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La vache libre : Apprendre la programmation avec Scratch est désormais possible en ligne

jeudi 28 novembre 2013 à 10:30

Nous vous avions présenté Scratch dans ce billet, où je cherchais une application permettant de donner une première expérience de programmation à mes enfants. À l’époque (il y a 8 mois), il était nécessaire d’installer le logiciel en dur sur votre ordinateur. Dans l’état je ne m’étais pas posé plus de questions et cette solution m’allait très bien. Mais finalement il y a mieux… L’autre jour, étant à la recherche d’une solution pour un mouvement que ma fille voulait absolument donner à un papillon, je suis retourné sur le site du projet et ce fût une belle surprise. Le site a été entièrement mis à jour et propose désormais une interface vraiment attractive, où tout est fait pour vous mettre à l’aise. En plus il est possible de s’inscrire sur le site afin d’enregistrer et de partager vos projets, ce qui est plutôt sympa.

L’image d’illustration montre une page d’accueil en anglais, mais rassurez-vous, une fois connecté à votre compte une grande partie de l’interface est francisée. Vous pouvez le voir sur l’image qui suit, qui nous montre la section Explorer.

Pour connaître les détails d’un projet il suffit de cliquer dessus. Vous pouvez voir sur l’image suivante  le projet math-race, un des jeux du contributeur Andreasf.

Une fois sur la page du projet vous pourrez :

Nb : Les projets étant par défaut Libres, ils peuvent être réutilisés. L’icône avec l’arbre ouvre un graphique avec les « enfants » du projet

Donc comme je vous le disais les projets sont Libres par défaut et le code source est visible directement en cliquant sur l’icône de celui qui vous intéresse.

J’imagine que vous avez envie de voir ce que ça donne, alors je vous propose d’essayer tout de suite en cliquant sur le drapeau vert. Vous pourrez voir ce que donne  le code lié à l’escargot numéro 4. Un bon entraînement cognitif…

Pour réaliser votre jeu et entamer un projet rien de plus facile, il suffit de cliquer sur l’onglet « Créer ». Sur la droite de l’image vous trouverez un volet « Conseils », composé de trois rubriques permettant de débuter un programme avec un tutoriel de type pas à pas.

Je trouve l’idée de pouvoir créer des projets et de pouvoir utiliser Scratch en ligne vraiment superbe. Le but de Scratch étant l’apprentissage de la programmation, il est nécessaire d’avoir un support, des cours, et une aide efficace. L’idée de créer une communauté autour de différents projets est justement ce qu’offre la solution en ligne. C’est aussi un moyen pour les enseignants de proposer une découverte de la programmation à leur élèves.

Mon expérience me montre que cette nouvelle interface nous donne vraiment envie de pratiquer, grâce au système d’aide et des nombreux exemples qui sont accessibles très facilement. Ce que la solution en dur n’offrait pas directement. De plus si vous avez plusieurs postes ou que vous n’êtes pas chez vous, une connexion à internet permet de retrouver ses projets et de poursuivre leur développements.

Pour apporter un soutien aux personnes qui souhaitent se lancer il existe la page Scratched, où elles trouveront de nombreux supports pour mettre en œuvre un projet de ce type. Les plus curieux peuvent également regarder cette vidéo pour se faire une meilleur idée de ce que ça donne :

Si cette solution vous tente je vous invite sans plus attendre à vous rendre sur la page du projet et de vous y mettre avec vos bambins :

Amusez-vous bien et bonne programmation :)

crédits images et vidéo

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La vache libre : Nootka – Une application simple pour apprendre les notes sur une guitare

jeudi 28 novembre 2013 à 07:30

Nootka est un petit logiciel bien pratique, qui va permettre aux utilisateurs de parfaire leur apprentissage de la musique et plus particulièrement de la guitare en leur apprenant à lire les notes relatives aux différentes cordes. Le principe est assez simple et comme vous pouvez le voir sur l’image d’illustration, l’interface se compose d’un manche de guitare, d’une partition et d’un système de notifications (que vous pourrez adapter selon vos préférences). Quand vous cliquez sur une corde et une case la note s’affiche automatiquement sur la portée, avec bien entendu la possibilité d’utiliser les différentes altérations (dièse, bémol). Vous aurez en prime quelques options intéressantes comme la possibilité d’utiliser différents types de notations (anglaise, allemande etc..) et de choisir d’afficher la même note sur plusieurs frets. Si vous faites par exemple un Do sur la corde la plus épaisse (Mi), vous verrez alors apparaître la même note (de la même octave) sur les différentes cordes et emplacements du manche. C’est très pratique pour les débutants qui ont souvent le réflexe de balader leur main inutilement sur une même corde, faute d’avoir le réflexe d’aller chercher la note qu’ils veulent sur une autre corde. Ils pourront ainsi voir plus facilement où aller pour parcourir moins de chemin et donc faire moins d’efforts.

Pour le reste vous aurez pas mal d’autres options dont la possibilité d’accorder votre guitare virtuelle différemment (la base étant Mi, La, Ré, Sol, Si, Mi,), la possibilité d’avoir ou non un retour sonore et la possibilité de créer des exercices, ce qui en fait un bon outil pédagogique pour les enseignants. Si ça vous tente voici quelques captures qui vous en montrent un peu plus sur les options disponibles.

En résumé Nootka est vraiment très bien pour apprendre la notation des partitions classiques, pour aider à comprendre les règles de lecture et d’écriture de partitions, développer ses compétences et cerise sur le gâteau, il fonctionne sous GNU/Linux Windows et MacOs.

Si vous voulez tester Nootka sur GNU/Linux, celui-ci est très certainement disponible depuis les dépôts officiels de vos distributions de référence. Pour en profiter sur Ubuntu et dérivés, un simple sudo apt-get install nootka devrait donc faire l’affaire.

Si vous tournez sur Archlinux ou Manjaro c’est via AUR que vous trouverez votre bonheur. Et enfin pour le reste, je vous invite à vous rendre sur la page Sourceforge de Nootka.

Amusez-vous bien et bon apprentissage :)

Ps : Si vous connaissez un truc similaire pour la basse je prends de suite.

source

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Framablog : Bienvenue à la version 4.0 des licences Creative Commons

jeudi 28 novembre 2013 à 01:05

Sortie d’une nouvelle version majeure des fameuses licences Creative Commons, assouplissant le droit d’auteur et mieux adaptées au partage de la culture sur Internet.

Pour célébrer l’événement comme il se doit nous ne vous proposons pas une mais deux traductions issues du site officiel des Creative Commons.

Dans la mesure où le sujet et les notions sont fortement juridiques, il est possible que notre traduction soit parfois sujette à caution. Nous vous invitons à signaler les potentielles améliorations dans les commentaires.

PS1 : On notera que la question du droit moral, chère à la législation française, est évoquée mais nous n’arrivons pas à voir si cette nouvelle version l’impacte réellement chez nous. Un expert pour nous éclairer ?

PS2 : Que ceci ne nous fasse pas oublier la Licence Art Libre (d’ailleurs Antoine Moreau nous annonce une excellent nouvelle sur Twitter : la compatibilité en vue entre la LAL et la CC By-Sa 4.0 !)

PS3 : L’occasion peut-être aussi de relire notre article : La « politique » Framabook et les licences libres.


Creative Commons 4.0


Des licences CC de nouvelle génération — Bienvenue à la version 4.0 !

CC’s Next Generation Licenses — Welcome Version 4.0!

Diane Peters - 25 novembre 2013 - Creative Commons Blog
(Traduction : Peekmo, Frash - omjcinfo, MFolschette, lamessen, Tr4sK, goofy, Spanti Nicola, P, NotAnAnonymousAnymore, M0tty)

Nous sommes fiers de vous présenter nos licences 4.0, maintenant prêtes à être adoptées dans le monde entier. Ces licences 4.0 — il a fallu plus de deux ans pour les élaborer — sont à ce jour les plus globales et les plus solides légalement que les CC aient proposées. Nous leur avons intégré des dizaines d’améliorations qui rendent le partage et la réutilisation de ressources sous licences CC plus faciles et plus sûrs que jamais.

Nous avions en tête des objectifs ambitieux lorsque nous nous sommes lancés dans le processus de versionnage à l’issue du sommet mondial des CC de Varsovie en 2011. Les nouvelles licences atteignent ces objectifs et vont même au-delà. Les licences 4.0 sont très bien adaptées à une utilisation par les gouvernements et les services publics d’information, en particulier ceux de l’Union Européenne. Cela vient de l’extension du champ d’application des licences, qui couvre maintenant les droits sur les bases de données sui generis existantes sur ce continent et dans une poignée d’autres pays.

Parmi les autres nouvelles caractéristiques on trouve les améliorations qui portent sur la lisibilité et l’organisation, l’attribution de bon sens ainsi qu’un nouveau mécanisme qui permet à ceux qui auraient violé les termes d’une licence par inadvertance de retrouver leurs droits si leur erreur est rectifiée d’une manière appropriée (NdT : Vous avez par exemple 30 jours pour ne plus publier une photo ayant une clause ND modifiée par vous sans autorisation).

Vous pouvez trouver les résumés des améliorations les plus importantes sur notre site (NdT : page traduite juste ci-dessous !), suivre le cours de la discussion publique et l’évolution des brouillons de la licence sur la page wiki 4.0, et consulter un récapitulatif des décisions principales qui ont été prises au cours du processus de gestion des versions.

Le processus de versionnage de la 4.0 a été un véritable travail collaboratif au sein du réseau de nos brillants et dévoués experts mais également avec la communauté, ouverte, participative et qui s’exprime. Les licences 4.0, le processus de développement de la licence et l’organisation Creative Commons se sont trouvés renforcés par l’implication continue de tous les participants.

Avec la publication des licences 4.0, nous allons tourner notre attention vers les traductions officielles du code juridique en partenariat avec notre réseau associé et une communauté plus large. Les traductions de nos nouvelles actions sont également en cours, un nombre significatif d’entre elles sont déjà achevées.

Merci, et félicitations à tous ceux qui ont permis à la version 4.0 d’exister !

Les nouveautés de la 4.0

What’s New in 4.0

Creative Commons travaille depuis plus de 2 ans à développer la prochaine génération de licences CC : la version 4.0. Ces nouvelles licences sont plus user-friendly et plus robustes que jamais à l’échelle internationale.

Nous avons apporté des dizaines d’améliorations aux licences. La plupart ne vont pas être remarquées par beaucoup d’utilisateurs de CC, que ce soit ceux qui les concèdent ou ceux qui les acceptent, mais un certain nombre méritent une attention particulière.

Visitez également notre wiki pour une vision plus approfondie des décisions qui se concrétisent dans les versions 4.0.

Une licence plus globale

Durant les six dernières années, Creative Commons a œuvré avec des centaines de volontaires du monde entier — à proprement parler, quelques-un(e)s des plus brillant(e)s juristes spécialisé(e)s dans le copyright et les licences libres au monde — pour traduire et adapter la 3.0 et les licences antérieures aux lois locales dans plus de 60 juridictions (ce que nous appellons « le portage »). Dans ce processus, nous avons beaucoup appris de la manière dont nos licences sont utilisées internationalement et comment elles ont été impactées par les diverses juridictions locales.

Nous avons profité de cette expérience dans le processus de développement de la version 4.0. Nous avons travaillé d’une manière rapprochée avec notre vaste réseau d’affilié(e)s, d’innombrables autres expert(e)s et les parties prenantes pour faire des licences CC 4.0 l’ensemble le plus internationalement applicable à ce jour. Les licences 4.0 sont prêtes à l’emploi à travers le monde, sans portage.

Les nouvelles licences emploient une terminologie qui est mieux comprise internationalement. Avec la sortie de la version 4.0, nous proposons également des traductions officielles des licences CC, afin que toute personne sur la planète utilisant une licence CC puisse la lire et la comprendre entièrement dans sa langue d’origine.

Droits hors du champ du copyright

D’autres droits au-delà du copyright peuvent compliquer la réutilisation de travaux sous CC. Dans la mesure où ces droits ne sont pas directement inclus dans un copyright, la situation pour les utilisateurs des œuvres peut être confuse. La version 4.0 répond à ce défi en identifiant les droits qui pourraient (si non licenciés) interférer avec la réutilisation de l’œuvre. Prendre en compte ces droits et d’autres encore qui auraient été oubliés permettra aux utilisateurs de travaux sous licence CC une meilleure réutilisation, en respectant aussi bien leurs souhaits que ceux de l’auteur d’origine.

En particulier, le fait que les droits concernant les bases de données sui generis ne soient pas explicitement couverts par les licences 3.0 non migrées (NdT unported) a créé une confusion dans les juridictions qui reconnaissent ces droits. La version 4.0 lève les doutes, incorporant carrément des droits sui generis applicables dans le champ de la licence, à moins que ça ne soit explicitement exclu par le concédant. Cela permet également au fournisseur de la base de données d’utiliser les licences CC pour explicitement licencier ces droits.

L’ensemble des licences 4.0 permet à l’auteur de renoncer de façon uniforme et explicite à ses droits moraux, lorsque c’est possible, et dans la limite de ce que permet la réutilisation du contenu tel que stipulé par la licence. Même si l’abandon de ces droits était globalement compris lors de l’utilisation des licences 3.0 et précédentes, la version 4.0 insiste sur son aspect volontaire.

Attribution de bon sens

La version 4.0 comporte un léger changement concernant les conditions d’attribution, pour mieux correspondre aux pratiques courantes. Les licences permettent explicitement de remplir la condition d’attribution à l’aide d’un lien vers une page différenciée contenant les informations de la licence. C’était déjà une pratique répandue sur internet et déjà possible dans les versions antérieures des licences, et la version 4.0 dissipe les doutes à ce propos.

Permettre plus d’anonymat, lorsqu’on le souhaite

La version 3.0 présentait une clause autorisant le concédant à demander à ce que la personne cessionnaire supprime l’attribution de son adaptation, si elle ne souhaitait pas que son nom lui soit associé. La version 4.0 étend cette clause dans la mesure où celle-ci s’applique non seulement aux adaptations mais aussi aux reproductions verbatim (telles quelles) d’une œuvre. Les licences sont maintenant particulièrement adaptées aux situations dans lesquelles les concédants ne souhaitent pas être associés aux usages de l’œuvre qu’ils désapprouvent, même si leur travail n’a pas été modifié ni publié avec d’autres œuvres.

Une fenêtre de 30 jours pour corriger les violations de la licence

Toutes les licences CC se terminent et ne s’appliquent plus quand une personne réutilisant du contenu sous licence CC n’en respecte pas les termes, mais sous la 4.0 les droits de cette personne sont rétablis automatiquement si elle corrige le problème dans un délai de 30 jours après l’avoir découvert. Cette période de résolution prend exemple sur d’autres licences libres et reflète mieux la façon dont les conflits de licence devraient être réglés en pratique. Elle donne aussi la garantie aux utilisateur de pouvoir continuer à utiliser des travaux sous licence CC, sans la peur d’avoir définitivement perdu tout droit de réutilisation, sous réserve qu’ils réagissent rapidement.

Lisibilité accrue

L’ensemble de licences 4.0 est manifestement plus facile à lire et plus compréhensible que les versions précédentes, mais les licences sont aussi bien plus courtes et mieux organisées. La structure simplifiée des licences et l’utilisation d’un langage clair, quand c’est possible, améliorent la probabilité que les concédants et les réutilisateurs comprennent correctement leurs droits et obligations. Cela améliore l’applicabilité des licences et réduit la confusion et les désaccords sur la façon dont elles fonctionnent.

Clarification à propos des adaptations

Les licences BY et BY-NC 4.0 sont plus claires concernant les termes sous lesquels doivent être placées les adaptations, ce qui pouvait être une source de confusion avec les versions précédentes. Maintenant, ces licences précisent que l’on peut utiliser n’importe quelle licence pour ses contributions, dans la mesure où celle-ci n’empêche pas les utilisateurs de la version modifiée de se conformer à la licence originale. Même si c’est ainsi que l’on comprend les versions 3.0 et les précédentes, les licences 4.0 sont plus claires sur ce point et permettront à ceux qui les réutilisent de mieux comprendre leurs obligations.

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Framablog : La NSA et la surveillance sur Internet pour les nuls

mercredi 27 novembre 2013 à 18:59

« Ces révélations ont changé notre Internet à jamais. La vie privée a-t-elle seulement un avenir ? »

L’excellent journal The Guardian, très actif dans l’affaire Snowden, a récemment mis en ligne une vidéo simple et percutante sur la NSA et la problématique de la surveillance en ligne.

Nous vous en proposons sa transcription traduite ainsi que le fichier .SRT de sous-titrage en français disponible ci-dessous (merci Cartido)

Une vidéo à voir et à faire voir tant elle fait peur et démontre que nous avons changé de paradigme dans une indifférence presque générale.



La NSA et la surveillance… rendu facilement compréhensible pour tous

URL d’origine du document

Scott Cawley, Jemima Kiss, Paul Boyd et James Ball - 26 novembre 2013 - The Guardian
(Traduction : Goofy, Mounoux, T, Paul + anonymes)

Maintenant que nous sommes presque tous en ligne, et connectés d’une façon ou d’une autre, les espions ne ciblent plus une ou deux personnes mal intentionnées. Au lieu de cela, les gouvernements du Royaume-Uni et des États-Unis pratiquent tous deux une collecte massive d’informations sur ce que nous faisons avec nos téléphones et sur Internet.

Comment font-ils ?

Deux grandes méthodes sont utilisées pour récupérer ces informations.

La première, c’est de travailler avec les entreprises qui font fonctionner les réseaux et « d’écouter » les câbles qui sont essentiels pour faire circuler toute cette information. Ils s’installent au beau milieu de l’énorme flux de données, moissonnent tout ce qui circule puis le stockent dans d’immenses bases de données.

La deuxième technique implique d’utiliser leurs relations privilégiées avec les entreprises high-tech (Google, Facebook, Microsoft…) pour s’emparer de nos informations comme les courriers électroniques en les captant directement sur les services basés aux USA.

Que font-il avec ?

Les agences d’espionnage jettent la plupart des contenus qu’ils collectent. Ils les gardent sur leur système pendant trois jours environ et rejettent tout ce qui ne provient pas d’une de leurs cibles.

Il en va autrement pour les métadonnées. Qui a envoyé un message ? pour qui ? quand ? bien d’autres détails encore. Les services secrets conservent presque toutes les métadonnées collectées pendant environ un mois au Royaume-Uni et jusqu’à un an aux États-Unis. Cela leur permet de créer les profils de millions de gens. Qui parle à qui ? qui connaît qui ? et, si nécessaire, où sont localisés les gens ?

Ces révélations soulèvent un certain nombre de questions.

Où se situe la frontière entre notre droit à la vie privée et le devoir des autorités de nous protéger ? Les gouvernements en Amérique du Nord et au Royaume-Uni prétendent que ces programmes de surveillance aident à nous prémunir du terrorisme.

Mais que se passerait-il si vous étiez injustement accusé ? Et doit-on accepter le fait que désormais Internet est un endroit bien différent de ce qu’il a été, dirigé par des entreprises et des gouvernements qui peuvent le surveiller quand et comme ils le veulent ?

Maintenant que vous savez que vous êtes surveillé, votre comportement va-t-il changer ? Comment allez-vous parler à vos amis et jusqu’à quel point allez-vous faire confiance au monde qui vous entoure ?

Ces révélations ont changé notre Internet à jamais. La vie privée a-t-elle seulement un avenir ?

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La vache libre : Stunt Rally 2.2 disponible avec de nombreux changements au programme

mercredi 27 novembre 2013 à 14:00

Stunt Rally est un jeu de course automobile open source très populaire auprès des utilisateurs GNU/Linux, qui s’appuie sur les moteurs de rendu graphique OGRE et VDrift. Il offre une expérience de jeu très réaliste, un mode multi-player allant de 2 à 4 joueurs, un grand nombre de véhicules (dont une Batmobile depuis peu) et ses graphismes d’excellente qualité fournissent un panel de décors et de conditions riches et variés. La version 2.2 de Stunt Rally a été publiée récemment, embarquant pas mal de nouveautés intéressantes, d’optimisations et de corrections de bugs. On notera par exemple l’ajout de nouvelles pistes (19) et d’un nouveau mode de jeux « Challenges », où seul les meilleurs pilotes pourront tirer leur épingle du jeu et accéder aux diverses récompenses. Il vous faudra faire un sans fautes pour pouvoir obtenir la médaille de bronze, d’argent ou d’or.

On notera également la mise à jour du mode multi-joueurs, qui ne nécessite plus de devoir quitter et recréer une partie pour continuer sur une autre piste (côté hôte), une réorganisation de certains éléments au niveau de l’interface (comme l’emplacement de la jauge par exemple), l’amélioration de certains éléments comme la boue et les éclaboussures, l’introduction de nouveaux objets, de nouveaux obstacles et de nouveaux écrans de chargements. Ceci n’est qu’un tout petit aperçu des changements, qui sont bien plus nombreux que ça. Le travail accompli entre cette version et la précédente est assez impressionnant. Si vous le souhaitez, vous pouvez consulter le changelog complet pour vous en rendre compte.

Si vous voulez installer cette nouvelle version de Stunt Rally sur Ubuntu, vous pouvez le faire depuis le portail Desura, ou suivre la méthode indiquée dans ce billet (source).

Si vous tournez sur Archlinux ou Manjaro entrez simplement cette ligne de commande dans votre terminal :

yaourt -S stuntrally

Et enfin pour les autres distributions et MS Windows, c’est sur la page de téléchargement Sourceforge que cela se passe.

Amusez-vous bien.

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