S’il y a une saga policière matinée d’un humour toujours bien dosé, c’est celle écrite par Jérome Dumont. Dans le huitième tome de la série, nous sommes à la fin de l’été. En cette période de calme estival plus que trompeur, Gabriel Rossetti essaye de profiter du beau temps pour liquider les dernières affaires en cours.
Entre un client un brin ombrageux, et dont la masse des dossiers laisse penser qu’une facturation au kilo serait plus réaliste qu’un forfait horaire, une chanteuse de Jazz qui demande à divorcer et les ennuis de sa chère et tendre épouse Amandine MacLane qui doit gérer des travaux qui s’éternisent, il n’a malheureusement pas de quoi souffler.
Et voila qu’une nouvelle tuile s’annonce à l’horizon. La fantasque Vanessa Beltri, qu’il avait embauché en intérim un an plus tôt, ne se présente pas. Tout comme Ange, le patron du milieu local qui a pris quelques vacances dans son village de naissance.
S’engage alors une enquête où Gabriel, Amandine, mais aussi Nina vont participer, et qui les ménèra loin de la côte d’Azur… Et vous pouvez me croire si je vous dis qu’il faut se méfier des apparences.
J’ai eu l’insigne honneur de faire parti des béta-lecteurs, et j’ai relu rapidement le livre pour me rafraîchir la mémoire.
J’avoue que j’ai copieusement ri devant les mésaventures de Robert Martinez, ami et collègue de Gabriel, surtout quand celui-ci raconte par le détail sa vie de futur papa… Ou encore comment Gabriel est capable de tout, même si c’est parfois à son désavantage
Même s’il y a une ou deux idées plus que classique, Jérome Dumont a su une nouvelle fois brouiller les cartes et surprendre le lecteur jusqu’à la fin.
Merci Jérome, même si la fin nous laisse entrevoir un Robert Martinez encore plus exubérant… Mais est-ce seulement possible ? J’avoue que je l’ignore
Comme je l’ai dit dans la vidéo, la distribution n’a jamais su se vendre auprès des utilisateurs et par extensions auprès des développeurs, ce qui est dommage car elle avait des qualités à revendre. Comme son modèle hybride, et elle aurait pu concurrencer Archlinux.
Ce qui pourrait sauver la distribution ? La sortie d’une version 2.1 avec Gnome, Kde et Xfce mis à jour d’ici la fin de l’année 2016. Sinon, elle nous quittera dans une longue agonie :(
On apprend entre autres qu’à cause de la réduction de l’équipe de développement, des choix drastiques ont été faits. Adieu les images ISO en 32 bits. Adieu Xfce et Mate-Desktop. Le modèle hybride est abandonné, la branche stable étant désormais de l’histoire ancienne. On est sur un modèle rolling release classique pur et dur.
Si on va sur les serveurs, on s’aperçoit que 3 images sont désormais disponibles. Une pour installation minimale, une qui installe Gnome 3.20.x, et une dernière avec Plasma 5.7.x.
J’ai donc décidé de mettre mon wget au travail pour récupérer l’image ISO avec Gnome.
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c ftp://ftp12.frugalware.org/mirrors/ftp.frugalware.org/pub/frugalware/frugalware-2.1-iso/fvbe-2.1-gnome-x86_64.iso
–2016-09-05 21:29:17– ftp://ftp12.frugalware.org/mirrors/ftp.frugalware.org/pub/frugalware/frugalware-2.1-iso/fvbe-2.1-gnome-x86_64.iso
=> « fvbe-2.1-gnome-x86_64.iso »
Résolution de ftp12.frugalware.org (ftp12.frugalware.org)… 193.1.193.64
Connexion à ftp12.frugalware.org (ftp12.frugalware.org)|193.1.193.64|:21… connecté.
Ouverture de session en tant que anonymous… Session établie.
==> SYST … terminé. ==> PWD … terminé.
==> TYPE I … terminé. ==> CWD (1) /mirrors/ftp.frugalware.org/pub/frugalware/frugalware-2.1-iso … terminé.
==> SIZE fvbe-2.1-gnome-x86_64.iso … 960145408
==> PASV … terminé. ==> RETR fvbe-2.1-gnome-x86_64.iso … terminé.
Taille : 960145408 (916M) (non certifiée)
fvbe-2.1-gnome-x86_ 100%[===================>] 915,67M 3,68MB/s in 5m 5s
J’ai décidé ensuite de filmer l’installation et la post-installation de la Frugalware Linux 2.1. L’installateur est un peu laxatif à l’utilisation comme vous pourrez le voir. Dans la vidéo ci-après, l’installation du méta-paquet gnome-extra a mangé une dizaine de minutes de vidéo. Désolé
Je dois avouer que je suis plus qu’agréablement surpris par la version 2.1 de la Frugalware Linux. La voilure réduite et le retour en « demi-teinte » de la distribution s’explique par la petitesse de l’équipe qui s’en occupe.
Évidemment, j’aurais préféré que la Frugalware Linux envoit balader Plasma pour le remplacer par Mate Desktop, mais c’était pas franchement envisageable !
Pacman-g2 est assez rapide et reste agréable d’emploi. Dommage qu’il faille passer par la ligne de commande pour gérer les paquets. Un outil à la Pamac n’aurait pas été de trop. Seul gros défaut en dehors de l’installateur à l’ergonomie spéciale ? L’absence d’image ISO live qui permet de voir à quoi ressemble l’ensemble sans l’installer.
Ce sera peut-être pour la version 2.2 ? Maintenant, le plus dur reste à faire pour l’équipe de la Frugalware Linux : arriver à séduire une masse critique d’utilisateurs pour attirer mécaniquement des développeurs. Cela a toujours été le point faible de cette distribution, malheureusement pour elle
Si j’ai passé des heures entières sur la borne d’arcane de Tetris à la maison des jeunes de la ville où je suis allé au lycée, il y a un autre casse-tête qui m’a accompagné durant les années qui ont rimés avec acnée. J’ai nommé Klax.
À l’origine une borne d’arcane developpée par Atari Games en 1989, elle reprend le principe de Tetris, sauf qu’au lieu de remplir des lignes avec des pièces tordues, on doit faire des lignes de 3 palets de couleurs identiques, que ce soit horizontalement ou verticalement.
On dispose d’un espèce de « transporte palets » qui peut contenir au maximum trois – ou cinq ? – palets. Le « transporte palets » peut être vidé d’une simple pression d’une touche. Les palets arrivent de plus en plus vite. Et les colonnes se remplissent très rapidement.
À nous de nettoyer les colonnes avant qu’elles ne débordent… Autant dire que c’est un principe simple et addictif. Je n’avais pas les moyens de me procurer l’adaptation officielle pour mon Amstrad CPC, je me suis donc replié sur les listings de magazines qui fleurissaient à l’époque.
Merci à CPC-Power pour m’avoir permis de remettre la main sur des versions déjà saisies des listings de deux titres en question
Arnold TNG m’a été bien pratique pour avoir un Amstrad CPC sous la main. Merci aussi à Abandonware Magazines, source sans fin de vieilleries journalistique
Ah, le mois de septembre… Son odeur de crayons à papier finement aiguisés, de craie sur les tableaux noirs et d’examens qui se tiendront neuf mois plus tard qu’on ne préparera vraiment qu’à compter du mois de mars…
Allez, il faut remettre la machine en route, et voir ce que nous proposait le mois de septembre 2015 dans le doucéreux et tendre monde du logiciel libre.
Sans oublier des projets plus alternatifs comme GhostBSD 10.1.
J’allais presque oublier un billet sur la Manjaro Linux qui montrait déjà des attraits indéniables pour les utilisateurs effrayés par la ligne de commande.