PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

AliyaLinux : Quand l’éléphant se fait léger comme une plume ?

dimanche 18 janvier 2015 à 14:19

Dans la liste sans fin (ou presque) des distributions GNU/Linux en attente d’indexation de Distrowatch, on trouve le meilleur comme le pire… Mais malheureusement souvent le pire… Inutile de préciser ma pensée ici :)

La distribution AliyaLinux est apparemment d’origine Sri Lankaise, bien que n’étant pas certain du pays d’origine de la distribution. En Cingalais, langage de la majorité de la population du Sri Lanka, Aliya signifie éléphant. Est-ce à dire que la distribution est aussi légère qu’un éléphant ?

C’est, dixit la page sourceforge du projet, une distribution LiveCD installable, basée sur Debian GNU/Linux testing, pouvant s’installer en double démarrage avec MS-Windows, et surtout « 3D eye-candy enabled » qu’on peut traduire par « effets 3D éblouissants ». Oui, je suis resté gentil dans la traduction du terme.

J’ai récupéré l’ISO en version 64 bits, qui pèse un peu plus de 2 Go, et je l’ai lancé dans une machine virtuelle VirtualBox.

Au premier lancement, on est accueilli par LightDM qui nous demande un mot de passe pour la session « live ». Très dur à trouver, c’est live :)

C’est une session Xfce pas mal retouchée qui nous accueille. On pourrait presque penser à un xfce avec Compiz en arrière plan. On note la présence de PlayOnLinux qui permet d’utiliser certaines applications MS-Windows.

L’installateur semble être celui de la LinuxMint Debian Edition.

Le partitionneur propose dès le départ un partitionnement avec une partition /home séparée.

À l’avant dernière étape, il y a un bouton « multimédia » sans explication. Si on coche la case de la section multimédia, des paquets spécifiques aux fonctionnalités multimédia sont installées.

L’installateur fait son travail en 10 à 15 minutes. Et on rédemarre sans problème par la suite.

J’ai au premier démarrage une idée sur le pays d’origine de la distribution. En effet, les deux dispositions du clavier sont l’agencement américain et l’agencement… polonais ? Faut-il en déduire que la distribution vient de ce pays de l’Europe orientale ?

En utilisant Synaptic, j’ai pu lancer la série des mises à jour de la base installée.

Après le rédémarrage, j’ai pu capturer en vidéo cette distribution d’origine polonaise au nom typiquement Sri Lankais. Désolé pour la voix enrouée, j’ai attrapé une crève monstrueuse. C’est pour cela que la vidéo est assez courte.

C’est une distribution assez légère. J’avoue que je n’ai pas réussi à trouver les effets 3D éblouissants promis mais une distribution honnête qui arrive sur un créneau très bouché : celui des distributions pour attirer les nouveaux utilisateurs, avec comme bonus le support de PlayOnLinux pour les logiciels MS-Windows.

Comme je le précise en fin de vidéo, j’ignore quelle sera la durée de vie de ce projet, mais j’avoue que pour une fois, j’ai eu une assez bonne surprise avec une distribution perdue dans la liste d’attente sans fin d’indexation de Distrowatch.

Univers livresque : un blog consacré à la culture livresque.

vendredi 16 janvier 2015 à 15:08

Dans le monde des blogs consacrés aux livres et qui sont indépendants des grandes écuries de l’édition comme Robert-Laffon, Larousse, Gallimard, Folio (pour ne citer que les premiers noms qui me viennent à l’esprit), il y a le blog « Destination Passions » d’Agnès, mais aussi un blog que j’ai découvert via les recommandations de Xavier Delgado, l’auteur de « Jours de Sang ».

C’est le blog Univers Livresque.

Écrit à quatre mains par Émeline et Maryline, il a pour but de présenter des auteurs qui ne bénéficie pas de la puissance de feu médiatique des grandes maisons d’éditions.

Cela permet de découvrir des livres ou des auteurs. Et devenir une source d’inspiration quand vous ne savez pas quoi lire.

Ce blog est pour moi un excellent complément au travail déjà effectué par Agnès sur son blog. Inutile de préciser que j’ai rajouté le fil RSS du blog Univers Livresque à mon logiciel de suivi de flux pour être tenu au courant des informations.

Un « petit » blog à suivre de très près, donc. Bonne découverte.

Le blues de « celui qui s’y connait en informatique ».

vendredi 16 janvier 2015 à 09:10

Dans mon entourage proche, qu’il soit familial ou amical, je suis « celui qui s’y connait en informatique ». Celui qui s’est plongé tout petit dans les méandres incompréhensibles de l’informatique personnelle. Ce qui me vaut des coups de fil de la part de personnes qui ont parfois un arrière plan culturel plus développé que le mien (du genre ayant fait des formations niveaux Bac+3 dans leur domaine professionnel), et qui panique pour le moindre petit bobo informatique.

Dans un vieux récit publié sur Atramenta, moitié fiction, moitié réalité, « Mémoire de vieux geek », chapitre 10 :

[…]
Alors que je suis en train d’écrire ces quelques lignes, mon téléphone portable sonne. Tiens, encore un ami qui m’appelle pour que j’aille lui dépanner son ordinateur. J’enregistre le texte, et je pars après avoir pris mon équipement de « docteur pour ordinateur. »

En moi-même, je sais à peu près combien de temps durera l’intervention. Que je pourrais être invité pour le repas du soir. Je dépanne mes amis à titre gracieux. Me faire payer le repas c’était toujours ça de pris. Au moins, je mangerais quelque chose d’équilibré et qui me fera varier mon régime alimentaire.[…]

C’est exactement ce qui se passe dans 99% des cas quand je dépanne des connaissances. Quand je vais voir les personnes en question, elles sont aussi paniquées et stressées que des voyageurs dans un tram plein à craquer et que le moindre gaz intestinal relaché par erreur pourrait se transformer en attentat olfactif avec un bilan très lourd.

Ce qui cause cette panique ? La peur de mal faire. La peur de faire des recherches préliminaires. La peur d’être curieux. Il faut dire qu’avec des usines à gaz comme MS-Windows 8.x (une horreur à dépanner, spécialement pour démarrer en mode sans échec), j’arrive à comprendre cela.

Vous pourriez me dire : pourquoi ne pas faire passer les personnes en question sous des distributions GNU/Linux « grand public » ? Simplement que je tiens à un minimum de tranquillité. Et ne pas être assailli de coups de fil car l’imprimante ne fonctionne pas, qu’il y a un message bizarre sur l’écran ou quelque autre joyeuseté qui se résoudrait en cinq minutes avec une simple requête bien pensée sur un moteur de recherche…

Quand j’ai commencé à utiliser l’informatique personnelle, il y avait un magazine devenu « mythique », c’était Amstrad Cent Pour Cent. Une remarque était envoyée de manière ironique aux personnes qui paniquaient vraiment : « mettez-vous donc au tricot ».

Je ne comprenais pas pourquoi à l’époque une telle remarque était faite. Avec le recul, j’ai fini par comprendre. Je la sortirai bien, mais il faut savoir rester sociable, non ?

Micro-R OS : RIP, Déjà ?

mardi 13 janvier 2015 à 23:42

Dans les vidéos que je poste sur youtube et qui alimentent les articles de cet humble blog, j’ai parfois des questions plus ou moins techniques, voire pas technique du tout.

Une personne m’a posé la question suivante : « Quelle est la pire distribution que tu as testé ? »

J’avoue que j’ai du réfléchir cinq bonnes minutes avant de répondre. Deux distributions se bousculaient dans mon esprit. PearOS (mais qui avait quand même le mérite de rester utilisable), et Micro-R OS. J’ai donc choisi cette distribution dans ma réponse.

Pour info, à l’époque de l’article, en septembre 2014, la version 1.0 était proposée à la fois en 32 et 64 bits.

J’ai eu donc envie de voir si la distribution survivait encore, annonçant de manière un peu péremptoire qu’elle ne passerait pas la fin de l’année 2014. La dernière annonce sur le blog (et l’avant dernier billet de celui-ci) annonce dans un anglais tout à fait scolaire et rempli de fautes qu’un élève de quatrième avec déjà 3 ans d’apprentissage dans la langue de Shakespeare ne ferait pas :

Micro-R OS was available in a new version. More easy, more powerful, more stable, more light and more speed.

In two version: English and French. Mounted on a 32-bit achitecture (i386) for adapt to all types of hardware.

The 1.3 i386 LTS version was the final version of Micro-R OS and is supported until 2019.

If you need helps contact us or read the documentation.

Je ne vais pas faire mon prof d’anglais, mais déjà annoncer une sortie en employant le verbe « to be » au prétérit (en gros l’équivalent soit de l’imparfait soit du passé simple français), ça fait mal. La première phrase se traduisant par : « Micro-R OS était disponible dans une nouvelle version. »

Lapsus révélateur ? :)

On sent qu’un outil de traduction automatique aurait presque fait mieux. De plus, la dernière phrase ne veut rien dire. Sauf erreur de ma part, le mot « help » se traduisant par « aide » ne prend jamais de « s ».

Mais cessons d’être taquin. J’ai récupéré l’ISO et je l’ai installé sans la mettre à jour. Même si le site annonce un support jusqu’en 2019, j’ai envie de faire une chose tout à fait basique : installer les mises à jour de la distribution basée sur Ubuntu.

Voici donc la vidéo en question. La mise à jour a été terriblement longue. Outre le fait que ma connexion internet a décidé de se réinitialiser lors de la récupération des paquets, j’ai galéré à mort avec le mot de passe complètement inutile.

Pour faire simple : vous pouvez sauter allègrement la vidéo entre 6 minutes 51 et 32 minutes 31. Je sais, c’est un gros morceau de la vidéo. Rien ne vous empêche de visionner la partie en question, car je dois dire que j’ai fait tout pour meubler :)

Comme je le précise en conclusion, je pense que la distribution est déjà en train de pointer au cimetière des distributions GNU/Linux. J’espère me tromper, mais je crains que j’avais raison dès le mois de septembre 2014 quand je disais que la Micro-R OS ne ferait pas long feu.

Vieux Geek, épisode 31 : Le premier Mac Mini d’Apple.

lundi 12 janvier 2015 à 21:29

Nous sommes le 11 janvier 2005. Lors du Macworld Conference & Expo de l’année, en parallèle du premier iPod shuffle, Steve Jobs annonce le Mac le plus abordable, financièrement parlant, le MacMini.

J’ai utilisé un exemplaire de ce premier MacMini. J’avais le modèle utilisant un PowerPC G4 à 1,42 Ghz, un disque de 80 Go, 512 Mo de mémoire vive, et un lecteur de DVD qui était aussi graveur de CD. Fourni avec MacOS-X Panther (10.3), j’avais acheté à l’époque MacOS-X Tiger (10.4). Il ne fallait lui rajouter qu’un écran, un clavier et une souris. C’était une machine pour inciter les utilisateurs de MS-Windows XP d’aller voir si l’herbe était plus verte ailleurs :)

C’était – malgré son petit prix pour du Mac (649€ de mémoire) – une bonne machine, bien qu’un peu fragile. Si vous jetez un oeil dans les archives du blog entre les mois de septembre 2005 et février 2006, vous verrez quelques articles que j’avais écrit avec, et un style assez différent ;)

C’était aussi un machine franchement bien équipée pour l’époque, malgré sa compacité, côté ports : 2 ports USB 2.0, un port Firewire, un port ethernet, et un port modem classique en option.

Ce fut mon seul Mac. Avec le recul, je le regrette un peu, mais ce fût aussi le début de la création d’une prison dorée qui est de plus en plus présente dans la stratégie d’Apple de nos jours. D’ailleurs, c’est un peu la cinquième roue du carosse, surtout quand on voit que sur certains plans, la version en 2012 est plus intéressante que sa version sortie en 2014 !

Je voulais pour les 10 ans du premier Mac Mini, qui était un bijou de design, écrire un petit article. C’est une page sombre de mon passé de passionné d’informatique. Après tout, il faut bien avoir aussi commis des erreurs dans sa vie, non ? :)