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FredericBezies

source: FredericBezies

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« Cosmic Ground 2  » de Cosmic Ground : ah, la musique électronique des années 1970.

vendredi 31 juillet 2015 à 10:20

Le 25 juillet 2015, dans un article « en vrac' » j’avais parlé en vitesse du deuxième opus de Dirk Jan Müller, alias Cosmic Ground. Son premier opus n’est plus disponible qu’en version numérique, cependant.

Bien que l’album en version physique ne soit officiellement disponible qu’à partir du 3 août 2015, l’avoir précommandé m’a permis d’avoir une bonne surprise plus vite que prévu dans la boite aux lettres.

Les années 1970 en musique électronique ont été des plus prolifiques, et les grands noms du domaine sont fait la main à l’époque : Vangelis, Jean-Michel Jarre, Klaus Schulze, ou encore les Tangerine Dream.

Ici, nous avons un album d’environ 77 minutes, le tout divisée en quatre pistes. Oui, cela donne des pistes plutôt longues :)

C’est une musique hypnotique, sombre, typique de l’école de Berlin dans le domaine de la musique électronique. Ce sont des pistes qui vous emportent. C’est le genre de musique que j’aime à écouter en buvant un petit thé, et tout en essayant de mettre par écrit ma prose « littéraire » :)

Il est difficile de décrire ce genre de musique, car elle se vit plus qu’elle ne se décrit. Tout ce qu’il me reste à vous dire ? Bonne écoute :)

Les distributions GNu/Linux 100% libres reconnues par la Free Software Foundation : quel bilan en cet été 2015 ? Deuxième partie.

jeudi 30 juillet 2015 à 12:12

Voici donc la deuxième et dernière partie de cet article bilan concernant les distributions GNU/Linux reconnues comme libre par la Free Software Foundation. Cet article va concerner les Parabola GNU/Linux, la GuixSD, la Trisquel GNU/Linux et enfin la Ututo.

Commençons déjà par dire que la Ututo est morte. Dans un article de novembre 2013 qui s’intitule « Un día realmente triste. » qu’on peut traduire par « Un jour réellement triste », on apprend la triste nouvelle :

El día sabado me entero, al igual que ustedes supongo, que el proyecto ya no se desarrollara mas. La verdad es que la noticia me provoco la mayor tristeza en los ultimos años. Ya sé, varios diran que existen muchisimas distros con la cual reemplazarla, pero ninguna me dara lo mismo que UtutoXS.

Une traduction rapide ?

Un samedi on m’informe, aussi comme vous je suppose, que le projet ne se développait déjà plus. La vérité est que la nouvelle a provoqué une des plus grande tristesse de ces dernières années. Je sais déjà, certains me diront que beaucoup de distros existent avec laquelle la remplacer, mais aucune ne sera comme la UtutoXS.

Une distribution GNU/Linux libre de moins. Cela en fait deux avec la Venenux qui avait été déjà enlevé de la liste des distributions GNU/Linux reconnues comme libres par la Free Software Foundation.

Passons donc à la Parabola GNU/Linux. Il est inutile de m’appesantir car j’ai déjà fait un article sur cette dernière en mai 2015, avec une conclusion cinglante :

Comme vous avez pu le voir, sur le plan pratique, la Parabola GNU/Linux n’est pas inutilisable, mais de part son positionnement « libre pur et dur » que j’ai poussé dans ses retranchements, on est victime de quelques limitations pour une personne appréciant certains services en lignes, comme ceux proposé par Google ou encore Yahoo.

Pour l’utilisateur avancé pointilleux sur la liberté des logiciels et le respect de sa vie privée, la Parabola GNU/Linux est sûrement une des meilleures distributions GNU/Linux imaginable, même si son installation est moins simple que celle d’une Trisquel GNU/Linux par exemple.

Après à vous de voir, mais j’avoue que c’est encore une distribution un peu trop pointilleuse pour mon utilisation quotidienne. Un peu trop zélée, mais j’ai voulu respecter l’esprit de la distribution au maximum.

Continuons avec la Trisquel GNU/Linux. Sa dernière version en date se base sur la Ubuntu 14.04 LTS, et elle est sortie en novembre 2014, soit trois mois après l’article que j’avais consacré à une de ses bétas d’août 2014.

Je concluais l’article ainsi :

J’avoue que je suis très agréablement surpris par cette préversion du 7 août 2014. Elle est vraiment très utilisable et surtout, sa fraicheur la rend intéressante et casse l’idée admise qu’une distribution GNU/Linux 100% libre est vieille pour ne pas dire dépassée pour son équipement logiciel. Seul gros hic : le problème de la traduction pour IceCat…

Cependant, cet espoir ne sera vraiment confirmé que si et seulement si la Trisquel GNU/Linux 7.0 sort d’ici la fin de l’année 2014. Si elle sort après, elle ne fera que salir – à son corps défendant – sa réputation. Ce qui serait dommage, car c’est la seule distribution GNU/Linux 100% libre qui est assez facile d’accès.

J’ai donc téléchargé l’ISO pour voir comment se comportait la version finale et surtout pour savoir si ma conclusion tenait toujours la route. Après l’installation, on peut mettre à jour l’ensemble de la Trisquel GNU/Linux.

Au démarrage après l’installation des mises à jour, j’ai eu droit au bug du duo VirtualBox et Ubuntu 14.04 LTS : une résolution écran minuscule qui nécessite le passage par l’ajout des additions invitées. Donc, en ligne de commande sur le CD des additions invitées :

sudo apt-get install build-essential
sudo sh ./VBoxLinuxAdditions.run

J’ai ensuite capturé en vidéo la Trisquel GNU/Linux 7.0 finalisée et mise à jour.

Terminons donc avec la GuixSD qui est une distribution basée sur un système d’empaquetage de logiciels. La version 0.8.3 (qui est encore en alpha) est sortie le 22 juillet 2015.

Cependant, elle souffre de plusieurs problèmes : d’abord, il n’y a qu’une image pour clé USB. Ensuite, son installation est entièrement en ligne de commande, comme la Parabola GNU/Linux, mais sans être vraiment très lisible ni très exhaustive.

Enfin, il n’y a que peu de paquets disponibles, environ 2000… Pour comparaison, une Parabola GNU/Linux en propose plus de 13 000 (en comptant les versions en 32 que 64 bits). Donc, pour le moment, la GuixSD est plus un outil en cours de développement qu’une distribution à part entière.

La conclusion est à peu près la même que celle que j’avais tenu en octobre 2012. Si votre dada est d’avoir une distribution GNU/Linux 100% libre en suivant les normes établies par la Free Software Foundation, il n’y a pas beaucoup de choix : soit la Trisquel GNU/Linux, soit la Parabola GNU/Linux, même si cette dernière poussée dans ses derniers retranchements est assez complexe d’utilisation.

Critique de livre : « N.A.T.I.V » de Maurice Desborels

jeudi 30 juillet 2015 à 09:03

J’avais parlé du roman « N.A.T.I.V » de Maurice Desborels dans un en vrac’ rapide du 12 juillet 2015. Après avoir attendu une petite dizaine de jours son impression, son envoi et sa réception, je m’y suis attaqué ce week-end.

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Ce court roman – environ 120 pages – est à classer dans le genre anticipation, voire science fiction, mais sans le moindre artifice classique des romans de SF. L’histoire se situe dans les années 2050, et se base sur le duo de concepts que sont la néotinie et l’octogenèse.

Le postulat du livre est de savoir comment vivrait des personnes dont le développement intra-utérin ne serait pas de 9 mois, mais s’allongerait à 21 mois. En clair, comment vivraient des personnes N.A.T.I.V (nées à terme in vitro) ?

On ne peut que penser ici à un certain roman d’Aldous Huxley, et je dois dire que l’auteur a su éviter l’écueil de copier l’idée développée par Aldous Huxley où l’utilisation des utérus artificiels étaient spécialement dédiés au clonage dans un but de stabilisation des populations.

L’auteur développe aussi l’idée que la culture n’empèche pas la naissance et la fructification d’idées parmi les plus haineuses voire ségrégationniste que l’humain peut porter.

C’est un roman que je vous conseille. Il est disponible chez Atramenta (numérique et physique), ou encore sur Amazon et la Fnac (en numérique uniquement pour les deux derniers cas).

J’ai vraiment aimé. Je pense suivre les autres oeuvres de cet auteur avec une grande attention.

Les distributions GNU/Linux 100% libres reconnues par la Free Software Foundation : quel bilan en cet été 2015 ? Première partie.

mercredi 29 juillet 2015 à 10:50

Fin octobre 2012, je dressais un bilan des distributions GNU/Linux 100% libre, sous la forme de 3 articles, deux parus le 30 octobre : le premier parlant de la Blag Linux et de la Dragora, le second de la gNewSense et de la Parabola GNU/Linux. Un dernier, le 31 octobre parlait de la Trisquel GNU/Linux, de la Ututo et de la Venenux. Vu la longueur de l’article, deux parties sont nécessaires. Publier la première partie de cet article le jour même de la sortie de MS-Windows 10, à savoir le 29 juillet 2015 est un clin d’oeil au parangon du logiciel privateur.

Les distributions GNU/Linux de cet article en deux parties sont celles qui collent au mieux des idéaux défendus par la Free Software Foundation. Elles font donc partie des quelques 281 distributions encore en activité indexées sur distrowatch au 27 juillet 2015. Sans oublier les 262 en attente d’indexation.

Donc, si vous ne trouvez pas votre bonheur ici en terme de distributions GNU/Linux, vous le trouverez sans problème ailleurs :)

Pour la Blag Linux, qui est une vaste moquerie (il suffit de voir la vitalité des listes de publications, que ce soit la liste utilisateur ou développeur qui n’a connu aucun message entre février et juin 2015), je reviendrai à ce que je disais dans un article coup de gueule d’octobre 2014 :

Et la goutte d’eau qui fait déborder le vase ? L’annonce de publication de la version qui s’avère être une… version alpha ! En clair, on est passé (capture d’écran et vidéo à l’appui) d’une version dite stable à une alpha qui est le premier stade de développement d’une distribution !

Si cela n’est pas du « on se moque du monde » en version XXXL, qu’est-ce que c’est ? Autant dire que le projet GDNewHat qui était vraiment utilisable, modulo le caricatural GNU/Icecat fourni avec la distribution s’est sabordé pour rien.

Inutile de préciser que cela disqualifie la Blag Linux et qu’il n’est pas besoin de gaspiller de l’encre électronique en plus sur ce projet qui meurt à petit feu.

Pour la Dragora, depuis l’article d’octobre 2012, elle est passée de la version 2.2 à une version 3.0-rc, qui n’est disponible que sous forme de dépot git. Étant donné qu’il n’y a pas d’ISO et juste des instructions pour compiler le système à la Linux From Scratch – ce qui est assez chronophage – je ne rajouterai rien pour le moment – faute d’ISO à tester – à ce que j’ai dit sur la Dragora dans l’article d’octobre 2012, en concluant ainsi :

Cette distribution m’a un peu intrigué, surtout par l’absence de mises à jour disponible. Bizarre.

Passons à la gNewSense. En octobre 2012, je n’étais pas arrivé à lancer la gNewSense. Depuis, elle est sortie en version 3.0 puis 3.1 finale (en se basant sur le code de la Debian GNU/Linux Squeeze alias 6.x).

Autant dire qu’elle propose des logiciels vieux de… 4 ans au bas mot : noyau linux 2.6, OpenOffice.org 3.2, Gnome 2.30. Cependant, une version plus récente et donc moins caricaturale, uniquement en version alpha est disponible. C’est la 4.0 alpha1, annoncée en décembre 2014. Elle est basée sur Wheezy (alias Debian GNU/Linux 7.x) et ne propose plus que des logiciels vieux de 2 ans environ.

C’est donc celle-ci que j’ai installée pour voir où en était la gNewSense. J’ai récupéré la mini ISO et j’ai lancé l’installateur en mode texte en lui demandant d’être dans la langue de Molière.

Une fois l’installation terminée, j’ai lancé l’ensemble et je l’ai capturé en vidéo. Par soucis d’exhaustivité, j’ai aussi installé une gNewSense 3.1.

Comme vous avez pu le constater, c’est soit du logiciel libre, mais tellement vieux qu’à côté une Debian GNU/Linux 7.x est moderne, soit une version de développement limite inutilisable. Ce qui est dommage.

Autant dire que pour le moment, le bilan n’est pas des plus réjouissants. Et c’est bien dommage ! Dans le prochain article ? Les Parabola GNU/Linux, la GuixSD, la Trisquel GNU/Linux et enfin la Ututo.

Viperr 7 : le retour du serpent !

mardi 28 juillet 2015 à 19:41

En ce 28 juillet 2015, sur le réseau social fantôme, j’ai nommé Google+, j’ai eu droit à un petit message assez intéressant, concernant la Viperr.

+Frederic Bezies la version finale de viperr7 est dispo sur le repos habituel 😀

Je dois dire que j’ai un faible prononcé pour cette distribution qui reprend le principe de la Crunchbang avec une base Fedora Linux. Même si l’annonce officielle n’est pas encore disponible, j’ai eu le « feu vert » d’un des développeurs pour en parler. La seule chose que je peux vous dire, c’est que l’ISO en 64 bits pèse, dixit wget un peu plus du Go symbolique. Et non, vous n’aurez pas l’adresse avant l’heure, bande de chenapans ! 😀

Y a pas à dire, avoir été béta-testeur de quelques ISOs de développement aide à bien se faire voir des adorateurs de reptile.

requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1107296256 (1,0G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « Viperr7_x86_64.iso »

Viperr7_x86_64.iso 100%[=====================>] 1,03G 3,49MB/s ds 4m 42s

Le nom de code de la Viperr 7 est « Nyarlathotep ». Merci H.P. Lovecraft pour le nom que l’on doit éternuer. À quand la version Shub Niggurath ? 😀

Après un cadeau de noël 2014 un peu en avance avec la Viperr 6, est-ce que la Viperr 7 basée sur la Fedora 22 sera un cadeau en plein été ?

L’installateur se lance directement. C’est Anaconda, donc rien à dire. Il fait son travail sans broncher. J’ai gardé les options par défaut. L’installation est un peu longue, il faut compter une gros quart d’heure.

J’ai décidé de capturer en vidéo la distribution dès le premier démarrage pour vous montrer le script de post-installation en action. Cela permet de voir le travail de peaufinage lié à cet outil bien pratique.

Cette version de la Viperr m’a particulièrement plu. Il y a quelques petits points noirs : l’absence de yumex, mais cela est à mettre en relation avec l’arrivée de l’outil dnf avec la Fedora 22. L’utilisation de gFtp pour le ftp ou encore geany pour l’édition de texte.

Mis à part cela, l’ensemble est rapide, le conky est bien fourni sans tomber dans l’excès. L’ensemble est très bien traduit, le jeu d’icones est sympa. Ce qui serait bien pour la Viperr 8, un outil graphique pour être une surcouche de dnf comme Yumex était celle de yum. Simple suggestion, hein 😉

Ma grosse frustration : pourquoi l’utilisation du simple clic par défaut dans le gestionnaire de fichiers ? Pourquoi tant de haine ? :)

Ce qui m’a un peu ennuyé, c’est le bug de la sortie son. Bug qui n’apparait pas quand je lance la Viperr sur mon PC Toshiba Satellite L300-2CZ. Sûrement un cocktail entre VirtualBox, le rendu html5 audio et la Viperr :)

La preuve en vidéo, désolé si elle tremble un peu. C’est pas évident avec un téléphone en main :)

Si vous voulez un OS libre et pas trop lourd, la Viperr pourra vous convenir, si vous êtes aussi adepte du minimalisme :)