PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

Manjaro Linux 0.8.9 : Une pré-1.0 sur certains plans ?

jeudi 20 février 2014 à 15:55

Le projet Manjaro Linux, la « Ubuntu » d’Archlinux, a proposé il y a quelques jours une troisième et dernière (?) candidate à la publication de sa version 0.8.9 pour sa « saveur » Xfce.

J’avoue que je comprends l’arrivée d’une troisième version presque finale, car le travail fait au niveau de l’installateur graphique fait depuis la 0.8.8 est énorme.

En effet, si on en croit les notes de publications, reprise par le blog francophone, on trouve entre autres choses au niveau de cet outil primordial, surtout pour les personnes allergiques à la ligne de commande, les modifications suivantes (liste non exhaustive) :

Sans oublier les dizaines de petites améliorations qu’on peut trouver. J’ai donc voulu tester la Manjaro Linux 0.8.9rc3 avec une machine virtuelle en UEFI. Manque de chance, le module ovmf qu’on peut utiliser avec Qemu refusait de fonctionner. J’ai du me rabattre sur VirtualBox.

J’ai constaté une limite assez ennuyeuse, surement dû à l’UEFI émulé par VirtualBox : ma Manjaro Linux démarre en anglais avec le clavier correspondant, donc en QWERTY. Pas bien du tout :(

Mais ce n’est pas fatal. Une fois le démarrage terminé, j’ai lancé l’installateur. J’avoue que j’ai apprécié l’outil développé pour remplacer l’installateur de la Linux Mint. Il fait très bien son travail. J’ai fait des captures d’écran de chaque étape. Le seul point qui m’a vraiment facilité le transit, c’est qu’il m’a proposé le mauvais fuseau horaire.

Pas une gourmandise extrème : 6 Go sont demandés par sécurité.

Sprechen Sie Deutsch ? Désolé, mais j’ai été écoeuré de la langue de Klaus Meine par une professeure d’Allemand qui s’exprimait avec un accent parigot à couper à la tronçonneuse. On corrige cela en un clic.

Donc, après avoir corrigé ce malheureux bug et choisi mon clavier, j’ai demandé à avoir une partition /home séparée. Cela s’est fait en un clic sans que je demande quoi que ce soit en plus.

Ensuite, c’est la création du compte utilisateur, et l’installation assez rapide.

L’installation s’est déroulée sans encombre, et au premier démarrage, après m’être connecté, pamac est allé m’informer que des mises à jour étaient disponible, et j’avoue que j’ai un peu grincé des dents. Des paquets de version de développement du futur Xfce 4.12 sont installés :(

L’installation des paquets linguistiques restant s’est faite tout aussi facilement. J’avoue que c’est très agréable, et c’est presque « Michu compliant ».

Autre truc qui m’a fait tiqué, c’est dans Thunar. Par défaut, les fichiers normalement cachés sont affichés. Cela n’est pas franchement des plus agréable, et ça donne une impression de fouilli.

Je vais pousser une gueulante : vous savez où vous pouvez vous les mettre vos icones Faenza ? J’en ai les intestins en vrac ! Désolé, mais ça fait du bien quand on est excédé :)

Tout est bien pensé, même s’il est dommage qu’on ne se retrouve qu’avec l’installateur de LibreOffice et non l’outil en lui-même. Le mieux étant de montrer la distribution en action, j’ai fait une vidéo avec comme musique de fond « Breadcrumbs » de Josh Woodward.

Pour conclure cet article, je pense que nous avons à faire une version qui est quand même assez proche de ce qu’on pourrait appeler une pré-1.0, du moins sur le plan général.

L’installateur graphique prend en compte cette chapelet de jurons de technologie qu’est l’UEFI en mode graphique, on peut jongler avec les réglages de /home (partition séparée ou pas) en un clic de souris, les mises à jour sont affichées dans la barre de tâches. Seul Pamac est encore un peu limité, mais il reste utilisable.

Dans les points noirs de cette version :

  1. Le thème d’icone Faenza, et je n’en démordrais pas : cette pollution visuelle doit cesser
  2. Le bug au niveau de Thunar qui laisse s’afficher les fichiers cachés
  3. Ne pas avoir LibreOffice installé par défaut dès le départ
  4. L’outil de gestion des utilisateurs est encore un peu rugueux :(
  5. Pas bien d’installer des paquets d’un environnement en version de développement !

Mis à part cela, c’est du tout bon. Manjaro Linux va faire très très mal cette année… Pas au point de détrôner Ubuntu et sa fille LinuxMint… Mais par pitié, virez le thème d’icone Faenza avant toute chose :)

Le billet culturel du mercredi.

mercredi 19 février 2014 à 11:43

Un petit billet culturel en ce milieu de semaine. Au menu, deux albums qui bougent pas mal et un film qui est sympa sans casser trois pattes à un canard.

Allons-y chronologiquement :)

En 1975, après avoir être parti à grand bruit du groupe dont il a été l’un des fondateurs, Richie « Je suis un guitariste de génie avec un caractère porcin affirmé » Blackmore fonde Rainbow avec le regretté Ronnie James Dio. Après deux albums studio « Rainbow » et « Rising », le groupe sort ce qui sera l’album live du groupe « On stage ».

J’ai acquis récemment la version Deluxe, qui contient des pistes bonus enregistrée à Osaka, le 9 décembre 1976. Que dire qui n’a pas déjà été dit sur cet album ? Que le « Kill The King » (qui sera repris sur « Long Live Rock’n'Roll ») est un bijou ? Que le medley basé sur « Man On The Silver Mountain » est excellent ? Où que la reprise de Mistreated est à tomber à genoux ?

Si vous ne connaissez pas Rainbow, écoutez cet album, vous saurez ce que hard-rock des années 1970 veut dire.

Deuxième album, c’est le « Live At Wacken » d’Heaven & Hell. Ce fut le nom pris par la formation de Black Sabbath composée par Ronnie James Dio (au chant), Tony Iommi (guitare), Geezer Butler (basse) et Vinny Appice (batterie).

Enregistré en 2010 pour fêter les 30 ans de l’album « Heaven and Hell » de Black Sabbath (le premier avec Ronnie James Dio), il reprend les titres de l’époque Dio de Black Sabbath : Mob Rules, Children Of The Sea, Heaven and Hell, Die Young, Falling Off the Edge of the World et Neon Knights.

Sans oublier des titres de l’album sorti à la même époque par la formation, « The Devil You Know » avec le très puissant « Bible Black ».

Si vous aimez le metal lourd, sombre, mais avec des voix claires, écoutez donc le maitre Dio à l’oeuvre ;)

Pour finir, un film que j’ai vu récemment. Un film policier qui se passe dans les coulisses d’un lycée américain, « Assassinat d’un président ».

Prenez un lycée américain classique, lieu d’intrigue et de coups tordus. Francesca Facchini (Misha Barton),l’étudiante la plus sexy du campus, demande à Bobby Funke (Reece Thompson), un ambitieux apprenti reporter, d’enquêter sur le vol des copies d’examens. Une fois l’enquête résolue, les éléments s’accumulent dans l’esprit de Bobby Funke qui se met à douter des résultats de son enquête.

Ajoutez à cela un proviseur (Bruce Willis) ancien de l’opération tempête du désert qui est un brin déjanté, et vous obtiendrez un film sympathique, qui sans casser trois pattes à un canard offre un bon divertissement d’une heure et demie. Même si la fin est un peu prévisible.

Allez, bon mercredi :)

« Chasing Sunshine » de That That Revolves… Un premier EP excellent.

mardi 18 février 2014 à 18:33

That That Revolves est un projet musical porté par Amy Whitaker et par Warren Harrison du feu groupe Hungry Lucy. Au fil des mois, l’évolution s’est faite, et Warren Harrison est devenu le technicien de l’album laissant la lumière à la chanteuse de Diet Audio.

Après plusieurs mois d’attente, That That Revolves propose son premier EP, « Chasing Sunshine ».

J’ai déjà eu l’occasion de parler des deux premiers extraits sur le blog. Mais je vais en reparler par la suite. Pour faire simple et rapide, l’album est un EP de 5 pistes, qui durent une vingtaine de minutes.

La première piste « Slow » commence sur une ambiance assez éthérée. Une guitare acoustique donne le rythme, et la voix d’Amy Whitaker donne un côté un peu nostalgique. On dirait presque une berceuse pour adultes ;)

La deuxième piste « Wasted » offre le même fond sonore, avec cette guitare acoustique. Toujours cette ambiance intime, douce, un peu nostalgique. On a envie de boire un chocolat chaud en écoutant ce titre.

« The One » commence avec une introduction classique au piano. On imagine Amy Whitaker avec une robe de concert, appuyé contre le panio, chantant dans le micro, le tout dans une pénombre.

L’avant dernière piste, « Underwater » renoue avec la guitare acoustique qui a baigné les trois premiers titres. Si on ferme les yeux, on a l’impression d’être sur un bateau en pleine mer, par temps calme. Reposant, calme, digne d’un rêve !

L’ultime piste « Small Enough » conclut l’EP avec ses cinq minutes de musique éthérée, douce, calme, et toujours la voix magique d’Amy Whitaker pour conquérir le coeur de l’auditeur.

J’avoue que j’attendais avec impatience la sortie de l’EP que j’avais précommandé. Les deux premières piste que j’avais pu écouté en avant première m’avait mis l’eau à la bouche. Le reste de l’EP a comblé mes attentes. D’où la question fatidique : peut-on espérer un LP d’ici à un an ? Car j’avoue que je l’acheterais les yeux fermés !

Merci Amy Whitaker, merci Warren Harrison. Cet EP est un pur régal !

Fin de vie de Microsoft Windows XP : retour du syndrome 631 ?

mardi 18 février 2014 à 11:26

Après une longue vie, prolongée par la fiasco de Microsoft Windows Vista, Microsoft Windows XP va s’éteindre début avril 2014. Et nous verrons revenir le syndrôme du 631, celui qui avait déjà frappé à l’époque du fiasco de Microsoft Windows Vista.

631 ? Simplement la répartition de la population des personnes utilisant Microsoft Windows XP dans les options principales de migration :

Même si depuis 8 ans, des progrès énormes ont été accomplis du côté du libre, il souffre encore d’une image tenace : celle d’un monde pour fondus d’informatique, où rien ne fonctionne aussi bien sur le plan logiciel que matériel, à la logithèque faible (c’est vrai qu’il n’y a pas 14,5 millions de « zippeurs » comme pour Microsoft Windows), et qui demande de se griller la moitié des neurones à la moindre opération.

Les personnes ayant eu le courage et l’envie de dépasser ces images d’Epinal savent parfaitement à quel point cela est faux. Mais combattre un stéréotype, qu’il soit sexué ou informatique, c’est une épreuve de longue haleine.

En ce moment, les distributions tirent la couverture à elle : que ce soit l’elementaryOS ou encore une distribution dérivée de Xubuntu si on en croit cet article en italien, pour ne citer que deux exemples récents.

Le problème est que le logiciel libre, perdue dans ses guerres intestines oublie de se promouvoir auprès du grand public. Et ce n’est pas la « victoire » d’Android sur les smartphones qui changera la donne. Ce qui est à craindre, c’est le grand gaspillage qui aura lieu dès avril, comme l’a si bien souligné Cyrille Borne dans un article récent.

Comme en 2006, le monde du libre n’aura plus que ses yeux pour pleurer quand il fera le bilan en fin d’année… Apple pourra sabrer le champagne !

A moins que le monde du libre se sorte les doigts du fondement, mais je n’y crois pas trop, malheureusement :(

GdNewHat, un nouvel espoir pour les distributions GNU/Linux 100% libre ?

lundi 17 février 2014 à 16:44

Dans le marché de niche des distributions GNU/Linux 100% libre, il y a la caricaturalement techniquement obsolète gNewSense, la Trisquel GNU/Linux, la Parabola GNU/Linux pour rester parmi les plus célèbres.

Je tiens à m’excuser pour les distributions que j’ai oublié.

Cependant, un projet se basant sur la Fedora Linux 20 est sorti récemment, la GdNewHat. Son site est assez austère, digne des sites web des années 1993-1994. Mais au moins, on a les infos rapidement sous les yeux :)

La distribution est donc basée sur la Fedora Linux, le noyau Linux-libre 3.12.10, et propose une environnement Mate Desktop par défaut.

J’ai donc récupéré l’ISO avec Bitorrent, histoire d’avoir une ISO valide directement. Ensuite, j’ai utilisé mon ami qemu pour voir ce que la distribution a dans le ventre.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom hatrack20-x86_64-20140204.iso -boot order=cd &

Après un démarrage assez rapide, on se retrouve dans un environnement Mate tout ce qu’il y a de plus classique.
L’installateur ? Le même que celui de la Fedora 20, Anaconda nouvelle génération, celui qu’on aime à détester. Après 10 minutes de travail intense, la distribution est installée sur le disque dur et on peut redémarrer.

Pour l’installation, j’ai pris les options par défaut, accordant des droits administrateurs au premier utilisateur créé. Je sais, c’est pas bien !

La gestion des logiciels se fait via Yum Extender. Ce qui évite le rajout d’une couche inutile. J’ai commencé par m’occuper des mises à jour disponibles. Uniquement 48 :)

Par défaut, on a une version de LibreOffice, oui, mais en anglais. Qu’à cela ne tienne, Yum Extender est notre ami pour nous dépanner ici.

Je ne parlerais pas des motifs de fâcheries, comme l’obligation de devoir utiliser Gnash pour les pages proposant du contenu en Flash (couché les barbus !) ou encore du gentil bazar des versions libres de Mozilla Firefox ;)

J’ai voulu montrer la GdNewHat en action. Le fond sonore ? « Tisza meets Dunav » de Letna.

Même si le site web ne paye pas de mine, c’est avec la Parabola GNU/Linux la distribution GNU/Linux libre la plus à jour, et assez facile d’accès. Il est dommage que la version fournie de GNU/Icecat ait autant d’extensions installées par défaut. Au point qu’on se retrouve avec des sites web de l’époque de NCSA Mosaïc avant que Netscape 1.0 ne sorte !

C’est une très bonne distribution, mais comme toutes les distributions qui se veulent 100% libre, il faudra faire des sacrifices en terme de « confort » d’utilisation sur la toile. J’ai vraiment apprécier la traduction presque complète dès le démarrage, mais moins le GNU/IceCat si chargé qu’il explose presque en vol :(