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FredericBezies

source: FredericBezies

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Mardi culturel, deuxième partie : « The Island » de Kylver

mardi 11 octobre 2016 à 11:53

Deux billets en ce mardi 11 octobre 2016, à destination culturelle. Après un billet consacré à l’excellent court roman d’Olivier Saraja, passons aux plaisirs auditifs.

Le 6 octobre, Kylver groupe de rock progressif instrumental aux influcences metal a sorti son deuxième album « The Island ». Après un premier album « The Mountain Ghost » dont j’ai parlé en juillet 2015, j’attendais d’oreilles fermes le deuxième opus.

Comme pour le premier, on est face à un EP « long ». EP en nombre de pistes, car il n’y en a que 5 pistes pour environ 42 minutes… Oui, ça fait une moyenne de 8 minutes par piste, ce qui justifie l’appellation progressive revendiquée par le groupe 🙂

Qui oserait affirmer le contraire avec la piste d’introduction et ses quelques 13 minutes ? Hein, qui ? 🙂

Dès la piste d’intro, on se retrouve avec les mêmes productions léchées, travaillées, ciselées du premier opus. Cependant, je trouve que l’ambiance est un brin plus légère, un brin plus joyeuse que pour « The Moutain Ghost ».

En faisant quelques recherches, cette piste est à mettre en relation avec la tempête qui toucha fin novembre – selon le calendrier julien – et début décembre 1703 – selon le calendrier grégorien – le sud de la Grande-Bretagne. La piste est à l’image de la tempête. C’est puissant, emporté, avec une certaine mélancolie par moment. On dirait presque que la guitare se met à pleurer. Du grand art donc.

Avec la deuxième piste, « Hy-Brasil », on a droit à une piste rapide, presque essoufflante par rapport à la précédente. Piste plus enjouée aussi. Accessoirement la plus courte, avec seulement 5 minutes au compteur.

La piste « Monolith » ralentit le rythme. Ça permet de reprendre son souffle. J’ai l’impression de retrouver certains sonorités du rock progressif des années 1970, et ça, ça me plait !

La relative gaieté de « Hy-Brasil » est compensée par l’intro de la piste « The Abyss ». Cela n’en reste pas moins une très bonne piste, qui renoue avec les ambiances du premier album. La transition avec l’ultime piste se fait sans que l’auditeur s’en aperçoive vraiment. J’ai été surpris à la première écoute 🙂

Comme pour de nombreux artistes et groupes, le plus dur est de sortir le deuxième album, surtout si le premier est déjà une réussite. Kylver a réussi à passer l’obstacle, et c’est tant mieux !

Mardi culturel, première partie : « Sanctum Corpus » d’Olivier Saraja.

mardi 11 octobre 2016 à 09:35

Deux billets en ce mardi 11 octobre 2016, à destination culturelle. Le deuxième sera musical. Commençons donc par l’écrit.

J’avais déjà lu la nouvelle « Spores ! » d’Olivier Saraja qui m’avait plu. J’ai donc décidé d’attaquer son texte le plus long, un mini-roman d’environ 90 pages.

Il y a des classiques dans la science-fiction ; la guerre apocalyptique en est un souvent traité avec plus ou moins de succès.

Dans le monde décrit par Olivier Saraja, après une apocalypse nucléaire, l’humanité survit dans des cités aux noms inspirés de l’alphabet grec. Elles combattent des envahisseurs à moitié mécanisés. la cité Gamma utilisant au maximum les nano-technologies pour perfectionner les habitants pour contrer les envahisseurs.

Dans ce monde, la ségrégation sociale existe toujours, et les plus pauvres sont éjectés en marge du reste des habitants, dans une zone dénommée la « ceinture ». Nom parlant, non ? 🙂

Viktor, un scientifique spécialisé dans les nano-technologies va voir sa vie bouleversée après une attaque des extra-terrestres contre le « Mur » qui protège la cité des radiations mortelles qui empoisonnent la planète.

Même si le démarrage est un peu lent, le retournement de situation au milieu du texte est intéressant. Et plonge l’auteur dans une certaine perpléxité…

On pourrait se dire qu’une centaine de pages est un peu court pour parler d’une guerre dans le domaine de la SF. Rien n’est plus faux.

Au contraire, en quelques dizaines de pages, l’auteur permet au lecteur de se plonger dans un univers sombre et machiavélique sans se perdre en divagation sur des centaines de pages comme c’est le cas dans d’autres oeuvres.

Je ne vous en dirai pas plus, la chute vaut largement les 1,99€ du livre. J’aimerai avoir plus souvent de l’auto-édition d’une telle qualité sous « la souris » 🙂

En vrac’ de fin de semaine.

samedi 8 octobre 2016 à 10:02

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’.

Côté logiciel libre et informatique :

Côté livres ?

Côté musique ?

Bon week-end !

« Otage de ma mémoire » de Marilyse Trécourt : un grand écart réussi.

jeudi 6 octobre 2016 à 22:21

J’avais connu Marilyse Trécourt avec son deuxième roman, un policier matiné de comique, « Le Bon Dieu sans confession ». Depuis, elle a sorti son troisième roman, « Otage de ma mémoire » fin mai 2016.

Après le très bon « 1974 » d’Arnaud Codeville, j’ai repris la lecture de ce thriller psychologique. Moi qui ne suis pas fan du genre, je dois tomber sur les bons exemples de ce genre surchargé. Devrais-je tenter ma chance au Loto ? 😀

Marilyse Trécourt nous met dans le personnage d’une jeune femme qui se reveille amnésique et aphasique. Outre la perte de la mémoire, elle est dans l’impossibilité de pouvoir parler.

L’héroïne du roman n’a d’autres liens pour communiquer avec l’extérieur que via un stylo et un carnet. Elle croise à l’hôpital un jeune homme qui souffre d’une amnésie douloureuse : même s’il se souvient de son passé lointain, les événements récents s’effaçant de sa mémoire en l’espace de quelques minutes.

Dès le départ, on est saisi par une impression de claustrophobie. C’est vrai que cette jeune femme prisonnière de son corps peut mettre mal à l’aise. Voir les pièces du puzzle s’assembler, c’est un peu comme voir les verrous qui bloquent l’accès vers la sortie sauter les uns après les autres. Je dois dire que le personnage de Thomas, le jeune homme à la mémoire défaillante donne un côté déroutant au bouquin.

Comme pour le livre d’Arnaud Codeville, nous sommes dans un livre addictif au point que l’on doit se dire : « Bon, cinq minutes de pause. » Sinon, on aurait envie de passer une nuit blanche pour savoir ce que l’auteure nous a réservé. Bon, j’ai été tenté de le faire, mais je voulais ne pas me retrouver avec des valises d’aéroport sous les yeux 🙂

Je dois dire que j’envie le talent de Marilyse. Pouvoir sauter d’un genre léger à un beaucoup plus lourd comme le thriller psychologique, ça demande une sacrée plume.

Ce sera quoi la prochaine fois ? Un policier ? Un roman d’horreur ? Du fantastique ?

Vous l’aurez compris, je vous conseille ce bouquin… Maintenant, à vous de voir 🙂

PCLinuxOS 2016.07 – Mate édition : faut-il redéfinir le terme de rolling release ?

jeudi 6 octobre 2016 à 19:45

J’ai été contacté pour me demander de faire un test sur la PCLinuxOS. Je connaissais cette vieille dérivée de la Mandrake ou déjà Mandriva Linux. Rolling release, elle propose – au moment où je rédige cet article, début octobre 2016 – trois versions principales : une basée sur un KDE 4.x allégé, une autre avec un KDE 4.x ultra complet et une version avec Mate-Desktop.

Il n’existe qu’une préversion basée sur Plasma, et comme je voulais une image ISO légère, j’ai récupéré depuis l’adresse miroir http://ftp.heanet.ie/pub/pclinuxos/pclinuxos/live-cd/ la version Mate sortie en juillet 2016.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://ftp.heanet.ie/pub/pclinuxos/pclinuxos/live-cd/64bit/pclinuxos64-mate-2016.07.iso
–2016-10-06 13:48:26– http://ftp.heanet.ie/pub/pclinuxos/pclinuxos/live-cd/64bit/pclinuxos64-mate-2016.07.iso
Résolution de ftp.heanet.ie (ftp.heanet.ie)… 2001:770:18:aa40::c101:c140, 193.1.193.64
Connexion à ftp.heanet.ie (ftp.heanet.ie)|2001:770:18:aa40::c101:c140|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1214251008 (1,1G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « pclinuxos64-mate-2016.07.iso »

pclinuxos64-mate-20 100%[===================>] 1,13G 2,10MB/s in 7m 46s

2016-10-06 13:56:15 (2,48 MB/s) — « pclinuxos64-mate-2016.07.iso » sauvegardé [1214251008/1214251008]

Je comptais faire faire un article classique, avec sa vidéo, mais je ne la ferai pas. Pourquoi ? Pour une série de raison que je vais développer, capture d’écran à l’appui. L’installateur est fonctionnel, c’est celui jadis utilisé par la Mandrake ou Mandriva (?) Live, première capture d’écran à l’appui.

Avec un nom comme « DrakLive install », le doute n’est pas permis 🙂

Après la post-installation des plus classique comme pour la Mageia ou OpenMandriva, on s’aperçoit que le système est uniquement en anglais. Ennuyeux, mais pas mortel.

Cependant et est-ce lié à la version avec Mate-Desktop, aucun outil de notification pour vérifier que des mises à jour n’est disponible.

En effet, si on lance l’outil de traduction, celui-ci nous fait un caca nerveux si on a pas mis le système à jour.

Et l’erreur qui arrive immanquablement :

On doit alors passer par Synaptic – que l’on trouve 99% du temps avec des distributions basées sur des paquets debian – pour mettre à jour le système. J’avoue ne pas comprendre l’intérêt de proposer un outil plus ou moins développé pour des paquets debian sur une distribution utilisant le format de paquets RPM.

Par chance, on peut ensuite lancer l’installation des traductions. Qui sont très bien appliquée par la suite, une des grandes qualités de cette distribution. J’avoue que j’ai tiqué quand j’ai vu la boite de dialogue suivante… C’est comme si l’on avait greffé une tête de chihuahua sur un corps de lapin… Ça fait bizarre.

Autre point qui m’a fait tiquer, c’est LibreOffice. En effet, la distribution se veut être une rolling release… Du moins, si j’en crois cet article de mars 2016 sur Distrowatch.

Et quand on lance l’outil « LibreOffice Manager », on apprend que la version installée est obsolète et qu’il faut la remplacer. Quoi ?

Je pensais, sûrement par erreur, qu’une distribution mettait tous les logiciels installés à jour en une seule fois quand l’utilisateur lui demandait de le faire… J’ai comme l’impression que cette distribution est faite de bric et de broc. Mais ce n’est sûrement pas le cas, et je ne dois pas comprendre la philosophie sous-jacente de cette distribution.

Vous comprendrez aisément mon étonnement. Et pourquoi je n’irai pas plus loin. Cette distribution m’a toujours paru comme atypique, et j’avoue ne pas comprendre pourquoi LibreOffice est géré en dehors de l’outil dédié.

S’il y a des personnes qui aiment cette distribution et l’apprécie, tant mieux. Ce n’est pas une distribution que je conseillerai. Elle est trop atypique, et s’éloigne trop de certaines bases qu’on trouve de nos jours sur des distributions officiellement prête à l’emploi dès le départ :

  1. pas de notifications en cas de mise à jour.
  2. un duo improbable entre les paquets logiciels et le gestionnaire employé.
  3. La gestion des traductions et de certains logiciels clés qui est incompréhensible.

Pour moi, ce n’est pas une rolling release, ou alors il faut en réécrire la définition.

Je n’avais plus parlé de la distribution depuis l’année 2010. Je me demandais pourquoi, maintenant, je m’en souviens.

Je suis désolé si j’ai choqué ses fans, mais je me devais d’être honnête, ne voulant pas me mettre en mode méchantfred. Si son seul avantage est – pour reprendre un argument massue souvent utilisé comme dans ce fil de la communauté française – sa non utilisation de systemd, dans ce cas, autant utiliser une Manjaro OpenRC. Vous aurez du vrai rolling release avec un init alternatif à systemd.

Je dis ça, mais je ne dis rien. J’ignore si la version avec KDE souffre du même manque d’un outil de notification pour les mises à jour, mais vu l’expérience que j’ai eu avec la version Mate, je ne préfère pas chercher à savoir.