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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux Geek, épisode 176 : MacOS 8.1, l’ultime version pour les Macs 68k

vendredi 21 février 2020 à 20:41

Quand j’ai commencé l’informatique personnelle en 1988, j’ai longtemps rêvé d’avoir un MacIntosh d’Apple. C’était alors la grande époque des Mac dits 68k. Car quel est le point commun entre le premier Mac présenté en 1984 par Steve Jobs et le Quadra 840AV sorti en juillet 1993 ?

Mis à part qu’ils soient tous deux des produits Apple, leur point commun, c’est l’utilisation d’un processeur Motorola de la famille 68000. Dans le cas du premier Mac, renommé Mac 128K, c’est un 68000 à 8 Mhz. Dans le cas du Quadra 840AV, c’est un 68040 à 40 Mhz.

Début 1997, Steve Jobs revient officieusement aux manettes d’Apple. En juillet de la même année, MacOS 8.0 sort et Steve Jobs redevient pour de bon le grand patron d’Apple. Une version 8.1 du MacOS sort en janvier 1998. Sa particularité est d’être la dernière à supporter officiellement l’architecture Motorola 68000, après l’arrivée début 1994 de l’architecture PowerPC.

Grâce à la caverne d’Ali Baba qu’est WinWorld, j’ai pu récupérer un MacOS 8.1 et quelques logiciels dont la suite MS-Office de l’époque. Cependant, je n’ai pas réussi à installer directement MacOS 8.1…

Il m’a fallu passer par l’installation du système 7.6 pour mettre en place un MacOS 8.1. Le tout dans BasiliskII.

J’ai donc décidé de montrer en vidéo l’ultime version de MacOS pour l’architecture 68000.

Vous avez pu le voir, c’était un peu du grand n’importe quoi, avec des logiciels qui n’en faisait qu’à leurs têtes pour la présentation… On est loin de l’interface unifiée de l’époque MacOS-X 🙂

De peertube.fr vers tux’n’tube, une évolution logique ?

vendredi 21 février 2020 à 14:49

Je suis présent sur le réseau peertube – dont peertube.fr n’est qu’une instance – depuis le mois de novembre 2018. En effet, en novembre 2018, j’annonçais mon départ de Youtube et de sa force de frappe suite à des ennuis sur lesquels je n’ai pas envie de revenir.

Surtout, j’y ai gagné une tranquillité d’esprit : je ne suis plus à la merci d’un strike suite au passage du robot de youtube en mode énervé sur mes vidéos.

J’ai encore eu des messages et des commentaires vers la mi-février 2020 me demandant quand je reviendrai en tant que créateur sur youtube. La réponse est simple, et elle tient en peu de mots à savoir « Je ne compte pas revenir ».

J’ai d’abord posé mes pénates sur l’instance peertube.fr qui est devenu une des instances francophones qui est difficilement contournable, mais qui est devenu aussi énorme, avec les problèmes de maintenance que cela entraine inévitablement.

Avec l’aide de Baba, une instance a été montée, Tux’n’Tube sur laquelle j’ai d’abord déposé un contenu différent. Mais au fil des problèmes de maintenances de l’instance peertube.fr – que je ne remercierai jamais assez de m’avoir mis le pied à l’étrier – j’ai doublonné mes chaines principales, à savoir :

L’instance Tux’n’Tube me permet d’avoir un contrôle plus complet des vidéos que j’y mets. C’est un avantage en ce qui me concerne. Bien entendu, c’est laxatif de s’abonner à plusieurs instances, mais n’avez-vous pas des dizaines voire des centaines de sites dans vos favoris / marque-pages ? 🙂

Je ne compte pas quitter peertube.fr avant un bon bout de temps. Mais je préfère ne pas mettre tous mes oeufs dans le même panier.

Sur ce, je vous laisse, j’ai des vidéos vieux geeks en court de mûrissement dans mon esprit 🙂

Vieux Geek, épisode 175 : KDE 2, une version majeure et presque oubliée de KDE…

jeudi 20 février 2020 à 11:10

Si le premier KDE en 1998 a été une grosse révolution dans le monde bureautique libre, la version 2.0 sorti en 2000 est un peu la version oubliée de l’environnement. Moins connu que la génération 3.x qui continue via le projet Trinity Desktop Environment, et la génération 4.x avec le nichesque Katana Desktop Environment.

Ce n’était pas pourtant une version mineure car nombre d’outils sont nés à cette époque : Konqueror et son moteur KHTML dont la lointaine descendance s’appelle Webkit – et un courrier électronique de 2003 le prouve – et Blink, mais aussi les premiers pas de la suite KOffice.

En fouillant dans les notes de publication de KDE 2.0, on tombe sur des noms célèbres, dont un certain Gaël Duval qui fonda en 1998 une boite du nom de Mandrakesoft. On trouve aussi le président de Caldera (dont la distribution OpenLinux a été un grand nom des années 2000-2003) ou encore un responsable de Corel qui a l’époque proposait sa distribution, la Corel Linux, vendue par la suite à Xandros.

Si on en croit les notes de publications, c’est aussi l’arrivée des KIO pour accéder de manière transparente à de nombreux protocoles réseaux (http, ftp, imap, nfs ou samba). Autant dire que ce fut une version importante.

Après m’être battu avec Qemu, j’ai réussi à installer la Mandrake Linux 7.2 pour avoir KDE 2.0. J’ai aussi réussi à faire fonctionner la Caldera Open Linux 3.1 qui proposait la version 2.1 de KDE.

Il est vrai qu’émuler des distributions GNU/Linux vieille de près d’une vingtaine d’années n’est pas chose facile. Mais vous pouvez imaginer la claque à l’époque surtout quand on avait en parallèle des gestionnaires de fenêtres comme fvwm ou encore AfterStep.

Sic transit gloria mundi… De l’inertie et des dogmes dans le monde du logiciel libre.

mardi 18 février 2020 à 10:26

Désolé pour la partie du titre en latin. On peut traduire rapidement la citation en latin ainsi : « Ainsi passe la gloire du monde ». Historiquement, c’est lié à l’intronisation du souverain pontife dont une tradition abolie avec l’arrivée de Jean Paul 1er en 1978 sur le trône de Saint Pierre.

Un moine se présentait devant le nouveau pape, brûlait une mèche d’étoupe en disant : « Sancte Pater, sic transit gloria mundi. » Pour lui rappeler que rien n’est éternel et que le dogmatisme est l’ennemi de la réalité.

Vous me direz, quel rapport avec le monde du libre ? Simplement que j’ai rarement connu un monde aussi enfermé dans les dogmes que celui du logiciel libre. Que ce soit sur l’utilisation de tel partitionnement, de tel outil d’empaquetage.

Dans un article intéressant, Sébastien parle de l’acharnement thérapeutique sur l’outil apt-rpm utilisé par des projets comme PCLinuxOS et AltLinux.

Dans le domaine des distributions pour geeks et geekettes, il y a des projets plutôt nichesques qui sont arc-boutés sur leurs dogmes. Il y a bien entendu la NuTyX et son refus du partitionnement séparé concernant le répertoire /home. J’ai parlé en vidéo d’une manière humoristique de ce genre de dogme via sa distribution cousine, la Yaolinux qui est une NuTyX systemd-isée.

On va me dire que je m’acharne sur la NuTyX, mais non. Je ne fais que montrer ce qui est proposé, rien de plus, rien de moins. Comme disait Vladimir Ilitch Oulianov, « Les faits sont têtus ».

Il y a aussi les dogmes comme la « modularité » de Gentoo Linux au niveau des options de compilation… Mais peu importe si en manipulant les mauvaises options on tombe sur des bugs difficilement reproductibles… Ou que les distributions dérivées comme la Sabayon Linux sont plus moribonde qu’autre chose 🙁

Rien n’est éternel en ce bas monde… Mais le faire comprendre, c’est une autre paire de manches…

« Business über alles » ou Windows 12 Lite… « Arnaquez », il en restera toujours quelque chose !

lundi 17 février 2020 à 07:52

Oui, je sais, le titre est sulfureux, mais il est à la hauteur de ma colère quand j’ai entendu parlé pour la première fois du projet Windows 12 Lite. Car ici, l’opportunisme tourne carrément à l’arnaque de haut vol.

Dans un article de décembre 2019 où je m’exprimais sur la mort prochaine de MS-Windows 7, je disais ceci :

[…]Autant dire que certains développeurs ont fini de fumer la moquette et attaquent la tapisserie. Je suis prêt à parier qu’il y aura d’autres projets qui vont tenter la même approche, mais ce qui s’est passé en 2014 se reproduira en 2020, quoiqu’en disent les experts auto-proclamés de Youtube ou de LinuxFr.[…]

Les développeurs en question dans l’extrait ? Ceux de la ZorinOS. Je pensais qu’un plancher avait été atteint par la campagne de la FSF « Upcycle Windows 7 » dont j’avais parlé en janvier 2020… Mais non, il y a encore plus dégueulasse avec Windows 12 Lite.

La recette du projet ? Une base Linux Lite (aux alentours de la 20e place du classement de curiosité de Distrowatch en cette mi-février 2020), un thème qui fait penser à celui de MS-Windows 10, un jeu d’icone flat, le tout fourni sur des supports physiques vendus 15£ soit un peu plus de 18€

Je me suis dit qu’il fallait renvoyer les malotrus en question dans la poubelle qu’ils n’auraient jamais dû quitter. J’ai donc tranformé une Manjaro Linux Xfce en lui rajoutant un thème d’icones et une charte graphique qui recopie celle de MS-Windows. Le projet de maquillage graphique ayant des dépots sur github pour le thème clair, le thème sobre et les icones.

Je suis resté des plus calmes dans la vidéo, mais il faut dire que j’étais sur le point d’exploser… Au moins, vous avez pu voir à quel point des personnes sont peu scrupuleuses… Mais l’humain ne m’étonne plus le moins du monde quand il s’agit de se faire du flouze…

Allez, sur ce, je vous souhaite une bonne journée 🙂