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FredericBezies

source: FredericBezies

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PC-BSD 10.0.2 : la première version réellement utilisable de PC-BSD 10 ?

jeudi 26 juin 2014 à 14:21

En février 2014, j’exprimais dans un article assez acide ma déception liée à la sortie de la version 10.0 de PC-BSD.

Ayant lu l’annonce concernant l’arrivée de PC-BSD 10.0.2, j’ai voulu voir comment évoluait ce FreeBSD pour humains « glabres ». Si on en croit les notes de publications, c’est une version révolutionnaire ou presque, qui contient une version alpha de l’environnement Lumina Desktop :)

Cependant, il faut le dire : récupérer l’ISO d’à peine 3,6 Go a été une plaie. 12 heures pour récupérer la dite ISO. A croire que les développeurs de PC-BSD n’ont pas jugé utile de proposer un ou plusieurs sites miroirs, voire un simple torrent.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://iso.cdn.pcbsd.org/10.0-RELEASE/amd64/PCBSD10.0.2-RELEASE-06-20-2014-x64-DVD-USB.iso
–2014-06-25 10:28:11– http://iso.cdn.pcbsd.org/10.0-RELEASE/amd64/PCBSD10.0.2-RELEASE-06-20-2014-x64-DVD-USB.iso
Résolution de iso.cdn.pcbsd.org (iso.cdn.pcbsd.org)… 64.62.136.38
Connexion à iso.cdn.pcbsd.org (iso.cdn.pcbsd.org)|64.62.136.38|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 3886276608 (3,6G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « PCBSD10.0.2-RELEASE-06-20-2014-x64-DVD-USB.iso »

100%[====================================>] 3 886 276 608 107KB/s ds 12h 5m

2014-06-25 22:33:58 (87,2 KB/s) — « PCBSD10.0.2-RELEASE-06-20-2014-x64-DVD-USB.iso » sauvegardé [3886276608/3886276608]

Autant dire que j’étais légèrement en colère d’avoir attendu aussi longtemps. Une telle vitesse de récupération m’a fait faire un bond d’une dizaine d’années en arrière environ. J’ai donc utilisé mon ami VirtualBox pour tester cette version améliorée – on peut l’espérer – de PC-BSD 10.

Pour des raisons d’exhaustivité, j’ai installé plusieurs exemplaires, avec les principaux environnements disponibles, en rajoutant Mozilla Firefox à chaque fois : KDE SC, Mate Desktop, Gnome, Cinnamon, Xfce et Lumina Desktop. J’aurais pu rajouter Lxde, mais déjà les versions listées sont suffisantes :)

Les captures d’écran sont celles de l’installation de l’exemplaire avec Lumina Desktop, rien ne changeant vraiment, mis à part le choix à effectuer côté logiciels à installer.

L’installateur est strictement le même que celui de PC-BSD 10.0, et j’avoue que j’ai été impressionné par la liste des environnements et gestionnaire de fenêtres disponible. C’est presque étouffant !

L’ensemble est assez intuitif, et c’est surement la meilleure partie du test au final.

J’avoue que je n’ai pas calculé le nombre d’environnements de bureaux et de gestionnaires de fenêtres, mais on doit être proche de la dizaine, voire de la douzaine…

La copie de la base est assez rapide et on peut redémarrer par la suite.

L’assistant de post-installation permet de gérer l’ensemble des paramètres, comme la nom de l’ordinateur sur le réseau, le mot de passe de root, la création d’un utilisateur aux droits « normaux ».

Après avoir installé PC-BSD dans les versions listées ci-dessus, j’ai fait une capture vidéo des environnements installés, avec des résultats qui sont assez mitigés. Mais je vous laisse voir le résultat. Surtout avec le calamiteux et peu ergonomique PCDM, le gestionnaire de connexion de PC-BSD.

Comme pour la version 10.0, les développeurs de PC-BSD ont prévilégiés le nombre d’environnements disponibles (en les multipliant à foison) au lieu de proposer une trousse bureautique.

C’est un point de vue intéressant, mais qui les coupent automatiquement d’une cible intéressante : les « switchers » qui s’attendraient à avoir une logithèque plus complète que d’avoir des environnements de bureau et des gestionnaires de fenêtres dont ils se contrefichent pour la plupart.

Sans oublier que la traduction est partielle. Les dossiers utilisateurs ont gardé leurs dénominations anglophones, quelque soit l’environnement proposé.

Surtout que la version avec KDE SC le démontre : PC-BSD a été construit graphiquement et historiquement autour de cet environnement. On tombe dans le « A vouloir trop bien faire, on finit par mal faire ». Ce qui est dommageable :(

ZorinOS 9 RC : Le retour de la distribution qui veut cloner l’interface de MS-Windows… et pas uniquement l’interface…

mardi 24 juin 2014 à 13:02

Ah, ZorinOS. Vous prenez Ubuntu, les technologies de Gnome Shell en modelant l’ensemble pour donner une apparence à la MS Windows d’avant MS-Windows 8.x.

Pourquoi en parler ? Simplement que l’actualité des distributions GNU/Linux en ce début d’été 2014 est aussi obèse qu’une militante d’un mouvement pro-ana (ana pour anorexie).

Désolé pour l’image un peu dure, mais l’idée est présente. Rien à se mettre sous la dent ou presque en terme de distributions GNU/Linux.

Alors quand j’ai lu via Distrowatch que ZorinOS sortait la Release Candidate de sa version 9 – basée sur Ubuntu 14.04 LTS – je me suis dit : pourquoi pas ? Une occasion de voir ce qu’elle devient. Outre le fait qu’elle utilise une base plus récente, elle a comme grande nouveauté d’apporter le support des ordinateurs avec un circuit UEFI.

J’ai récupéré l’ISO et j’ai utilisé VirtualBox pour rédiger cet article.

Alors que j’avais du étriller la version précédente infoutue de fonctionner dans une machine virtuelle (l’installateur plantait en cours de travail), cette fois j’ai pu avoir une installation complète. Quel énorme progrès !

Le premier truc qui m’a fait tiquer, c’est l’annonce de la place demandée par l’installateur : seulement 2,9 Go…

Hors, quand je me suis amusé à regarder la taille du disque virtuel à la fin du processus d’installation, le résultat était légèrement différent… 7,2 Go !

[fred@fredo-arch Zorin 9 RC]$ pwd
/home/fred/VirtualBox VMs/Zorin 9 RC
[fred@fredo-arch Zorin 9 RC]$ ls -alh *.vdi
-rw------- 1 fred wheel 7,2G 24 juin 11:16 Zorin 9 RC.vdi

Soit 2,48 fois plus qu’annoncé par l’installateur. Une paille :)

Après avoir installé à la main les mises à jour et le paquet « virtualbox-guest-dkms », j’ai pu enfin accéder à la ZorinOS à jour en résolution utilisable. Après avoir passé l’ensemble en français, j’ai décidé de faire une capture vidéo pour montrer la distribution en action.

J’avoue que je ne vois pas vraiment l’intérêt de cloner MS Windows 7 à ce point. Outre le fait que le menu démarrer semble mettre un petite éternité à se lancer, que les effets sont lents (à cause de la machine virtuelle ?) et que la liste des dépots est aussi longue qu’un jour sans fin (du moins si j’avais pu réussi à la montrer sans que la distribution se plante dans les grandes largeurs), rien n’est à l’avantage de la ZorinOS, ou presque. Elle est presque intégralement traduite, mais n’apporte rien de plus qu’une LinuxMint avec Cinnamon.

Donc, inutile de perdre votre temps, utilisez directement une LinuxMint, vous serez gagnant et vous aurez un environnement qui répond vraiment avec plus de mordant. Et qui ne gèlera pas pour un oui ou pour un non !

Dérivées d’Archlinux : en dehors de la Manjaro Linux, Chakra Linux et Antergos (pour son installateur), rien de bon ?

samedi 21 juin 2014 à 20:10

J’avais parlé rapidement de la Bridge Linux, dérivée peu connue de la Archlinux. J’avais été effroyablement déçu. Cependant, voyant que la Bridge Linux était toujours vivante, j’ai voulu voir si elle s’était améliorée ou pas avec le temps.

J’ai donc récupéré l’ISO de la 2014.02 (pour février 2014, apparemment) en saveur Xfce. C’est la dernière génération d’ISO disponible au 21 juin sur le site officiel. De plus, le noyau de la Bridge Linux est un 3.12.9, ce qui pourrait coller avec une ISO proposée en février 2014.

J’ai ensuite utilisé mon ami Qemu pour lancer la distribution dans une machine virtuelle classique : 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qcow2 disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qcow2 size=137438953472 encryption=off cluster_size=65536 lazy_refcounts=off
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom bridge-xfce-2014.02-x86_64.iso -boot order=cd &

On a alors droit à un Xfce revampé à la sauce Gnome 2.x. C’est vrai que l’interface basique de Xfce est trop déroutante…

L’installateur est le même, semi-graphique, mais cette fois, il parle français. Sinon, j’ai fait des captures d’écran des principales étapes, elles sont suffisament parlantes.

Mauvais point : pas de partitionnement automatisé.

A noter que le système de fichiers proposé par défaut, c’est ReiserFS 3.

J’ai joué avec le feu, et tenté le partitionnement avec /boot sur sa propre partition.

Inutile de garder le suspense plus longtemps. Les mêmes défauts semblent être présents sur l’installateur, ne serait-ce qu’au niveau de la configuration avancée, comme avec certains fichiers plus ou moins mal renseignés, voire inutiles.

Impossible de démarrer avec une partition boot séparée… Pourquoi la proposer alors ?

Donc, déjà la configuration de grub au niveau de l’installateur est pourrie. C’est pas grave, on recommence sans partition /boot séparée… Bizarre quand même.

Le script de post-installation ne fonctionnent pas dans Qemu.

J’ai donc fait les opérations de maintenance basique à la main : mise à jour entre autre. Impossible de rajouter automatiquement le support des imprimantes par exemple. Dommage :(

La vieillesse de la base proposée se fait sentir : on doit importer manuellement la clé d’un développeur arrivé entre temps avec : sudo pacman -S archlinux-keyring

Ensuite, les mises à jour semblent s’installer sans trop de problèmes. La gestion des paquets en mode texte utilise pacaur. J’avoue que je préfère largement yaourt, moins limité. Mais respectons le choix du développeur.

J’ai donc viré Abiword et Gnumeric en les remplaçant par LibreOffice et sa traduction française. Puis j’ai capturé l’ensemble en vidéo :

Pour conclure, à cause du fait plus qu’ennuyeux qu’on ne puisse pas installer la distribution avec une partition /boot séparée, l’utilisation d’un enrobeur pas vraiment très puissant, le script de post-configuration qui ne fonctionne pas dans une machine virtuelle Qemu, l’ISO vieille de quatre mois, son outil d’installation datant du précambirien, rien n’est en faveur de la Bridge Linux ou presque.

Son haut niveau de prise en charge des langues et un thème graphique qui change un peu de faenza sont ses seuls avantages. Mon titre se doit de passer de l’interrogatif à l’affirmatif. En dehors de Manjaro Linux et de Chakra Linux, rien de bon coté dérivé d’Archlinux. Si l’Antergos, mais uniquement pour son installateur.

Bridge Linux ? Passez donc votre chemin pour éviter de vous arracher la moitié de votre masse capillaire.

Impressions in D : nouvel opus des In Limbo.

jeudi 19 juin 2014 à 15:45

Les normands du groupe In Limbo propose un nouvel opus de leur rock progressif qui sent toujours aussi bon les sonorités des années 1970, période de glore des pionniers du mouvement musical, comme Pink Floyd, Genesis (époque Peter Gabriel) ou encore King Crimson. J’avais parlé de leur précédent album dont le groupe m’avait envoyé une des rares versions physiques mises à disposition.

En tant que fan de longue date du groupe, j’ai eu droit, en avant-première, à un des rares exemplaires physique, encore une fois. Comme pour les autres albums, l’EP est sous licence libre CC-BY-SA.

Cet EP de deux pistes reprend des compositions récentes du groupe, tout en faisant la part belle à des jeux de mots musicaux.

Les deux pistes s’appellent en effet « RéImpression » et « MiGration ». Vous ne saisissez pas le jeu de mots qui se cache derrière ? Ré et Mi, ça ne vous dit rien ? :D

Sans oublier que le titre même de l’EP est musical. Impressions in D, où D et Ré correspondent à la même note, en fonction des alphabets musicaux.

Dans la première piste, on retrouve l’ambiance si typique du groupe, avec les influences floydienne, crimsonienne, avec une mélodie douce, planante, qui n’exclue pas des petits passages un peu plus remuants. Le dernier tiers de la piste est tout en puissance, avec un fond sonore qui fait penser au space rock des pionniers comme le peu connu groupe Touch. La transition avec la deuxième piste passe comme une lettre à la poste. Presque un peu trop courte, mais faisant quand presque 5 minutes, cette piste nous plonge encore et toujours dans ce son chaud et vintage des années 1970.

Son qui a bercé la génération de mes parents… Ah, que c’est bon ! Surtout trop court :)

Comme les deux albums qui ont précédés, à savoir Interstices (2013) et Somnebuleux (2008), l’album est disponible en libre téléchargement sur la page du groupe (pas avant le 20 juin cependant), mais aussi sur leur page Bandcamp en « Free Download ».

Encore un excellent petit opus, avec des compositions qui montrent que c’est bien dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe ! Je me demande quelles seront les deux prochaines notes du solfège explorées par le groupe :)

En vrac’ rapide et (a)varié de milieu de semaine.

mercredi 18 juin 2014 à 21:10

Alors que je suis en pleine relecture de mon deuxième roman qui sortira en auto-édition (normalement en septembre ou octobre), un petit en vrac’ rapide et (a)varié.

Je sais c’est pas grand chose, mais je suis assez occupé, et je n’ai pas grand chose à rajouter :)

A plus !