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FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac’ de fin de semaine

vendredi 10 septembre 2021 à 12:00

Petit en vrac’ en ce vendredi maussade de septembre 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Pour finir, voici le clip du premier extrait du deuxième album d’Altesia, « Mouth of the Sky ». Et oui, ça dépote pas mal !

Bon week-end 🙂

Vieux Geek, épisode 304 : Scott Adams, grand nom des jeux d’aventures textuels des années 1980.

jeudi 9 septembre 2021 à 00:00

Ce sera sûrement l’ultime épisode de la série Vieux Geek consacrés aux jeux d’aventures textuels. Après Microsoft Adventure et Zork I, il serait dommage de ne pas parler d’un grand nom du domaine, Scott Adams.

Comme pour les créateurs de Zork, Scott Adams découvre « Colossal Cave Adventure » en 1978. Conquis par ce genre de jeu, il est déçu que ce dernier ne soit jouable que sur un ordinateur central et non pas sur la débutante informatique personnelle.

Il décide de développer sur son TRS80 son premier jeu d’aventure entièrement textuel, « Adventureland ». Codé en BASIC, il n’est pas foudre de guerre, mais il a le mérite d’exister. Vendant d’abord son jeu par correspondance via des annonces dans les magazines dédiés, il finira par fonder avec son épouse Adventure International.

Jusqu’à la mort de la société en 1986, Scott Adams publiera une quinzaine de titres jusqu’en 1984.

La totalité des titres exista sur TRS-80, Apple II, Commodore 64, Atari 8 bits et PC. À partir de 1982, des versions retravaillées des titres proposeront un affichage mixte texte et graphisme).

J’ai donc décidé de vous montrer la version d’origine – ou presque n’ayant pas pu mettre la souris sur l’image de la cassette – d’Aventureland sur TRS-80 et sa version retravaillée sur Commodore 64.

Comme vous avez pu le voir, le grand écart entre la version d’origine et la version améliorée du jeu est notable.

Comme pour Zork, il y a un passage qui est un brin aléatoire et qui peut vous provoquer des ennuis. L’épopée des aventures textuelles Scott Adams s’arrêta en 1984. Le temps était venu pour les jeux d’aventures un peu plus graphiques et un peu moins rébarbatifs en terme d’interface.

Vieux Geek, épisode 303 : Ultima I sur Apple II, le premier d’une longue lignée.

mardi 7 septembre 2021 à 00:00

Dans un épisode précédent, je parlais d’Akalabeth, World of Doom, développé en 1979 et publié en 1980 par Richard Garriot sur Apple II.

Richard Garriot se lança dans le développement d’un nouveau jeu, vu le succès rencontré par le premier, et ce fut « Ultima I : The First Age of Darkness ». Comme son prédécesseur, le jeu est développé en Apple Basic avec un peu d’assembleur pour avoir un rendu plus rapide.

Publié par California Pacific Computer Co., le jeu tenait sur une disquette 5,25 pouces. La face A contenait le jeu, tandis que la face B était celle où était stocké les données du joueur. D’ailleurs, il était conseillé de faire une copie de la face B et de l’utiliser comme disquette à part.

Le jeu a encore pas mal en commun avec Akalabeth. Les niveaux d’explorations reprennent les bases d’affichage fil de fer. On a des villes et des chateaux que l’on peut explorer. La première chose à faire quand on commence une partie, c’est d’aller dans le chateau de Lord British, lui demander la quête à effectuer, et aller dans le village voisin pour s’équiper pour se protéger et se défendre.

Car il faut dire les choses comme elles sont. Il n’y a pas que les donjons et grottes qui sont dangereuses. On rencontre souvent des ennemis qui vous attaquent alors que vous vous promenez tranquillement. Mais autant montrer le jeu en vidéo.

Vous avez vu, le jeu est assez lent, utilisation du Basic oblige. En 1986, une version réécrite et améliorée par l’utilisateur de l’assembleur donnera un jeu plus attractif.

Mais si on se replace dans le contexte de l’époque, ce jeu de rôle bien que basique permettait de jouer seul contre l’ordinateur. Ce qui était bien pratique pour les longues soirées d’hiver.

Dread, un projet frappadingue mais tellement impressionnant.

lundi 6 septembre 2021 à 11:35

Si on parle de rétro-informatique, il faut parler de l’Amiga. Bien qu’ayant possédé un Amiga 1200, je n’en ai pas gardé un excellent souvenir. Étant arrivé dans le monde Amiga en 1993 (quelques mois avant que Commodore ne dépose le bilan), je n’ai pas connu une période très joyeuse.

Je suivais donc d’un oeil distrait un projet un peu fou, celui de créer un clone de Doom pour Amiga 500 et 1 Mo de mémoire vive. Le nom du projet ? Dread.

Developpé par KK d’Altair depuis février 2020, le projet suit son bonhomme de chemin. Il y a une liste de vidéos dédiées au projet sur le compte Youtube de KK.

Mais c’est l’annonce publiée le 5 septembre 2021 sur le site IndieRetroNews qui a éveillé ma curiosité. En effet, une première démo technique est enfin disponible.

Il n’y a qu’une seule carte, celle créée au fur et à mesure des vidéos par KK. J’ai donc voulu vérifier les dires du développeur en utilisant FS-UAE et en créant un Amiga 500 avec 1 Mo de RAM et le kickstart 1.3.

Voici le résultat en vidéo.

Je dois dire que j’ai été impressionné par la qualité du résultat. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi fluide sur un Amiga 500 gonflé à 1 Mo de mémoire vive. En 1995, il y avait eu Fears, mais il ciblait directement l’Amiga 1200.

Autant dire que je vais suivre maintenant de manière plus attentive Dread. Car un Doom-like sur Amiga 500, faut le vouloir 🙂

L’installateur automatisé d’Archlinux ? Si vous n’êtes pas anglophone…

lundi 6 septembre 2021 à 00:00

Passez votre chemin. Depuis le mois d’avril 2021 – et non ce n’était pas un poisson d’avril – l’équipe d’Archlinux propose un installateur automatisé, basé sur Python. Il y a quelques jours, je parlais des installateurs automatisés pour Archlinux. Il ne manquait qu’Archinstall à l’appel.

J’ai pu le tester, et il souffre de plusieurs petits problèmes :

  1. Il est assez rigide au niveau du partitionnement.
  2. Les locales définies ne sont pas prises en compte à l’installation
  3. Le fuseau horaire entré n’est pas pris en compte par défaut

L’outil est intéressant mis à part cela, mais je dois dire que ce genre de limitations, inhérentes à des outils automatisées, sont un brin irritante. Surtout quand on doit les corriger en post-installation.

Mais le mieux, c’est une vidéo d’une vingtaine de minutes où je montre l’installateur en action… La vidéo aurait pu être plus longue, mais comme j’ai accès à la fibre optique, ça permet de limiter le temps d’installation 🙂

Que dire pour conclure : c’est pratique pour une installation à l’emporte-pièce, mais il lui manque la souplesse des autres installateurs dont j’avais parlé dans l’autre article. Ce sera sans moi pour le moment, en cas d’une installation à faire sur du matériel récupéré.