PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

En vrac’ de milieu de semaine…

mercredi 17 juin 2020 à 09:03

Un petit billet en ce mercredi de juin qui a des airs de septembre 🙂

Pour finir ce rapide billet, une partie enregistrée de l’excellent RTS Planet-X3 – dont j’ai parlé dans un billet du 13 juin – que j’ai commenté en voix off. Oui, j’y suis allé un peu à la hussarde, mais pour ce genre de cartes, c’est la meilleure méthode 😀

Bonne journée ! 🙂

Vieux Geek, épisode 213 : Nero pour Linux, une étrangeté des années 2005 à 2010.

mardi 16 juin 2020 à 19:56

Nero Burning Rom est la suite de gravure de galettes plastifiées la plus connue du monde PC. Sa dernière version, la 20.x est sorti en 2018 et fait tout sauf le café… Quoique sur ce point, cela reste encore à prouver 🙂

L’équipe de Nero AG qui est à l’origine de cet outil a tenté durant quelques années l’aventure Linux. Très précisément, entre les années 2005 et 2010. Il n’y a pas de petits marchés à conquérir, après tout !

En effet, l’équipe – voyant la popularité croissante de l’OS libre durant la deuxième moitié des années 2000, à mettre en perspective avec le mauvais accueil de MS-Windows Vista ? – décida de porter le logiciel sur les principales distributions de l’époque en privilégiant le format de paquet deb et rpm.

Développé en GTK – pour ne pas rentrer en collision frontale avec le roi de l’époque dans le monde du logiciel libre, K3B. J’ai utilisé K3B à l’époque, et je dois dire que je ne voyais pas franchement l’intérêt d’un port de Nero… Mis à part pour une poignée de personnes accrocs qui voulaient ne pas quitter leur logiciel fétiche en passant sous Linux ?

Durant les 5 années de son existence, le logiciel gagnera le support de gravure des blu-ray, l’utilisation du moteur de Nero 7 puis 9. Cependant, l’aventure s’arrêtera en décembre 2010 avec la version 4.0.0.0b, puis il passera en logiciel gratuit (ou freeware) en 2012. Je n’ai pas réussi à mettre la main sur la version de 2012.

Cependant, en passant par le site de Nero, j’ai récupéré l’ultime version de 2010 à l’adresse suivante :

Ensuite, j’ai pris le paquet AUR nerolinux3 que j’ai adapté pour lui faire prendre en compte la version plus récente.

Pour montrer le logiciel en action, j’ai installé une Archlinux XFCE en partant d’une image ISO d’EndeavourOS. Puis je me suis occupé de l’installation de l’ensemble, comme je le précise dans la vidéo ci-dessous.

Vous avez pu le voir, le logiciel était déjà une sacrée usine à gaz. Revoir des icones au top du design à la fin des années 2000, ça m’a donné un coup de vieux 🙂

Il était normal que le projet soit abandonné, étant donné que K3B, Brasero ou encore Xfburn faisait aussi bien – voire mieux – sans sortir le moindre argent de sa poche…

C’est vrai, c’est bien connu, Archlinux ça ne tient pas le choc dans le temps :)

lundi 15 juin 2020 à 10:08

Un petit billet d’humour sur une rumeur tenace sur Archlinux. Je suis Archlinuxien depuis plus de 10 ans. Et en moyenne, mes installations tenaient dans les deux ans. Il faut dire que je leur en mettais plein la… figure et j’étais bien content de les voir tenir aussi longtemps 🙂

Cependant, en ce 15 juin 2020, je viens de m’apercevoir que mon installation actuelle d’Archlinux faite à l’époque en utilisant l’outil Anarchy – pour gérer l’UEFI que je ne maitrisais pas franchement en 2018 – approche petit à petit des 900 jours. Oui, 900 !

Pour être plus précis, 839 jours. Donc au 15 août 2020, les 900 jours seront atteints. Les 1000 ? Au 23 novembre 2020. Tiens, une idée pour un billet dans quelques mois, c’est cool 🙂

Comme quoi, on peut très bien avoir des installations vieilles de deux ans voire plus qui sont toujours en vie sur une Archlinux.

Il y a une formule du droit romain qui dit ceci : « Quod gratis asseritur, gratis negatur » ce qu’on peut traduire par : « Ce qui est affirmé sans preuve peut être nié sans preuve ».

Voici donc la sortie de la commande sudo tail /var/log/pacman.log -n 20. En gros, les 20 premières lignes du fichier qui enregistre les activités de pacman.


[2018-02-27 17:39] [PACMAN] Running 'pacman -r /mnt -Sy --force --cachedir=/mnt/var/cache/pacman/pkg --noconfirm bash bzip2 coreutils cryptsetup device-mapper dhcpcd diffutils e2fsprogs file filesystem findutils gawk gcc-libs gettext glibc grep gzip inetutils iproute2 iputils jfsutils less licenses linux logrotate lvm2 man-db man-pages mdadm nano netctl pacman pciutils pcmciautils perl procps-ng psmisc reiserfsprogs s-nail sed shadow sysfsutils systemd-sysvcompat tar texinfo usbutils util-linux vi which xfsprogs alsa-utils base-devel cpupower cups cups-pdf dialog efibootmgr ffmpegthumbnailer git grml-zsh-config grub gst-libav gst-plugins-bad gst-plugins-base gst-plugins-good gst-plugins-ugly gtk3-print-backends gtk-engine-murrine gvfs gvfs-mtp gvfs-smb libreoffice-fresh libreoffice-fresh-fr lightdm lightdm-gtk-greeter lightdm-gtk-greeter-settings linux-headers mate mate-extra mesa-libgl networkmanager network-manager-applet ntfs-3g pamac-aur pavucontrol pulseaudio pulseaudio-alsa screenfetch ttf-dejavu unzip vim wget wireless_tools wpa_actiond wpa_supplicant xdg-user-dirs xf86-video-ati xorg-apps xorg-server xorg-xinit xterm zsh zsh-completions zsh-syntax-highlighting'
[2018-02-27 17:39] [PACMAN] synchronizing package lists
[2018-02-27 17:44] [ALPM] transaction started
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed linux-api-headers (4.14.8-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed tzdata (2018c-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed iana-etc (20180221-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed filesystem (2017.10-2)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed glibc (2.26-11)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed gcc-libs (7.3.0-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed ncurses (6.1-3)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed readline (7.0.003-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed bash (4.4.019-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed bzip2 (1.0.6-7)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed attr (2.4.47-3)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed acl (2.2.52-4)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed gmp (6.1.2-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed libcap (2.25-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed gdbm (1.14.1-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed db (5.3.28-3)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed perl (5.26.1-2)

En l’espace de presque 940 jours, je suis passé d’un noyau Linux 4.14.x ou 4.15.x au 5.7.2. Soit une quinzaine de versions (du 4.14 ou 15 au 4.20, puis du 5.0 au 5.7). Sans oublier la tétrachiée de versions mineures intermédiaires. De même, mon installation est passée de gcc 7.3.x à la version 10.1, de la glibc 2.26 à la 2.31, a connu Mate-Desktop 1.20, 1.22, 1.24 et actuellement Gnome 3.36. Autant dire que ça a pas mal bougé 🙂

Sans oublier les logiciels installés une fois puis viré, les émulateurs, les virtualisateurs, etc… Mon installation a même survécu – grâce aux bons soins d’un certain BabaOrhum – au passage du système d’un disque dur vers un nvme…

Autant dire que si Archlinux explosait en vol ainsi, pour un oui ou pour un non, j’en serai au moins à ma neuvième ou dixième réinstallation sur ma configuration actuelle. Ensuite, vous me direz que c’est parce que je suis un geek mal rasé, bigleux et asocial. Non. Simplement, j’ai appris qu’il ne faut pas trifouiller partout, ne pas maltraiter son matériel et surtout j’ai appris à lire la documentation.

Après, Archlinux n’est pas pour tout le monde. Il est vrai que le monde des distributions GNU/Linux est idéal pour l’insatisfait chronique, qui trouvera toujours à redire d’une distribution pour aller sur une autre.

Il y a un film que j’aime beaucoup, c’est « You’ve Got Mail » ou « Vous avez un mess@ge » avec Meg Ryan et Tom Hanks sorti en 1998.

Il y a une scène qui se passe dans un Starbucks, et on entend Tom Hanks qui raconte ceci :

« The whole purpose of places like Starbucks is for people with no decision-making ability whatsoever to make six decisions just to buy one cup of coffee. Short, tall, light, dark, caf, decaf, low-fat, non-fat, etc. So people who don’t know what the hell they’re doing or who on earth they are can, for only $2.95, get not just a cup of coffee but an absolutely defining sense of self: Tall. Decaf. Cappuccino. »

Ce qui donne traduit rapidement :

« Le but de lieux comme Starbucks est de permettre à des gens qui n’ont aucune capacité de décision de prendre six décisions juste pour acheter une tasse de café. Court, grand, clair, foncé, café, décaféiné, allégé, sans matière grasse, etc. Ainsi, les personnes qui ne savent pas ce qu’elles font ou qui elles sont peuvent, pour seulement 2,95 dollars, obtenir non seulement une tasse de café mais aussi une image de soi absolument déterminante : Grand. Décaféiné. Cappuccino. »

Et la preuve en vidéo, n’ayant pas trouvé la VF… 🙁

Évidemment, toute ressemblance avec une personne existante serait tout à fait accidentelle !

En vrac’ dominical.

dimanche 14 juin 2020 à 09:29

Un court billet rédigé un dimanche matin nuageux du mois de juin 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bonne journée 🙂

Planet-X3, le RTS pour les personnes qui n’aiment pas les RTS ? :)

samedi 13 juin 2020 à 20:17

Je dois l’avouer, je n’ai jamais été un grand fan des RTS. Même si j’ai été initié à Starcraft par des amis, je dois dire que ce n’est pas mon genre préféré en tant que jeu vidéo.

Cependant, il y a un titre sorti en 2019 qui a réussi à me faire un peu plus aimer ce genre de jeu vidéo. Il s’agit du projet Planet-X3 développé par David Murray, alias The 8-Bit Guy. Je me suis abonné à sa chaine youtube il y a environ deux ans et demi.

En 2017, David Murray avait sorti Planet-X2 pour le Commodore 64, suite d’un jeu qu’il avait développé à l’origine pour le Vic-20, qui s’appelait Planet-X1. N’ayant pas de Commodore 64, et Vice n’étant pas trop mon ami, j’ai suivi avec intérêt le développement du titre pour PC.

Quand il est sorti, je ne l’ai pas acheté. Pour tout dire, je n’ai ni une machine cible – étant donné que le minimum technique est un 8088 à 4,77 mhz et 256 Ko de mémoire vive – et que la version physique était assez onéreuse. Oui, c’est un jeu à destination de ce genre d’ordinosaure qui fonctionne très bien dans DosBox soit dit en passant. Les graphismes sont très bons, spécialement ceux de la version VGA 😉

J’attendais aussi l’arrivée de partie enregistrée en vidéo pour donner sa chance au jeu. Et quand j’ai pu voir la vidéo, j’ai fini par craquer pour une version numérique. Surtout qu’elle est passée de 15$ à 10$.

Vous ne perdez pas au change : le jeu en version image de disquettes (360 et 720 Ko), la version pour émulateur et surtout la bande son originale dans plusieurs formats, le manuel d’instructions – qui est très bien fait et surtout le manuel qui contient les 13 cartes du jeu. Et certaines sont coriaces… Oui, je parle de toi « Inferno » !

La bande son est aussi disponible sur l’espace bandcamp de son créateur, Anders Enger Jensen. La qualité est elle aussi au rendez-vous.

Mais le mieux est de vous montrer le jeu dans ses différentes versions. La vidéo est un peu longue, une demi-heure car j’ai voulu présenter rapidement chacune d’entre elles.

J’avoue que je me suis fait plus d’une fois botté l’arrière train par les Protoids, même au niveau le plus bas de difficulté. Si vous craquez, un bon conseil : profitez des 10 premières minutes de tranquillité pour faire le plein de ressources et vous armez jusqu’aux dents…

C’est un jeu idéal pour des parties qui durent 20 à 40 minutes… Et pour maudire les Protoids sur certaines cartes 🙂