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FredericBezies

source: FredericBezies

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Les films et les séries cultes se doivent-elles d’avoir des fins bizarres ?

dimanche 23 septembre 2012 à 12:06

Hier soir, j’ai fini de visionner l’un des chef d’oeuvre de l’année 1941, un certain « Citizen Kane » d’Orson Wells. J’avoue que j’avais entendu parler de ce film, et du mot qui lui est invariablement associé, « Rosebud ». Il faut attendre près de deux heures, avec des procédés révolutionnaiers de tournage à l’époque, pour comprendre ce que « Rosebud » signifiait dans la bouche de Charles Foster Kane.

J’avoue que j’ai été étonné, mais cela m’a fait penser à certaines fins de séries ou de films qui sont tout autant bizarre.

Mais pour les fins bizarrse, je demande des films plus récent, comme par exemple le déjanté film de Greg Arraki, « The Doomed Generation » (1994) qui n’est pas conseillé pour les cardiaques.

Ou encore l’énigmatique « Donnie Darko » (2001) qui je l’avoue m’a scotché jusqu’à la fin.

Coté série culte, la première qui a une fin bizarre, c’est « Le Prisonnier ». Celui d’origine de 1967, pas celle des années 2000 qui est sans grand intérêt.

L’ultime épisode, j’aurais plutôt tendance à dire le duo des deux derniers épisodes qui clôt la série, à savoir « Once upon a Time / Fall out » en français « Il était une fois / Le dénouement » est un duo sur lequel on pourrait écrire des botins entiers.

Pourquoi le numéro 1 est ainsi représenté ? Pourquoi l’assemblée des personnes masquées ? Pourquoi la fusée ? Pourquoi tant d’autres choses ?

Si vous avez d’autres fins de films ou de série bizarre, n’hésitez pas à le dire, je suis preneur :)

Mozilla Firefox, 10 ans déjà d’existence.

samedi 22 septembre 2012 à 20:21

Demain, le 23 septembre ce sera le 10ième anniversaire de la première préversion de Mozilla Firefox (alias Phoenix à l’époque).

J’ai donc récupéré une image ISO de la Slackware Linux 8.1, et récupéré la version pour distributions GNU/Linux sur le répertoire ftp de la Fondation Mozilla.

Basé sur une préversion de la suite Mozilla 1.2, c’était un logiciel très frustre à l’époque. J’ai fait une vidéo avec Gnome 1.4 à l’époque de la Slackware Linux 8.1.

10 ans déjà que ce petit projet voyait le jour… Comme le temps passe vite !

Quand la querelle des anciens et des modernes fait comprendre la migration des utilisateurs de Microsoft Windows vers Apple MacOS-X.

samedi 22 septembre 2012 à 12:33

Si le bureau ne s’impose pas, ce n’est pas une histoire d’interface graphique comme certains blogueurs peuvent le prétendre, utilisant des termes religieux pour parler d’une technologie – ce qui en dit long sur le mélange dangereux des genres – mais une histoire qui fait penser à la querelle des anciens et des modernes.

Et encore une fois, c’est systemd qui est en cause. Ce matin, une simple mise à jour de systemd sur le dépot testing d’Archlinux a mis le feu au poudre. Il s’est arrivé que le paquet était cassé, ce qui est assez logique sur le dépot de test après tout.

Et un pourfendeur de la technologie, qui montre – par la suite – sa haine envers Lennart Poettering, s’en est donné à coeur joie :

Yes, binary init system is so much better than a script based init
system. And Poetterix is so damn good, so advanced, such an evolution
and so much better than the common and over 40 years well tested
sysvinit.

Come on systemd fanboys, here you have the first example. There’s more
to come. I’ll get my popcorn.

Ce qui donne traduit :

Oui, un système d’initialisation binaire est tellement mieux qu’un système basés sur des scripts. Et Poetterix est si bon, si avancé, une telle évolution et si meilleur que les classiques sysinit bien testé vieux de 40 ans.

Allez-y fanboys de systemd, nous avons notre premier exemple. D’autres viendront. Je prends mon popcorn

Oui, vous avez bien lu, Poetterix, pas Linux.

J’avoue que je n’aurais pas dû répondre, mais la tentation de casser du troll me tentait trop.

Et en rajoute une couche un peu plus tard, après lui avait fait une remarque du genre « Pourquoi marcher quand on peut ramper ? » Une technologie vieille de quelques 40 années, faut pas la dépoussiérer de temps à autres ? Sa remarque n’a fait que montrer son côté « faut rester avec les vieilles technologies ».

Oh, other people’s opinions and experiences are crap?

And yes, the systemd haters have good reasons to hate it, because
systemd is crap exactly like PulseAudio. And, yes, most of the systemd
haters have tested both themselves.

Ce qui donne traduit :

Oh, l’expérience et l’opinion des autres personnes c’est de la merde ?

Et oui, les personnes qui haïssent systemd ont de bonnes raisons de le haïr, car systemd est de la merde comme PulseAudio. Et oui, la plupart des personnes qui détestent systemd ont testés les deux.

J’ai été un peu fort en parlant de greffe de cerveau, mais que dire quand la personne dit à ses contradicteurs que la GDR (République Démocratique d’Allemagne) n’existe plus ? J’ai préféré quitter la liste, car la querelle des anciens et des modernes continuera, ad-nauseam.

Je comprends parfaitement que des personnes excédées par des utilisateurs qui refusent l’évolution de certaines technologies disant que l’existant suffit, et qu’il n’est pas besoin de chercher plus loin décide d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte.

Même si je ne porte pas Apple dans mon coeur, je regrette par moment de ne pas avoir les moyens financiers d’acheter du matériel fruité. Au moins, même si cela ressemble à une dictature sur le plan technique, il n’y a pas de fils sans fins sur des technologies comme udev ou encore systemd.

Dommage que le monde du libre se décharge ainsi des chargeurs d’AK-47 dans le pied avec une telle régularité.

Je n’ai plus qu’à économiser et m’équiper en Apple Mac. Dommage de devoir en arriver à ce point !

Avoir les yeux plus gros que le ventre, ou comment tuer une distribution…

vendredi 21 septembre 2012 à 21:15

…qui aurait pu allier la souplesse du rolling release et les paquets de la Debian GNU/Linux. Dans un article assassin, du moins via un blogueur invité, cepcasa qui avait un blog sur debian [modification apportée à l'article d'origine après une remarque de Cyrille], notre bon maître Cyrille taille un costard à la LinuxMint Debian Edition, mettant le doigt sur un point précis, je cite :

j’ai été très déçu de la mise à jour du pack 5 de ma LMDE. L’équipe LMDE a pris un certain retard dans la gestion des paquets issus de Debian et, à mon avis, la dernière mise à jour n’a pas de sens. On le verra d’ailleurs aussi lors du passage de LMDE à Debian wheezy où il me faudra télécharger 1.400 Mo pour la mise à jour. Après les 1 Go de l’autre jour cela prouve donc un sacré retard et laisse à penser que dans quelques jours un pack 6 de plusieurs centaines de Mo est inévitable. Amateurisme.

Etant comme l’apôtre Thomas, j’ai voulu voir l’état des lieux de la Linux Mint Debian Edition 2012.04, version Mate / Cinnamon. Comme je disais début 2012, parlant du duo Linux Mint Debian Edition et Cinnamon :

Je compte tester l’ensemble dans le courant de la semaine prochaine. Je sens que le prochain grand mouvement, pas pour la Linux Mint 13, mais plus tard, sera de prendre comme base la Linux Mint Debian Edition et de coller dessus Cinnamon. Et ce serait un coup de génie : une interface modulable, basée sur Debian, et donc se démarquer de la distribution reine… J’avais dit dans mon billet de prévision sur l’année 2012 que Linux Mint serait une distribution sur laquelle il faudrait compter.

Utilisant une distribution rolling release depuis des années, je sais que les mises à jour sont en flux continu. Pas en « pack » comme c’est le cas avec la LMDE qui est tout sauf pratique et viable sur le long terme. Et un pack de mises à jour tous les 5 à 8 mois en moyenne, c’est une distribution « classique » qui fait plus penser à un Microsoft Windows avec ces (service) pack, pas une rolling release au sens technique du terme. En commerce, on appelle ceci une publicité mensongère. D’ailleurs le 5ième pack est disponible depuis peu.

Surtout que la page dédiée à cette version de la distribution précise :

Linux Mint Debian Edition (LMDE) is a rolling distribution based on Debian Testing.

Inutile de traduire, je pense.

Les quelques 1200 mises à jour ont demandé un sacré bout de temps, plus d’une heure, pour ne pas dire une heure et demie… Y a pas à dire, soit les miroirs sont très lents, soit ils étaient surchargés quand j’ai fait les mises à jour.

Par sécurité, je suis passé en ligne de commande, appliquant les 3 commandes suivantes, la dernière étant recommandé par la page d’information sur les packs :


sudo apt-get update
sudo apt-get upgrade
sudo apt-get install mint-meta-debian-cinnamon

En dehors de la lourdeur à récupérer, on se retrouve avec une version obsolète de Cinnamon, idem pour Mozilla Firefox.

Ce qui aurait pu être la force d’une Linux Mint basée sur Debian GNU/Linux, comme des paquets plus frais par endroit, et surtout une vraie politique de mise à jour en flux et non par pack de plusieurs centaines de paquets tue l’intérêt de la distribution.

Si vous voulez utiliser Cinnamon 1.6 (et les logiciels dédiés), il faut activer un dépot supplémentaire, dixit cet article de blog.

Je pensais qu’une rolling release permettait aux utilisateurs d’avoir des nouvelles versions en flux continu. Me tromperais-je ?

Linux Mint a commis l’erreur – et c’est le vieux linuxien qui parle – de ne pas miser le tout pour le tout sur sa version basée sur Debian GNU/linux, donc plus légère que la version basée sur Ubuntu. Elle avait une occasion en or de se faire une place au soleil, surtout parmi les personnes déçues par Unity, qui se tourneront sûrement vers la maison mère, la Debian GNU/linux.

Elementaire, mon cher Watson.

mercredi 19 septembre 2012 à 19:11

ElementaryOS, c’est la distribution dérivée d’Ubuntu (nul n’est parfait) qui monte en ce moment. Mon ami, le diablotin, en est super fan. J’en ai parlé dans un « en vrac’ » récent, car les développeurs ont montré leur gestionnaire de fenêtre, dérivé des technologies de Gnome Shell, j’ai nommé Gala.

J’ai donc récupéré la dernière ISO de développement hebdomadaire, en 64 bits, histoire de tester un peu cette distribution qui a actuellement le vent médiatique en poupe, voir cet article dithyrambique de Tux-planet.

Ecran de démarrage d'elementaryOS

L’ensemble fait penser graphiquement à l’interface de MacOS-X dans la présentation, mais en largement moins cliquant. D’ailleurs, il y a un clin d’oeil au Gnome-Shell, le menu Applications se trouvant en lieu et place d’Activités.

Sans oublier un dock à la MacOS-X, avec une différence de taille. Plank (le dock en question) est simple, élégant, et propose par défaut des icones très pastels, qui me font penser un peu à ce qu’on pouvait voir sur le RiscOS4 des machines Acorn.

installation elementaryOS

Le point intéressant c’est la navigation dans les logiciels installés. Qui pour une fois est inventive et ne copie pas sur l’univers de la pomme. Sans oublier des logiciels développés spécialement par l’équipe d’elementaryOS :

Dommage que Maya soit encore en développement et ne permettent pas la synchronisation avec un agenda google par exemple. Et les autres outils sont aussi un peu jeune, comme Noise qui ne prend en compte que Last.fm et les fichiers en local.

En dehors de l’interface qui est bien pensée, le projet est intéressant, même si sa base de départ est vraiment très lourde. L’ensemble est assez rafraichissant et montre que le code developpé à l’origine pour le Gnome Shell peut être dérivé et modulé à volonté. Cela donne le meilleur (comme Gala ou Cinnamon), ou le pire, avec l’OS à la poire. Mis à part un plantage de temps à autre, normal c’est encore plein développement, ça donne vraiment envie de voir un version stabilisée en action.

Maintenant, reste à savoir si la mayonnaise va prendre avec elementaryOS ou pas. Mais ce serait bête que le projet ne puisse pas connaître un dénouement heureux.