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FredericBezies

source: FredericBezies

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Youtube Music Key, encore une offensive Nivelle version musicale ?

jeudi 13 novembre 2014 à 11:09

Fouillant mon fil google+ ce matin, oui, je dois être un des derniers français métropolitain et internaute à ne pas avoir de compte ouvert chez le fesseur de caprins, j’ai appris l’existence du énième avatar de musique louée, YouTube Music Key. Un article sur « Blog Nouvelle Technologies » résume bien l’offre qui est en quelque sorte ce que l’on obtient déjà avec un outil à la adblock, indispensable pour naviguer sans craindre une conjonctivite, et un script de récupération de vidéo. Non, je ne donnerais aucune autre information, votre moteur de recherche préféré vous donnera plus de détails.

Outre le fait que cela sera une concurrence de plus pour Spotify qui explique après son clash avec Taylor Swift que le problème vient de l’appétit des ayants droits, qui en plus du beurre, de l’argent du beurre veulent aussi le popotin de la crémière en bonus.

Je cite un extrait de l’article du Journal du Geek qui est assez parlant :

[…]Puisque le nœud du problème, et le nerf de la guerre, c’est bien évidemment l’argent, Ek explique que Spotify verse plus de 6 millions de dollars par an aux artistes en royalties. En tout depuis le début de cette aventure, la société a reversé 2 milliards de dollars, dont la moitié rien que l’année précédente.

Spotify compte 50 millions d’utilisateurs actifs, dont 12,5 millions qui paient pour être débarrassés de la réclame. Daniel Ek s’en prend aux maisons de disques : « Si l’argent \[que nous leur reversons] n’alimente pas la communauté créative en temps et en heure et d’une manière transparente, c’est un gros problème ».[…]

J’avoue que j’ai jamais compris l’utilité de tel service, en dehors de la possibilité de faire connaître quelques nouveaux talents. Mais, arrêtez de rire, voyons !

C’est surtout une expression d’une guerre perdue contre l’écoute illicite d’albums. Les offres légales sont risibles pour ne pas dire pitoyables (cf cet article de Klaire qui fait grr).

Des offres comme Spotify dès 2002-2003 aurait pu inverser la tendance, mais c’était trop tard dès 2003-2004. Comme disait Jean Ybarnégaray blessé lors de la boucherie du Chemin des Dames (16 avril au 24 octobre 1917) : « La bataille a été livrée à 6 heures, à 7 heures, elle est perdue ».

En 2005, la musique louée, dans une version extrèmement castrée, existait déjà et se prenait un baffe en pleine tronche à cause de la gourmandise des majors… J’en parlais en octobre 2005… Il faut noter que l’article de BetaNews est toujours en ligne, 9 ans après sa publication.

Mais le vrai problème est ailleurs. Outre l’envie de maltraiter le portefeuille des auditeurs (en plus de leurs oreilles), avec des produits à l’intérêt plus que moyen comme la série des remastérisations des albums de Led Zeppelin ou le dernier Pink Floyd (qui est plus proche de l’arnaque qu’autre chose, comme l’explique cet article de NeoProg et que je confirme après une écoute personnelle de cette chose que j’achèterais à 5€ d’occasion sur Priceminister car il ne vaut pas plus dans l’absolu), la volonté de toujours en vouloir plus, au point de saigner les sites de streaming qui ont du mal à vivre, c’est conforter encore et toujours plus l’offre illicite qui, outre son avantage financier, a une force : pas d’abonnement à payer, de la musique avec des formats non encombrés de verrous numériques.

Sans oublier la possibilité trier le bon grain de l’ivraie. D’écouter quand on le veut de la musique sans avoir à allumer son ordinateur, et de conserver un minimum de vie privée.

L’effet collatéral est bien entendu une perte financière sèche pour les majors. Les artistes ? C’est souvent la cinquième roue du carosse dans ce cas.

Il existe des solutions, même si elles ne peuvent être pratiquées qu’à petite échelle pour que les artistes puissent récupérer quelques subsides substantielles de leur travail, comme l’auto-édition musicale (des sites comme bandcamp permettent aux artistes de toucher 80% des sommes versées par les acheteurs. Et 80% sur 10 à 15€, c’est plus intéressant que quelques dizaines de centimes sur un album vendu le même prix dans les circuits classiques.

Il y a aussi l’option de passer par des financements participatifs via des plateformes comme Kickstarter, Ulule ou encore PledgeMusic. Cela demande du temps, mais au moins, on est alors certain d’avoir des retours conséquents. Mais comme je l’ai déjà dit, cela concerne une minorité qui a pris conscience que l’ancien modèle de répartition et de publication des créations musicales a du plomb dans l’aile. Autant dire que le chemin est encore long pour adapter le droit d’auteur à la révolution qui s’appelle internet.

Évidemment, cela demande aux artistes de s’occuper de tâches ingrates comme la promotion de leurs oeuvres.

Comme je l’ai fait, à une moindre échelle, avec mes humbles productions scripturales auto-éditées via Atramenta qui ont été financées sur mes fonds propres.

Les majors du disque, via la Sacem, qui en veulent toujours plus et qui réclament désormais une taxe sur les hébergeurs qui ont sur leurs serveurs des contenus illicites, ce qui serait juridiquement du recel, du moins selon la définition du Code Pénal, article 321-1, ne comprennent pas qu’ils sont tels les généraux de la première guerre mondiale qui envoyaient leurs troupes pour servir de chair à canon.

« Le recel est le fait de dissimuler, de détenir ou de transmettre une chose, ou de faire office d’intermédiaire afin de la transmettre, en sachant que cette chose provient d’un crime ou d’un délit.

Constitue également un recel le fait, en connaissance de cause, de bénéficier, par tout moyen, du produit d’un crime ou d’un délit.« 

Les auditeurs, qui utilisent l’offre illicite pour faire leur marché et parfois passer à la caisse ? Ce sont comme les mutins de 1917 : ils en ont marre de se faire exploiter. Comment se terminera cette histoire ? Seul l’avenir nous le dira.

Ouvrir ou fermer les commentaires ? Éternel dilemme des blogueuses et blogueurs…

mercredi 12 novembre 2014 à 16:22

Depuis fin septembre 2005 que je maintiens – tant bien que mal – ce blog en vie, j’ai été tenté plusieurs fois, comme de nombreuses personnes qui bloguent sur le long terme de couper les commentaires pour de bon. Il faut dire qu’entre les spams, les casse-bijoux de famille, les monologues sans fin, et le temps que prend la modération d’un fil de commentaire, cela donne envie de dire stop une bonne fois pour toute.

Il suffit de voir le niveau de certains commentaires – je ne parle pas au niveau de l’expression écrite par pure charité – mais de la volonté de nuire de certaines personnes, spécialement sur les blogs qui se consacre à l’actualité. Je plains sincèrement les community managers qui doivent s’occuper de la modération, surtout pour les gros blogs ou les sites classiques.

Dans un long billet comme seul sait faire Cyrille, appuyant un billet de Cep, il exprime très bien le soulagement que peut devenir la fermeture des commentaires. Avec un revers, la non-interactivité qui en découle. Évidemment, ce n’est pas facile de poster sa prose sans avoir de retours.

Cette non-interactivité qui nous ramène à un modèle des plus classiques, celui des médias comme la radio ou la télévision où le retour des auditeurs ou téléspectateurs n’est là que pour donner un semblant de légitimité au contenu proposé.

J’ai choisi une ligne intermédiaire : celle de la fermeture des commentaires au bout d’une semaine.

Au moins, cela laisse le temps aux personnes qui ont envie de réagir de le faire. Surtout que j’emploie une balise spécifique (à savoir <!--more-->) pour scinder le texte d’un article. Certain de mes articles sont des vraies tartines (comme celui qui est destiné à être le dernier sur la Frugalware Linux), donc pourquoi imposer un claquage musculaire de doigt au lecteur ou à la lectrice pour apercevoir le nouvel article ?

De plus, je fais tout pour garder jusqu’à 15 articles par page. Car c’est bien connu, à partir de la page 2, plus personne ne lit. Et déjà 15 articles, c’est énorme.

Je ne prétends pas que l’ouverture des commentaires sur une durée d’une semaine soit la panacée, mais au moins, cela laisse la porte ouverte à une interaction minimale.

Frugalware Linux : dommage que son équipe de développement soit aussi petite…

mardi 11 novembre 2014 à 19:08

…Et une partie de sa communauté aussi obtuse. Cela fait plus d’un an que je n’ai pas consacré d’article d’une taille conséquente à ce qui a été un des grands noms de distributions GNU/Linux en semi-rolling release. Non pas en rolling release pure et dure, car durant plusieurs années, elle a suivi un cycle de publication d’une version stable tous les 6 mois, avec des gels du code toutes les 6 semaines pour proposer deux versions pre1 et pre2 (alpha et béta), puis deux version RCs avant de proposer une version finale.

Dans un article « en vrac' » du 3 novembre, j’écrivais :

Pour finir, aujourd’hui, la Frugalware Linux 1.9 vient de souffler sa première bougie. Et oui, elle est sortie le 5 novembre 2013. Aux dernières nouvelles, la distribution semi-rolling release serait en phase de gel pour sa version 2.0rc1 depuis le 13 octobre 2014. Espérons qu’elle sorte en version 2.0 avant les deux ans de la Frugalware Linux 1.9.

Ce qui m’a valu une petite remarque acide si j’en crois les archives du canal IRC de #frugalware-fr, en date du 10 novembre 2014. Je recopie ici le morceau sans aucune coupure, sauf l’heure que j’ai sortie pour des raisons de lisibilité.

<Devil505> alors ca bosse ? car je crois que fredbezies n’est meme pas sur de tester XD
<Pingax> Rho lui -_-‘
<Baste> on est en froid polaire avec Fred :D
<Pingax> Oui ça bosse, c’est juste les pontes qui ont pris du retard :D
<PacMiam> On fait comme Debian, ça sort quand c’est prêt :p
<lenezir> après c’est pas plus mal
<Devil505> comme elementary aussi PacMiam alors :D
<bouleetbil> salut
<PacMiam> Et puis, comme current est plutôt stable, je trouve que le changement de version est plus pour marquer le coup qu’autre chose

J’ai donc décidé de faire mentir Baste et Pingax. D’accord, l’expression n’est pas très jolie, mais elle est assez claire. Le froid date d’un propos mal interprété concernant les distributions souffrant de petites équipes de développement, peu après la mort de l’ambitieuse SolusOS.

Voici donc l’état dans laquelle est la Frugalware Current un an après la sortie de sa dernière version stable. Pour l’environnement de bureau, j’ai pris KDE SC. Étant donné qu’il n’y a pas eu de nouvelles ISOs pour installer la version « current » de Frugalware Linux, j’ai pris la dernière version en date. Celle de septembre 2013, en version basique pour une installation minimale.

Après l’installation, j’ai utilisé le wiki post-installation pour avoir un KDE SC.

Comme d’habitude, VirtualBox a été mon allié dans la rédaction de cette article.

L’installateur est à peu près identique – à moins qu’un nouveau soit en cours de développement ? – à celui de cet article de juillet 2013. Autant dire que je vous conseille fortement de passer par un outil comme un gParted en live CD/USB pour l’étape de partitionnement.

Voici donc les principales étapes capturées pour montrer l’austérité de l’installateur. Ce qui pourrait-être un frein à l’adoption de la distribution et à sa popularité. Que les personnes qui se plaignent des scripts d’installation d’une Archlinux essaye l’installateur de la Frugalware Linux 1.9 au moins une fois, ne serait-ce que pour les étapes d’attribution des partitions…

L’attribution des partitions :

L’installation des paquets :

Le réseau :

Mot de passe root et création de l’utilisateur :

Réseau, la suite :

Le fuseau horaire et installation de grub automatisée :

Après le premier démarrage, j’ai commencé par mettre à jour la base installée en tant que root. En commençant par mettre à jour pacman-g2 : pacman-g2 -Syy pacman-g2

Puis la mise à jour de la base installée : pacman-g2 -Syu

Ensuite, j’ai suivi le wiki en installant Xorg (avec le paquet vesa) et KDE SC dans un premier temps :

pacman-g2 -S xmessage xsetroot xinit xorg-server xf86-video-vesa kde kde-l10n-fr

Pour compléter l’installation, j’ai rajouté quelques polices d’affichages, LibreOffice, Mozilla Firefox, Mozilla Thunderbird, Cups, de quoi gérer l’heure sur réseau et de quoi avoir les répertoires utilisateurs.

pacman-g2 -S corefonts ttf-bitstream-vera dejavu-ttf sdl_ttf artwiz-fonts liberation-fonts libreoffice-l10n-fr firefox-fr thunderbird-fr cups chrony xdg-user-dirs

Grace à la version de systemd fournie, j’ai activé les services nécessaires :

systemctl enable chrony.service
systemctl enable cups.service
systemctl enable kdm.service

Puis j’ai capturé l’ensemble en vidéo.

Comment dire ? La petitesse de la communauté fait que certains logiciels ont pris un retard monstrueux. Outre une version de Cups (rustinée pour corriger les bugs de sécurité découverts entre temps) et dont la branche a connu sa dernière mise à jour en septembre 2013, le fait que la version de la bibliothèque png est en retard de 5 versions mineures pour cette branche très ancienne. Migrer une version d’une bibliothèque graphique nécessite des recompilations de masse. J’en sais quelque choses, surtout avec les migrations vers libpng 1.5 puis 1.6 sous Archlinux.

Le problème est que la Frugalware Linux ressemble à un patchwork désormais. Entre des logiciels très récent, et des franchements plus anciens qui mériteraient une mise à jour. Quand on voit des propos comme ceux de Pacmiam qui comparent le principe de la Frugalware Linux et de la Debian GNU/Linux, on se dit qu’il y a une différence de taille : une communauté de développeurs largement plus nombreuse, et donc une plus grande réactivité.

Je disais dans mon article controversé du 25 octobre 2013 ceci :

Mais des distributions plus connues souffrent, je prendrais comme exemple la Frugalware Linux.

La distribution existe depuis 9 ans, sortant deux versions par an. La 19ième version, la 1.9 alias Arcturus prend du retard, étant annoncée sur le wiki pour le 28 octobre.

Il faut dire que c’est une distribution basée sur une petite équipe, surtout depuis le départ du fondateur pour travailler sur le code de LibreOffice à l’époque de la version 1.7.

Ryuo fait un travail monstre pour maintenir la distribution en vie, comme la réécriture complète de l’installateur, qui était assez imbuvable à l’époque de la 1.9pre2.

Je crains que nous n’apprenions d’ici une ou deux versions que la Frugalware ne suive le chemin de la SolusOS et ne ferme ses portes. A moins que ce ne soit d’autres projets ?

Si je devais écrire ce passage, je ne changerai pas une seule virgule. Car cela reste mon point de vue. S’il déplait, tant pis, mais je l’exprime. En rajoutant ceci : c’est dommage de voir un projet aussi intéressant souffrir ainsi. Mais c’est la dure vie des distributions GNU/Linux.

Une nouvelle marque de laxatif, wibixi.com…

mardi 11 novembre 2014 à 10:41

J’ai déjà exprimé à plusieurs reprises à quel point les sites qui cherchent à placer des articles sponsorisés ou faire de l’échange de liens avec des arrières-goûts commerciaux me facilitaient le transit intestinal tel un grand verre d’huile de ricin, comme dans ce billet de septembre 2014. Le rapport avec l’huile de ricin ? Vous l’aurez à la fin de l’article.

Mais passons à l’objet de mon courroux. La triple attaque des recruteurs de wibixi.com, en date des 22 août, 23 octobre et 11 novembre 2014. C’est surtout la proximité des deux derniers qui m’a foutu en rogne.

Les 22 août et 23 octobre, je reçois le même courriel, dont je reproduis le contenu ici, de deux expéditeurs différents. J’ai bien entendu désactiver les liens des sites, ainsi que le numéro de téléphone, mais pour vous donner un ordre d’idée, on dirait que le texte a été traduit depuis le japonais vers de l’allemand, puis de l’anglais et vers le français, le tout avec un outil de traduction automatisé. Avec une mise en page digne des sites de la première guerre des navigateurs internet (1998-2001).

Bonjour,
Je m’occupe du référencement de sites spécialisés dans L’INFORMATIQUE /WEB/HIGHT-TECH/MULTIMEDIA. Nous mettons à disposition de nos partenaires un blog : http://www.informatiqueethautetechnologie.com/dédié à ces domaines pour améliorer leur référencement et rehausser l’image de marque de leur société.
Nous disposons également, d’autres blogs autour de la DECO/MAISON/ARCHITECTURE si cela vous intéresse http://www.bricoartdeco.com http://www.maisonactuelle.com et http://www.espacearchitectes.com

Ainsi que des blog dans le BIEN ETRE/MEDECINE/SPORT et MODE/VETEMENT et JEUX/LOISIR
Seriez-vous intéressé par un échange de contenu croisé entre nos sites ?
Voici ce que nous vous proposons :
– Diffusion d’un article unique de 250 à 400 mots environ sur notre blog

(Si vous le souhaitez nous redigons un article de 350 mots pour vous gracieusement )

– Libre choix du sujet de votre texte
– Intégration d’une image représentative (logo, photos, etc…)
– Trois liens hypertexte pointant vers vos sites ou vos blogs.
En retour, nous vous demanderons d’insérer dans votre site un article contenant les liens hypertextes pointant vers notre site ou blog.
Si cette proposition vous intéresse, merci de bien vouloir nous informer.
Nous diffuserons votre texte dans les plus brefs délais.

Bien cordialement

[Xxxxxxx Xxxxxxxx]
Agent référencement
Paris, France / Téléphone: [xxxxxxxxxx]
x.xxxxxxxxx@wibixi.com – www.wibixi.com

Deux courriers où j’ai très gentiemnt répondu par la négative, les enjoignant à m’oublier.

Mais comme les refus doivent partir à la corbeille avec le rangement vertical digne d’un(e) responsable des ressources humaines qui croulent sous les CVs, j’ai reçu un troisième courrier électronique, dont la présentation est différente avec la même xyloglossie, je vous laisse juge .

Bonjour,
Référenceur d’un site dans la thématique de numérique, technologie et high-tech, je me permets de vous contacter, pour vous proposer un partenariat web, sous forme d’échange d’articles, avec un ou plusieurs de nos blogs à savoir :

http://bricoartdeco.com

http://espacearchitectesetimmobiliers.com/

http://www.maisonactuelleettravaux.com/

http://lecarrefourdesentreprises.com/

http://loisirsetevasion.com/

http://medecineetbienetre.com/

http://informatiqueethautetechnologie.com/

En échange, je souhaite un ou plusieurs blogs/sites d’actu sur les thèmes :
numérique, solution de paiement électronique, technologie, high-tech, etc. dont votre blog http://frederic.bezies.free.fr/blog/

Cette action sera bénéfique pour la visibilité de nos sites, pour la seule raison que nos thématiques sont proches et complémentaires.
Si un ou des liens sur nos vous intéressent, merci de me contacter afin que nous fixions ensemble les modalités de l’échange.
En souhaitant que ce partenariat vous intéresse, je reste à votre disposition pour vous fournir d’autres informations sur la demande et sur les activités du site,
Bien cordialement,
[Xxxxxxx Xxxxxxxx]
Wibixi

Cette fois-ci, j’en ai eu ma claque, et j’ai pensé qu’une réponse polie et ferme serait inutile.

Mieux vaut donc la punition en public, mais la version deluxe : fessée déculottée, avec des orties fraiches, en finissant par un massage énergique avec des gants de crins. Donc acte.

Vous avez ce qu’il vous reste à faire. D’ailleurs, si on sait utiliser quelques outils, on apprend que la boite en question utilise un hébergement chez Ovh, et que son siège social se trouve dans la capitale de la région Midi-Pyrénées. D’ailleurs le site du spammeur en question répond aux abonnés absents, avec une magnifique faute d’orthographe. Coïncidence ?

Voila, je pense que maintenant, les spammeurs de wibixi.com me lacheront la grappe pour quelques temps.

Quant à l’huile de ricin, me direz-vous ? Les plus cinéphiles se souviendront de cette scène mythique du film « Le retour de Don Camillo » :

C’est ce que m’inspire les spammeurs de wibixi et autre vendeurs d’articles sponsorisés : une envie pressante de soulager l’extrémité inférieure de mon tube digestif.

« Oui, mais vous n’aurez pas ma liberté de forker » :)

lundi 10 novembre 2014 à 12:18

Dans un article publié sur le blog-libre, Cep a pondu un article très intéressant, dont je reproduis ici un morceau qui m’a interpellé :

« […]Ceci me pousse à parler de diversité. Je le dis tout de go, les forks, les dérivés, ne me dérangent pas du tout et pour les iso anecdotiques, et bien je ne les vois pas, je les ignore même.

J’entends souvent crier au gâchis, à la dispersion, la complexité de choix, de développeurs irresponsables et plus soucieux de leur petite personne que de l’intérêt général.

Certes, et après ? de quel droit devrions-nous restreindre les initiatives personnelles ? les travaux et essais de quelques-uns, isolés ou pas et les obliger à se cantonner dans un travail sérié, restreint, pour le soi-disant bien du plus grand nombre ? Non, ces personnes ont tout à fait le droit de tester des projets, voire de se tromper et de se retrouver dans une impasse, une route sans issue, de se décourager ou d’intégrer ensuite une grosse équipe de développement.

Si on avait écouté cette voie d’une prétendue sagesse on en serait peut-être toujours à un monde des distributions Linux cantonné à une Slackware, une Debian, une Redhat. Malgré les très grandes qualités de ces ancêtres qui sont d’ailleurs toujours le tronc commun et indispensable de bien des dérivées, une chose est certaine, les grandes avancées vers la simplification initiée par Ubuntu pour ne citer qu’elle n’aurait jamais eu lieu. Et, à ce titre, la Mint Cinnamon, pur produit de cette possible diversification est un exemple parfait de ses bienfaits.[…] »

Tout ce beau discours, sur lequel je souscris en partie est une façon de mettre la poussière sous le tapis. Car c’est un discours qui est à la fois techniquement recevable, mais complètement inadapté pour populariser le logiciel libre dans son ensemble.

J’aime bien Distrowatch qui montre à quel point cette politique du « on forke car on peut forker » est casse-gueule, polluante, et surtout le meilleur moyen de faire penser que le monde du logiciel libre est digne de la petite section de l’école maternelle.

Une simple statistique qui vaut tous les discours du monde, celle des distributions indexées depuis 2002 par Distrowatch, soit une douzaine d’années.

Donc, il y a 1,49 fois plus de distributions indexées par Distrowatch sur 12 ans qui ont été abandonnées que de distributions encore maintenues… 55% des distributions listées sont décédées… Ouille !

La simplification initiée aurait-elle eu lieu sans la multitude de forks ? Oui, mais sous une autre forme. Dans un article récent, j’ai repris l’ISO de la Fedora Core 2, qui était un plaisir en comparaison des distributions précédentes. La version d’Anaconda permettait de régler en quelques clics Xorg, ce qui évitait de passer par l’outil de configuration en mode texte.

Comme on dit souvent, il n’y a pas pire sourd que la personne qui se bouche les oreilles avec les mains. Il y a plus d’un an et demi, je rédigeais un billet où je critiquais déjà la politique du fork compulsif et par définition gaspilleurs de ressources.

En août 2014, je parlais à nouveau du sujet, employant un ton plus humoristique.

Mais j’avoue que quand je vois le discours tenu par Cep, je me dis que le chemin pour une certaine prise de conscience est encore très longue. Que je pourrais encore aider Ladislav de Distrowatch à nettoyer la liste d’attente des distributions qui ont passé l’arme à gauche. En l’espace d’un an à raison d’un courrier par trimestre, la liste d’attente a été diminuée d’environ une soixantaine de noms. Ce qui est peu dire du darwinisme inhérent au petit monde des distributions GNU/Linux.

Pour la énième fois, et je sens que ce message ne passe pas, forker pour forker, ça ne sert à rien. Pondre une distribution GNU/Linux basée sur Ubuntu (on en est actuellement à 70 vivantes et 45 abandonnées) comme les caricaturales Micro-R OS ou encore Peach OSI (liste non exhaustive), ça apporte quoi au logiciel libre ? Mis à part encore un peu plus de fragmentation, je ne vois pas.

Forker est dans l’ADN du logiciel libre, je ne le nie pas. C’est nécessaire, d’accord. Mais forker pour forker, pour faire un doigt d’honneur à une technologie (cf l’exemple du site debianfork), quel est l’intérêt et quelle image veut-on donner du logiciel libre ainsi ?

Cela me fait penser au titre de Florent Pagny et sa liberté de penser…

Chacun voit midi à sa porte, et je continuerai de dénoncer les forks compulsifs. Ce n’est pas en ignorant un problème lié à l’abus d’une composante du logiciel libre qu’on le résoudra.

Mais, c’est vrai… Je ne suis que l’emmerdeur de base, l’utilisateur final, somme négligeable au final :)