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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux Geek, épisode 162 : Tandy DeskMate, le concurrent malheureux de MS-Windows 1.x et 2.x.

mardi 20 août 2019 à 11:37

Si de nos jours – grâce à la vente liée entre autres – MS-Windows est disponible par défaut sur 98 à 99% des PCs, il faut se souvenir que ce n’est qu’en 1990 avec sa version 3.x que l’interface graphique de Microsoft sortit la tête de l’eau.
MS-Windows 1.x est une sacrée bouse, la version 2.x étant à peine mieux au final.

Si IBM avec son OS/2 fut pendant une période une alternative potentielle, Tandy Corporation devenue en l’an 2000 RadioShack proposa un environnement semi-textuel et semi-graphique, le Tandy DeskMate.

Dès 1984-1985, Tandy proposa son premier clone d’IBM PC, le Tandy 1000 avec le duo MS-Dos 2.11 et le Tandy DeskMate 1.0. Je vous renvoie à cette vidéo de l’excellente chaine « The 8bit Guy » qui montre une version 2.0 de l’environnement en question.

L’environnement se basait sur l’utilisation d’une série de modes graphiques plus évolués que ceux du PC d’origine, ce qu’on appellé par la suite le mode Tandy 16 couleurs qui était une amélioration du CGA de l’IBM PC.

Le projet Tandy DeskMate continua jusqu’au début des années 1990 avec une version 3.0.x. Le Tandy DeskMate fut rendu compatible avec les autres PC, même si ce n’était qu’un logiciel en anglais et sûrement uniquement destiné au marché nord américain au final. Mais ça donnait quoi l’ultime version de Tandy Desk Mate ? Voici la réponse en vidéo.

C’était vraiment un environnement intéressant pour de la bureautique pure, mais qui n’était pas aussi ouvert que la surcouche graphique de MS-DOS alias MS Windows 3.x. Au moins, Microsoft a eu un peu de concurrence réaliste et fonctionnelle à une certaine époque !

Imperial Mahjong pour Amstrad CPC : ça, c’est du retro-computing !

dimanche 18 août 2019 à 11:28

Je dois dire que j’ai toujours aimé l’Amstrad CPC. Étant donné que cela a été mon premier ordinateur, ce n’est pas difficile à comprendre.

Comme j’ai déjà pu le dire dans d’autres articles, je suis toujours autant étonné de l’ingéniosité des développeurs qui continuent de faire sortir les tripes à cet ordinateur qui est techniquement obsolète depuis 1990-1991.

Il y a bien sûr des bijoux comme « The Shadows of Sergoth », le casse-tête « Baba’s Palace » ou le sublime « Orion Prime ».

Mais un jeu qui était hors de mon radar à sa sortie, j’ai nommé Imperial Mahjong, vient se rajouter à cette liste.

Sorti en 2016 et développé par Cargosoft à qui l’on doit aussi Orion Prime (ce qui n’est pas rien), c’est un jeu de mahjong tout ce qu’il y a de plus classique au premier abord… Mais c’est un bijou au niveau technologique, car il utilise un multi-mode spécial : il mélange ligne par ligne le nombre de couleurs du mode 0 (16) avec la finesse du mode 1 (320 par 200). Sans oublier un écran de démarrage en overscan (en clair en plein écran qui était théoriquement impossible 🙂

Il y a six musiques disponibles et de nombreuses dispositions plus ou moins complexes à résoudre.

Mais le plus simple est de vous le montrer en action.

J’avoue que j’ai été bluffé la première fois que j’ai lancé le jeu car j’ai pu voir pas mal de choses en théorie techniquement impossible sur Amstrad CPC ce qui prouve que dans des développeurs sont limités par le matériel aussi bien au niveau de la mémoire vive disponible que par la vitesse du CPU, on peut avoir de bonnes surprises.

Est-ce à dire que les développeurs de 2019 se laissent aller car les ordinateurs flambants proposent 8 Go de mémoire vive au minimum et des fréquences d’horloges de plusieurs Ghz ? Sûrement, oui 🙂

Allez, bonne journée !

Vieux Geek, épisode 161 : MS-Windows 98SE, la point release de MS-Windows 98.

mercredi 14 août 2019 à 10:21

S’il y a un OS de Microsoft qui est resté dans mes moins bons souvenirs, c’est bien MS-Windows 98. On était loin de l’instable MS-Windows 95, mais avec sa version intermédiaire « SE / DE », MS-Windows 98 est sûrement la version qui a dû être réinstallée la plus souvent sur mes ordinateurs respectifs.

Bon, c’est vrai, il y avait eu d’énormes bonds en avant, comme avec le support de la fat32 en natif, un support de l’USB à peu près correct. Mais combien de fois j’ai dû me battre comme un chiffonier avec les indispensables pilotes via4in1 pour que les circuits de ma carte mère soient reconnus ?

Dans l’épisode 88 de la série vieux geek, j’avais intégré la célébrissime séquence de l’écran bleu de la mort en direct sur CNN.

J’étais un peu dans le même ordre d’idée quand je suis passé en payant plein pot la mise à jour vers MS-Windows 98 en juillet 1998 et une dizaine de mois plus tard en avril-mai 1999 la mise à jour vers MS-Windows 98Se.

Cependant, c’était plus une évolution en douceur qu’une véritable révolution. Les correctifs avaient été intégrés, on avait un ou deux outils supplémentaires, mais surtout l’incontournable Internet Explorer 5.0…

Et en dehors de cela ? Rien ! Je vous le montre en vidéo. Mis à part la mise à mort des active channels, une nouvelle icone pour l’accès au Microsoft Network et Internet Explorer 5, rien de vraiment flagrant…

Une bonne grosse point release comme on en voit régulièrement dans le monde du logiciel libre, modulo qu’on ne débourse pas 649 francs – en gros 130€ en comptant l’inflation – à chaque fois… Encore heureux d’ailleurs 🙂

Vieux Geek, épisode 160 : Super Noah’s Ark 3D, un clone de Wolfenstein 3D biblique !

vendredi 9 août 2019 à 16:42

Quand il est sorti en 1992, Wolfenstein 3D avait fait parler de lui autant pour le côté technique que pour le côté un peu plus sulfureux : tuer des nazis et des chiens, c’était pas bien… Surtout les chiens !

Après, il y eut Doom et ses polémiques sur les symboles employés. Mais même si le moteur de Wolfenstein 3D était obsolète en 1994-1995, cela n’a pas empêché une boite du nom de Wisdom Tree de sortir un des FPS parmi les plus bizarroïde qui ait été inventé. À côté de cela, Chex Quest, basé sur le moteur de Doom était d’une violence sans nom !

Le jeu est sorti pour MS-Dos et Super Nintendo en 1995.

Le scénario est simple : nous incarnons Noé qui arrive à la fin de son périple et qui va accoster dans une semaine. Cependant, c’est le branle-bas de combat et sa ménagerie se révolte. Ici, le but n’est pas de tuer les resquilleurs, non, c’est de les endormir…

Pourquoi tant de violence ? Il y a 6 épisodes de 4 à 6 niveaux où à la fin de chaque on affronte un terrible boss… Mais le mieux est de vous montrer l’ensemble en vidéo.

Vous avez pu le constater, c’est d’une violence sans nom… Même si je n’ai présenté que le premier niveau, être attaqué par des flatulences de moutons et des coups de pied de boucs… On peut se demander si ce n’était pas un vaste parodie au final.

À vous de voir !

La rétro-informatique, autre symptome de la crise de la quarantaine pour les natifs de la « génération X » ?

jeudi 8 août 2019 à 11:08

Ah, la génération X, les personnes nées entre 1965 à 1979. En gros, les enfants dont les parents sont nés dans le début du « Baby Boom », en gros entre 1945 et 1965. Bref, celles et ceux qui ont entre 40 et 54 ans en cette année 2019.

C’est la génération qui a connu les premiers ordinateurs personnels, les baladeurs à cassettes, la première vague des dessins animés japonais, et pour les français métropolitains les horreurs à la Chantal Goya (qui a pertubé combien d’enfants ?), Récré A2, L’Ile aux enfants, Croque Vacances, Zora la Rousse pour rester dans les trucs les plus connus.

Sur le plan informatique, c’est les Thomson TO7-70 et MO5, les Commodore C64, C128 et Amiga, l’Atari ST, les Amstrad CPC. J’ai gardé un énorme coup de coeur pour le CPC6128 qui m’a permi de faire mes premiers pas en informatique.

C’est d’ailleurs avec une grande surprise que j’ai constaté que des passionnés continuent de développer pour Amstrad CPC, 35 ans après le premier ordinateur sorti.

J’ai déjà parlé sur le blog de projets sortis depuis le début des années 2010 entre autre :

Ma série de billets vieux geeks a pas mal parlé aussi de rétro-informatique lié à l’Amstrad CPC. Mais c’est en fouillant CPC-Power que je suis tombé sur un titre développé en 2017 et dont j’ignorais l’existence, « Baba’s Palace ».

Fortement inspiré par le monde déjanté de Dragon Ball – je dois dire que je préfère Dragon Ball Z surtout à cause des arcs de Freezer et de Cell – on est face à un casse-tête de haut niveau, digne d’un Boulder Dash. J’ai enregistré une courte vidéo qui montre le jeu en action, dès le niveau 6 (il y a en a 100) on sait qu’on va se prendre la tronche et pas qu’un peu.

Si vous êtes intéressé par ce casse-tête d’une excellente facture, vous pouvez le télécharger sur son site officiel à utiliser soit sur un vrai CPC, soit dans un émulateur. Heureusement qu’il y a des mots de passe pour revenir au dernier niveau terminé, sinon ça serait franchement vache !

Je dois dire que je finis par apprécier de plus en plus les vieux jeux, ceux qui ne coûtait pas 60€ pour une durée de vie de 30 à 40 heures, qui n’étaient pas pollués par les contenus téléchargeables payants alias DLC et qui ne dépendaient pas d’un serveur pour être joué, même en mode hors ligne.

Cf cet article du Monde sur la mise à mort de vieux jeux remastérisés.

Sur les abus des DLC, cette vidéo de Conkerax qui parlent des arnarques dans l’histoire du jeu vidéo, à compter de 9 minutes et 18 secondes avec un jeu qui propose environ 7000€ de DLC 🙂

Y a pas à dire, c’était mieux avant les jeux vidéos, non ? 🙂

Allez, bonne journée !