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FredericBezies

source: FredericBezies

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Rebellin Linux 3.0 : Use Debian GNU/Linux Sid, Luke ;)

mardi 10 mai 2016 à 11:39

La Rebellin Linux est une ancienne distribution GNU/Linux commerciale, devenue gratuite en février 2015, à l’origine basée sur la Debian GNU/Linux stable. Le développeur dans un billet a justifié l’utilisation de la branche Sid de la Debian GNU/Linux comme base de départ. À l’image de ce que fait déjà des projets comme Siduction ou encore Aptosid.

Une distribution basée sur Debian GNU/Linux Sid vous semble une mauvaise idée… C’est pourtant ce qu’est Ubuntu, du moins ce qu’elle était à l’origine en octobre 2004 🙂

C’est une création qui nous vient d’Inde, comme une certaine AryaLinux dont je parlerais dans un article à venir d’ici le 15 ou 20 mai 2016. L’arrivée d’une nouvelle ISO dite « Builder » m’a titillé le clavier, dont l’essai préliminaire m’a fait ralentir sur la rédaction du présent article. Ce qui fut un bien au final 🙂

Mais revenons à la Rebellin Linux. Elle est proposée en deux versions, une avec Gnome en 32 et 64 bits, l’autre avec Mate Desktop en 32 et 64 bits. J’ai donc fait chauffer mon wget et j’ai récupéré la version Mate Desktop en 64 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://heanet.dl.sourceforge.net/project/rebellinlinux/rebellin_v3/rebellin3Mate_64bit.iso
–2016-05-09 09:45:53– http://heanet.dl.sourceforge.net/project/rebellinlinux/rebellin_v3/rebellin3Mate_64bit.iso
Résolution de heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)… 2001:770:18:aa40::c101:c142, 193.1.193.66
Connexion à heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)|2001:770:18:aa40::c101:c142|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1739718656 (1,6G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « rebellin3Mate_64bit.iso »

rebellin3Mate_64bit 100%[===================>] 1,62G 1,82MB/s in 16m 40s

2016-05-09 10:02:33 (1,66 MB/s) — « rebellin3Mate_64bit.iso » sauvegardé [1739718656/1739718656]

L’ISO se présente sous la forme d’une version multi-utilisation. À la fois en « live » classique pour tester l’ensemble, mais aussi avec un installateur en mode texte ou en mode graphique. Ce qui justifie la taille de l’ISO.

Quand on démarre en mode graphique, on est accueilli par une interface inspirée de celle de MacOS-X, mais sans tomber dans la photocopie. Une vidéo d’accueil du développeur est disponible.

J’ai ensuite relancé la machine virtuelle pour mettre en route l’installation graphique. C’est l’installateur de Debian GNU/Linux, donc du simple, fonctionnel. Pas de quoi écrire 15 pages dessus 🙂

Une fois l’installation terminée et la machine virtuelle redémarrée, la traduction est à 99,9% effectuée. Il y a juste une demande d’autorisation pour finaliser la configuration, mais j’ignore ce qu’elle fait.

J’ai lancé Synaptic pour rajouter les mises à jour. 148 au compteur, merci Debian GNU/Linux Sid 🙂

Les seules traductions manquantes ? Comme d’habitude ! À savoir LibreOffice et Mozilla Firefox. Autant dire que c’est un vrai plaisir d’avoir une distribution qui vous parle dans votre langue maternelle.

Ayant rédigé cet article sur deux jours (9 et 10 mai 2016), j’ai dû attendre une mise à jour de LibreOffice pour pouvoir installer tranquillement les traductions le concernant. Les paquets ayant connu une période de blocage. Ah, les joies de la Debian GNU/Linux Sid 🙂

D’ailleurs, le méta-paquet concernant les traductions est assez complet… Même un peu trop, à cause de l’installation de Mozilla Firefox ESR en parallèle du Mozilla Firefox fourni à l’origine. Bah, abondance de bien ne nuit pas, après tout 🙂

Une fois tout cela terminé, j’ai lancé mon ami Kazam pour capturer la distribution en action.

Je dois dire que j’ai été agréablement surpris par la distribution. Même s’il y a un look à la MacOS-X, on ne va pas jusqu’à la photocopie complète de l’interface d’Apple. Du moins pour la version Mate Desktop de la Rebellin Linux. Je n’ai pas testé la version avec Gnome.

Le seul point un peu critique, outre le fait d’utiliser Debian GNU/Linux Sid, c’est la taille des icones. Elles sont tout simplement monstrueusement grosses.

Mon impression est que cette distribution a été pensée pour l’utilisateur dès le début, et que ce n’est pas un délire de développeur qui voulait rajouter sur son CV quelque chose comme « Création d’une distribution GNU/Linux ».

C’est du beau travail. Quant à vous la conseiller, je dois dire que c’est un pas que je ne franchirais pas pour une simple et bonne raison : il n’y a qu’un développeur derrière. Mais à vous de voir !

La Parabola GNU/Linux-libre est-elle redevenue utilisable ?

dimanche 8 mai 2016 à 13:43

Avoir parlé récemment de la gNewSense 4.0 m’a fait me demander où en était la Archlinux à la sauce FSF. La dernière fois que j’en avais parlé, en mai 2015, c’était pour la qualifier de presque inutilisable dans la vie courante.

[…]
Pour l’utilisateur avancé pointilleux sur la liberté des logiciels et le respect de sa vie privée, la Parabola GNU/Linux est sûrement une des meilleures distributions GNU/Linux imaginable, même si son installation est moins simple que celle d’une Trisquel GNU/Linux par exemple.

Après à vous de voir, mais j’avoue que c’est encore une distribution un peu trop pointilleuse pour mon utilisation quotidienne. Un peu trop zélée, mais j’ai voulu respecter l’esprit de la distribution au maximum.

La dernière ISO d’installation datant du 17 mars 2016, c’était donc une bonne surprise. Je ne dirai rien sur le duo de mascottes qui représente désormais la Archlinux avec un noyau linux-libre. Le chat s’appelle Bola…

Étant donné que c’est une dérivée d’Archlinux, j’ai utilisé mon tutoriel de début mai 2016 pour l’installer. J’aurais aussi pu partir d’une Archlinux et la « paraboliser », mais j’ai préféré l’installation « propre » dès le départ. J’ai décidé d’installer l’environnement Mate Desktop, car c’est celui proposé par l’ISO live officielle.

La seule grosse différence ? C’est l’utilisation de la commande mkinitcpio -p linux-libre en lieu et place de mkinitcpio -p linux. Et l’obligation d’installer grub avant de générer le grub.cfg. Bizarre.

En post-installation, j’ai joué la carte de la vie privée jusqu’au bout, et j’ai activé le dépôt nonprism et installé le paquet your-privacy. Il m’a suffit de décommenter les lignes idoines dans le fichier /etc/pacman.conf.

Pour éviter un affichage plus que dégueulasse de l’affichage, j’ai été obligé de forcer la main de la Parabola GNU/Linux-libre et installer les additions invitées de VirtualBox. Voici ce que donne Mate-Desktop au lancement sans les additions de VirtualBox. Affreux, non ?

Bref, après avoir rendu l’affichage moins affreux, j’ai lancé l’ensemble pour faire une capture vidéo.

L’ensemble devient un peu plus utilisable, même si j’avoue que certains points m’ont fait tiqué. Pourquoi ne pas proposer Privacy Badger alors que c’est un outil de l’EFF ?

Une querelle de clocher ? Pourquoi ne pas proposer un anti-pub pour protéger encore plus la vie privée ? Pourquoi proposer AdBlock plus et non µblock origin ?

La distribution est quand même plus utilisable qu’il y a un an, à une seule condition : ne pas vouloir l’utiliser avec Gnome. Il suffit de voir le nombre de paquets bloqués par la liste de « your privacy » 🙂

On est loin de la caricaturalement obsolète gNewSense, mais certains greffons comme LibreJS rende l’expérience de navigation… exécrable, même sur un réseau social libre comme un pod diaspora*. Bizarre aussi le bug avec Bandcamp et la lecture en html5 dans IceWeasel.

Du progrès donc, mais on est loin de voir le rêve de la FSF devenir réalité : utiliser un OS 100% libre sans se prendre la tronche à un moment ou à un autre !

Luttons contre l’obsolescence programmée des ISO communautaires de la Manjaro Linux.

samedi 7 mai 2016 à 19:56

Derrière ce titre digne d’un épisode de Monsieur Cyclopède, il y a une vérité génante : les ISO communautaires de la Manjaro Linux souffre souvent d’un mal commun, celle d’une obsolescence. Phénomène décuplé par le côté « rolling release » de la distribution GNU/Linux en question.

J’ai donc enregistré une série de vidéos qui partent d’une Manjaro Linux Net-Install pour mettre en place des environnements proposés par des ISO communautaires… Qui sont souvent vieilles de 3 à 5 mois, du moins au moment où je rédige cet article le 7 mai 2016.

Après on dira que je ne contribue pas au logiciel libre… Mieux vaut être sourd que d’entendre ça !

Pour commencer, avec Budgie Desktop :

Si vous préférez le Deepin Desktop Environment, même si la vidéo se concentre sur Archlinux.

Pour avoir un environnement Mate Desktop sans une apparence à la MS-Windows :

Une dernière vidéo qui montre le côté ennuyeux de ne pas avoir d’ISO intermédiaire pour une version communautaire de la Manjaro Linux par l’exemple :

Bon visionnage !

« A place to dream », le deuxième album réussi de Syncatto.

samedi 7 mai 2016 à 11:32

Au moment où j’écris cet article, le 7 mai 2016, l’album n’est pas disponible sur la page bandcamp de Syncatto, nom du projet solo de Charlie Robbins. À ceci une explication, elle tient en un tweet posté le 22 avril 2016 :

<script src="//platform.twitter.com/widgets.js" async="" charset="utf-8">

En tant que passionné de musique, j’ai contacté Charlie Robbins qui m’a finalement envoyé un code pour récupérer l’album en avant-première… Dès que l’album sera officiellement disponible, je rajouterai – ou j’aurai rajouté – le lecteur de Bandcamp pour l’album en question.

Je tiens à remercier Chris Robbins pour l’accès en avant-première. C’est très gentil de sa part.  De plus, cela n’exclue pas l’achat d’une copie de l’album lors de sa sortie officielle.

C’est du rock progressif travaillé, mais qui ne s’étire pas en longueur. On critique souvent ce genre pour ses pistes sans fin. Ce deuxième album reprend le mélange d’influences symphoniques et classiques qui avait déjà été la signature du premier opus. C’est donc avec grand plaisir que je les ai retrouvé ici.

L’album se divise en deux parties, les quatre dernières pistes qui tournent dans les 16 minutes étant en réalité un seul titre. L’album est relativement court, ne durant qu’un peu plus de 28 minutes. Autant dire qu’on a des pistes courtes mais denses 🙂

L’album se divise en deux parties. La première partie, constituée des pistes « Totem », « Beyond Imagination » et « Translation » sert d’introduction. Je dois que ma préférée des trois, c’est « Beyond Imagination », même si « Translation » lui fait une certaine concurrence 🙂

Arrive alors le morceau de choix, le titre symphonique, « Dream Sequence » divisée en quatre parties. L’ensemble comme je l’ai précisé un peu plus haut fait environ 16 minutes, mais on sent qu’il a été conçu à l’origine comme un morceau unique. La transition entre les différents mouvements se fait sans à-coups.

La symphonie miniature commence avec une orchestration classique, mélange de cordes et de piano. Le deuxième « mouvement » est caractérisé par des sonorités un peu plus jazz-rock via la présence d’un saxophone.

L’avant dernière partie de cette courte symphonie est la plus rock de l’ensemble, du moins dans sa première moitié. On arrive à un passage tout en douceur qui se termine sur une explosion de guitare tel le bouquet final d’un feu d’artifice. Et on se surprend à dire : « Tiens, c’est fini ? »

Le deuxième album d’un groupe ou d’un artiste est toujours un exercice difficile, surtout quand on a apprécié le premier opus. Exercice réussi et cela fait plaisir !

Retour gagnant pour la gNewSense 4.0 alias Ucclia ?

vendredi 6 mai 2016 à 18:30

Dans le petit monde des distributions GNU/Linux, il y a deux catégories. Non pas les distributions sérieuses d’un côté et les celles pondues pour satisfaire l’égo de certaines personnes. Mais non, je parle d’une autre segmentation : Les distributions libres selon les canons de la FSF et les autres.

La gNewSense est une Debian GNU/Linux avec le noyau Linux-libre et qui évite comme la peste les logiciels privateurs.

La dernière fois que j’ai parlé de la gNewSense, c’était il y a environ… 3 ans, du moins au moment où je rédige cet article. En effet, je parlais de la gNewSense Parkes alias 3.0 en mai 2013.

La gNewSense 4.0 alias Ucclia a été annoncée via une première alpha en décembre 2014. Près de 18 mois plus tard, la version stabilisée est enfin arrivée !

Je disais que la gNewSense 3 sentait la naphtaline, car elle se basait à l’époque sur l’ancienne version stable. En mai 2013, la Debian GNU/Linux stable était la Wheezy, sortie début mai 2013.

Autant dire qu’utiliser une base Debian GNU/Linux Squeeze (sortie en 2011) donnait une odeur de renfermé prononcée. De même, la gNewSense 4.0 est basée sur la Debian GNU/Linux Wheezy, sortie donc en mai 2013. Il y a 3 ans au moment où je rédige l’article. Cependant, j’ai voulu pousser la curiosité jusqu’au bout et j’ai lancé mon client Bittorrent pour récupérer l’ISO de la gNewSense 4.0 avec Gnome en 64 bits.

On a l’impression que l’ISO a été sortie pour s’en débarrasser, étant donné qu’elle n’a pas d’illustration officielle. Bizarre.

J’ai lancé l’installateur officiel en mode graphique, et on retrouver les logos de la gNewSense. C’est l’installateur classique de Debian, inutile de s’apesantir dessus.

La grande avancée technique est le support de l’ext4 pour formater les partitions du disque dur par rapport à la gNewSense 3 qui était bloqué en ext3 au maximum.

Après l’installation, on se retrouve face à un problème classique au premier démarrage de Gnome jusqu’à l’époque de Gnome 3.8, si ma mémoire est juste : On démarre en mode gnome « restreint ». Ennuyeux. Heureusement l’utilisation du LLVMpipe a changé la donne à l’époque de Gnome 3.8.

J’ai essayé de contourner le bug en installant les additions VirtualBox, en vain. J’ai donc fait chauffé mon Kazam et j’ai lancé l’enregistrement de cette nouvelle version – au moment où je rédige l’article, le 6 mai 2016, de la gNewSense.

Bis repetita est la conclusion à laquelle j’arrive. Nous sommes avec une logithèque vieille de 3 ans et malheureusement, cela donne une mauvaise image des distributions GNU/Linux libre selon les canons de la FSF.

À mon humble avis, comme je l’ai précisé dans la vidéo, la distribution est sortie au minimum 6 à 12 mois trop tard. Il faut juste espérer que la gNewSense 5.0 sortira d’ici un an au maximum, période qui correspondra à l’époque de sortie de la Debian GNU/Linux Stretch.

Il ne faut pas oublier que la Debian GNU/Linux Jessie est sortie le 26 avril 2015. Ce qui ne ferait une base vieille de simplement deux années, ce qui serait un grand espoir pour la gNewSense. Vous voulez une distribution GNU/Linux 100% libre qui n’empeste pas trop le boisé ? Il ne vous reste que la Trisquel GNU/Linux ou la Parabola GNU/Linux-Libre.