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Nizar Kerkeni : SFD2015 : Communiqué de presse

mardi 22 septembre 2015 à 11:42

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L’association pour la Culture numérique Libre – CLibre, organise, en collaboration avec l’Institut Supérieur des Études Technologiques de Sousse la journée internationale de logiciels libres, « Software Freedom Day 2015 » qui aura lieu le dimanche 18 octobre 2015 à l’ISET de Sousse.

Cette dixième édition tunisienne, appelée « Software Freedom Day Tunisia », est organisée pour la troisième année consécutive par l’association CLibre. Elle sera l’occasion pour les associations, les communautés et les clubs universitaires actifs dans les différents domaines des technologies du libre de se rencontrer, de partager leurs expériences dans le domaine et surtout de s’enrichir mutuellement avec les échanges d’idées entre nos jeunes issues des différentes institutions universitaire de la Tunisie.

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Le programme de la journée sera formé, en plus des rencontres entre activistes du libre, par un ensemble de conférences en relation avec les technologies libres.

Rappelons que chaque année, depuis 2004, la communauté internationale d’utilisateurs des logiciels libres fête le « Software Freedom Day ». Cette fête est une manifestation mondiale annuelle instaurée dans le but d’initier le grand public aux logiciels libres par son utilisation personnelle, dans l’éducation, l’économie ou par les gouvernements. Ce but est aussi l’un des objectifs de l’association CLibre qui a pris en charge l’organisation de cette journée en Tunisie prenant la relève de plusieurs acteurs de la communauté tunisienne qui n’a cessé, depuis 2006, de célébrer cette journée à l’échelle nationale.

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Tuxicoman : Faire fonctionner Firefox Hello avec Request Policy

mardi 22 septembre 2015 à 08:06

Pour faire fonctionner le système de visioconférence de Firefox avec RequestPolicy il faut ajouter about:loopconversation à la liste blanche des « origines ». Sinon, les appels échouent et vous ne pouvez rejoindre de conversation.

J’ai aussi remarqué que Hello avait maintenant une liste de contact. Ainsi vous pouvez appeler directement un contact tant que celui-ci a Firefox ouvert. C’est plus pratique que de lui envoyer un mail avec un lien.

A quand dans Firefox mobile ?

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antistress : LibreOffice 5 : tout simplement la meilleure suite bureautique ?

mardi 22 septembre 2015 à 00:18

Quelques lettres de l'alphabet sur un tableau

Il ne s'agit pas ici de s'extasier bêtement sur la nouvelle version majeure d'un logiciel quel qu'il soit, au motif que ses responsables ont décidé plus ou moins arbitrairement (coucou Linus) qu'ils allaient incrémenter plus fortement le numéro de la prochaine version, comme ici avec la récente version 5 de LibreOffice.

Il s'agit plutôt de constater la qualité, certes discrète, de cette dernière version, fruit d'un long et continu effort de développement communautaire entamé dès le lancement du projet.

Le visible et l'invisible

Parfois on peut lire des commentaires d'utilisateurs qui se plaignent – à juste titre ou non – qu'au lieu de développer des nouvelles fonctionnalités, les développeurs de tel projet feraient mieux de soigner et stabiliser l'existant.

Il se trouve que soigner l'existant n'est sans doute pas ce qu'il y a de plus gratifiant dans le processus de développement d'un logiciel, et que, lorsque celui-ci est réalisé par des volontaires, il est difficile d'exiger de ceux-ci qu'il s'occupent prioritairement des tâches ingrates.

Et lorsque effectivement des développeurs s'y attellent, leur travail ne se remarque pas forcément... « Le logiciel ne plante pas ? Encore heureux ! », pourrait-on caricaturer. Les changements en terme de consolidation ne sont pas les plus spectaculaires.

L'invisible travail de fourmi effectué depuis le lancement de LibreOffice

Pour rappel, le projet LibreOffice a été dévoilé fin septembre 2010.

Dès la première version du logiciel (LibreOffice 3.3, sortie en janvier 2011), Michael Meeks, un des développeurs, mettait en avant les côtés positifs, évidents pour lui, du projet : « Liberté, Logiciel Libre, et développement fun, ouvert et communautaire ».

De fait, depuis lors et jusqu'à cette dernière version 5 sortie début août, le caractère communautaire du développement de LibreOffice n'a jamais été démenti, bien au contraire. Et nous avons vu à quel point un développement massivement communautaire pouvait constituer un atout pour un projet.

Mais, de même qu'on n’attrape pas des mouches avec du vinaigre, on ne constitue pas une communauté de contributeurs sans un projet accueillant.

Voici quelques exemples d'initiatives qui ont été mises en œuvre pour concrétiser cette volonté originelle de faire entrer un maximum de développeurs dans le projet, et aussi quelques exemples du travail invisible mais essentiel qui a été réalisé pour améliorer le logiciel :

Travail sur la lisibilité du code

Dès le départ, un long et fastidieux travail a été entamé pour traduire en anglais les commentaires (initialement en allemand, pour des raisons historiques) qui accompagnent le code source du logiciel, ceci afin de rendre celui-ci accessible par le plus grand nombre (la langue anglaise étant très répandue dans le monde du développement logiciel) :

Proportion de commentaires en allemand à travers les versions
Proportion de commentaires en allemand à travers les versions

Les versions suivantes (3.4, 3.5 et 3.6, sorties respectivement en juin 2011, février 2012 et août 2012) ont concrétisé un grand nettoyage du code, avec le retrait de grandes parties caduques ou redondantes, rendant le tout plus facile à appréhender et à maintenir :

Proportion de code caduc à travers les versions
Proportion de code caduc sur un an de développement

Travail sur les outils de développement

Dès les premiers mois du projet, le processus de compilation du logiciel a été revu pour ne plus dépendre de coûteux logiciels privateurs et permettre à tout à chacun de participer (la facilité et la rapidité de compilation est d'ailleurs un point qui reçoit régulièrement des améliorations), et la transparence sur les contributions de chacun a été posée en règle.

Par ailleurs, à l'occasion de la version 3.4, le système de localisation a été modifié pour être plus facile d'utilisation par les contributeurs.

Travail sur la qualité du code

Les outils de test ont été multipliés au fil des versions afin d'éviter les régressions dans le code au fur et à mesure des développements, et aussi de débusquer les erreurs dans le code existant (la liste serait trop longue et technique pour entrer dans le détail ici).

Par ailleurs, un ensemble de tests automatisés, qui charge plus de 24 000 fichiers différents réputés comme étant problématiques, a été mis au point à l'occasion du développement de la version 4.1 sortie en juillet 2013. Avec la version 4.2 (sortie en janvier 2014), le corpus de documents problématiques a été porté à 45 000 (et les tests portent dorénavant également sur l'exportation), puis à 55 000 avec la version 4.3 (sortie en juillet 2014), et enfin à 76 000 avec la 4.4 (sortie en janvier 2015), permettant d'assurer une version 5.0 particulièrement fiable.

Travail sur les fondations du logiciel

Le moteur de Calc a été refondu à l'occasion de la version 4.2, la boite à outils graphiques a bénéficié d'une mise à niveau sur plusieurs cycles de développement, etc.

Le résultat ?

Le résultat ma foi, ne saute pas aux yeux. Au lancement, c'est toujours cette bonne vieille suite bureautique qui s'affiche devant nos yeux, avec son interface quasiment inchangée.

Et pourtant, tout a changé sans que l'on n'y prête attention : le logiciel se lance bien plus vite, est bien plus stable mais aussi plus performant, accepte sans sourciller les formats les plus exotiques et, sauf pour des exceptions de plus en plus rares, les restitue sans faute.

Quelle autre suite bureautique peut se targuer d'être aussi à l'aise avec la multitude de formats existant aujourd'hui ?

Alors certes, la déco reste familière, mais c'est bien une suite bureautique flambant neuve qui nous est présentée aux termes de ces cinq années de travail qui ont suivi le lancement de LibreOffice.

Pas de quoi s'extasier me direz-vous ? Et bien permettez-moi d'affirmer le contraire : voilà un travail de fond qui a permis de créer une large communauté, d'assainir les fondations et de travailler à rendre le logiciel plus stable, performant et polyvalent que jamais. Et pour cela, moi je dis : bravo !

(Pour plus de détail, voir les liens donnés en face des numéros de version sur la page Wikipédia, et le résumé des évolutions dressé ici à l'occasion de la sortie de la version 5).

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mozillaZine-fr : Les WebExtensions, une nouvelle façon d’écrire des extensions pour Firefox

lundi 21 septembre 2015 à 18:14

Logo historique de Mozilla avec la mascotteDans un article qui vient de paraitre sur le blog Mozilla Hacks, Blake Winton vous propose d’écrire des extensions pour la nouvelle API de Firefox qui permet d’être compatible avec le multi-processus. C’est aussi une API qui permet d’écrire du code compatible avec Chrome, et inversement, qui permet de récupérer les extensions de Chrome et de les faire tourner sur Firefox au prix de modifications mineures. C’est dans l’esprit de l’interopérabilité qui fait tourner le Web depuis le début, mais on se doute bien que cela fera grincer des dents ceux qui y verront une manière de rapprocher Firefox du diable (Google Chrome) 😉 En tout cas, cela annonce aussi l’arrivée prochaine de Firefox multi-processus, avec la promesse de faire disparaitre une fois pour toutes les petits blocages de l’interface que pouvaient provoquer les scripts dans des pages web lourdes.

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antistress : Logiciel libre ou projet ouvert ?

lundi 21 septembre 2015 à 17:08

Balises de travaux sur la route

La distinction n'est pas toujours facile entre un logiciel libre et un projet ouvert, alors que les deux ne se recoupent pas forcément.

Un logiciel est objectivement libre s'il garantit quatre libertés essentielles à l'utilisateur :

On voit que, passé les deux premières libertés, qui concernent d'avantage l'utilisateur du programme en tant que tel, les suivantes sont le socle qui doit favoriser la constitution d'une véritable communauté d'utilisateurs.

Cette communauté d'utilisateurs peut alors participer au projet en question de différentes manières : en faisant la publicité du logiciel pour accroître sa communauté d'utilisateurs, en aidant au développement du logiciel (par l'écriture de code, mais aussi par la réalisation de matériel artistique tels un logo, des graphismes ou des sons, ou encore par la remontée ou le tri de bogues), en documentant le logiciel, etc.

Mais cette communauté d'une part n'est pas automatique ; d'autre part, lorsqu'elle existe, peut être plus ou moins large. Enfin, une large communauté d'utilisateurs ne se traduit pas nécessairement en une large communauté de contributeurs.

C'est en effet ce dernier point que nous pouvons observer avec des projets comme Android Open Source Project (AOSP), qui sert de base au système d'exploitation populaire sur smartphones – mais non entièrement libre – qu'est Android. Le développement d'AOSP est réalisé en privé par Google qui décide ponctuellement de publier une nouvelle version de « son » logiciel. Le logiciel publié est bien libre dans la mesure où il confère les quatre libertés décrites ci-dessus, mais le mode de développement choisi (fermé) empêche la constitution d'une communauté de contributeurs.

À l'inverse, un projet comme le noyau Linux est le plus bel exemple de développement collaboratif, rendu possible d'une part par son état de logiciel libre (qui confère donc à chacun les quatre libertés décrites ci-dessus) ; de deuxième part, par la volonté de ses développeurs d'en faire un projet ouvert (et donc par l'existence et le recours à des outils permettant de collaborer en continu au développement du projet : Internet, un système de gestion de versions, un système de suivi de problèmes...), et de troisième part, par un engouement autour du projet. Wikipédia propose même une page dédiée au processus de développement de Linux. Vous pouvez également consulter quelques chiffres afférents à la dernière version du logiciel sur LinuxFR.org ou de manière plus détaillée sur LWN.net.

LibreOffice fait également partie (toutes proportions gardées) de cette catégorie (ce sera l'objet du prochain billet).

Enfin, il existe une multitude de logiciels libres plus ou moins confidentiels, au développement pourtant ouvert et accueillant mais qui peinent à trouver des contributeurs, faute de renommée ou d'attrait (pour diverses raisons).

Terminons en citant le cas de GIMP, logiciel d'envergure et de renommée fortes, au développement ouvert, dont pourtant le nombre de développeurs (tous bénévoles, travaillant sur leur temps libre) est ridiculement réduit. D'ailleurs, pour moi, les développeurs de GIMP sont des héros, et GIMP lui-même tient du miracle !

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