Je vous avais déjà parlé de ma préférence pour les listes plutôt que pour les icônes. Une grande partie des personnes utilisent leur ordinateur dans les configurations par défaut, d’autres, comme moi, tentent de le paramétrer selon leurs besoins ou leurs habitudes. Ceux-ci influencent aussi très probablement nos choix d’environnement de bureau et de distributions mais cela fera l’objet d’une future élucubration. Toujours est-il qu’il faut parfois savoir remettre en question nos façons de faire s’il y a moyen de faire les choses plus efficacement ou que cela rende plus de services (paramétrages, logiciels, etc.) mais là il faut se heurter au changement et rien n’est plus difficile. Je vais essayer de vous en faire une petite démonstration.

Comme beaucoup de choses dans la vie, on a tous nos petites habitudes.

Pour prendre un exemple simple, lorsqu’on se lave les dents, la brosse et le dentifrice sont à une certaine place sur le lavabo et machinalement, votre main les saisit sans se poser de question, le jour où quelqu’un vous les a déplacé, vos doigts se referment dans le vide et selon votre humeur cela peut vous agacer. Je vous appellerai les casaniers.
Pour continuer sur le même exemple, lorsque vous changez souvent de lieux de résidence (vacances, hôtels, escapades amoureuses, ...), vous avez peut-être pris des habitudes différentes selon la place disponible et ça ne vous dérange pas que la brosse soit à un endroit à droite du lavabo et à un autre sur la planchette à gauche. On peut vous nommer les nomades.
Vous faites peut-être aussi partie des gens qui ne mettent pas les choses à une place définie, dans ce cas, peu vous importe de l’endroit où se trouve la brosse à dent et le dentifrice, par contre, vous passez toujours du temps à les retrouver et ne pourrez jamais les saisir machinalement et de la façon la plus rapide. On pourra dire que vous êtes les désordonnés.

Pour les désordonnés, on ne peut pas faire grand chose pour améliorer le quotidien mais l’avantage est que l’on peut vous changer vos repères de place, cela ne vous fera ni chaud ni froid. A vous de vous rendre compte que faire les choses de façon ordonnée et précise permet de gagner du temps (je travaille ma femme tous les jours sur ce point mais il n’y a rien à faire ; par contre, elle ne râle jamais lorsque je modifie le bureau et le paramétrage).

Les nomades s’adaptent facilement aux changements et savent que dans tel environnement, les choses se présentent d’une façon et ailleurs d’une autre. Par contre, s’ils trouvent une façon de faire qui leur convient mieux, elle pourront peut-être l’adopter partout en se penchant sur le paramétrage.

Pour les casaniers, tout changement est difficile à accepter, tout est arrangé au poil et il ne faut surtout pas que quelqu’un ou quelque chose vienne perturber votre petit équilibre, pourtant pourquoi ne pas essayer de temps en temps de casser les habitudes et tester d’autres manières de faire pour en trouver de plus efficaces.

Revenons maintenant à l’informatique et remplaçons la brosse à dent par les boutons de fenêtre. Pour faire simple (les autres systèmes étant à la marge), si vous venez de Microsoft, vous avez pris l’habitude qu’ils soient à droite, si vous venez d’Apple, qu’ils soient à gauche et si vous avez roulé sous Ubuntu entre 2009 et 2012, vous avez été confronté au passage de droite à gauche. Si sur les deux premiers systèmes, vous devez subir ce choix, sur GNU/Linux, vous avez généralement le choix, encore faut-il se poser la question de l’intérêt d’un changement éventuel.

Je ne sais pas vraiment pourquoi une firme à choisi la droite et l’autre la gauche toujours est-il que l’argument avancé par Canonical pour faire le transfert est celui d’une barre de menu globale afin de libérer de l’espace. La tendance est de faire disparaître les menus alors c’est un moyen d’utiliser l’espace libre d’un côté et de l’autre des fenêtres pour les fusionner. Je ne suis personnellement pas très convaincu par cette façon de faire mais c’est un autre débat.
Car après avoir retardé le passage des boutons à gauche, je l’ai finalement subit (dans le sens où je n’ai pas cherché à les remettre à droite) puis j’en ai pris l’habitude. Et je dois dire que je n’arrive plus à faire autrement.
La raison ?
Lorsque l’on utilise la souris pour aller dans les menus, on va très généralement vers la gauche, de plus les écrans 16/9 se généralisant, on fait un trajet de plus en plus important pour aller de droite à gauche. Si on localise la majorité des actions en haut à gauche, on gagne pas mal de "temps de déplacement souris".

Dans les environnement tels que Lxde, Xfce ou Cinnamon, le changement est très simple à partir des outils de paramétrage. Dans Gnome-shell, il faut aller un peu plus dans les fichiers de paramétrage (Dconf Editor : org/gnome/shell/overrides modifier button-layout) pour les autres, je ne sais pas.

Vous pouvez toujours tenter l’expérience et casser un peu vos habitudes pour une ergonomie qui vous conviendra peut-être mieux.

Original post of alterlibriste.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Houla, pas de panique, rien d'extraordinaire pour l'instant.

Mais les fonctionnalités de base sont là :

• sauvegarder un lien
• le marquer comme favori
• l'archiver
• le supprimer

Finalement, poche c'est ça. Uniquement ça.

Les deux points principaux qu'il manque pour pouvoir sortir une première beta :

• un système d'authentification
• les tags

Côté techno

On continue avec le PHP, le framework choisi est Silex. Merci à Vincent Jousse pour son aide ! Sans lui, la v2 serait encore en état de végétation. Il a démarré concrètement le projet v2 et j'ai pu — depuis quelques jours — mettre les mains dedans pour moi aussi faire avancer cette version.

Une API est déjà disponible. Vous pouvez regarder le code source par ici.

Pour tous ceux qui souhaitent contribuer à poche en le connectant à d'autres projets (Cozy, clients Twitter, etc.), c'est sur cette API qu'il faudra taper (le système d'authentification n'étant pas encore disponible, il faudra l'envisager par la suite, mais ça n'est pas le plus complexe).

Et pour tous ceux qui savent développer en PHP et qui connaissent un peu un framework, vous êtes les bienvenus pour faire avancer la v2 encore plus vite. Si vous maitrisez Symfony ou Silex, venez :) !

Bon, c'est pas ça, mais on peut tester ?

Bien sur ! Un site de démo est disponible ici : http://v2.inthepoche.com/.

Amusez-vous bien avec ! Et ne cassez pas tout.

Original post of Nicolas Lœuillet.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Je vous ai déjà parlé de l’association et du site Parrain-Linux qui propose de mettre en relation des utilisateurs désireux de connaitre Linux avec des parrains qui maitrisent plus ou moins le sujet. L’idée tant d’accompagner et rassurer les utilisateurs. Parrain-Linux lançant une campagne de recrutement, je m’en fais ici l’écho :

L’objectif de parrain Linux, qui s’est d’ailleurs offert un super lifting récemment est de remplir son annuaire de parrains afin d’aider le maximum de nouveaux filleuls et de voir l’arrivée de nouveaux GUL. Pour éviter de fausser l’annuaire, Parrain Linux supprime automatiquement les membres inactifs, il faut donc les renouveler !

Pour cette campagne de promotion, si vous êtes déja Parrain, de nouveaux outils ont été mis en place.

• Premièrement, des images-tracking comme celle-ci :

Cette image crée automatiquement un cookie chez celui qui la voit, cookie d’une durée d’un mois qui permettra de reconnaître le recruteur. Ainsi, un recrutement sera comptabilisé chez le recruteur ainsi que 100 points d’activité lui seront ajoutés si un membre s’inscrit grâce à son image. (pour plus de détails ici)

• Deuxièmement, vous pouvez faire des liens vers Parrain-Linux en ajoutant, selon le cas, ?membre=votre pseudo ou &membre=votre pseudo. Lorsqu’une personne cliquera sur votre lien, un cookie d’un mois sera créé chez elle, exactement le même que pour l’image-tracking dans le même but.
• Enfin, l’espace membre s’est vu doté d’un espace accueil (version beta) qui permettra de suivre les recrutements avec un classement des meilleurs recruteurs  avec également le nombre d’inscriptions des 12 derniers mois.

Afin de rendre efficace cette campagne de promotion, vous êtes vivement invité à partager des liens vers Parrain-Linux sur vos blogs, sur vos signatures dans les forums, sur votre site, chez les GUL, par mail, sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Google +, etc), sur tous les sites où vous pouvez commenter, etc.

Parrain-Linux compte sur vous pour recruter le maximum de nouveaux membres. Plus nous serons nombreux à aider les gens via ce genre d’initiative, meilleure sera l’intégration de ce système libre dans nos foyers!

 

Original post of Geek de France.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

cc-by-sa www.creationmonetaire.info & flaticon & LaTeX

Original post of Stéphane Laborde.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Si vous n'avez jamais entendu parlé de MOOCS, alors lisez attentivement ce billet car une révolution est en route.

Il s'agit d'une évolution moderne du système de l'éducation basée sur le web. Cela faisait un petit moment que j'avais envie d'aborder ce sujet qui risque de vous plaire.

L'open source de l'éducation

MOOC est l'acronyme anglais de "Massive open online course". Ce sont des cours gratuits et ouverts à tous diffusés par Internet. Ou encore cours en ligne ouvert aux masses car plusieurs milliers de personnes suivent généralement le même cours. Le mooc est au croisement de la pédagogie, du savoir et du partage, le tout interconnecté grâce au web.

Et je pense que c'est une étape importante pour le système éducatif français, les orientations d'élèves dans des filières inadaptées à leur profil sont encore trop nombreuses. Si les moocs peuvent permettre la découverte d'un métier, c'est déjà un bon point.

Ces cours sont dispensés la plupart du temps par des universités, ils peuvent toucher à tous les domaines même si les premiers moocs étaient principalement orientés informatique. Il existe deux types de moocs (wikipedia) :

• xMOOC avec la délivrance d'un certificat de réussite comme chez Coursera
• cMOOC dont le but est de fixer des objectifs d'apprentissage avec une forte interaction grâce aux participants (pédagogie ouverte)

Ce n'est pas à la france qui est à l'origine de ce concept, mais les universités américaines. C'est très d'ailleurs très étonnant quand on connait le prix des écoles américaines ! Les moocs permettent aussi aux universités de s'offrir une vitrine et de démontrer la qualité intrinsèque des professeurs et cours dispensés.

image wikipedia

Comment fonctionne un mooc ?

Un mooc dure quelques semaines à raison de quelques heures par semaine. Vous pouvez très bien être salarié, étudiant, demandeur d'emploi ou encore à la retraite et suivre un mooc. Vous pouvez consulter les cours et supports quand vous le voulez, tout est disponible sous forme numérique.

Par expérience j'ai pu constaté que de nombreuses personnes travaillant dans l'informatique le font par passion, par vocation. C'est rarement uniquement grâce à l'école que ces gens en sont là aujourd'hui. Je ne dénigre pas l'école, loin de là. Mais sans cette curiosité naturelle, ce besoin de comprendre par sois-même, de fouiller et de s'instruire grâce au web leur compétences seraient différentes. Travailler dans le monde de l'informatique sans conviction ne mène à rien car les acquis doivent en permanence être mis à jour avec une veille technologique permanente.

Voici l'excellente présentation du site OpenClassrooms :

Les moocs sont là pour satisfaire cette soif d'apprendre et c'est une vraie opportunité pour découvrir une vocation ou simplement approfondir des sujets.

Comment suivre un MOOC ?

Le 28 Octobre 2013 le gouvernement français lançait FUN pour France Université Numérique, et c'est justement aujourd'hui que débutent les premiers MOOCs disponibles alors ne tardez pas :

Ces cours FUN portent sur six thématiques :

• management
• juridique
• numérique, technologie
• relations internationales
• sciences
• sciences humaines et sociales

Voilà à quoi ressemble un MOOC auquel je participe :

Des vidéos de présentations de tous les MOOCs dispensés par FUN sont disponibles ici.

Je suis aussi inscrit à de nombreux MOOCs chez OpenClassrooms (ex SiteDuZero) où un compte membre suffit pour s'inscrire. C'est un prolongement tout à fait logique pour ce site qui depuis une dizaine d'années dispensait des cours informatiques dans de nombreux domaines comme le PHP avec MOOC déjà prévu.

"MOOC me I'm famous"

Finalement le seul frein au développement des MOOCS c'est la fracture numérique française. Sans accès internet impossible d'accéder à cette démocratisation du savoir. D'un autre côté, il suffit d'avoir un accès Internet pour que tout le monde puisse accéder à l'apprentissage universel.

Les moocs sont très récents en france et sont là comme complément d'un cursus scolaire. Mais il y a fort à parier qu'ils se multiplient rapidement dans les cinq années à venir. La visibilité à l'international est très importante pour les universités françaises, ce qui les incite à participer au phénomène. Seul le diplôme version MOOC n'est pas encore envisageable, en effet il est impossible de contrôler qui est derrière l'ordinateur...

Vu le nombre de personnes qui vont voir un MOOC si celui-ci est de mauvaise qualité il sera rapidement sorti du circuit grâce aux retours et commentaires sur les forums de discussions associés. Voilà qui devrait garantir la qualité des moocs, directement rattachés à la réputation que peut avoir une université.

Je me devais de vous causer des moocs mais le sujet est vaste et je vous invite à approfondir le sujet sur Wikipedia. Enfin, gardez aussi à l'idée qu'on ne participe pas à un mooc comme on regarde une vidéo YouTube ou comme on écoute un album de musique, cela nécessite un minimum d'investissement et ne doit pas être pris à la légère, bien que cela puisse être très ludique.

Vous devriez me suivre sur Twitter : @xhark

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 16/01/2014 | 2 commentaires |
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