PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

Vieux geek, épisode 33 : Shinobi, Dragon Ninja, Bubble Bobble, Tetris. Les bornes d’arcade de mon adolescence !

dimanche 3 mai 2015 à 20:45

Dans le livre que j’ai rédigé à la demande et en collaboration avec les éditions Larousse, « Complètement geeks », il y a une page consacré aux bornes d’arcades.

Pour moi, les bornes d’arcades, ça me fait penser à l’odeur des Lucky Strike – la seule que j’ai fumé m’a donné une crise d’asthme carabinée – aux pièces de 5 et 10 francs (bicolores ou pas), la musique des Doors à fond la caisse (le film d’Oliver Stone est sorti vers 1991, non ?), et surtout à la Maison des Jeunes qui se trouvait à quelques dizaines de mètres du lycée où j’ai terminé ma scolarité secondaire.

En dehors des babyfoot, il y avait deux caissons qui contenait des écrans cathodiques avec des jeux vidéos qui variait en moyenne tous les 3 mois. C’était la pause quotidienne de mes années lycée (septembre 1989 à juin 1993).

Entre midi et quatorze heures, quelques dizaines de lycéens venaient se détendre et se changer les idées. Une bande de joueurs, issus de la terminale C (science et maths), passait une quinzaine de minutes à jouer après avoir inséré une pièce de 10 francs pour avoir 5 ou 7 crédits. Je me suis toujours demandé si le fait d’être dans la classe de terminale la plus corsée en matière scientifique donnait un avantage aux jeux vidéo payants. Un mystère qui ne sera jamais résolu ! 😀

Parmis les jeux qui m’ont marqués, il y a eu Shinobi (d’une difficulté monstrueuse) et sa suite « Shadow Dancer » (tout aussi difficile), Dragon Ninja, Bubble Bobble, Tetris – avec son cosaque qui était un brin casse noisette – ou encore Double Dragon (que les puristes finissaient à coups de manchettes).

Inutile de me demander combien j’ai pu dépenser, je n’en sais rien du tout. Les « djeunz » actuels seraient sûrement morts de fou-rire devant les graphismes d’un Shinobi, car ils ont été « biberonnés » avec Call Of Duty et autres jeux photoréalistes. Mais qu’il essaye donc de finir le premier niveau… Ou comment obtenir en moins de cinq minutes une douce vengeance.

Voici d’ailleurs un enregistrement d’une partie complète de Shinobi premier du nom… Sans connaître parfaitement les niveaux, on se ferait massacrer en moins de dix secondes…

Guide d’installation d’Archlinux, version de mai 2015.

vendredi 1 mai 2015 à 10:12

Voici la dix-neuvième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle d’avril 2015.

Cette version comprend la réécriture partielle de la section consacré au duo KDE SC / Plasma. On peut aussi noter l’arrivée du noyau linux 4.0. Côté environnement : Gnome 3.16.1, KDE SC 4.14.7, Plasma 5.2.2 (la version 5.3 sera pour le tutoriel de juin 2015), Cinnamon 2.4.8, Xfce 4.12.0 et Mate Desktop 1.8.2 (en espérant que la 1.10 sera disponible dans le courant du mois de mai 2015). C’est la dernière version avec KDE SC 4.14.x, sauf contre-indication de dernière minute.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

En vrac’ avant le pont du premier mai.

mercredi 29 avril 2015 à 15:30

Comme je compte profiter du « pont » du premier mai avec un peu d’avance, pour quelques démarches administratives et pour m’avancer sur un projet scriptural qui a pris du retard, voici un en vrac’ assez varié pour tenir jusqu’au 3 mai, même si la publication du tutoriel d’installation pour Archlinux est prévue pour le 1er mai.

C’est vraiment du varié. Commençons par le logiciel libre.

Parlons culture :

Voila, c’était pas grand chose pour aujourd’hui. Bonne fin de journée.

Q4OS 1.2.1 : comment a évolué cette distribution GNU/Linux légère et « nostalgique » ?

mercredi 29 avril 2015 à 12:14

Avec la sortie de la Debian GNU/Linux Jessie, les distributions la prenant pour base vont commencer à se bousculer au portillon. L’une des premières à avoir annoncé sa disponibilité, c’est la Q4OS. J’avais déjà parlé de la distribution en février 2015.

Je concluais le précédent article ainsi :

Bref, en un mot comme en cent, on se trouve face à un projet intéressant qui permet de retrouver un environnement moins lourd et surtout qui ne cédait pas à la tentation du tout transparent et clinquant qui a suivi. Et c’est aussi une distribution idéale pour recycler une vieille machine, vu le peu de gourmandise de l’ensemble.

Je sais, uniquement deux mois entre deux articles pour une même distribution, c’est court. Mais il faut dire qu’il y a eu des gros changements. Si la version 0.5.27 de février 2015 proposait une version 3.5.13.2 du Trinity Desktop Environment, la version 1.2.0 (puis 1.2.1 dans la foulée) de la distribution propose désormais la version 14.0.0 du Trinity Desktop Environment.

Les notes de publications pour la version 1.2.x annoncent de très bonnes choses. Outre le fait que l’ancienne branche 0.5.x sera encore supportée, la branche 1.2.x se base sur une Debian GNU/Linux Jessie en lieu et place de Debian GNU/Linux Wheezy, et qu’elle sera supportée jusqu’en mai 2020.

De plus, il est possible – bien que je ne l’ai pas testé – d’installer KDE4, Lxde ou Xfce en lieu et place du Trinity Desktop Environment.

Quand on va sur la page de téléchargement pour télécharger les énormes images ISO (339 Mo en 32 bits, 305 Mo en 64 bits), on peut lire que les prérequis minimaux en matériels sont : processeur Pentium à 300 Mhz (j’aurais dit Pentium II et équivalent), 128 Mo de mémoire vive et 3 Go de disque.

J’ai donc récupéré et vérifié l’ISO d’installation en 64 bits. Puis j’ai lancé le tout dans une machine VirtualBox dans laquelle la distribution pourra prendre ses aises : 2 Go de mémoire dédiée, disque virtuel de 128 Go, et deux CPUs.

Comme pour la branche 0.5.x de Q4OS, l’installateur est en mode texte. C’est moins « aguichant » qu’un mode graphique, mais il ne faut pas oublier que c’est à destination d’ordinosaures après tout !

J’ai conservé les options par défaut. L’installation est assez rapide. En 10 minutes, on peut redémarrer l’ensemble et s’attaquer aux finitions. Les paquets de traductions sont téléchargés à la demande.

On me critique souvent pour l’utilisation de VirtualBox, en tout cas les développeurs ne semblent pas s’en effaroucher. On peut installer directement les outils additionnels. À la connexion suivante, on est en plein écran et on peut apporter les dernières touches de finitions.

Dommage cependant que l’écran d’accueil reste en anglais. Mais c’est de l’anglais compréhensible. J’ai eu envie de montrer l’application des finitions et la personnalisation de l’ensemble en vidéo.

Cette distribution est très bien conçue, d’une finition qui est agréable à voir. C’est une distribution que je pourrais conseiller à des personnes voulant passer sous Linux et qui voudraient conserver certains automatismes typiques à MS-Windows. Comme les scripts d’installations qui font penser aux logiciels distribués sous forme de paquets MSI. J’ai aussi apprécié l’outil « Desktop Profiler » ou la possibilité d’installer le support des formats non-libres en un clic de souris.

C’est une distribution dont la légereté la fait rentrer en concurrence frontale avec des projets comme la antiX MX voire la HandyLinux pour la catégorie grands débutants sous Linux.

Ce qui pourrait la desservir, c’est son côté vieillot, car KDE 3.5.x, ça commence à dater.

« Dramatis Personæ » des Rise of Avernus : un nouvel EP qui dépote !

mardi 28 avril 2015 à 12:18

Début février 2015, je parlais du premier LP du groupe de metal australien Rise of Avernus, « L’appel du vide », sorti en 2014.

Sorti en mars 2015, la composition du groupe a été modifié. La chanteuse et organiste a été remplacée par Mares Refalaeda, qui devait relever un sacré défi.

C’est donc curieux que j’ai lancé la lecture de l’album sur la page bandcamp du label qui produit Rise of Avernus.

Le nouvel EP propose 5 pistes, le tout pour un peu moins de 30 minutes. Mais ce sont 30 minutes qui sont très bien employées.

Dès le début de la première piste, on retrouve l’ambiance de l’album précédent. On est en « terrain conquis ». La maitrise et la montée en puissance sont un vrai délice. Le growl est mélodieux, on ne tombe pas dans la facilité du « growl pour le growl ». On sent la maitrise de la nouvelle organiste dans les parties qui lui sont consacrées.

La transition avec la deuxième piste se fait sans qu’on s’en rende compte. « Path so Shekina » reprend les canons du metal symphonique.

Chant clairs (masculin et féminin) et growl se marie à merveille. C’est l’une de mes pistes préférées de cet EP.

« Acta Est Fabula » arrive dans une ambiance de peplum. L’introduction est simplement épique, mais ne tombe pas dans le pompeux. L’introduction de près de deux minutes est un vrai plaisir pour les fans de metal.

« An Alarum Of Fate » arrive et confirme la qualité de l’EP. C’est du lourd, mais c’est du lourd qui décalamine les cages à miel. Le meilleur moment de la piste, c’est le moment où le chant est soufflé, presque murmuré.

La dernière piste « In Hope We Drawn » conclue cet EP en beauté. Sur cette piste, c’est la première apparition de la voix de la nouvelle organiste, qui emporte l’auditeur et concentre le travail des autres pistes. C’est pour moi un clin d’oeil à leur excellent LP. Cela me donne envie de dire : à quand le prochain LP ?

Si vous aimez l’album et que vous êtes comme moi un fétichiste des versions physiques, vous pourrez acheter sur le magasin en ligne du label un exemplaire de la grosse centaine qui est disponible au moment où je rédige cet article.