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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux geek, épisode 57 : Descent, le jeu qui vous file la nausée.

vendredi 11 mars 2016 à 18:41

Au milieu des années 1990, le monde du jeu vidéo ne jure que par la 3D. Qu’elle soit simulée ou réelle, la 3D est partout. Que ce soit avec Doom fin 1993 ou encore avec Duke Nukem 3D en 1996. Il y aussi en 1995 le duo Terminal Velocity / Fury 3 dont j’ai parlé dans un précédent article de la série.

Fin 1994 (Europe) et début 1995 (Amérique du Nord), un titre fait son apparition, et propose une vrai immersion en 3D, c’est « Descent ». Développé par Parallax Software et publié par Interplay, il nous propose de parcourir 30 niveaux, dont 3 secrets dans un monde complètement en 3D… Avec des libertés de déplacements dans les 3 dimensions.

La version shareware nous envoie dans sept mines, deux sur la Lune, deux sur Vénus et les deux dernières sur Mercure. Le dernier niveau étant celui du boss de fin. Il suffisait de sortir la carte bleue pour obtenir les derniers niveaux. À l’époque, les cartes d’accelération 3D étaient du domaine du doux rêve, ce qui fait que le rendu était entièrement fait par le processeur central. Autant dire qu’un Pentium à 75 voire 90 Mhz était chaudement conseillé !

Comme pour les moteurs d’id Software, le code source de Descent a été libéré en 1997 et pour sa suite Descent 2 en 1999.

Ce qui a permit de donner naissance à des projets comme Dxx-Rebirth qui a pour but d’adapter le code source à la modernité. J’ai donc décidé de capturer en vidéo via Dosbox le premier Descent, puis dans sa version améliorée avec le port d1x-rebirth compilé sur mon Archlinux.

Ayant toujours été d’une nullité monstrueuse, vous allez rire au moment où j’insère le code d’invulnérabilité… Pas à dire, le jeu n’aime pas qu’on utilise les codes de triche :)

Voila, j’espère que vous n’avez pas eu besoin de foncer aux toilettes pour vider votre estomac. Je me demande comment j’ai fait pour tenir le choc, tiens… :)

« Collaborations No.2 » de Lucy Claire : On remet ça ? :)

vendredi 11 mars 2016 à 13:38

En juillet 2014, la compositrice Londonienne Lucy Claire s’essayait à des collaborations avec divers artistes pour agrémenter ses créations néoclassiques.

Mars 2016, Lucy Claire propose le deuxième volet de ses collaborations. J’avais déjà bien aimé le premier volume, autant dire que l’arrivée d’une suite m’interpellait.

Comme pour son premier album, elle s’est adjointe les services d’Alev Lenz, du duo « Worriedaboutsatan« , mais aussi de Yuri Kono et Marie Schreer.

Comme pour le premier volume, nous avons des créations de Lucy Claire au nombre de trois, et quatre versions retravaillées.

Comme pour le premier album, nous avons droit à du néoclassique à base de cordes, de piano. Le chant en japonais – pour des personnes n’en ayant pas l’habitude – peut apparaître comme étrange au premier abord, mais il se marie bien à la mélodie.

Ce qui n’enlève rien aux autres pistes, surtout la deuxième dont le titre me semble être écrit et chanté en turc et en anglais. La troisième création originale est entièrement instrumentale et vous fait passer des frissons dans le dos. Mais c’est tellement bon !

Pour les pistes retravaillées ? Mes préférées sont « Her Bir Çocuk / Every Single Child (Tom Adams Remix) », « Her Bir Çocuk / Every Single Child (ALMA Remix) ».

Je dirai pour conclure : Vivement le prochain album de Lucy Claire !

« L’enjeu » de Wendall Utroi : un thriller pour les personnes pas forcément fans du genre ?

jeudi 10 mars 2016 à 09:25

Je dois dire que j’apprécie le monde de l’auto-édition, qu’elle soit musicale ou scripturale, même s’il faut procéder à des fouilles archéologiques pour tomber sur des oeuvres intéressantes.

En mai 2014, je parlais du premier roman de Wendall Utroi. Après un roman de Fantasy, Wendall a remis le couvert avec un deuxième thriller, « L’Enjeu ».

Sorti début février 2016 chez Amazon – je sais, la Kindle pue ! – au format numérique et papier, Wendall nous propose donc son deuxième thriller.

Au début de l’histoire, nous trouvons Élisabeth qui se réveille dans un lieu froid, inconnu. Elle finit par découvrir qu’elle n’est pas seule, et les questions s’accumulent pour elle.

Entre le début de l’histoire qui fait penser à une télé-réalité d’enfermement à la « Big Brother » (Loft Story pour les français) ayant tourné au pire et le retournement de situation final, on se demande ce qui arrive à Elisabeth pour qu’elle soit dans un tel pétrin.

La fin est tout sauf prévisible, même si le milieu de l’histoire est un peu plus lent? Mais c’est au final obligatoire pour que les pièces du puzzle s’assemblent entre elles.

Une bonne surprise au final, même si je resterais toujours aussi circonspect avec les thrillers :)

Premier bilan pour mes prédictions concernant l’année 2016.

mercredi 9 mars 2016 à 13:51

Le 26 décembre 2015, je sortais ma boule de cristal et je donnais mes prédictions pour l’année 2016.

Je concluais l’article ainsi :

Voila, c’est tout pour cet article de prédictions en ce qui concerne 2016. Premier bilan ? En mars 2016, si le blog est encore vivant :)

Chose promise, chose due. Commençons par les sujets qui fâchent, donc la Devuan GNU/Linux. J’écrivais en décembre 2015 :

Selon moi, ce sera l’année du quitte ou double pour au moins une distribution : la Devuan. En effet, alors que je rédige cet article, à moins d’une semaine du nouvel an 2016, toujours aucune nouvelle de la version béta de la première Devuan officielle.

Force est de constater que pour le moment, en ce 9 mars 2016, toujours aucune nouvelle de la version béta de la Devuan GNU/Linux 1.0.

Sur le site officiel, on peut lire que la version la plus avancée actuellement disponible est l’alpha 4.

The current release series is ALPHA4 and despite this Devuan is already used with success in production by some of our developers and supporters.

Ce qu’on peut traduire par :

La version actuellement publié est l’alpha 4 et malgré cela, Devuan est déjà utilisée avec succès en production chez certains de nos développeurs et sympathisants.

Capture d’écran à l’appui.

Si on va sur la zone de téléchargement, au 9 mars, on peut voir que les images ISO d’installation pour la alpha 4 date du 1er février 2016. Ça sent mauvais pour la sortie de la Devuan GNU/Linux 1.0 d’ici la fin 2016. Mais on ne sait jamais.

Et une deuxième capture d’écran à l’appui :)

Passons donc au deuxième point, Ubuntu Touch. La mise à mort du projet FirefoxOS sur les téléphones portables semble confirmer ce que j’écrivais pour Ubuntu Touch en décembre 2015 :

[…]Toujours dans le monde des distributions GNU/Linux, ce sera une année rude pour Canonical. Outre le fait qu’il faudra attendre au minimum la version 16.10 pour que le duo Unity 8 / Mir soit proposé par défaut sur la distribution de Canonical, la Ubuntu 16.04 sera fourni avec Unity 7, ce sera une année où on verra que le marché du smartphone auquel veut s’attaquer Canonical sera pour celle-ci un fiasco plus que prononcé. Le marché des OS pour smartphones l’a montré : il est verrouillé de chez verrouillé. Même Microsoft est un nain sur ce marché.[…]

Je n’ai rien à changer sur ce paragraphe. Si je devais l’écrire à nouveau, je pense que ce serait à peu près la même chose.

Pour le passage sur les distributions clownesques, on verra cela en juin 2016, quand je ferai le deuxième bilan des prédictions pour 2016.

En ce qui concerne le passage suivant, je dois dire que l’actualité me donne raison :

Sur le plan de l’internet en général, je pense que cette année, la blogosphère francophone va enfin connaître son scandale à la « dorito’s gate ». Idem pour la youtubosphère francophone qui joue un peu trop avec le feu et qui finira par se brûler.

Même si ne cela concerne que la youtubosphère, la fin de la récréation approche si on en croit un article du Monde… Dura lex, sed lex.

Dernier point, je disais ceci :

Puisque je parle de fork compulsif, abordons donc Mozilla Firefox. Je pense que s’il est aux alentours de 10% de part de marché des navigateurs internet en fin d’année 2016, ce sera très beau.

Selon NetMarket Share, en ce début mars 2016, Mozilla Firefox ne représente plus que… 11,68% des utilisateurs au niveau mondial, loin derrière Google Chrome à 36,56%… Capture d’écran à l’appui.

C’est tout pour aujourd’hui. Prochain bilan intermédiaire ? Vers la mi-juin 2016, si le blog existe encore :)

SolusOS 1.1 : près de 3 mois après la sortie de la version 1.0, quoi de neuf ?

lundi 7 mars 2016 à 09:57

SolusOS est une des distributions indépendantes dont l’histoire est la plus mouvementée, depuis l’époque où elle s’appellait encore EvolveOS. La version 1.1 est sortie récemment. Affublée du nom de code Shannon, elle a été surtout développée pour corriger des bugs de la version 1.0, mais aussi apporté des changements, comme l’abandon de GDM au profit de Lightdm, l’ajout du support des imprimantes (qui était un point faible de la version 1.0), et le démarrage sur UEFI semble être corrigé.

Dans mon article de fin décembre 2015, je concluais ainsi :

[…]
Mon avis final sur cette première version ?

Une distribution qui a du potentiel et qui ne demande qu’à faire ses preuves. Vu le boulot énorme qu’a été la création d’une distribution depuis la feuille blanche avec un gestionnaire de fenêtres dédié, on peut dire que le pari est en grande partie réussi.

L’arrivée de la version 1.1 est l’occasion de voir comment évolue la distribution… Et si elle est toujours aussi agréable d’emploi tout en améliorant son « moteur ». Même sa majesté Manuel Dorne en a parlé en bien, c’est dire ! :)

Bref, revenons à nos pingouins manchots. J’ai utilisé Transmission pour récupérer l’image ISO de la SolusOS 1.1. Autant dire qu’elle a été pas mal demandée :)

Étant d’un naturel joueur, j’ai décidé de faire une installation dans une machine virtuelle handicapée d’un circuit UEFI. Vu que c’est une galère monstrueuse à gérer, j’ai voulu voir si le wiki de la SolusOS dédié à cette plaie m’aura permis de contourner l’obstacle.

Après le démarrage réussi, j’ai donc commencé par passer le clavier en français (via le menu / System Tools / Settings).

J’ai lancé gParted pour créer le partitionnement nécessaire à l’installation avec l’UEFI. À savoir une partition /boot en fat32 de 512 Mo avec le drapeau « boot » activé. Puis une partition de swap et une partition principale en ext4. Le tout avec un partitionnement en GPT. Pour les manipulations concernant la gestion des drapeaux, je vous renvoie à la documentation de gParted. http://gparted.sourceforge.net/display-doc.php?name=help-manual&lang=fr

L’installateur présente toujours un bug plus « marrant qu’ennuyeux ». Si on se situe en France, le premier agencement de clavier proposé est le… Basque :)

Ensuite, les étapes sont classiques, que ce soit le choix des partitions, la création de l’utilisateur, ou encore le réglage du nom de l’installation ou de l’emplacement du chargeur de démarrage. Les captures d’écran sont suffisamment parlantes sans rajouter des commentaires.

Une fois l’installation terminée, j’ai eu le plaisir de voir la SolusOS démarrer sur le disque dur. Un truc qui m’a fait rager, c’est que le clavier est en anglais à la première connexion… Grrr ! Problème rapidement réglé, mais c’est assez laxatif.

J’ai ensuite utilisé l’outil de gestion des logiciels pour installer quelques mises à jour.

Après les mises à jour, j’ai complété la logithèque en rajoutant LibreOffice et l’aide en ligne de la suite bureautique. J’ai fait encore une fois chauffer Kazam pour effecteur la capture vidéo.

Vous avez pu le voir, la distribution a fait de gros progrès, même s’il reste encore quelques angles à arrondir : Gimp qui n’est pas détectable dans l’outil de gestion de logiciels, la traduction absente de Mozilla Firefox ou encore le menu qui a des problèmes pour être rafraichi sans passer par l’étape « fermeture puis réouverture de session ».

Mais l’ergonomie de l’ensemble est toujours aussi agréable, le support du html5 audio et vidéo est très bon. Le rajout des imprimantes est aussi une excellente nouvelle. C’est une distribution qui se bonifie, même si sa logithèque est encore un peu petite. Mais il ne faut pas oublier qu’elle est entièrement indépendante, donc un tel résultat est plus qu’honorable.

Ma conclusion est très simple : la version 1.2 de la SolusOS sera une étape décisive dans l’histoire de ce projet. Autant dire qu’il sera très attendu au tournant.