Déjà six moix après la version LTS, voici que la nouvelle version d'Ubuntu est de sortie : la 16.10 Yakketi Yak. Contrairement à la version précédente, celle-ci n'est pas une version LTS, c'est à dire qu'elle n'est pas supportée sur le long terme (2 ans), mais seulement 6 mois, donc jusqu'en juillet 2017.

Voici les nouveautés de cette version :

• Noyau Linux 4.8 avec une meilleure prise en charge de la partie graphique
• Plus de fluidité pour Compiz, le gestionnaire de fenêtres
• Une ergonomie améliorée pour Nautilus, le gestionnaire de fichiers
• L'environnement de bureau a été mis à jour vers Unity 7.5. La version 8 tant attendue est disponible en beta et sera présente dans Ubuntu 17.04.
• Les logiciels GNOME en version 3.20 ou 3.22
• Firefox 48
• LibreOffice 5.2
• Thunderbird 38
• Et... Les nouveaux fonds d'écran !

Bien entendu les différentes variantes d'Ubuntu ont aussi été mises à jour.

Voici une petite vidéo qui résumé les changements :

https://www.youtube.com/watch?v=WHeGDDnL56U

Rien de fou, donc. C'est une évolution en douceur de la dernière LTS.

Je vous conseille comme d'habitude de faire des sauvegardes de vos données avant de passer à l'acte. Si vous êtes sous Ubuntu 16.04 LTS et qu'il vous convient, pas la peine de vous risquer à faire cette mise à jour !

Sachez que vous pouvez mettre à jour depuis l'interface graphique de Ubuntu, mais le faire via le terminal est plus clair, et c'est quand même plus sympa !

Mettre à jour depuis une version LTS

Si vous êtes sous Ubuntu 12.04 LTS ou 16.04 LTS, il faut que vous changiez de canal de mise à jour.

Il suffit d'aller dans le gestionnaire de mise à jour et de sélectionner :

(Si vous n'êtes pas sous une version LTS, il n'y a rien à changer.)

Vous pouvez ensuite suivre les étapes ci-dessous.

Comment mettre à jour ?

Tout d'abord, on vérifie que notre système est à jour pour la version installée :

sudo apt update
sudo apt full-upgrade

Puis il suffit d'entrer cette commande dans votre terminal, elle va mettre à jour la liste des paquets, les dépôts et tous les paquets, tout se fait tout seul !

sudo do-release-upgrade

Note : Si cette commande ne trouve aucune mise à jour à faire, essayez avec ceci :

sudo do-release-upgrade -d

Attendez un peu, et il vous fera un résumé de paquets qui seront mis à jour. Généralement c'est plusieurs centaines de paquets à mettre à jour, alors soyez patients !

Une fois que la mise à jour vers Ubuntu 16.10 est terminée, vous pouvez redémarrer votre ordinateur. :)

On vérifie à nouveau que tout est bien à jour

sudo apt update
sudo apt full-upgrade

On nettoie le cache, là où se trouvent tous les paquets que l'on a téléchargé, ce qui doit représenter 1 ou 2Go :

sudo apt-get clean
sudo apt-get autoclean
sudo apt-get autoremove

Et on vérifie qu'on est bien sous Ubuntu 16.10 Yakketi Yak !

lsb_release -a
uname -sr

Voici les versions d'Ubuntu supportées à ce jour (qui reçoivent des mises à jour) :

• 12.04 LTS jusqu'en avril 2017
• 14.04 LTS jusqu'en avril 2019
• 16.04 LTS jusqu'en avril 2021
• 16.10 jusqu'en juillet 2017

Vous pouvez télécharger Ubuntu 16.10 directement sur le site officiel.

Sources :

• http://www.omgubuntu.co.uk/2016/09/ubuntu-16-10-default-wallpaper
• http://www.omgubuntu.co.uk/2016/10/download-ubuntu-16-10-new-features
• http://www.nextinpact.com/news/101570-ubuntu-16-10-derniere-beta-avant-version-finale-13-octobre.htm
• http://www.numerama.com/tech/201624-ubuntu-16-10-yakketi-yak-nouveautes.html
• https://wiki.ubuntu.com/Releases

Je ne fais pas de support (surtout vu le nombre de demandes...) donc si vous rencontrez un problème je vous conseille de vous diriger vers une aide plus qualifiée comme le forum Ubuntu-fr.

L'article Mettre à jour Ubuntu vers la version 16.10 a été publié sur Angristan

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Il y a plusieurs versions de cela, Firefox proposait un bouton Hello pour mettre en relation deux internautes par visioconférence. Ce bouton a disparu alors que cela fonctionnait plutôt bien.

Le principe était simple, le service initiait une connexion webRTC entre les utilisateurs. Sur ce même mode, le logiciel libre easyRTC permet cette mise en relation jusqu'à quatre utilisateurs simultanés dans un même salon (si les débits internet de chacun d'eux le permet).

Dans le cadre des services CHATONS, G3L propose une instance easyRTC où chacun peut créer un salon de discussion privé. Ce système est compatible avec les dernières versions de Firefox, Chromium (ou Chrome) et Opera sur GNU/Linux, Windows, MacOS et Android (sur iOS, il existe une apps compatible : Bowser).

C'est tellement simple d'utilisation, qu'il suffit d'essayer !

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Aujourd'hui, ce jeudi 13 octobre, est une journée dédiée à un test précis : sur Wayland. En effet, durant le cycle de développement, l'équipe d'assurance qualité dédie quelques journées autours de certains composants ou nouveautés afin de remonter un maximum de problèmes sur le sujet.

Elle fournit en plus une liste de tests précis à effectuer. Il vous suffit de les suivre, comparer votre résultat au résultat attendu et le notifier.

Qu'est-ce que Wayland ?

Wayland est une nouvelle technologie pour réaliser l'affichage de vos applications à l'écran en étant l'interface entre celles-ci et le noyau. Il remplace le programme X11 qui réalisait cette fonction depuis plusieurs décennies. X11 n'étant plus adapté à l'informatique moderne, difficile à maintenir et pas du tout sécurisé, ses développeurs ont décidé de refonder cette portion du système avec le protocole Wayland.

Son protocole est implémentée dans le compositeur, à savoir le gestionnaire de fenêtre comme Mutter sous GNOME ou KWin sous KDE. Cela fait 8 ans que Wayland est annoncé, et le projet Fedora estime aujourd'hui qu'il est assez mature pour être disponible par défaut pour les utilisateurs de GNOME. Toutefois, la possibilité d'utiliser X.org existe en cas de problèmes importants. Les autres environnements de bureaux comme KDE pourront en profiter quand ce changement sera plus mûr.

Cependant, toutes les fonctions ne sont pas encore présentes. Mais si jamais Wayland ne se comporte pas correctement chez vous, n'hésitez pas à consulter cette page qui récapitule les moyens de déboguer Wayland.

Étant donnée l'importance de cette fonctionnalité, nous vous recommandons fortement de procéder à ce test. Plus de situations auront été testées, plus stable sera ce changement majeur ! Car en effet, Wayland dépend aussi des modèles de cartes graphiques et de leurs pilotes respectifs par exemple.

Les tests du jour sont :

• Le fonctionnement de base de GNOME sous Wayland (les bureaux virtuels, l'overview, le lancement de la session) ;
• Les applications GNOME qui doivent bien se lancer avec XWayland ou Wayland ;
• Tout autre test libre permettant de mettre en évidence le bon ou mauvais fonctionnement du test (avec une application non GNOME comme VLC).

Comment y participer ?

Vous pouvez vous rendre sur la page des tests pour lister les tests disponibles et rapporter vos résultats. La page wiki récapitule les modalités de la journée. Assurez-vous d'avoir un système à jour avant de commencer.

En cas de bogue, il est nécessaire de le rapporter sur le BugZilla. Si vous ne savez pas faire, n'hésitez pas à consulter la documentation correspondante.

De plus, si une journée est dédiée à ces tests, il reste possible de les effectuer quelques jours plus tard sans problème ! Les résultats seront globalement d'actualité.

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Fidèles lecteurs de Planet Libre, nous souhaitons vous présenter notre WebApp de gestion de location de matériel ‘Robert’ et vous demander quelques conseils quant à son évolution.

Petite présentation de Robert : suite aux besoins de gestion de d’une association (Acousmie), nous avons developpé en 2011 une application web pour répondre à leur besoin de gestion de calendrier d’événements, de ressources disponibles à l’instant T (matériel & techniciens), et de facturation de prestation.

Plongés dans la culture libre depuis la même période, nous avons proposé à l’association d’ouvrir le code source du projet. Leur enthousiasme à cette idée nous a permis de rendre ceci possible.

Depuis, de nombreuses demandes ont été faites pour l’améliorer. Travaillant sur d’autres projets nous n’avions pas continué activement le développement. La base du code avait été pensée pour répondre à un cahier des charges précis, elle n’était pas très flexible. C’est pourquoi nous avons décidé de créer une version 2.0, en réécrivant complètement le code.

Nous aimerions quelques conseils et avis de votre équipe à propos de notre démarche, présentée sur le site http://www.robert.polosson.com.

À ce jour nous avons mis les outils suivants en place pour créer une communauté :
– un site web de présentation
– une démo de la version 1 de Robert
– un forum, pour pouvoir discuter avec les utilisateurs et pour décider du cahier des charges de la v2
– un module de newsletter
– un récent canal IRC (#robertmanager sur freenode) pour discuter en direct et aider les utilisateurs
– une page FB (hélas) pour (essayer de) créer une communauté
– un projet sur funding.openinitiative.com pour un appel aux dons
– un fichier ‘prospects’ qui liste des entreprises ou particuliers pouvant avoir ce besoin

Nous nous demandons quelles peuvent être les autres axes pour arriver à faire vivre ce projet plus avant, et développer la communauté afin de trouver les moyens de financer la version 2.0.

Nous vous remercions de la qualité de Planet Libre et serions heureux de recevoir quelques conseils de votre part.

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