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FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac’ musical…

mercredi 14 octobre 2015 à 09:24

Normal, c’est mercredi, donc musique sur le blog. Voici quelques petits liens, dont certains trouvés via des artistes et groupes qui me contacte sur le réseau social à l’oiseau bleu.

J’avais besoin de faire une pause mentale (et nerveuse) dans la série assez technique en cours, dont vous trouverez les deux premiers billets ici et ici.

Sur ce, bonne journée !

Quel bilan pour les distributions GNU/Linux basées sur Arch, en dehors de Manjaro Linux ? Deuxième partie.

mardi 13 octobre 2015 à 18:35

Après un premier article consacré à la ArchBang qui m’a laissé un goût d’inachevé dans la bouche, j’ai pris la deuxième distribution dans ma liste, j’ai nommé la BBQLinux. Son site officiel annonce la couleur : elle est dédiée à la création de roms tierces pour Android. Elle existe en version Cinnamon et Mate Desktop. Cela aurait pu être une raison pour la laisser de côté, mais j’ai eu envie de voir ce qu’elle proposait. On peut très bien l’installer sans développer de roms tierces pour Android, après tout :)

J’ai récupéré la dernière ISO avec Mate Desktop, pour éviter de me trimballer le lourdingue Cinnamon. Au moment où je rédige cet article, c’est l’ISO en date du 15 septembre 2015, à savoir : bbqlinux-2015.09.15-x86_64-mate.iso

Comme d’habitude, j’ai utilisé mon ami VirtualBox avec la configuration habituelle (2 Go de mémoire, 128 Go de disque dur, 2 CPUs virtuel) m’a bien aidé dans cette tâche :)

Au démarrage, on a un écran qui fait penser à celui de la Fedora Linux : il est possible de tester en « live » la distribution ou de l’installer directement. Si on prend la deuxième option, c’est Calamares 1.1 qui nous accueille. Autant dire qu’on est tranquille, l’outil fera son travail sans coup férir :)

Avec les obligatoires captures d’écran qui suivent. Il ne faut pas oublier de configurer le clavier en AZERTY avant de lancer l’installateur, via le menu System / Preferences / Keyboard, sinon l’agencement reste en QWERTY ! Oups !

Après l’installation, on constate la présence des outils basés sur PackageKit pour gérer les mises à jour et la gestion des paquets. Une idée généreuse pour simplifier la tâche des utilisateurs.

La traduction française est assez complète. Seuls points noirs ? LibreOffice, Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird sont en anglais. Bug rapidement corrigé par l’installation des paquets idoines.

Je dois dire que la BBQLinux est un grande et bonne surprise pour moi. Je la connaissais de nom, et je n’avais pas eu le temps de m’y plonger outre mesure auparavant. Bien qu’elle soit officiellement dédiée à la création de roms pour Android, elle est envisageable pour un usage plus bureautique si vous voulez une base Archlinux avec Mate Desktop toute prête à l’emploi ou presque. L’utilisation d’outil basé sur PackageKit est un bonus agréable. Une alternative intéressante à la Manjaro Linux et sa version communautaire Mate Desktop qui n’a pas toujours eu bonne presse.

Prochaine étape ? La Bridge Linux :)

Quel bilan pour les distributions GNU/Linux basées sur Arch, en dehors de Manjaro Linux ? Première partie.

lundi 12 octobre 2015 à 18:45

L’article sur la BlueStar Linux qui est sûrement la pire dérivée d’Archlinux que j’ai pu tester depuis des mois, m’a donné envie de faire un bilan sur les distributions basées sur Archlinux. J’avais déjà fait un premier billet de de ce genre en juin 2014. Mais vu la popularité croissante (hum !) d’Archlinux comme base, j’ai décidé de faire un nouveau billet, ou plutôt une nouvelle série de billet qui va s’étaler tout le long du mois d’octobre 2015.

Petite précision : je ne parlerais ni de la Chakra Linux (qui s’est séparée d’Archlinux courant 2010), ni de la cousine lointaine d’Archlinux, la KaOS, ni encore des installateurs plus ou moins étoffés du genre Antergos ou Architect Linux (anciennement connu sous le nom d’Evo/Lution).

Je voudrais parler des distributions à part entière. Donc par ordre alphabétique : Archbang, bbqLinux (spécialisée dans la conception des roms tierces pour Android), Bridge Linux, Kademar et PoliArch. Donc, si tout se passe bien, il y aura 5 billets dans cette série.

La BlueStar ayant déjà vu son cas traité, j’ai décidé de commencer par la ArchBang qui est reprise en main par sa communauté, du moins si l’on en croit ce billet du forum des utilisateurs de la ArchBang. Le but étant de conserver des images ISO à publication trimestrielle.

J’avais pour la dernière fois parlé de la ArchBang en décembre 2012, et je n’avais pas été super enchanté par le résultat.

Je concluais l’article ainsi :

Et même si je suis un grand fan d’Archlinux, j’en arrive à préférer CrunchBang pour avoir une distribution proposant un environnement basé sur Openbox. Ou encore l’excellente Viperr 02.

Archbang ? En progrès, mais peut mieux faire, ne serait-ce que proposer des outils de bureautique basique.

Près de trois ans sont passés, et j’ai récupéré la dernière ISO en date, proposée par la communauté. Comme d’habitude, mon ami VirtualBox avec la configuration habituelle (2 Go de mémoire, 128 Go de disque dur, 2 CPUs virtuel) m’a bien aidé dans cette tâche :)

Après un démarrage plus que rapide, on se retrouve dans un environnement openbox assez léché. Le conky sur le côté gauche de l’écran est pratique et ne tombe pas dans le clinquant. L’installateur est entièrement en mode texte. Il faut se souvenir que jusqu’à la fin du processus d’installation, le clavier reste en agencement QWERTY :(

Il suffit de suivre les étapes. Le plus souvent on a droit à une saisie de valeurs dans une liste, qui est parfois très longue. Spécialement quand on attaque la liste des locales ou encore celle des claviers.

Pour le partitionnement, après avoir pris l’option de base (même si on propose LVM et LVM avec chiffrement), je suis resté dans le schéma classique comme dans la capture d’écran ci-après.

Le formatage des partitions laisse l’embarras du choix côté système de fichiers : ext2/3/4, btrfs, xfs, jfs, ntfs (??), vfat (??) ou encore f2fs et nilfs2. Rien que ça :)

L’installation du système se résume à une longue copie des fichiers. Il faut compter cinq petites minutes pour que tout soit terminé. Après avoir vérifié la configuration du fichier /etc/fstab, on passe au nom de la machine.

Le réglage de l’heure est des plus simples. En deux écrans, c’est fini.

La plus grosse liste nous attend peu après, celle du choix de la locale… Pour fr_FR, c’est la 117 !

On passe après à l’installation du noyau, du gestionnaire de démarrage (grub2 ou syslinux), du mot de passe du compte root, l’ajout d’un utilisateur, et enfin on peut redémarrer le système fraichement installé.

Avant de redémarrer, il faut aussi vérifier que dans /etc/locale.conf, la valeur qui suit LANG n’est pas entre guillemets. Sinon, ça provoque une interface en franglais ! Pour cela, il faut ouvrir un terminal.

Il faut se souvenir de la partition montée en tant que root. Dans mon cas, c’est /dev/sda3

Ensuite, ce sont les commandes suivantes :


sudo mount /dev/sda3 /mnt
cd /mnt
sudo nano /etc/locale.conf

Et modifier la ligne LANG, qui est incorrecte comme vous pouvez le constater dans la capture ci-après. Il suffit d’enlever les guillemets, sauvegarder l’ensemble et redémarrer. Dommage qu’un tel bug soit passé dans l’installateur :(

Une fois démarré et connecté dans la session utilisateur, j’ai ouvert un terminal pour mettre à jour le système : 34 mises à jour pour un peu plus de 47 Mo à récupérer. Rien du tout.

Point sensible, une partie du système est en anglais. Pour ne pas les nommer, ce sont les dossiers utilisateurs :(

Pour tenter de contourner le bug, j’ai modifié le fichier /etc/lxdm/lxdm.conf pour récupérer le choix de la langue à la connexion. Ce qui n’a rien changé, le franglais est resté en place… Soupir :(

Je me suis débattu comme un beau diable, sans avoir la possibilité d’activer les répertoires en français. C’est un des rares problèmes de la distribution : le franglais constant par endroit. Sur certains autres plans, la traduction s’est installé sans problème, comme pour Mozilla Firefox.

Mis à part le franglais que j’ai pu constater – sans parvenir à le corriger – la ArchBang s’est révélée très intéressante. L’ajout des logiciels est directement pris en compte dans le menu des applications. Ce qui évite de trifouiller dans les fichiers de configuration d’OpenBox. C’est donc une excellente surprise. Cela reste une distribution de choix pour les personnes aimant la Crunchbang mais voulant une base en rolling release.

Du moins, quand elle sera un peu plus déboguée, ne serait-ce qu’au niveau de LibreOffice qui fait son caca nerveux et la résolution d’écran un peu casse-pieds. Elle est en progrès par rapport à ce que j’avais pu voir en 2012, mais y a encore du boulot pour la rendre 100% utilisable.

Prochaine étape ? La BBQLinux :)

BlueStar Linux : 2 ans et des bananes plus tard, toujours autant de haine pour la Archlinux ?

dimanche 11 octobre 2015 à 19:19

En juillet 2013, je parlais de la BlueStar Linux. Quand j’en avais parlé, la distribution était sur la liste d’attente de Distrowatch. Elle est toujours sur la liste d’attente, soit dit en passant, même si le site officiel a changé d’adresse, passant de bluestarlinux.org vers une adresse sourceforge.

Faisant un tour sur le site Linuxtracker.org, j’ai pu voir une entrée intéressante, en date du 7 octobre 2015. Celle de l’annonce de la BlueStar Linux 4.2.2, sortie le 5 octobre 2015. Du moins, si on en croit le nom de l’ISO d’un peu plus de 2 Go, que j’ai récupéré via Bittorrent : bluestar-linux-4.2.2-desktop-2015.10.05-x86_64.iso

Cependant, le site officiel annonce l’existence d’une ISO avec Plasma 5.x, que j’ai donc aussi récupéré via torrent. J’ai décidé ensuite de prendre l’ISO officiellement disponible sur le site de la distribution, car on n’est jamais trop prudent ! J’avoue que j’ai été un peu interloqué par la situation.

Quand j’avais parlé de la distribution en 2013, je concluais assez vachardement, en utilisant un clip bien connu peu après.

L’ensemble est très lourd, d’une lenteur à s’arracher les cheveux. Ne serait-ce que le temps nécessaire après l’écran de connexion pour que KDE SC soit utilisable. On a l’impression que le thème graphique a été dessiné par des enfants de maternelle qui auraient mangé des champignons hallucinogènes.

Question à 0,02€ en restant généreux : est-ce toujours le cas en octobre 2015 ? Pour y répondre, j’ai créé une machine virtuelle dans VirtualBox, en prenant un modèle Archlinux. Je l’ai doté de 2 Go de mémoire vive, 2 CPUs virtuels et de 128 Go de disque.

Une fois démarré, on se retrouve devant la présentation hybride déjà existante en 2013 : ça fait penser à MacOS-X, avec cairo-dock en bas pour mimer le dock du Finder. Les icones sont assez supportables, il y a donc du progrès ici.

Pour installer l’ensemble, soit le vieil installateur en mode texte, soit Calamares 1.0. J’ai pris celui-ci pour gagner du temps :)

Étant donné cette vieille version de Calamares, j’ai dû partitionner à la main pour avoir la partition swap disponible. Il est clair qu’il y a du peuple installé : 5,5 Go sont recommandés ainsi qu’un Go de mémoire vive. Ouille !

Une fois l’installation terminée, j’ai fait redémarrer l’ensemble. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi, malgré mes demandes, j’ai droit au mode plasma media center, dans une résolution « pourrie ».

La dernière ISO officielle du site date du 12 septembre 2015. Donc, un mois de mises à jour à installer, étant donné que je rédige cet article le 11 octobre 2015… Ça fait mal ?

Ah, les mises à jour… Tout un poème sur cette distribution. Konsole n’est pas installé – pourquoi ? – et en lançant lxterminal (développé pour Lxde), j’ai droit à une drôle de surprise : les dépots officiels sont vides. Il y a 1152 paquets étrangers, une demi-douzaine de paquets AUR… Que je n’ai pas pu mettre à jour par la suite. Pourquoi ?!

Pour limiter la casse, j’ai d’abord dû faire un yaourt -Syy pour avoir les dépôts remplis. Gnnn ?

Je suis donc passé à l’installation des mises à jour avec un yaourt -Syu, terminant par les paquet AUR. On n’est jamais trop prudent. Près d’un Go à récupérer… Joie !!!

J’ai dû aussi installer le paquet virtualbox-guest-utils et activer le service vboxservice pour ne plus avoir cette résolution pourrie de 640×480…

Après un rédemarrage, on a enfin droit à la session plasma à la sauce BlueStar Linux, avec le tableau de bord supérieur central complètement explosé. Il a fallu que je le redimensionne.

Étant obstiné, j’ai voulu forcé la main aux paquets AUR, et j’ai donc commencé par forcer la main au duo package-query et yaourt. Quand j’ai voulu faire compiler package-query, un message d’erreur m’a fait comprendre que les paquets de développement – donc le méta-paquet base-devel – n’était pas installé… Encore un bug à rajouter à la longue liste de cette distribution ? Soupir.

Bien entendu, la traduction est incomplète, et il faut la faire à la main, comme je l’ai montrée dans la vidéo ci-après. Et encore, cela a été plus simple que je ne le craignais.

Comment conclure ? Comment rester social devant une telle production ? Outre le fait que la présentation est lourdingue, on a un pacman qui n’arrive pas à mémoriser les dépots, des traductions manquantes – on sent la distribution conçue uniquement pour être dans la langue de Shakespeare – un jeu d’icones à peine plus supportable que les émétiques Numix.

Autant rester concis : cessez de faire souffrir cette distribution, il faut abréger ses souffrances. Non à l’acharnement thérapeutique, spécialement en informatique libre. Pourrait-on la comparer aux pollutions de trottoirs canines ? Non, car ce serait insulter les dites pollutions de trottoirs qui sont plus agréables que la BlueStar Linux au final.

En vrac’ dominical pour changer un peu :)

dimanche 11 octobre 2015 à 11:45

Un petit en vrac’ de fin de semaine. Commençons par le logiciel libre.

Parlons un peu culture.

C’est tout pour ce dimanche ! Bonne fin de week-end !