre smartphone android avec Plumble, un logiciel libre disponible sur Fdroid ou Mumblefy sur iPhone.

Pour rendre le serveur privé, vous avez juste à renseigner un mot de passe derrière le paramètre serverpassword= dans le fichier /etc/mumble-server.ini.

Et cerise sur le gateau, le codec audio Opus est supporté par défaut :

J'aime(7)Ferme-la !(0)

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Wooster by CheckmyWebsite : Sécurité : Se protéger du défacement de site web

mardi 20 janvier 2015 à 09:00

Si vous avez suivi les récentes suites de l’actualité, vous avez certainement entendu parlé de ces nombreux sites web défacés par des personnes pas vraiment amicales et profitant des failles de sécurité de ces sites pour afficher leurs messages incitant à la haine.

Personne n’a été épargné, que ce soit les sites de certains grands médias nationaux ou les sites de municipalités françaises.

Défacement de sites web : De quoi parle-t-on ?

Toutes ces attaques ont en commun un type d’attaque visant à remplacer le contenu initial d’une page web par un message relayant l’idéologie « souvent fort nauséabonde » de l’attaquant. Il est d’usage d’employer le terme de défaçement de sites web pour ce type d’attaques.

Ce n’est donc pas une attaque de type « Deny Of Service » où l’attaquant va rendre le site web visé indisponible en l’innondant de connexions. Ce type d’attaque vise plus à rendre un contenu indisponible plutôt qu’à le remplacer.

Cela n’a donc rien à voir non plus avec un autre type d’attaque consistant à essayer d’introduire via le site web un malware, cheval de troie qui participera à son tour à des attaques de type DDOS ou de relais de spam.

Et cela n’est pas non plus en rapport avec les attaques de type SSH visant à « deviner » par essais successifs des mots de passe un peu trop faciles. Ces attaques sont désormais continues sur Internet et le meilleur conseil reste d’utiliser l’authentification SSH par clé privé/publique en plus d’un mot de passe fort.

Nous allons nous focaliser uniquement sur les attaques de type défacement pour la suite de cet article et voir :

  • Les techniques à utiliser pour protéger son site web du défacement.
  • Les techniques à utiliser pour détecter un défacement.

Tous égaux devant cette menace ?

La bonne réponse me paraît être oui et non. Oui car il paraît évident aujourd’hui quand on voit les sites infiltrés que les attaquants sont prêts à profiter de toutes failles de sécurité facilement détectables pour relayer leur propos.

Non car il existe de grandes différences entre un site dit statique et un site dynamique comme peuvent l’être ceux faits avec Wordpress, Magento, Joomla, Drupal, Prestashop pour ne citer que les plus utilisés dans notre beau pays.

La surface d’attaque est bien plus forte dans le second cas puisque du code est exécuté côté serveur.

Dans les deux cas, la règle de base est d’avoir un serveur web à jour, quelque soit celui utilisé. Pour les sites dynamiques, cela comprend aussi bien sûr la mise à jour du Système de Gestion de Contenu.

Sites statiques

La règle de base pour protéger un site statique est simple. Autoriser les répertoires utilisés pour servir le site web uniquement en lecture.

Les commandes chown et chmod sont donc très certainement vos meilleurs alliés sur systèmes de type Unix/Linux. Ces commandes peuvent être éxécutés directement sur un shell si vous disposez d’un accès SSH à votre hébergement ou plus fréquemment depuis n’importe quel logiciel d’accès FTP vous permettant de vous connecter à votre espace web.

De nombreux outils existent dans le monde Open Source pour ensuite vérifier que ces permissions ne bougent pas dans le temps comme Monit ou OSSEC, tous deux capables de vous alerter dans le cas contraire.

Dans tous les cas, ces outils supposent de pouvoir installer un agent sur le système hôte de votre site web. Ils sont donc réservés à ceux d’entre vous qui opérent leur site web sur un VPS ou un dédié ou du ressort de votre hébergeur pour les hébergements de type mutualisés.

Sites dynamiques

Ce cas est beaucoup plus sensible pour la raison invoquée ci-dessus. L’attaquant va effectivement pouvoir profiter des failles sur le système de fichiers comme dans le cas précédent mais aussi profiter des failles de sécurité contenues dans le code applicatif de votre site web. Il peut utiliser toutes sortes de requêtes permettant d’injecter sa page de remplacement.

Vous pouvez donc vérifier strictement les permissions sur vos fichiers comme dans le cas précédent mais aussi utiliser un WAF, « Web Application Firewall ». Il en existe un particulièrement bien fait pour Nginx du nom de Naxsi.

En fonction du CMS que vous utilisez, vous trouverez aussi disponible tout une batterie de plugins permettant de renforcer la sécurité de votre site dynamique comme Anti CRSF pour Wordpress. celui-ci vérifie les permissions de votre installation Wordpress.

Quelque soit votre situation côté hébergement, il n’en reste pas moins à votre charge de détecter vous-même les problèmes quand ils surviennent.

Comment détecter un défacement ?

il existe plusieurs méthodes pour détecter rapidement un défacement de sites web et pour réagir en conséquence.

Rechercher une chaîne de caractère

Cette solution est la plus simple à comprendre et mettre en œuvre. À chaque contrôle d’un site web, vous profitez de la connexion pour vérifier dans la réponse du serveur la présence d’une chaîne de caractères qui vous semble unique ou représentative de votre contenu.

Ce type de contrôle, qui paraît basique fonctionne plutôt bien dans la majorité des cas car l’attaquant remplace en général l’intégralité de votre contneu par le sien et vous ne trouverez donc plus votre chaîne de caractères habituelle dans la réponse du serveur.

Par exemple, si je vérifie la disponibilité de la page d’acceuil de Wooster, le blog que vous êtes en train de lire, j’en profite aussi pour rechercher cette chaine de caractères « Wooster » dans la réponse du serveur.

C’est facilement faisable avec notre service de supervision Check my Website.

Précision d’une chaîne de caractères à trouver
Précision d’une chaîne de caractères à trouver

Dans les préférences en mode avancé du site web que vous souhaitez superviser, sélectionner simplement la chaîne de caractère que vous souhaitez voi apparaître dans la réponse du serveur et voilà.

Vous serez alors alertés par mail ou SMS dès que cette chaîne de caractère ne sera plus trouvé dans la réponse du serveur.

Surveiller le poids de la page

Il est question de vérifier l’évolution du poids de la page à surveiller dans le temps pour détecter une variation soudaine de ce poids.

Poids d’une page dans la console
Poids d’une page dans la console

Si je continue à prendre exemple sur Wooster, la page d’accueil à l’heure où j’écris ces lignes pèse 1,59 MB. En cas d’attaque par défacement, là encore, l’attaquant remplaçant l’intégralité du contenu par le sien, la page risque d’être beaucoup plus légère que ce poids de référence. Il ne vous reste plus qu’être alerté dans ce cas précis de brusque variation du poids de page.

Comparer des copies d’écran de la page

la dernière technique que je connaisse est certainement la plus sophistiquée d’un point de vue technique, mais est-elle la plus efficace, rien n’est moins sûr à mon avis.

Elle consiste à prendre à intervalles réguliers une copie d’écran d’un site et de comparer la dernière prise avec la précédente.

Vous pouvez utiliser ce genre de service en ligne pour ce type de contrôle ou si vous êtes plus enclin à la technique, utiliser ce plugin pour Grunt qui fait exactement ce boulot.

Alors protégé maintenant ?

Je ne prétends que cet article puisse résoudre tous les cas de figure des attaques de type défacement de sites web. Mais si vous appliquez ces quelques recommandations et que vous surveillez vos pages avec l’une des techniques évoquées, il y a de fortes chances que votre site disparaîsse des radars « sites faciles à compromettre », au moins en ce qui concerne le défacement. Et puis vous serez rapidement prévenu dans le cas contraire.

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genma : Résolution DNS et hébergement mutualisé

mardi 20 janvier 2015 à 09:00

Note : nouveau billet de vulgarisation/simplification sur le thème des DNS. Simplifié donc potentiellement inexact, mais l'idée est là.

Rappel : Habituellement, un nom de domaine est associé à une adresse IP qui est celle du serveur et c'est le DNS qui permet de connaitre l'adresse IP du serveur, quand on tape une adresse URL dans la barre d'adresse (cf mes billets précédents sur le DNS)

Dans le cas d'un serveur dit "mutualisé", plusieurs dizaines de sites sont hébergés sur un même serveur et correspondent donc à une même adresse IP.

Dans ce cas là, comment ça marche ?

Le serveur Web est un logiciel (généralement Apache, mais il y a aussi nginx par exemple, ou d'autres). A ce logiciel est un associé un fichier qui permet de faire le lien en le sous nom du domaine (genma.free.fr dans mon cas) et un dossier du serveur (par exemple /home/genma/www/) qui contient l'ensemble des fichiers du site web. Ce fichier et son contenu, , c'est ce que l'on appelle les "virtual hosts" (Il s'agit donc d'un fichier de configuration du serveur apache).

Quand on demande l'adresse genma.free.fr, c'est un (ou plusieurs) serveur(s) DNS qui répondent et qui aiguillent alors le navigateur vers le serveur qui contient le site genma.free.fr. Quand on demande à ce serveur le site genma.free.fr, il redirige/aiguille vers le dossier correspondant de façon transparente, parmi tous les dossiers/sites qu'il héberge.

On a donc bien pour une même IP plusieurs domaines/sites webs de possibles.

Pour aller plus loin

Quand on crée un site chez Free.fr, sur les pages persos, des administrateurs font donc le travail suivant :
- création du compte et association d'un espace disque pour héberger le site web, modification des virtuals host du serveur.
- déclaration dans les serveurs DNS de l'association de l'adresse nouveaucompte.free.fr (celle du site web) avec l'adresse IP du serveur sur lequel ils ont créés le compte.
- quand on demande l'adresse nouveaucompte.free.fr, les DNS savent donc répondre l'adresse IP du serveur mutualisé et le serveur mutualisé sait aiguillé vers le répertoire contenant les fichiers du site web.

Sur le sujet, de l'hébergement mutualisé chez Free.fr, pour compléter/approfondir Site en erreur 500 sur les pages perso de Free.

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Dimitri Robert : Firefox : changez de moteur de recherche

mardi 20 janvier 2015 à 00:07

Quel moteur de recherche utilisez-vous ? D’après StatCounter nous, européens, sommes plus de 92 % à utiliser celui de Google. Pas terrible pour la diversité. En revanche, Google peut faire la pluie et le beau temps sur ce que nous pouvons voir (ou pas) en Europe.

N’est-il pas inquiétant de constater l’hégémonie d’une entreprise pour qui « la vie privée est une anomalie » ? De voir par quels moyens Google piétine notre vie privée et amasse quantité de données ?

D’ailleurs, avez-vous lu les règles de confidentialité et les conditions d’utilisations de Google ? Un petit extrait :

Nos systèmes automatisés analysent vos contenus (y compris les e-mails) afin de vous proposer des fonctionnalités pertinentes sur les produits, telles que des résultats de recherche personnalisés, des publicités sur mesure et la détection des spams et des logiciels malveillants. Cette analyse a lieu lors de l’envoi, de la réception et du stockage des contenus.

Cela vaut peut-être le coup de passer dix minutes pour opter pour un moteur de recherche respectueux tout en conservant la qualité des résultats de Google (qui sont indéniables)

Dans cette vidéo vous apprendrez :

Et si vous pensez qu’il faut des solutions loyales, respectueuses de la vie privée et alternatives à tous les services de Google (mais aussi de Facebook, Twitter, Instagram, etc.) suivez attentivement la campagne « Degooglisons Internet » de Framasoft et investissez pour un internet libre, décentralisé, éthique et solidaire.

Enfin, pour répondre à la question débutant cet article, j’utilise surtout DuckDuckGo et parfois Startpage lorsque je ne suis pas satisfait du premier.

L’image à la une de cet article est diffusée sous licence CC By 2.0 par Matt Smith.

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