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La vache libre : DOSBox – Tâtez du MS-DOS sous GNU/Linux

samedi 15 mars 2014 à 19:44

dosbox

Si vous êtes un vieux geek dans l’âme vous êtes sans doute sous GNU/Linux depuis longtemps déjà, mais peut-être que la nostalgie vous étreint et que l’envie de tâter du MS-DOS se fait sentir de temps en temps. Si c’est le cas, vous allez être content d’apprendre qu’il est possible d’utiliser MS-DOS sous GNU/Linux, grâce à DOSBox, un petit utilitaire open source et multiplateformes bien sympathique. Vous pourrez ainsi émuler facilement et faire tourner de vieilles applications ou des vieux jeux, moyennant les quelques commandes DOS qui vont bien. Vous pourrez également monter vos espaces de stockages et réaliser toutes les actions courantes sur vos répertoires, vos dossiers et vos fichiers utilisateur.

Comme vous avez pu le voir sur l’image d’illustration, vous pouvez en apprendre plus sur l’utilisation de DOSBox grâce à quelques petites introductions, disponibles via la commande « intro ».

NB : L’invite de commande est en Querty, pour utiliser un clavier fr entrez : keyb fr (merci à Fred ;)

dosbox-mount

Pour obtenir quelques exemples de montages par exemple, vous pouvez entrer :

intro mount

et faire défiler l’intro avec la touche « Enter ».

dos-box-intro-mount

Quand vous arrivez à la fin de l’introduction, vous aurez en prime un rappel des raccourcis clavier utilisables. Ceux-ci permettent entre autres de régler la cadence de votre processeur.

DOSBox-Keys

Pour ce qui est des commandes vous pourrez obtenir une aide à tous moments, à l’aide de la commande :

help /all

dosbox-help

Sur cette dernière capture vous pouvez voir qu’il est très facile de monter son /home, ce qui se fait bien entendu sur « C: » :)

dosbox-mount

Bref, je pense qu’il n’est pas nécessaire de vous en montrer plus, car si le titre vous a intrigué et que vous avez lu ce petit billet, vous en êtes sans doute arrivé au stade où l’envie de l’installer vous brûle les doigts.

Alors si vous voulez en savoir un peu plus sur DOSBox vous pouvez visiter la page officielle du projet, dont le côté « old school » se marie à merveille avec le concept. Vous y trouverez également la page de téléchargement, depuis laquelle vous pourrez vous procurer les sources et les binaires pour GNU/Linux, BSD, MS Windows et Mac OS X.

Si vous préférez passer par la ligne de commande je pense que vous pouvez utiliser les dépôts officiels de vos distributions respectives.

Entrez ceci pour Debian, Ubuntu et dérivés :

sudo apt-get install dosbox

et ceci pour Archlinux, Manjaro et dérivés :

sudo pacman -S dosbox

Amusez-vous bien et bonne séance de DOS :)

via lffl.org (encore:)

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Framablog : Popcorn Time « le pire cauchemar d'Hollywood » n'est déjà plus 2/3

samedi 15 mars 2014 à 11:10

Il y a quelques jours à peine nous annoncions la sortie de l’application Popcorn Time, mieux que Netflix pour voir des films en streaming via BitTorrent !

Popcorn Time y était qualifié de « pire cauchemar d’Hollywood ».

Hollywood s’est réveillé et a réagi…

L’équipe de développement nous annonce déjà le clap de fin, en restant évasif sur les explications. Mais nul doute qu’ils ont reçu des pressions. Ils disent avoir vérifié quatre fois que Popcorn Time était légal (puisqu’ils proposaient une technologie neutre, n’hébergeait rien sur leurs serveurs et ne faisant que combiner trois bases de données externes : pour les torrents, pour les informations des films et pour leurs affiches).

Cela n’a, semble-t-il, pas suffi.

Edit : il y a une suite heureuse à cette histoire !


Goodbye Popcorn Time


Adieu Popcorn Time

Goodbye Popcorn Time

L’équipe de développement - 14 mars 2014

(Traduction : Piup, aKa, Kcchouette, loicwood, Noon, lumi, Amazigh + anonymes)

Au revoir

Nous avions commencé Popcorn Time comme un défi lancé à nous-mêmes. C’est notre devise… C’est ce à quoi nous aspirons.

Nous sommes très fiers de ce projet. C’est le plus important que nous ayons construit. Nous avons constitué une équipe géniale en le faisant, avec des gens avec qui nous adorons travailler. Et pour être honnête, au moment où je vous écrit, nous sommes tous un peu écœurés et abasourdis. Nous aimons Popcorn Time et ce qu’il défend, et nous avons l’impression de laisser tomber nos géniaux contributeurs chéris. Ceux qui ont traduit l’application en 32 langues, y compris certains dont nous ne connaissions même pas l’existence. Nous sommes en admiration devant ce que la communauté libre peut faire.

Nous sommes avant tout de jeunes entrepreneurs passionnés d’informatique. Nous lisons Techcrunch, Reddit et Hacker News dont nous avons fait deux fois la une. Dans le même temps, nous avons eu des articles dans Time Magazine, Fast Comany, TechCrunch, TUAW, Ars Technica, Washington Post, Huffington Post, Yahoo Finance, Gizmodo, PC Magazine et Torrent Freak, pour ne nommer que ceux-là. Et nous sommes intervenus à la télévision et dans des émissions de radio, sans parler des nombreuses interviews, et celles que nous avons aussi déclinées en raison de l’excès de sollicitation(s) de la part des médias.

Et aucun de ces médias ne nous blâmait. Non, ils nous soutenaient. Nous étions devenus les outsiders qui se battaient pour le public et les consommateurs. Des gens que nous respections, certains de nos héros, ont dit monts et merveilles à propos de Popcorn Time, ce qui a largement dépassé nos espérances pour un projet expérimental monté en seulement quelques semaines.

En tant que projet, Popcorn Time est légal. Nous avons vérifié. Quatre fois.

Mais comme vous vous en doutez, cela est rarement suffisant. Notre soudaine popularité nous a mis en contact avec des tas de gens, des journaux aux créateurs de nombreux sites et apps, qui étaient extrêmement populaires. Nous avons beaucoup appris à leur contact. En particulier que s’opposer à une industrie obsolète, arc-boutée sur son modèle économique, a un prix. Un prix que personne ne devrait payer en aucune manière.

Vous savez quelle est la meilleure chose à propos de Popcorn Time ? Que des tas de gens se sont accordés pour reconnaître que l’industrie du cinéma avait établi bien trop de barrières et de restrictions sur le marché. Prenons l’exemple de l’Argentine : les diffuseurs de streaming, là-bas, pensent que “There’s something about Mary” (Mary à tout prix) est un film récent. Ce film est ici, aux États-Unis, tellement vieux, qu’il aurait l’âge de voter !

La majorité de nos utilisateurs n’est pas localisée aux États-Unis. Ils sont de partout ailleurs. Popcorn Time s’est installé dans chaque pays sur Terre. Même dans les deux (pays) n’ayant pas accès à Internet.

Le piratage n’est pas un problème de personnes. C’est un problème de services. Un problème créé par une industrie qui voit l’innovation comme une menace à leur recette dépassée pour ramasser la monnaie. Un problème dont ils n’ont que faire.

Mais les gens si.

L’expérience montre que les gens risquent des amendes, des poursuites judiciaires ou toute autre conséquence possible uniquement pour pouvoir regarder un film récent chez eux. Juste pour avoir le type de partage qu’ils méritent.

Il se peut que demander gentiment quelques pièces par mois pour donner l’accès à n’importe quel film soit une bien meilleure solution.

Popcorn Time ferme aujourd’hui. Pas parce que nous n’avons plus ni énergie, ni motivation, ni détermination, ni même d’alliés. Juste parce que nous avons envie de poursuivre nos vies.

Notre expérimentation nous a amenés aux portes d’un débat sans fin entre piratage et copyright, menaces légales et machinerie douteuse qui nous donne l’impression d’être en danger à cause de ce que nous aimons faire. Et ce n’est pas une bataille à laquelle nous souhaitons prendre part.

Bises
Pochoclín

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mozillaZine-fr : Week-end parisien d’amélioration de MDN

samedi 15 mars 2014 à 10:36

MDN work weekend ParisLe leader de la documentation pour développeurs chez Mozilla, Eric Shepherd, qui coordonne le projet de documentation pour développeur sur le Mozilla Developer Network et y rédige la documentation nécessitée par les ajouts de nouvelles technologies, nous fait, sur son blog, un compte rendu du week-end parisien qui a réuni de nombreux contributeurs, bénévoles et salariés de Mozilla, pour travailler et réfléchir ensemble sur MDN :

Le week-end dernier, nous avons eu un week-end de travail MDN à l’espace de Mozilla à Paris. Au cours des trois jours – vendredi, samedi et dimanche – nous avons développé du code, écrit et mis à jour de la documentation et cogité sur des façons nouvelles et meilleures pour présenter la documentation sur MDN. Un formidable total de 34 participants (ouah !), avec 16 volontaires et 18 salariés de Mozilla, assis ensemble dans une grande salle pour hacker. 11 pays étaient représentés : France, États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Suède, Italie, Espagne, Pologne, Allemagne, Inde, Bangladesh et Brésil. Nous avons accompli 23 projets et touché (c-à-d ajouter, mettre à jour ou fermer) plus de 400 bogues.

La chose la plus importante, pour moi, a été le rappel que notre communauté est une présence réelle et tangible dans le monde et pas une éphémère qui virevolte en touchant la documentation de temps en temps. Ces gens ont de vrais emplois, tout en ayant une incidence réelle et importante sur leurs communautés locales. Se rencontrer est une chance de renforcer notre lien en tant que Mozilliens. C’est une chose formidable.

Lisez la suite du billet d’Eric Shepherd pour découvrir leur travail de documentation et sur la plateforme de wiki Kuma qui propulse MDN.

Vous êtes bien sûr bienvenu pour rédiger, corriger et traduire la documentation pour développeurs, et même coder, pour un Web ouvert sur MDN. Commencez par : Débuter sur MDN.

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Tuxicoman : Messagerie sécurisée, attention à votre carnet de contact !

samedi 15 mars 2014 à 08:58

Une des questions cruciales à se poser sur une messagerie « sécurisée » est comment sont gérées les méta-données?

Par exemple, il est intéressant pour la NSA et autres états qui surveillent en masse de savoir qui parle à qui et à quelle fréquence. Ça permet aisément de construire des réseau de relations à faible coût.

Regardons maintenant un petit peu comment fonctionnent Textsecure et Telegram .

Pour mettre en relation les utilisateurs, ceux-ci se basent sur le numéro de téléphone.
Chaque utilisateur est identifié par son numéro de téléphone, vérifié par l’envoi d’un SMS sur le terminal lorsque l’on crée son compte de messagerie.Ensuite, lorsque l’on envoie un message à un contact, ça se passe grosso modo comme ça :

  1. on envoie le numéro de téléphone de son correspondant.
  2. le serveur cherche dans sa base d’utilisateurs connectés si il trouve le numéro de téléphone.
  3. le message est transmis au terminal de notre correspondant par la connexion permanente (PUSH) établie entre le terminal de notre correspondant et le serveur.

On comprend bien que déjà la personne qui gère le serveur sait qui parle à qui et à quelle fréquence.

Ensuite, on peut avoir quelques fioritures encore plus pourries :

Par exemple, comment savoir avec quels contacts je peux utiliser mon « application de communication sécurisée » ? En demandant au serveur, pour chacun des numéros de mon carnet de contact, s’il correspond à utilisateur enregistré. Bingo, vous venez d’envoyer la totalité des numéros de votre carnet de contact.

Ce qui est encore plus rigolo, c’est que même si vous ne l’avez pas fait mais que vos contacts ont envoyé leur carnet de contacts, par recoupement, le serveur peut reconstruire le votre. La preuve flagrante, c’est quand vous créez un compte avec un carnet d’adresse vide, mais qu’automatiquement, le serveur trouve vos amis (Ex: facebook, linkedin, etc…)

Pour moi, le design de base de ces applications rendent impossible la protection des métadonnées des échanges sauf si l’on a confiance dans le serveur. Croyez-vous encore au « Don’t be evil »?

Une solution serait :

  1. Utiliser un identifiant ne permettant pas de remonter facilement à l’identité réelle de l’utilisateur (ex : un numéro aléatoire)
  2. Ne pas laisser le serveur connaître qui envoie le message (ex: le message ne contient que l’identifiant du destinataire en clair, le message envoyé par l’utilisateur émetteur passe par plusieurs relais avant d’arriver au serveur. On peut ainsi dire que le message est envoyé de manière anonyme. L »identité de l’émetteur est à l’intérieur du message chiffré que seul le destinataire peut déchiffrer)

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Quack1 : Petits challenges Unix entre amis

vendredi 14 mars 2014 à 20:45

Début février un post nommé « Evil Linux Instructor Tricks - Or how to torture students for fun and profit » a été posté sur Reddit[en]. Son contenu ? 5 challenges lancés par un formateur Red Hat a certains de ses étudiants qui finissaient trop vite ces exercices.

Les 5 challenges sont souvent assez simple pour ceux qui connaissent un peu la ligne de commande et qui sont déjà tombé sur ce genre de problèmes, sinon ils demandent un peu de recherche.

Voici la liste des colles posées par TriggerTX.

Challenge 1

Un pirate s'est introduit sur votre serveur Web et a remplacé votre homepage. Remettez la vraie page en ligne.

La manip' effectuée par le formateur a été de backuper /var/www/index.html, de modifier l'original, puis d'enlever tous les droits sur le fichier original avec un chattr +i /var/www/index.html.

Il mentionne que plus de quatre ans il a lancé ce challenge à plusieurs douzaines d'étudiants, et un seul l'a résolu en temps raisonnable.

Challenge 2

Quelqu'un a lancé un chmod -x /bin/chmod. Redonnez les bons droits au binaire sans réinstaller le paquet.

Challenge 3

Envoyez moi l'output de ls /etc/ sur votre serveur.

Avant cela, on rajoute à la fin du .bashrc les quelques lignes suivantes :

alias ls="echo \\"I'm sorry, Dave. I can't do that.\\"";
alias alias="echo \\"I'm sorry, Dave. I can't do that.\\"";
alias unalias="echo \\"I'm sorry, Dave. I can't do that.\\""'

Challenge 4

Celui-ci n'est pas vraiment un challenge.

Lors des formations, ils essayent de donner l'habitude aux étudiants d'utiliser vi ou vim. Ceux qui sont surpris en train d'utiliser nano se mangent un mv /bin/nano /bin/nano.nono; ln -s /usr/bin/vim /bin/nano.

Challenge 5

Votre système ne démarre plus. Trouvez pourquoi et réparez-le.

On déplace simplement /bin/bash dans /bin/bash.gotcha. Si les étudiants demandent un CD de rescue, le formateur leur en fournit un.

Solutions (ultra) rapides

  1. lsattr puis chattr -i
  2. cp /bin/cpio /tmp; cat /bin/chmod > /bin/cpio; /bin/cpio +x /bin/chmod; cp /tmp/cpio /bin; chmod +x /bin/cpio1
  3. builtin unalias unalias23
  4. rm -f /bin/nano; mv /bin/nano.nono /bin/nano
  5. À partir du CD de rescue, il faut farfouiller un peu partout (dans les logs principalement) sur le disque système, pour finalement tomber sur le binaire de bash qui a été renommé.

Les solutions complètes sont disponibles sur Reddit[en]. Les commentaires contiennent beaucoup de solutions alternatives et sûrement des nouveaux challenges (perso, j'ai pas tout lu).

Si vous avez quelques petits trucs de ce goût là que vous vous lancez entre collègues, n'hésitez pas à les laisser ici en commentaires ;)


  1. On backup un binaire qui a les droits d’exécution, on remplace son contenu par celui de chmod, on l'utilise pour redonner les droits à chmod, et enfin on remet le binaire original en place à partir du backup. 

  2. On utilise la fonction builtin pour demander à bash d'utiliser la fonction unalias qu'il intègre par défaut. 

  3. Perso mon premier réflexe aurait été de regarder dans mon .bashrc^W.zshrc

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