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SalixOS 14.1 Mate Desktop Edition : une quasi-victoire pour Mate Desktop ?

lundi 2 juin 2014 à 18:46

Alors que la très médiatique LinuxMint est sortie récemment en version Cinnamon et Mate Desktop (en otant toute différence graphique alors que les présentations par défaut des deux environnements sont vraiment différentes), l’équipe derrière la SalixOS nous propose sa nouvelle version avec Mate Desktop.

Pour mémoire, la SalixOS est une distribution basée sur la Slackware Linux, avec des outils rendant l’ensemble plus convivial. La version 14.1 de la SalixOS étant basée par défaut sur Xfce, la sortie d’une version basée sur Mate Desktop est intéressante à observer.

J’ai donc utilisé mon ami Transmission et le fichier torrent fourni pour récupérer l’ISO en 64 bits de la SalixOS Mate Desktop.

Il n’y a pas de version « live » de la distribution, uniquement une ISO d’installation. J’aurais pu installer l’ensemble en utilisant l’UEFI, mais le partitionnement automatisé ne semble pas être encore pris en compte. Donc, je me suis replié sur une machine virtuel avec un bios classique. Même si en lisant l’annonce de publication de la version en question, l’UEFI semble supporté.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-salix.img 128G
Formatting 'disk-salix.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-salix.img -cdrom salix64-mate-14.1.iso -boot order=cd &

La commande kvm64 étant un alias pour : qemu-system-x86_64 -k fr -m 2048 -sdl -soundhw hda,ac97 -no-frame -vga std --enable-kvm

Après avoir choisi le bon clavier (c’est la première chose à configurer), on passe aux choses sérieuses.

J’ai fait une installation en mode automatique, avec la totalité de la logithèque disponible par défaut. Il faut compter une petite dizaine de minutes pour que l’ensemble soit installé.

Les dernières étapes étant le choix de la traduction à employer, l’ajout d’un compte utilisateur (le mode avancé permettant d’ajouter le nom d’utilisateur au format humain) et le fuseau horaire (mais pas forcément dans cet ordre), ou encore le dépot de paquets géographiquement le mieux adapté.

On redémarre ensuite, et on est sous un Mate Desktop 1.8.1 avec sa présentation par défaut et une logithèque intéressante, car complète et assez facile d’accès.

Le noyau linux proposé est le 3.10.17, une version LTS fournie avec la Slackware Linux 14.1. Dommage qu’il n’ait pas été mis à jour depuis, étant donné que la branche 3.10 du noyau linux est au 2 juin à sa version 3.10.41, dixit kernel.org… Ce qui commence à faire un peu vieux… C’est le gros point négatif de cette version de la SalixOS.

Autre léger point négatif, mais moins « grave », Mozilla Firefox et LibreOffice sont fournis en anglais. Un petit passage de GSlapt et tout est réglé.

Mais le mieux est de montrer la distribution en action.

J’avoue que j’ai toujours un petit faible pour les distributions plus ou moins liées à la Slackware Linux. En effet, la première distribution que j’ai pu voir, c’était une Slackware Linux, quand le noyau linux était en version 1.2… Autant dire, il y a une petite éternité.

Cette distribution est très intéressante. Elle gomme le côté geek de la Slackware Linux. Seul gros point noir, le noyau linux qui est franchement obsolète, même pour une génération LTS. Point aussi ennuyeux, la presque impossibilité d’installer facilement un exemplaire de la SalixOS avec le support de l’UEFI.

Mais ces points sont contrebalancés par des outils puissants (comme l’outil d’ajout des codecs non libres) et le très bon gslapt qui permet de gérer la distribution sans trop se prendre la tête. Sans oublier le respect de l’interface de Mate Desktop sans la « Windowsiser » et lui faire garder son apparence spécifique. C’est assez rare pour être noté.

Si vous voulez découvrir le monde de la Slackware Linux, cette version de la SalixOS pourrait être une bonne idée.

Même si l’on est pas à la course à la dernière version du noyau, une version datant d’octobre dernier, donc 8 mois d’âge, ça fait un peu long… Un peu trop peut-être ?! A vous de voir.

Prédictions 2014 : un premier bilan.

samedi 31 mai 2014 à 22:40

Comme promis dans le billet du mois de décembre 2013 consacrées aux prédictions pour 2014, un premier bilan.

La Bulle 2.0 continue de gonfler, et on continue de déclamer haut et fort que Google Plus est un village fantôme. L’épisode du départ d’un de ses membres fondateurs n’a pas vraiment aider dans l’histoire.

De plus, quand on voit l’histoire de Flappy Bird et des sommes récoltées par son auteur (50 000$ quotidien), on se dit que la Bulle 2.0 continue de gonfler. La question reste : jusqu’à quand ?

Pour le panier de crabes le monde des distributions GNU/Linux à destination du bureau, je confirme certaines de mes idées.

Je disais en décembre 2013 :

Une autre erreur à terme est, selon moi, la lente transformation de Cinnamon en environnement de bureau complet. Car si on sort les outils de Gnome, comme Totem, Brasero ou encore Rhythmbox et Gedit, Cinnamon est bien vide.

La Linux Mint qui maintient le gestionnaire de fenêtre (Cinnamon) et le gestionnaire de fichiers (Nemo dérivé de Nautilus), pourra-t-elle créer des propres versions de ses logiciels, quitte à prendre les outils Gnome pour les transformer à sa sauce ? Et surtout est-ce souhaitable et viable à long terme ? Je me le demande vraiment.

La sortie de la Linux Mint 17 (basée sur Ubuntu 14.04 LTS) semble prendre ce chemin, même si c’est à moitié avoué. Il est vrai que de décider que les 3 version suivantes de la Linux Mint resteront basées sur la Ubuntu 14.04 LTS n’est pas une volonté d’avoir une base pour étendre les outils liés à Cinnamon.

Autant dire que le port sur certaines distributions tierces qui ont tendance à être proche des versions plus récentes de Gnome (base de Cinnamon) ne sera pas simple.

Pour les tablettes, la tendance semble être à la baisse. Une saturation rapide du marché ou simplement une volonté de ne pas acheter la dernière tablette de chaque génération de ce qui est pour nombre de personnes un gadget ?

Voila, c’était les principaux points que je voulais aborder. En ce qui concerne la OpenMandriva ou encore la Manjaro Linux, un bilan vers septembre sera nécessaire pour prendre du recul et y voir plus clair ;)

Mate-Desktop 1.10 pourrait-il être à terme le fossoyeur de Xfce 4.12 ?

vendredi 30 mai 2014 à 17:05

Derrière cette question un peu « dure », il y a plusieurs faits que je voudrais rappeler. Il faut se souvenir que :

  1. Xfce 4.12 a environ un an de retard sur le planning d’origine.
  2. Xfce 4.12 sera encore basée sur Gtk2, même si un port partiel vers Gtk3 sera effectif.
  3. Mate Desktop 1.10 a quelques points ambitieux, dont le port vers Gtk3.

Si on fait une moyenne des durées de développement de Mate-Desktop depuis sa version 1.2 (16 avril 2012), on s’aperçoit que la version 1.4 est sortie au bout de 3 mois, mais que la version 1.6 a mis 9 mois à sortir, le record étant pour la version 1.8 a pris 11 mois pour être finalisée.

Donc, en moyenne, une version tous les 7 à 8 mois. Donc, on peut escompter Mate-Desktop 1.10 pour le mois d’octobre 2014 si la fourchette moyenne est respectée. Il est notable de constater que le dépot de développement pour Archlinux est désormais orienté pour Gtk3.

On peut lire clairement : NOTE! The GTK2 version is not planned to be updated, if you want to test the latest stuff please use the GTK3 repository.

Inutile de traduire, non ? :)

J’ai donc créé une machine virtuelle avec une Archlinux et les dépots testing (un pré-requis ?!) activés dans laquelle j’ai rajouté une version de développement de Mate Desktop 1.9.

Le rajout du support de Mate Desktop« >Mate Desktop se fait par l’ajout du dépot suivant en haut de la liste des dépots dans /etc/pacman.conf

[mate-unstable-gtk3]
SigLevel = Optional TrustAll
Server = http://pkgbuild.com/~flexiondotorg/mate-unstable-gtk3/1.9/$arch

L’installation ? Avec yaourt qu’on peut remplacer par sudo pacman :

yaourt -Syy
yaourt -S mate-unstable mate-unstable-extra

Après l’installation d’environ 580 Mo de logiciels (un gros tiers de la taille d’un environnement comme KDE SC au complet), on a une version intermédiaire de Mate Desktop 1.9 – la 1.9.1 ? – sur le disque dur.

Pour combler les manques de l’environnement, j’ai rajouté :

Ensuite, j’ai uniquement rajouté yelp (pour l’aide en ligne de Mate Desktop), LightDM (avec son thème GTK3 pour gérer la connexion de l’utilisateur), xdg-user-dirs pour avoir les répertoires utilisateurs classiques. La connexion réseau est gérée par Network Manager.

J’ai eu droit à un bug d’écran avec des barres vides au premier démarrage. Après avoir nettoyé mon profil utilisateur (en virant le répertoire .config de mon compte utilisateur), l’affichage est devenu correct… Sûrement un bug de cette version de développement ;)

J’ai ensuite capturé l’ensemble en vidéo. Il ne faut pas oublier que c’est qu’une version de développement du futur Mate Desktop 1.10 qui sortira dans plusieurs mois. Et que l’ensemble est ralenti par son fonctionnement dans une machine virtuelle.

On sent que le travail fourni par l’équipe de Mate Desktop est énorme. L’ensemble est relativement peu gourmand, et même si le port vers Gtk3 est monstrueux, il est en partie effectué. Mate-Desktop est en train de se faire une place au soleil, loin de celle que j’imaginais au début de son existence.

Il reste encore des bugs, comme la difficulté de certaines icones du menu Logiciels à être affiché à la premier demande. Mais après tout, cela ne fait que six semaines que Mate Desktop 1.8.0 est disponible. Restons patient ;)

Il commence à réellement être séduisant, et pas uniquement pour les ordinateurs équipés de moins de 2 Go de mémoire vive. L’ensemble commence vraiment à me plaire. Dès que le port de Mozilla Firefox vers GTK3 sera terminé (d’ici un an ?!), il n’est pas impossible que si Mate Desktop 1.10 ou un de ses successeurs sort, je ne migre pas mes machines personnelles de Gnome 3 vers le descendant spirituel de Gnome 2.32.

J’aurais désormais tendance à conseiller Mate-Desktop pour des personnes cherchant un environnement « classique » au lieu de Xfce. Avec comme seule condition un ordinateur ayant au moins 640 Mo de mémoire vive. Le retard pris par la version 4.12 du vénérable ancêtre joue en la faveur de Mate-Desktop.

Si Mate Desktop 1.10 sort avant Xfce 4.12, ce dernier souffrira d’une énorme concurrence. J’ai employé le terme de fossoyeur. Même s’il est un peu fort, ce n’est pas impossible. Quant à l’affirmer fermement, c’est un pas que je ne franchirais pas pour le moment.

Un petit jeudi culturel, oui un en seul mot, ça vous tente ? :)

jeudi 29 mai 2014 à 12:21

La dernière fois que j’ai fait un billet culturel assez long, cela remonte au mois de mars dernier.

Ayant été occupé par la publication de mon premier roman entre temps (au format papier et électronique), j’avais fait une pause dans les longs billets culturels. Compensons cela avec un livre, un film et deux albums.

Le livre en question, c’est « Kitchen » de Banana Yoshimoto, nom d’écriture de l’auteure japonaise Mahoko Yoshimoto. J’aime bien de temps en temps me plonger dans la littérature nippone, surtout avec des auteures comme Yoko Ogawa ou encore le célèbre Haruki Murakami, 1Q84 étant un bijou que je vous conseille chaudement, et dont j’ai parlé en mai 2012.

« Kitchen » est un recueil de deux nouvelles sorties en 1987. Dans la nouvelle principale, l’auteure nous raconte les aventures de Mikage Sakurai, agée d’une vingtaine d’années qui vient de perdre sa grand-mère, seule famille qui lui restait et qui se réfugie dans la cuisine de son appartement pour se couper du monde. Un jour, une connaissance, Yûichi Tanabe l’invite à venir vivre avec lui et sa mère, Eriko.

Couverture de Kitchen

C’est un roman très spécial, et même si je l’ai presque fini (il doit me rester une vingtaine de pages à lire), c’est un texte intrigant, qui nous fait réfléchir sur comment supporter la perte d’êtres proches.

Continuons avec une énorme déception cinématographique, qui nous vient aussi du pays du Soleil Levant, je veux parler de l’adaption de Space Pirate Captain Harlock en images de synthèse.

Affiche de Space Pirate Captain Harlock - 2013

Si vous avez aimé les versions dites « 78″ et « 84″ de la série animée, fuyez cette adaption. Le scénario est un lointain dérivé de l’histoire d’ »Albator 84″. On reprend certains éléments, mais mis à part les personnages et le vaisseau mythique, c’est tout.

On sent que le scénario est poussif, parfois tiré par la perruque. Les personnages ont une apparence trop parfaite, sans aucun défaut. La fumée qui suit l’Arcadia (nom de l’Atlantis en version originale) donne l’impression que c’est une locomotive à vapeur poussive.

Les graphismes masquent un scénario complètement insipide. Déception énorme. Demandez à ce qu’on vous le prête comme je l’ai fait pour éviter de vous en mordre les doigts. Dommage pour cette série mythique des années 1970-1980.

Parlons maintenant musique. Deux albums complètement différents. Le premier, c’est un album de musique médiéval à laquelle je m’intéresse depuis que j’ai été initié à la musique renaissance teintée de folk et de rock du duo Blackmore’s Night.

J’ai reçu récemment le premier album d’une troupe « Les Dragons du Cormyr ». L’album enregistré en 2009, « Ex Nihilo », qu’on peut écouter sur la page d’accueil de la troupe. Outre des créations de la troupe, elle reprend des airs traditionnels irlandais avec « Dans An Dro », bretons avec « Ar C’hazig Yaouank » et séfarade « La Rosa enflorence ».

Si vous ne connaissez pas les compositions inspirées de l’époque médiévale, c’est une bonne occasion de découvrir des mélodies qui ne ressemblent en rien à la production actuelle qui pollue les ondes radios et la télévision. L’album est achetable sur la boutique de l’Echoppe Médiévale.

Pour finir, une production plus récente. C’est hier soir que j’ai appris la sortie du nouvel album du duo allemand « Botany Bay ».

Ce duo qui change régulièrement de voix féminine (des choses qui arrive) vient de proposer son nouvel album « In Between Years », 3 ans après leur précédent EP « No Excuse » et près de 7 ans après son premier album « Grounded ».

L’album est un mélange de mélodies inspirées par le trip-hop, la pop, des morceaux entièrement instrumentaux comme « A Question », mais aussi des balades tout ce qu’il y a de plus classique comme le titre « Gegen die Zeit » où la voix de Stefanie Mühr donne toute sa puissance.

C’est un album sous licence CC-BY-NC-SA au prix libre à partir de… 0€.

Bonne écoute et bon jeudi de l’Ascension 2014 ! :)

Ad-Unblock, un exemple typique de la culpabilisation « soft » des internautes qui osent utiliser un bloqueur de publicités ?

mardi 27 mai 2014 à 16:41

La pollution publicitaire publicité est devenue si omniprésente que par réaction, de plus en plus d’internautes répliquent avec les bloqueurs de publicités.

Dans un article de mars 2014, je montrais que les publicités pouvaient induire en erreur les internautes et mettre en cause la sécurité de leur installation informatique.

Il était marrant de voir à quel point la gangrène publicitaire est arrivée à contaminer les sites d’informations et les blogs qui se veulent retransmettre l’actualité de leurs domaines. Au point qu’on en arrive à des articles parodiques sur la blogosphère de la mode qui est rongé jusqu’à l’os par le cancer des articles sponsorisés.

J’ai déjà exprimé le fait qu’un site d’actualité qui commençait à vivre en partie de la publicité est un site dont on pouvait douter plus ou moins profondément de leur niveau d’indépendance ne serait-ce pour une critique correcte des produits dont ils parlent.

C’est vrai, qui oserait mordre la main qui vous nourrit ? Qui irait critiquer un produit alors que l’annonceur du dit produit vous fait vivre en partie ? Qui scierait la branche sur laquelle il ou elle est assis(e) ?

Donc pour combattre le fait que les internautes qui en ont assez de la torture rétinienne que constitue certains sites non filtrés, des technologies ont été développées pour dire aux internautes que ce sont des vilains utilisateurs qui vont tuer les sites qu’ils visitent.

En clair, la politique d’Hadopi sans envoi massif de courriers électroniques, mais par l’affichage d’un bandeau qui joue dans la culpabilisation « soft ». Ad-Unblock, dont la page d’accueil annonce que les bloqueurs de publicités font disparaître 23% des revenus publicitaires selon un site qui propose un outil de culpabilisation soft. Pourquoi pas 99% tant qu’on y est ? Mais le problème n’est-il pas de dépendre uniquement ou en grand partie d’un seul moyen de financement ?

Publicité pour AdUnblock

Résultat des courses ? Sur les sites avec ad-unblock et sa soi-disant pédagogie on se retrouve avec un placard dont la couleur est parfois celle qui pourrait ressembler aux évacuations intestinales d’une personne souffrant de gastro-entérite. Pas très agréable.

Cependant, la course aux armements étant ce qu’elle est, Adblock a répliqué en bloquant les anti-bloqueurs avec une liste dédiée, même si elle a besoin d’être raffinée par les apports des utilisateurs.

Une vidéo valant mieux que mille mots, voici donc la culpabilisation soft en action.

La guerre est déclarée, et les anti-bloqueurs n’ont pas compris, à mon humble avis de vieil internaute qui a connu la pollution des pop-ups, que c’est une guerre qu’ils perdront à coup sûr.

Des publicités sur un site commercial et de vente comme la Fnac ou Price Minister, je ne vois pas le problème. Mais sur un site qui se veut d’actualités et d’information, désolé, ça ne passe pas !

Car le contenu sera sujet automatiquement ou presque à caution.

Dès qu’un site me lance un tel placard en pleine face, c’est un site qui ne mérite plus que j’y aille y chercher des informations. La toile est assez grande pour trouver des sites qui m’apporteront les mêmes informations sans me faire du chantage.