PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

Cyrille BORNE : OpenSUSE, Debian, Arch, OpenIndiana, Fedora et RedHat

lundi 17 juin 2013 à 14:58

Pour une raison qui m'échappe encore, pour partie au moins, OpenSUSE 12.3 est inutilisable sur mon poste de travail. Impossible d'accéder à mon espace personnel. Comment j'en suis arrivé là ? — Bonne question !

Je crois bien que l'explication est à chercher du côté du "One Click" qui, comme le disait Manifesto, installe des repos dans tous les sens. Résultat, on se noie rapidement avec la profusion de providers pour un même paquet. Je n'y avais pas fait plus attention que ça, malgré sa mise en garde.

De mise-à-jour en mise-à-jour, certaines des applications que j'utilise quotidiennement sont devenues complètement instables au point de crasher dès le démarrage. C'est le cas, sur mon poste, pour Digikam, VLC, Amarok… et YaST2 ! YaST qui est l'outil d'installation et de configuration *SUSE. Le centre de contrôle, en somme.

L'idée m'est venue de dés/réinstaller, coup sur coup, YaST2 en notant scrupuleusement toutes dépendances supprimées. La première fois, j'ai retrouvé, pour un temps, le contrôle de la machine, en réinstallant, une à une, toutes les dépendances. Puis, nouvelles mises-à-jour et rebelote ! C'est là que les choses se compliquent.

Nouvelle désinstallation de YaST2, nettoyage des sources logicielles (désactivation des repositories tiers) puis redémarrage et là… patatras !

Au reboot, ça coince, un truc du genre : impossible de monter la partition dédiée à mon espace personnel. J'ai beau chercher comment rebooter en mode rescue, je n'y arrive pas pour le moment. Il faut dire aussi que la procédure est clairement expliquée ! J'ai beau démarrer sur le CD Rescue (version minimale). Rien. Impossible d'obtenir le prompt. Pas mieux avec la version DVD de la distribution. Je veux dire, je n'arrive à rien. Pourtant je ne suis plus un grand débutant. De ce côté-là, le mode "rescue", sous Debian c'est un modèle.

OpenSUSE 12.3, distribution pour les débutants ? Il faut la fuir ! Ce système "One Click", pour séduisant qu'il paraisse de prime abord et, en réalité, une vraie calamité. Mais ce n'est là, bien entendu, que mon avis après quelques mois d'utilisation. Rien d'autre. À prendre ou à laisser. Après tout vous pouvez bien évidemment penser autrement mais, pour ma part, je n'ai pas de bonne raison de croire le contraire. Il faudra de bons arguments pour me convaincre qu'il en va autrement.

Bref, comme vous le voyez, mon enthousiasme pour OpenSUSE est bel et bien retombé comme un soufflé ! Le bal des distributions a, quant à lui, repris de plus belle. J'ai testé de nouveau Debian Wheezy mais rien n'y fait : ma carte graphique et mon écran sont toujours mal reconnus. Dommage. J'ai voulu installer Arch mais… je n'ai pas pu booter sur le CD d'installation. Et je dois dire que la documentation pour faciliter la prise en main m'a quelque peu refroidi. Pas eu d'allant pour aller au-delà de cet échec pourtant la présentation de la distribution est séduisante. J'ai testé, par ailleurs et très brièvement, OpenIndiana mais le développement semble plutôt stationnaire. J'ai failli retourner voir si l'herbe était plus verte du côté des *BSD.

En désespoir de cause, il faut bien le dire, parce que je ne savais plus trop à quel saint me vouer, j'ai donc réinstallé Fedora dans la version 18 parallèlement à RedHat (RHEL 6.4 dite "Santiago"), une distribution stable, fiable qui m'aura sorti de plusieurs mauvais pas ces derniers mois. Avec une RedHat d'installée en permanence, je sais qu'au pire, quand je suis dans la panade, je me retrouve sur Gnome 2 et plus serein. C'est déjà pas mal.

Après une installation toute fraîche de Fedora 18, je finalise en suivant ce guide de post-install proposé par Simon Richelle sur AbySciences. Petit guide certes mais très bien fait. Si vous connaissez mieux ou si vous y voyez à redire, n'hésitez pas, je suis preneur.

Comme vous pouvez vous en douter, j'ai dû mal à ravaler mon amertume sans grimacer. Dans l'immédiat, passons… Ou plutôt, terminons avec deux trois mots sur RHEL 6.4.

Sur une RedHat toute nue (ou presque), la disponibilité logicielle est un peu sèche. Au quotidien, nombre d'applications font rapidement défaut. À commencer par le nécessaire (codecs) pour l'audio et la vidéo. La solution la plus simple que j'ai trouvée est d'installer le RepoForge (pour RHEL, CentOS et Scientific Linux). En pratique, un clic sur le lien correspondant à la version de la distribution pour l'architecture correspondante. Et l'installation de VLC a entrainé celle de l'essentiel pour la survie en audio et en vidéo. Rien de moins.


À propos de l'auteur : Christophe
Photographe
Photoblog

Gravatar de Cyrille BORNE
Original post of Cyrille BORNE.Votez pour ce billet sur Planet Libre.