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Pierre Dorbais : Mon passage à la disposition ergonomique BÉPO

mercredi 6 novembre 2013 à 13:02

Cette année, je me suis lancé un défi, celui d’apprendre la frappe à dix doigts et en profiter pour l’apprendre en disposition clavier bépo. La variante française et libre de la disposition Dvorak.
Je ne vais pas m’étaler sur ce qu’est la disposition bépo, vous trouverez toutes les informations sur le site officiel du bépo.
L’objet de cet article est de témoigner de mon expérience de l’apprentissage du bépo, que j’utilise aujourd’hui à 100%, tant au travail qu’à domicile. Je raconte un peu ma vie, mais c’est mon expérience, et j’espère qu’elle servira à tous ceux qui hésitent à se lancer dans cette aventure.

Les premiers pas

Au commencement, au début de l’année 2012, la disposition bépo — que j’ai découverte je ne sais plus trop comment — était l’un de mes délires du moment. Il m’arrive souvent de m’intéresser à fond à quelque chose, de me documenter énormément sur le sujet, d’en parler etc. Je passe depuis toujours de lubie en lubie, sans jamais finalement aller au fond des choses. À cette époque, j’achète sur le site de Beaujoie des autocollants pour remplacer les touches de l’un des mes claviers pour en faire un clavier bépo. C’est insolite, sympa mais ça ne sert strictement à rien !

Je me retrouve avec un clavier marqué bépo. Cela pose un double problème. D’abord je tape un peu avec et j’arrête au bout de 10 minutes parce que j’ai franchement l’impression d’être le dernier des abrutis à chercher systématiquement les caractères. Comme je ne sais pas taper à l’aveugle en AZERTY, j’ai eu pendant plusieurs mois deux claviers sur mon bureau, au cas où j’aurais soudainement envie de me remettre au bépo. Ça prend de la place, ça prend la poussière, bref ça prend la tête.

Remotivation, cette fois je m’y mets vraiment

Début 2013, je me suis fait offrir pour mon anniversaire un clavier TypeMatrix 2030. Il me tentait depuis un moment mais il est assez cher, et comme je voulais un clavier marqué bépo, j’avais peur que ça soit comme le coup des autocollants. Je reçois le clavier flambant neuf marqué bépo avec une skin sans marquage. Cette fois je ne vois pas les touches, il faut bien que je me mettes à taper à l’aveugle !
La skin sans marquage n’était pas non plus une bonne idée, pour la simple et bonne raison que je ne connais pas par cœur la disposition AZERTY et que je ne suis pas seul à utiliser l’ordinateur, c’est pas top ! Le problème a été résolu en achetant une skin AZERTY.

J’en ai profité pour installer le PKL bépo sous Windows au travail. Le PKL a deux avantages selon mon expérience. D’une part il vous permet d’utiliser la disposition bépo sans avoir les droits d’administration sur votre poste de travail; d’autre part parce que comme il change les caractères « à la volée », vous pouvez bénéficier du bépo automatiquement sous Putty en vous connectant à vos machines UNIX ou GNU/Linux ou même sous Citrix, Terminal Server etc. La première raison n’était pas un problème pour moi, la deuxième était absolument nécessaire.

Je me retrouve avec deux claviers différents (un Dell SK-8115 et un TypeMatrix 2030) tous deux marqués AZERTY, deux systèmes d’exploitation différents (Windows XP au travail et différents distributions GNU/Linux à la maison) configurés pour une saisie en bépo. Il n’y a plus qu’à…

L’apprentissage

Bien que le bépo soit optimisé pour la frappe à dix doigts et très bien pensé, apprendre la dactylographie, disons-le, c’est long, difficile et fastidieux. Cela dit d’après une expérience d’August Dvorak en personne il faut trois fois moins de temps pour apprendre le clavier Dvorak que le QWERTY.

J’ai utilisé pendant un moment le logiciel Klavaro, un logiciel d’apprentissage de la dactylographie libre disponible sous GNU/Linux par simple apt-get, yum, pacman (ou tout ce que vous voulez ;-) ) mais aussi sous Windows. Klavaro prend en charge par défaut la disposition bépo, ce qui se fait malheureusement assez rare dans le marché des logiciels de dactylographie.Là je me suis tapé — dans tous les sens du terme — les exercices du type « e t e t et et et et ette ette ette », puis « i s i s is » etc.

Une chose intéressante aussi à faire de se taper des trigrammes pour avoir les automatismes sur les séquences de caractères les plus couramment rencontrées dans la langue française. Il y a pas mal de trigrammes et combinaisons qui vont postés sur le forum bepo.fr. Je peux vous dire que c’est une méthode très efficace, je ne fais quasiment jamais de faute sur ces séquences de caractères.

Après ça j’ai commencé à avoir une vitesse de frappe acceptable (pour moi à l’époque) d’environ 30 mots par minute. À ce stade, après avoir beaucoup galéré, on commence vraiment à apprécier, ça commence à porter ses fruits.

Le « perfectionnement »

À trente mots par minute, j’ai commencé à faire des tests sur quelques sites de dactylographie, principalement 10fastfingers et typingtesthq.com (anciennement keyhero.com). Je suis passé de 34 à plus de 50 mots par minute de moyenne sur ce dernier site.
Sur 10fastfingers.com, ce sont des suites de mots courants et j’ai rencontré des bugs, notamment quand il y a des accents circonflexes, ce qui assez gênant. typingtesthq.com propose des citations pour la plupart assez courtes, j’aime bien ce site. Par contre c’est en Flash et ça a tendance de temps en temps à vous surévaluer (si vous passez directement de 30 à 70 mots par minute c’est certainement que ça a bogué).
Pour des textes plus longs, je fais de temps en temps des tests sur le site de tazzon, il propose des fonctionnalités intéressantes comme les fantômes ou la possibilité de choisir dans les options d’avoir (ou pas) les guillemets français («,»), les majuscules accentuées (É, À, Ê, Ç), les vrais points de suspension (…) etc. dans les textes. Il lui manque juste le suivi des statistiques.

Conclusion

Je tape aujourd’hui en moyenne à plus de 50 mots par minute sans ne jamais avoir progressé en précision, j’ai toujours été en moyenne entre 97 et 98%, ce qui me laisse une bonne marge de manœuvre pour atteindre une vitesse plus importante. Je suis absolument heureux de taper à dix doigts, sans regarder le clavier et dans une disposition ergonomique. Même si ça demande un gros investissement, il en vaut bien sûr la peine. Je tape plus vite, avec un meilleure précision qu’en AZERTY, et en m’évitant les allers-retours incessants des yeux entre le clavier et l’écran. Quand je pense que je taperai sur un clavier certainement tout le reste de ma vie, le temps et les problèmes de poignets etc. que j’économise, je suis vraiment enchanté.
Pourquoi ne pas tenter l’expérience ?

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mozillaZine-fr : Don’t mess with my Firefox! (Ne plaisante pas avec mon Firefox !)

mercredi 6 novembre 2013 à 10:49

Lu récemment sur le blog de Chrome :

« In some ways, it’s safer than ever to be online — especially if you use Chrome. ».

Traduction : « À certains égards, il est plus sûr que jamais d’être en ligne - surtout si vous utilisez Chrome. » Est-ce bien sérieux, Google ? Qu’insinues-tu ? Sur quelle base t’appuies-tu pour affirmer, sans le nommer, que Chrome serait plus fiable que… Firefox ? (Ne parlons pas d’IE, dont l’historique en la matière est bien lourd).

Tom's Hardware - Chrome 27, Firefox 22, IE10, And Opera Next, BenchmarkedSelon Tom’s Hardware, Firefox a remporté le dernier « Web Browser Grand Prix » (traduit par Tomshardware.fr), et comme le relève le International Business Times, Firefox brille particulièrement sur les aspects de sécurité, fiabilité, efficacité et respect des standards.

Nous avons pu tous constater avec quelle rapidité Mozilla corrige les problèmes de sécurité, et ceci en toute transparence.

Oui, bien sûr, Chrome est un navigateur moderne et sûr, mais Firefox aussi, alors pourquoi ne pas dire simplement : « il est plus sûr que jamais d’être en ligne — si vous utilisez un navigateur moderne. »

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Noireaude : Obtenez un grand nombre d’informations sur votre système grâce à Inxi

mercredi 6 novembre 2013 à 10:30

En matant mes flux RSS au réveil hier soir, la tête enfarinée et un bon café à la main, je suis tombé sur un billet issu de l’excellent blog du Fred (memo-linux), qui nous parlais de Inxi. Il s’agit d’un petit soft sympa s’utilisant en ligne de commande et qui permet de tout (vraiment tout) savoir sur son système. J’ai donc décidé de lui piquer honteusement sa news et de vous en faire profiter aussi. Une fois installé vous verrez que l’utilisation de Inxi n’a rien de compliqué et s’articule autour de la commande de base « inxi », suivi de l’argument qui qui va bien (-A par exemple). On ne peut pas faire plus facile. Vous pourrez ainsi obtenir un tas d’infos concernant entre autres votre configuration matériel, votre système, votre réseau, votre carte graphique, votre carte audio, vos disques et j’en passe… Le mieux est encore de vous présenter quelques exemples afin que vous puissiez vous rendre compte de la puissance du machin.

Utilisation :

Si vous utilisez l’option -F par exemple, vous pourrez obtenir un résumé global de votre configuration.

Voilà ce que ça donne :

lavachelibre@lavachelibre-labs:~$ inxi -F
System: Host: lavachelibre-labs Kernel: 3.11.0-12-generic i686 (32 bit) Desktop: Gnome Distro: Ubuntu 13.10
Machine: Mobo: SAMSUNG model: Q210/P210 Bios: Phoenix version: 07LE.MP00.20080926.KSY date: 09/26/2008
CPU: Dual core Intel Core2 Duo CPU P8400 (-MCP-) cache: 3072 KB flags: (lm nx pae sse sse2 sse3 sse4_1 ssse3 vmx)
Clock Speeds: 1: 800.00 MHz 2: 800.00 MHz
Graphics: Card: NVIDIA G98M [GeForce 9200M GS]
X.Org: 1.14.3 drivers: (unloaded: fbdev,vesa) FAILED: nouveau Resolution: 1280x800@60.0hz
GLX Renderer: Gallium 0.4 on NV98 GLX Version: 3.0 Mesa 9.2.1
Audio: Card: Intel 82801I (ICH9 Family) HD Audio Controller driver: snd_hda_intel Sound: ALSA ver: k3.11.0-12-generic
Network: Card-1: Intel WiFi Link 5100 driver: iwlwifi
IF: wlan0 state: up mac: 00:21:5d:2d:ea:ea
Card-2: Marvell 88E8055 PCI-E Gigabit Ethernet Controller driver: sky2
IF: eth0 state: down mac: 00:13:77:95:28:8f
Drives: HDD Total Size: 500.1GB (2.2% used) 1: id: /dev/sda model: WDC_WD5000BPVT size: 500.1GB
Partition: ID: / size: 23G used: 11G (49%) fs: ext4
RAID: No RAID devices detected - /proc/mdstat and md_mod kernel raid module present
Sensors: System Temperatures: cpu: 45.0C mobo: 45.0C gpu: 47.0
Fan Speeds (in rpm): cpu: N/A
Info: Processes: 173 Uptime: 1:31 Memory: 1136.7/4029.2MB Client: Shell (bash) inxi: 1.9.12
lavachelibre@lavachelibre-labs:~$

Si vous voulez obtenir des informations sur votre carte son, vous pouvez utiliser l’option -A.

lavachelibre@lavachelibre-labs:~$ inxi -A
Audio:     Card: Intel 82801I (ICH9 Family) HD Audio Controller driver: snd_hda_intel Sound: ALSA ver: k3.11.0-12-generic
lavachelibre@lavachelibre-labs:~$

Pour tout savoir sur vos sources apt utilisez l’option -r :

lavachelibre@lavachelibre-labs:~$ inxi -r
Repos:     Active apt sources in file: /etc/apt/sources.list
           deb http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ saucy main restricted
           deb-src http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ saucy main restricted
           deb http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ saucy-updates main restricted
           deb-src http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ saucy-updates main restricted
           deb http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ saucy universe
           deb-src http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ saucy universe
           deb http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ saucy-updates universe
           deb-src http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ saucy-updates universe
           deb http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ saucy multiverse
           deb-src http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ saucy multiverse
           deb http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ saucy-updates multiverse
           deb-src http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ saucy-updates multiverse
           deb http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ saucy-backports main restricted universe multiverse
           deb-src http://fr.archive.ubuntu.com/ubuntu/ saucy-backports main restricted universe multiverse
           deb http://security.ubuntu.com/ubuntu saucy-security main restricted
           deb-src http://security.ubuntu.com/ubuntu saucy-security main restricted
           deb http://security.ubuntu.com/ubuntu saucy-security universe
           deb-src http://security.ubuntu.com/ubuntu saucy-security universe
           deb http://security.ubuntu.com/ubuntu saucy-security multiverse
           deb-src http://security.ubuntu.com/ubuntu saucy-security multiverse
           deb http://extras.ubuntu.com/ubuntu saucy main
           deb-src http://extras.ubuntu.com/ubuntu saucy main
           Active apt sources in file: /etc/apt/sources.list.d/atareao-atareao-saucy.list
           deb http://ppa.launchpad.net/atareao/atareao/ubuntu saucy main
        lavachelibre@lavachelibre-labs:~$

Et ainsi de suite… Les options sont très nombreuses et vous pouvez en prendre connaissance à tout moment à l’aide de l’option --help.

Conclusion :

Je pense qu’il n’est pas nécessaire d’en dire plus et d’argumenter sur l’utilité de Inxi, qui est plus qu’évidente. C’est l’outil indispensable de tous les bidouilleurs qui se respectent et il va très certainement occuper une place de choix dans ma trousse à outils.

Installation :

Si ça vous tente Inxi est disponible dans les dépôts officiels de la plupart des distributions GNU/Linux et vous pouvez en profiter très facilement sur Ubuntu et dérivés à l’aide de cette simple ligne de commande.

Installer Inxi sur Ubuntu et dérivés :

sudo apt-get install inxi

En savoir plus :

Si vous voulez prendre connaissance de la procédure d’installation sur Debian, je vous renvoie vers le site de Fred où la manipulation y est bien détaillée.

Au passage n’hésitez pas à le mettre dans vos marques-pages si ce n’est pas encore fait, car il roxxe du poney et Fred est vraiment un gars très sympa. Sans vouloir faire de la fausse faltterie à outrance, c’est mon blog GNU/Linux Français préféré dans ce type de créneau.

Je vous conseille également de lire son billet référençant 10 solutions ayant un but similaire;

et pour plus d’infos voici lien vers le site officiel de Inxi.

Amusez-vous bien.

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Framablog : Google Maps change de version ? Passons à OpenStreetMap !

mercredi 6 novembre 2013 à 09:00

Les nombreux services de Google sont généralement gratuits mais ils sont aussi propriétaires.

Ainsi les utilisateurs de Gmail s’en sont rendu compte dernièrement : Google modifie quand bon lui semble son interface et ses fonctionnalités. Et nous sommes mis devant le fait accompli de changements qui vont bien plus dans le sens d’une intégration toujours plus poussée avec les autres services Google (Google+ notamment) que d’un réel souci du confort des utilisateurs.

C’est également ce qui est en train de se produire actuellement avec Google Maps qui change d’interface et donc de version de son API, signifiant par là-même que tous ceux qui avaient développé des applications spécifiques avec la version précédente de l’API devront tout recoder avec la nouvelle version.

Une bonne occasion de migrer vers la carte libre OpenStreetMap[1] à l’aide du site Switch2OSM[2].

Google Maps v2

Faut-il mettre à jour la version 2 de l’API de Google ? Libérez-vous plutôt et passez à OpenStreetMap.

Upgrading from Google v2 API? Free yourself and upgrade to OpenStreetMap

5 novembre 2013 - OpenStreetMap Blog
(Traduction : goofy, lyn, GregR, Britz, Sphinx + anonymes)

Avez-vous reçu un courrier électronique comme celui-là (cf image ci-dessus) ?

Nous ne pouvons vous garantir que vous pourrez disposer de vos cartes. Nous vous recommandons vivement de migrer vers la version 3 de Google Maps avant le 19 novembre.

Oui, Google Maps a décidé de fermer sa vieille API JavaScript de Maps (v2). Ils vous conseillent de passer beaucoup de temps à ré-écrire votre code pour passer à la nouvelle API v3.

Mais pourquoi ne pas utiliser ce temps pour passer à un meilleur service ?

OpenStreetMap (OSM) est une carte créée par des experts, à savoir les habitants mêmes du territoire qu’ils cartographient. On y trouve les sentiers pédestres et les pistes cyclables, les canaux, les espaces verts et les espaces publics, de même que toutes les routes et les chemins de fer. Elle est continuellement mise à jour : pas besoin d’attendre le prochain passage de la voiture Google. Pas étonnant que Foursquare, Github et Mapquest aient déjà opté pour OSM.

Passer de Google Maps à OpenStreetMap est plus facile que vous ne le pensez. Si vous vous êtes déjà confronté à l’ancienne API de Google Map, vous allez trouver en notre équivalent, Leaflet, une bouffée d’air frais. Son interface douce et agréable vous permettra de mettre mieux en valeur l’apparence de votre site, et l’application mobile est aussi fluide que l’application native.

Si vous souhaitez aller plus loin, OpenStreetMap vous permet de créer une belle carte, personnelle, à partir de nos données. Vous n’êtes pas limité au seul style Google, que tout le monde utilise. Puisque les sources sont libres et ouvertes, vous n’avez pas à payer quoi que ce soit pour accéder à des services « premium ».

Comment franchir le pas ? Le site switch2osm.org, géré par la communauté OpenStreetMap, fournit des conseils pour passer à OpenStreetMap. Les sections « The Basics » (NdT : Premiers pas) et « Using Tiles » (Utiliser des tuiles) vous permettront de transformer votre code JavaScript pour qu’il fonctionne avec OSM. Ce site est également utile pour trouver toutes les informations nécessaires à la création de cartes personnalisées.

Au bout du compte, OpenStreetMap est beaucoup plus qu’une solution alternative à l’API Google Maps. Nous offrons quelque chose de différent : un accès libre et ouvert aux données cartographiques brutes. Cela permet aux développeurs de débrider leur créativité et d’innover un maximum, en allant beaucoup plus loin qu’une simple intégration d’une carte dans un site web. Cerise sur le gâteau : plus on utilise OSM sur des sites web, plus les cartes seront vues des utilisateurs et plus les contributeurs à ce travail de cartographie collaborative seront nombreux ; au final, la carte, créée par la communauté, devient de plus en plus précise.

Utiliser OpenStreetMap, c’est défendre et promouvoir ce projet et ainsi nous aider dans notre mission bénévole : créer la carte du monde la plus ouverte et la plus riche qui soit.

switch2osm.org

Notes

[1] Pour rappel notre article Framablog : Avez-vous le réflexe OpenStreetMap ? et notre tag dédié.

[2] Nous envisageons de traduire ce site en français.

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Noireaude : Pacman, Pinball, Frogatto, Bomberclone et Funguloids – Quelques jeux sympathiques pour tuer le temps au bureau

mercredi 6 novembre 2013 à 07:30

Nous avons beau être des bosseurs ça ne fait aucun doute, il n’en reste pas moins que nous avons besoin de faire une pause de temps en temps (le plus souvent possible en fait). Avoir quelques petits jeux sympathiques sous la patte au boulot n’est donc jamais perdu, mais il est clair que si nous voulons entamer un instance WOW ou un battle CounterStrike, cela peut faire désordre. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus discret. Si vous avez la chance de tourner sur GNU/Linux je vous ai sélectionné 5 jeux sympathiques, qui vont peut-être vous plaire et meubler un peu vos séances de glandouille pause au bureau. Je suis certain que cela va booster votre productivité, bien que dans les faits je ne dispose pas de statistiques officielles en la matière. J’ai choisi exclusivement des jeux présents dans les dépôts officiels d’Ubuntu 13.10, afin que vous n’ayez pas besoin de vous prendre la tête avec l’installation. Il n’y a pas de raisons pour que ceux-ci ne soient pas dispos sur d’autres distributions et dans tous les cas, vous ne perdrez rien à tenter le coup.

Pour le premier je pense qu’il est inutile de vous livrer 3 tonnes de détails, puisque il s’agit de ce bon vieux Pacman que tout le monde ou presque connait. Un grand classique de la détente qui peut s’installer à l’aide de cette simple ligne de commande.

Installer Pacman sur Ubuntu :

sudo apt-get install pacman

pacman

Bomberclone est également un grand classique, dans le sens où il s’agit d’un clone de ce bon vieux et très populaire bomberman. Cette version est assez sympa car elle permet de jouer en en mode solo ou multi-joueurs. Pour glander jouer en groupe au bureau il suffira qu’un des joueurs fasse office de serveur en créant une partie, que les autres pourront rejoindre très facilement.

Pour le reste vous pouvez trouver plus d’infos sur Bomberclone, en consultant cette page issue de la doc Ubuntu.

Installer Bomberclone sur Ubuntu :

sudo apt-get install bomberclone

Frogatto (j’adore le nom) est un petit jeux de plate-forme sympa où vous devrez diriger une petite grenouille aux travers de décors riches et variés, en évitant de vous faire tabasser par tout un panel de monstres, qui bien entendu ne vous veulent pas que du bien. Ce jeu est assez sympa et dispose en prime d’un éditeur de contenu qui va vous permettre de créer vos propres niveaux.

Je le trouve très fun et j’adore la tronche de la grenouille mais attention quand même, car certaines parties du jeu ne sont pas Libres. Si vous voulez en savoir plus vous pouvez jeter un œil sur le site officiel de Frogatto.

Installer Frogatto sur Ubuntu :

sudo apt-get install frogatto

Emilia Pinball est comme son nom l’indique sans mystère, un jeux de flipper très classique qui devrait ravir les amateurs du genre. Ma mère est folle de ce genre de trucs et peut passer des heures dessus. En général d’ailleurs je me prends une tannée niveau score.

Si vous voulez en savoir plus sur Emilia Pinball vous pouvez vous rendre sur la page du site officiel de ce dernier.

Installer Emilia Pinball sur Ubuntu :

sudo apt-get install pinball

J’ai gardé le meilleur pour la fin, même s’il ne correspond pas forcement à la ligne de conduite adoptée dans ce billet, à savoir la discrétion. Funguloids est un jeu qui se joue en mode plein écran et dont les graphismes et les musiques sont tout simplement ma-gni-fiques. Le jeu en lui-même n’est pas très violent et votre mission si vous l’acceptez , sera d’aller cueillir de champignons dans l’espace intersidéral Oo. Si si… Des Champignons…

Je vous l’accorde il fallait y penser et quelque chose me dit qu’il est peut-être le fruit d’autres champignons dont je ne vous parlerais pas ici. Quoi qu’il en soit, si vous avez envie de jouer sans vous prendre la tête à jeu super reposant et très beau Funguloids est fait pour vous. Même si ça paraît un peu space présenté comme ça, je vous conseille franchement de l’essayer.

Si ça vous tente et que vous voulez plus d’infos sur ce jeu, vous pouvez consulter le site officiel de Funguloids.

Installer Funguloids sur Ubuntu :

sudo apt-get install funguloids

Voilà, j’espère que vous en avez au moins aimé un et que vous aurez de quoi vous occuper ou amuser vos bambins. Ce ne sont certes pas des gros opus dernier cri mais j’aime bien le côté Arcade et vintage de certains d’entre eux, puis c’est toujours sympa d’avoir ce genre de petits jeux indémodables et toujours fun. J’essaierai de refaire un billet dans le genre à l’occase.

Sur ce je vais creuser un peu cette étrange histoire de champignons de l’espace. Je veux savoir ce qu’il (ou elle) a pris pour avoir une telle idée :D_-

Amusez-vous bien.

Crédits image

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