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Fitzdsl Blog : Intégration Puppet, Foreman et Mcollective

lundi 8 juillet 2013 à 17:50

Depuis que nous avons déployé Foreman en production, nous n’avions jamais pu
utiliser le bouton ‘Run Puppet’ dans l’interface de Foreman car nous n’avons
pas de daemon puppet : il tourne en crontab.

Cependant la sortie de la version 1.2 de Foreman change la donne :
le support de mcollective est maintenant intégré dans les smart-proxies.

Voici la procédure pour le faire fonctionner. Je pars du principe que vous avez déjà
un mcollective et un Foreman fonctionnel.

Vous devez configurer tous les proxy qui déclarent la fonctionnalité ‘puppet’:
Sur les proxy:
On commence par installer le client mcollective et le plugin puppet :

# apt-get install mcollective-client mcollective-puppet-client

Pensez à configurer votre client mcollective (/etc/mcollective/client.cfg), cette configuration devrait être la même que votre desktop.
Vous devez ensuite autoriser l’utilisateur foreman-proxy à utiliser le client mcollective:

# visudo 
Defaults:foreman-proxy !requiretty
foreman-proxy ALL = NOPASSWD: /usr/bin/mco puppet runonce *

Dans la configuration du proxy :

:puppet: true
:puppet_provider: mcollective

Redémarrez votre proxy (pour ma part j’utilise apache et passenger) :

# service apache2 restart

Vous devriez pouvoir tester votre installation avec un simple appel curl :

$  curl   -d "nodes=myserver.example.com" https://myproxy:8443/puppet/run

Afin de pouvoir l’utiliser j’ai du ajouter dans ma configuration de mes daemon mcollective
la directive identity :

Dans /etc/mcollective/server.cfg

identity = myserver.example.com

Dans les paramètres de Foreman, il faut
passer la directive ‘puppetrun’ à ‘true’.

Cela devrait être bon, il vous suffit d’aller sur la page de votre host et cliquer sur le bouton ‘Run puppet’

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Noireaude : MyNotex 1.2.3 – Un outil sympa et très complet pour gérer vos notes sous GNU/Linux

lundi 8 juillet 2013 à 16:30

notex-1

MyNotex est une application sympa et open source, dont le but est de fournir un outil avancé aux utilisateurs, leur permettant de créer et gérer leur notes et bien plus. Avec MyNotex les notes ne se limitent plus à du simple texte, mais peuvent constituer une véritable base de données exportable.

Les notes textuelles peuvent être classées par titres, sujets, date, mots-clés (tag) et contenir des pièces jointes (documents textes, images) etc… La mise en forme du texte peut être personnalisée grâce à diverses polices pouvant être surlignées, mises en gras, en italique, grâce à la prise en charge des listes à puces ou encore, de l’indentation numérotée ou alphabétique.

MyNotex dispose de bien plus d’options encore dont par exemple :

Et bien d’autres choses encore…

Ici vous pouvez voir l’importation d’une image (avec la possibilité de choisir la taille) :

notex-2

Et l’intégration de mots-clés :

notex-3

Ici le résultat après l’enregistrement :

notex-4

MyNotex Vient d’être publié en version 1.2.3, qui corrige plusieurs bugs et qui embarque de nouvelles fonctionnalités.

On relèvera entre autres :

On notera également que l’interface de ce programme est désormais disponible en anglais, Français, néerlandais, allemand, portugais, russe et que son manuel a été mis à disposition en anglais, italien, Français, allemand et russe.

MyNotex 1.2.3 est disponible sur la plupart des distributions GNU/Linux. Si ça vous tente, vous pouvez vous rendre sur cette page pour vous procurer les binaires qui vont bien et passer par AUR si vous tournez sur Archlinux (version 1.2.1-1).

Bonne découverte et amusez-vous bien.

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Geek de France : Plee : les développeurs ont besoin de miel

lundi 8 juillet 2013 à 14:39

logo_pleethebear

Plee l’ours, est un jeu de plateforme dont j’avais déjà parlé ici, il y a deux ans, lors de la sortie de la version 0.6.0 en août 2011.

Les personnages principaux de Plee l'ours.

Les personnages principaux de Plee l’ours.

Alors quoi de neuf, docteur ?

Beaucoup de choses ce sont passées durant l’aventure de Plee. D’abord, l’équipe de développement, qui était à l’origine du jeu, composés de deux étudiants passionnés, codant sur leur temps libre, a évolué en un studio de jeu vidéo indépendant composé de quatre personnes, avec pour ambition de transformer leur jeu, de sympathique démo technique, en un véritable jeu indépendant, libre et complet.

Pour se donner les moyens de leur ambition, l’équipe a alors décidé de mettre en pause le développement de Plee et de travailler sur un tout autre jeu. Ce jeu, sortie en décembre 2012, Andy’s Super Great Park est inspiré d’un mini-jeu, conçu lors de leur participation à un concours, Roller Painting, il réutilise leur moteur de jeu, le bien-nommé Bear Factory. Cette fois-ci, Andy’s Super Great Park est publié sous licence non-libre, avec un binaire disponible sur PC sous Windows et GNU/Linux, en vente sur leur site. Malheureusement, l’absence du jeu sur les principales plateformes de distribution digitale telle que Desura ou Steam auront eu raison de l’engouement suscité au début du projet.

Ça, c’est pas de pot (de miel)! Et après?

Revenu à leur premier amour, l’équipe a décidé de reprendre le développement de Plee et de livrer un jeu libre et complet. La bible et le scénario du jeu ont été mise en ligne, pour les plus curieux, mais afin de préserver l’intrigue, on a choisi chez Geek de France de vous faire ce pitch :

« Votre fils a disparu de la maison en laissant votre réserve de miel vide, ivre de colère, vous partez à sa recherche, mais vous vous rendrez compte au fil de votre expédition punitive que la bêtise de votre fils n’est pas le plus grave dans cette histoire. »

L’univers de Plee se décline en 7 mondes, avec chacun un environnement et des antagonistes distincts. Pour l’instant seul le premier monde, la forêt, déjà jouable dans la version 0.6.0 et la moitié du second monde, le château sont développés. Sur le papier, il est prévu, durant cette aventure, de croiser un bestiaire composé de plus d’une trentaine d’animaux, dont une vingtaine sera hostile à Plee. Il reste donc beaucoup de boulot à faire pour mener à bien ce projet ambitieux.

Nouveau graphisme de Plee l'ours.

Nouveau graphisme de Plee l’ours.

Comment mettre la main à la patte (d’ours)

Pour cela, Stuffomatic a fait appel au soutien de la communauté à travers la toute jeune plateforme de financement participatif Open Funding.

Open Funding est une plateforme de financement participatif de logiciels libres qui permet de financer les évolutions des projets en contribuant financièrement et en suivant leurs progrès. Les projets sont financés fonctionnalité par fonctionnalité, avec un engagement de résultat, pour que les utilisateurs valident à la fin ce qui est développé.

Grâce à ce financement, l’intégralité du jeu sera rendu disponible sur différentes forges, le code sur Github, les graphismes OpenGameArt et la musique et les sons sur Freesound.

Un conc’Ours!

Pour couvrir l’événement un jeu concours a été lancé sur le site Linuxfr.org qui s’est rhabillé au couleur du Plee pour l’occasion. Trouvez, le premier, les 9 pièces de puzzles cachés dans le CSS du site et envoyer leurs URLs à Stuffomatic et vous remporterez un livre des éditions ENI ou Eyrolles.

Si vous voulez soutenir un projet libre, foncez !!

Ray et Grod

Ray et Grod

Liens : L’annonce sur Linuxfr.org et le concours et Le projet sur Open Funding

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Noireaude : MPD partie 1 – Serveur de diffusion musicale

lundi 8 juillet 2013 à 13:30

gmpc-et-sonata

Salut l’étable ! Je me présente : Djul, ancien blogueur sur mon site www.djul.info et actuellement étudiant. Originaire de Normandie, j’étais pour ainsi dire destiné à venir écrire sur La Vache Libre vu la concentration bovine de cette région ;)

J’interviendrai occasionnellement sur des sujets concernant l’utilisation de Linux pour du multimédia et des tâches usuelles, mais aussi une facette plus technique avec de la ligne de commande et du bidouillage. Je fais pas mal de recyclage d’anciens articles de mon blog, mais j’ai quelques inédits sous la manche. Je bricole aussi sur de l’Arduino ou du Raspberry Pi, il n’est donc pas impossible que vous tombiez sur des articles qui en parlent.

Sur ce, bonne lecture de cette première contribution sur le logiciel d’écoute musicale MPD.

MPD est un logiciel libre en architecture client/serveur qui permet de diffuser de la musique sous Linux avec un contrôle par le réseau. Le véritable rôle de MPD est d’être un serveur de diffusion musicale. Le sigle signifie Media Player Daemon (Démon de lecteur multimedia) : ce n’est pas un truc sataniste, mais un service qui fonctionne en tâche de fond.

Ce service permet de :

Il n’y a aucun contrôle par le serveur sur la musique en lecture, pas de play/pause/stop ni aucune autre fonctionnalité. Mais comment contrôle-t-on ce qu’on lit ? Et bien grâce au logiciel client, qui va se connecter au démon (que ce soit sur la machine ou en réseau local voir même via Internet !). Il n’est pas nécessaire pour ÉCOUTER la musique, mais seulement pour la CONTRÔLER. Votre flux tourne en fond en attendant des instructions d’un logiciel client. Le couple client + serveur fonctionne de façon transparente pour l’utilisateur, comme un lecteur musical normal, mais permet des avantages non négligeables, comme la stabilité, la légèreté et quelques trucs sympas comme la musique qui continue même une fois le client fermé.

Si le client peut être installé sur la même machine que le serveur, la véritable puissance de MPD réside dans le fait que le flux est disponible sur le réseau, autorisant n’importe quel client à le contrôler. Vous pouvez ainsi diffuser votre musique sur vos meilleures enceintes et la contrôler depuis n’importe quel terminal, que ce soit un ordinateur (sous n’importe quel OS) ou un smartphone, voire un appareil plus exotique. De nombreux clients existent :

La liste exhaustive des clients recensés est disponible sur le Wiki de MPD. Sous Gnome, je vous conseille pour ma part les clients GMPC (un des plus complets) et Sonata (simplissime) que j’utilise (voir capture plus haut). Vous remarquerez que les deux logiciels sont parfaitement bien synchronisés.

Installation

Si vous possédez les codecs nécessaires pour lire votre musique (probablement ceux pour le FLAC et le MP3), seuls deux paquets sous Linux sont nécessaires : mpd et mpc (qui ajoute des contrôles basiques en console). Par exemple pour les installer sous Ubuntu :

$ sudo apt-get install mpd mpc

Éditez ensuite (en superutilisateur) le fichier /etc/mpd.conf, normalement tous les paramètres ont été détectés, vous n’avez pas grand-chose à changer. Vérifiez juste le dossier musique, et voyez si vous voulez personnaliser l’emplacement des autres dossiers (playlists, db…). Voici par exemple ma configuration :

port			"6600"
music_directory         "/home/djul/Musique"
playlist_directory      "/home/djul/Musique/Playlists"
db_file                 "~/.mpd/mpd.db"
log_file                "/var/log/mpd.log"
error_file              "~/.mpd/mpd.error"

Si vous voulez diffuser sur le réseau, commentez la ligne suivante :

bind_to_address                 "localhost"

Si vous voulez que le volume de MPD soit indépendant du volume système (utile pour contrôler le volume à distance), décommentez également la ligne suivante :

mixer_type "software"

Une fois ces paramétrages enregistrés, utilisez la commande suivante pour redémarrer le serveur :

$ sudo /etc/init.d/mpd restart

Le serveur est alors fonctionnel, il vous suffit de vérifier qu’il est bien lancé au démarrage (les Archers voudront peut être faire quelques ajustements) et d’y connecter un client. Une mise à jour de la bibliothèque peut être nécessaire, vous devez la lancer depuis votre client. De manière générale, si ça ne fonctionne pas, n’hésitez pas à me poser des questions ou à consulter la documentation de votre distribution.

En bonus, un aperçu de ce que peut donner MPD contrôlé en console avec ncmpc++ :

ncmpcpp

Ceci clôt la première partie, amusez-vous bien avec votre nouveau lecteur musical préféré ;) J’expliquerai par la suite comment diffuser sur l’appareil de votre choix le flux du serveur, puis comment créer sa webradio personnelle.

Bonne écoute !

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Noireaude : KScreen 1.0 – Le nouveau gestionnaire d’écran pour KDE 4.11 en vidéo

lundi 8 juillet 2013 à 10:30

KScreen

KScreen est une des nombreuses nouveautés que nous retrouverons dans KDE 4.11. Nous pouvons désormais en savoir un peu plus sur ce dernier qui soit dit en passant, a l’air vraiment pas mal du tout.

Pour ceux qui ne savent pas de quoi il s’agit, KSscreen est un outil qui a pour but de gérer les écrans multiples connectés en VGA ou en HDMI, ayant été complètement réécrit par les développeurs de KDE et de Blue Systems. La version 1.0 de KScreen a été publiée récemment, proposant nouvelle interface utilisateur très simple à prendre en main et une meilleure prise en charge des touches FN.

Cette nouvelle version de KScreen devrait vraiment faciliter la gestion du mode multi-écrans sou KDE mais comme des images valent mieux que des mots, je vous invite à jeter un œil sur ces deux vidéos. Bien qu’elles soient en anglais elles sont assez faciles à comprendre et les images parlent d’elles-mêmes.

Présentation de l’interface :

Mise en pratique :

Plutôt sympa non ? Si vous voulez en savoir plus ou vous procurer les sources de KScreen, vous pouvez vous rendre sur cette page.

Amusez-vous bien.

source

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