PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

La deuxième guerre des navigateurs est-elle déjà terminée ?

jeudi 11 février 2016 à 09:10

Entre 1997 et 2002, la première guerre des navigateurs a eu lieu, et le résultat fût simple : Microsoft ayant encastré au maximum Internet Explorer dans les différentes versions de son MS-Windows 98 (avec Internet Explorer 4.01), 98Se et 2000 (avec Internet Explorer 5.0), Millenium (avec Internet Explorer 5.5) et XP (avec Internet Explorer 6.0) que les autres navigateurs internet ne pouvaient qu’être lentement vidés de leur sang. Je sais qu’il y a eu des projets comme 98lite pour enlever Internet Explorer, mais cela n’a pas vraiment changé la donne au final.

En 2002, Internet Explorer (sous ses diverses variantes) mangeait à lui seul plus de 90% des parts de marché des navigateurs internet. Ce n’est pas le tout jeune projet Mozilla (à l’époque une suite avec un client courrier et un éditeur de pages web) qui pouvait lutter. La sortie de Mozilla Firefox 1.0 en 2004 força Microsoft à ouvrir un oeil et faire renaître de ses cendres son navigateur internet et mettre près de deux ans à proposer Internet Explorer 7 sorti à peu près en même temps qu’un certain MS-Windows Vista.

Entre 2004 et 2008, Mozilla Firefox a eu les coudées franches pour croître en terme de parts de marché. Aucune concurrence sérieuse n’existait pour ralentir sa croissance. Mais en 2008, Google sort son navigateur, Chrome. Sur un graphique de StatCounter au niveau mondial qui montre les évolutions entre décembre 2008 et janvier 2016, on voit que le pic de Mozilla Firefox, c’est en novembre 2009 (31,82%). En janvier 2016, Mozilla Firefox arrive difficilement à 9,1%. Google Chrome ? 47,82%.

Plusieurs facteurs sont entrés en compte, entre autres

  1. La puissance de feu médiatique de Google
  2. L’installation de Google Chrome en « pièce jointe » et souvent en douce avec nombre de logiciels du type Ccleaner
  3. Certains choix stratégiques de Mozilla Firefox, parfois discutables à rapprocher de la politique de gribouille d’une partie de la communauté du libre.

L’annonce de la mise à mort – prévisible – de FirefoxOS est un indice de plus qui laisse penser que désormais Mozilla Firefox a perdu la deuxième guerre des navigateurs, comme jadis Netscape avait perdu la première. L’histoire ne se répète pas ? Vraiment ?

Comme l’a précisé Dada dans un de ses articles, la chute spectaculaire de Mozilla Firefox est aussi liée au départ de certains développeurs pour des cieux plus cléments. Ce fut le cas à la naissance de Google Chrome.

Il est à craindre que dans un avenir assez proche, le choix sera très simple, du moins sur les OS libres : ce sera un navigateur basé sur Webkit / Blink ou un navigateur basé sur Webkit / Blink.

Car il faut le dire, si on sort la carosserie, il n’y aura peu ou pas différences entre Chromium, Opera (nouvelle génération dont l’actualité est assez chargée en ce mois de février 2016), Midori, QupZilla, Web (anciennement Epiphany) pour rester dans les gros navigateurs.

Comme disait un célèbre industriel connu pour ses idées parfois sulfureuses, Henry Ford : « Les gens peuvent choisir n’importe quelle couleur pour la Ford T, du moment que c’est noir. »

Bon, j’ai eu 42 ans, le 41ième jour de l’année 2016. Et maintenant ?

mercredi 10 février 2016 à 08:00

Il y a un an, je parlais en rigolant de mes 41 ans. J’évoquais le symbolique nombre 42 ainsi :

[…]Je dois dire qu’il me tarde déjà d’arriver à mon prochain anniversaire, comme tout passionné de culture informatique. En effet, j’attendrais l’age de 42 ans… 42, la réponse ultime selon Douglas Adams dans sa cultissime saga « The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy »

Ce qui a inspiré Péhä auprès de qui j’ai passé une commande. J’avoue que j’ai eu mal aux zygomatiques quand j’ai découvert pour la première fois la planche ci-après.

fred42-anniv

Durant l’année écoulée, j’ai eu beaucoup de satisfactions. Outre la croissance de ma musicothèque qui aide au développement d’une surdité précoce – qu’alliez-vous imaginer, bande de galopins ? – et les nombreux billets sur l’aveuglement d’une partie de la communauté du libre, mais ma plus grande satisfaction a été de fêter les 10 ans du blog en septembre 2015.

Est-ce que je correspond au cliché du geek en informatique ? On peut dire que oui. Cela fera bientôt dix ans que je n’utilise plus que des distributions GNU/Linux sur mes ordinateurs au quotidien. 10 ans fin avril 2016, ayant retrouvé le billet que j’avais rédigé suite à la mort prématurée du seul ordinateur à la Pomme que j’ai pu m’acheter.

C’est aussi pour moi l’occasion de vouloir commencer une année personnelle pour faire aboutir de nombreux projets – littéraires et autres – qui risque de me manger un certain temps. Par conséquent, les articles seront un peu moins fréquents, même si j’en ai trois ou quatre déjà presque prêt à la publication qui seront rendus disponible tout au long du mois de février 2016.

Le blog continue, même si je compte lever le pied durant quelques temps durant le mois de mars et peut-être avril. J’en parlerai en temps et en heure.

Mais ne vous inquiétez pas, je compte célébrer mes 43 ans via un billet sur le blog :)

Deepin 15.1 : une distribution GNU/Linux provenant de l’Empire du Milieu.

lundi 8 février 2016 à 16:46

Je n’ai presque jamais abordé la Deepin Linux sur le blog. La dernière fois, ce fût en 2013. Cette distribution d’origine chinoise, jadis basée sur Ubuntu (qui est une Debian GNU/Linux « unstable » stabilisé au niveau du coeur) quitte la base Ubuntu pour aller directement sur la Debian GNU/Linux unstable. Ce changement a été officialisé avec l’arrivée de la version 15 de la distribution sortie fin… 2015 :)

Elle propose le Deepin Desktop Environment qui est spécifique à la distribution, même s’il a été porté pour Archlinux par exemple.

La Deepin 15.1 est sortie récemment, une occasion pour voir ce que donne l’environnement en action. J’ai donc fait chauffer mon wget pour récéuper l’image ISO qui pèse un peu plus de 1,9 Go.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://cdimage.linuxdeepin.com/releases/15.1/deepin-15.1-amd64.iso
–2016-02-08 14:56:14– http://cdimage.linuxdeepin.com/releases/15.1/deepin-15.1-amd64.iso
Résolution de cdimage.linuxdeepin.com (cdimage.linuxdeepin.com)… 2001:da8:d800:95::114, 202.141.160.114
Connexion à cdimage.linuxdeepin.com (cdimage.linuxdeepin.com)|2001:da8:d800:95::114|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2059567104 (1,9G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « deepin-15.1-amd64.iso »

deepin-15.1-amd64.i 100%[=====================>] 1,92G 3,29MB/s ds 14m 16s

2016-02-08 15:10:31 (2,29 MB/s) — « deepin-15.1-amd64.iso » sauvegardé [2059567104/2059567104]

J’ai ensuite créé dans VirtualBox une machine virtuelle basée sur un modèle Debian GNU/Linux en 64 bits, tout en lui donnant de quoi s’exprimer : 2 Go de mémoire vive dédiée, 128 Go de disque dur, 2 CPUs virtuel et l’acceleration 3D activée au passage. Au démarrage, deux options : l’installation ou le démarrage en mode « failsafe », le « mode sans échec » du monde MS-Windows.

L’installateur est très bien conçu, et fait penser à celui de MS-Windows 8.x/10 dans sa présentation générale.

Après avoir choisi la langue d’installation, nous avons droit à une gueulante si une machine virtuelle est détectée. Donc acte. Les performances seront réduites ? Et bien, nous n’en parlerons pas :)

Un panneau récapitulatif apparait. En cliquant sur « Anglais (US) », on accède à la liste des claviers disponibles, rangé par ordre alphabétique.

Le principe est le même pour le choix du fuseau horaire.

Une fois les deux réglages effectués, il suffit de remplir le formulaire proposé à l’écran. Inutile de sortir de Polytechnique pour cette étape :)

On passe après à l’étape de la cible d’installation et le partitionnement. On peut passer en mode expert en cliquant sur « Mode expert » en haut. J’ai décidé de garder les options par défaut, histoire d’éviter les bugs vicieux, en cliquant sur le bouton « Installation ».

Nous avons droit ensuite à l’habituel diaporama sur les outils disponibles, la communauté, etc. Bref, du grand classique. Pas de quoi casser trois pattes à un palmipède. Le seul point dommageable : une énorme faute d’orthographe sur la dernière page de l’installateur.

On arrive dans le Deepin Desktop Environment alias DDE, avec une barre de lancement qui fait penser au Dock de MacOS-X, et des icones à la mode « flat ». Une icône permet d’accéder à tous les réglages de l’environnement, et fait penser à des outils introduits avec MS-Windows 8.x, mais en plus utilisable, et aussi d’une certaine manière à la barre latérale du Budgie Desktop développé par le projet Solus.

Certains outils ont été réécrit, comme le visionneur de vidéo ou l’outil de lecture musicale. J’ai l’impression que le navigateur de fichier n’est autre que Nautilus, l’outil de Gnome, et que le magasin d’application est l’adaptation de l’ubuntu store version Debian GNU/Linux. À moins que je ne me trompe lourdement ?

Mais le plus simple reste de montrer l’ensemble en action.

Malgré la mise en garde et le temps de chargement un peu long, le Deepin Desktop Environment est resté assez utilisable. Dommage que le choix d’icônes soit aussi restreint, que Google Chrome et WPS Office soient proposés par défaut. C’est une agréable surprise, et l’ergonomie de l’ensemble est bien pensée. Surtout la barre latérale qui reprend l’image de la télécommande tout en étant plus utilisable qu’une télécommande classique 😉

Reste à savoir maintenant si le Deepin Desktop Environment sera suffisamment portable pour permettre sa démocratisation. Il y a bien un port pour Archlinux, mais je ne l’ai pas encore essayé. En tout cas, on reste loin de l’horreur qu’est le port d’Unity pour Archlinux.

Une bonne surprise donc. Comme des publicités informatiques le disait dans les années 1990, « À suivre… »

Concours « Wolves and Horses » : les deux albums à gagner.

lundi 8 février 2016 à 07:42

Lorsque j’ai reçu le colis des albums que j’avais commandé auprès de Christian Saint-Viteux, j’ai eu la bonne surprise de recevoir un double exemplaire de chaque, avec un mot m’indiquant que le deuxième exemplaire des albums étaient destinés à un concours. Donc acte. Je m’en explique dans la vidéo ci-après.

Comme à chaque fois, le concours va se dérouler durant une semaine. La semaine du 8 au 14 février 2016, 23h59. Voici les questions auxquelles il faut répondre pour voir sa participation validée.

  1. En quelle année Christian Saint-Viteux a-t-il lancé son projet « Wolves and Horses » ?
  2. Dans l’article que j’ai consacré aux deux albums du projet « Wolves and Horses », j’ai parlé du compositeur espagnol Roger Subirana. Comment s’appelle son premier album ?
  3. J’ai aussi parlé du compositeur grec Zero Project. Comment s’appelle le dernier album sorti par Zero Project ?

Les questions sont assez faciles, mais il faut bien pour éviter trop de « casse » à l’arrivée. Pour participer, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous.

Concours Wolves and Horses

Bonne chance !

En vrac’ de fin de semaine.

samedi 6 février 2016 à 08:10

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Rédigé en essayant de digérer les quelques crêpes qui restaient de la Chandeleur.

Pour le logiciel libre ?

Côté musique ?

Bon week-end !