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FredericBezies

source: FredericBezies

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De la constipation mentale actuelle…

mercredi 27 juin 2018 à 17:11

Je dois dire que depuis pas mal de temps, je constate une forme de constipation mentale. Comme si les idées ne pouvaient plus être débattues sereinement.

Comme si la moindre remarque était prise comme une agression. Comme si la moindre critique devenait automatiquement un casus belli et une obligation de traiter plus bas que terre la personne qui ose ouvrir sa grande bouche.

Comme j’ai tendance à ouvrir mon clapet et dire ce que je pense sans trop de pincettes, je suis souvent attaqué par des personnes qui – quand je leur réponds de manière posée mais franche et directe – me qualifie d’agressif, d’acariâtre voire me compare à un déchet. Drôle de conception de la discussion.

Des personnes pour qui j’ai un seul défaut : être qui je suis et oser dire ce que je dis de manière un peu trop franche. Ce qui est un mal absolu de nos jours, il faut l’avouer.

On ne peut plus faire d’ironie. Sur des commentaires sur une vidéo youtube, j’ai osé poser la question suivante à un commentaire.

L’éthique compte-t-elle plus que l’attractivité ou l’ergonomie ? Vous avez quatre heures et deux copies double pour répondre :D

Autant dire que la réponse de la personne en face fût de me dire que j’étais acariâtre et méprisant… L’éthique, c’est bien. Avoir des outils ergonomiques, c’est quand même mieux. Enfin, je dis cela, mais je dis rien.

Après une longue et inutile pseudo-discussion sur le twitter du libre, j’ai fini par poster ce message complètement bourrée d’ironie avec une superbe faute de grammaire…

Et oui, l’autre expression de cette constipation mentale, c’est la politisation de tout et n’importe quoi. Manger ? Un acte politique. Baiser ? Un acte politique.

Des exemples ? Il suffit de voir les casseurs qui se prétendent vegan et qui ont cassaillé des vitrines et répandu du faux sang devant des boucheries. On n’est jamais mieux trahi que par les « siens » après tout.

Pour la partie sexuelle, est-il besoin de préciser ? Sinon, à quand la politisation de l’éructation ? Du dégazage ? De la manière dont on urine ou on défèque ?

Je finirai avec un point culture, en reprenant une phrase du personnage de Futurama Hubert Fornsworth : « Je ne veux plus vivre sur cette planète »

Il faudrait rajouter : de constipés mentaux chroniques !

La Manjaro Linux 18.0 bêta 3, ça donne quoi ?

lundi 25 juin 2018 à 11:41

J’écris cet article le 25 juin 2018, à quelques jours de l’avalanche d’articles liée à la sortie de la Linux Mint 19 prévue pour la fin juin 2018, du moins si ce qui s’était passé pour la Linux Mint 18.0 en juin 2016 se répète 🙂

Comme je n’avais pas envie de faire l’énième article sur la distribution mentholée, j’ai préféré parler de Manjaro Linux 18.0 et faire le point sur son avancement.

Dans un article d’avril 2018, je parlais de la première alpha de Manjaro Linux 18.0, surtout sur le piège que constituait le lent développement de Xfce 4.14 qui est destiné à être sa première version entièrement en gtk3.

C’était à l’époque une Manjaro Linux 18.0 alpha 1 qui passait sous ma souris. Je concluais l’article ainsi.

On ne peut pas blâmer l’équipe de Manjaro de ne pas avoir misé sur Mate-Desktop comme environnement de bureau léger… En août 2012, le projet Mate-Desktop était encore dans ses couche-culottes, et je dois avouer que je n’aurais pas parié un seul kopeck sur sa survie… Comme quoi 🙂

Maintenant, Manjaro Linux va-t-elle changer de base pour sa version principale ? Les chances sont faibles voire nulles, surtout après avoir utilisé le même environnement de bureau comme vitrine depuis près de 6 ans !

Entre temps, le projet Xfce semble avoir mis la démultipliée. En effet, la version 1.8.0 de Thunar, le gestionnaire de fichiers de Xfce est arrivée avec comme nouveauté principale le support du gtk3 🙂

L’équipe de Manjaro Linux continuant de travailler sur sa version 18.0 vient donc de proposer une troisième bêta.

On peut lire sur l’annonce posté sur le forum que le travail s’est concentré sur le port de nouveaux paquets pour Xfce, la dernière version des outils Manjaro, des adaptations graphiques et bien entendu des mises à jour au niveau des tripes dont un noyau Linux 4.16.17. J’aurai préféré un noyau LTS, mais les coups et les douleurs…

J’ai noté qu’un nouveau thème graphique pour le démarrage de l’image ISO est disponible. Il arrache moins la rétine 🙂

Une fois arrivé en mode live, j’ai pu constaté la présence d’un thème flat moins inesthétique que d’habitude. J’ai lancé l’installation de la distribution (avec un Calamares de développement).

Une fois l’ensemble installé, j’ai rajouté les paquets linguistiques.

Quand tout a été prêt, j’ai lancé Simple Screen Recorder pour faire un aperçu rapide de cette préversion.

Comme je l’ai dit en conclusion de la vidéo, il serait étonnant que la Manjaro Linux 18.0 sorte dans le courant de l’été. L’équipe de la distribution est tenue par les gonades par la non sortie de Xfce 4.14. Il serait dangereux et même casse-gueule pour l’équipe de Manjaro de sortir une version 18.0 sans un Xfce 4.14 complet.

Il faut juste espérer que l’équipe de Xfce proposera le port complet de l’environnement en gtk3 avant la fin de l’année 2018.

En vrac’ de fin de semaine…

samedi 23 juin 2018 à 12:00

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

Vieux Geek, épisode 128 : la grande époque des listings :)

samedi 23 juin 2018 à 10:14

J’ai déjà eu l’occasion de parler plusieurs fois dans la série « vieux geek » de mes souvenirs de l’époque de l’Amstrad CPC, à la fin des années 1980 et au début des années 1990.

Que ce fût pour les jeux en overscan (plein écran, un sacré prouesse technique à l’époque), pour l’outil « 3D Construction Kit » ou les créations d’Ere Informatique.

J’avais même rapidement abordé le sujet dans un article de juillet 2009. Près de 9 ans plus tard, j’ai eu envie de revisiter le sujet.

Dans ce vieil article, je montrais quelques exemples uniquement en images car je ne maitrisais pas encore bien la vidéo, et YouTube en 2009…

Grâce à l’excellent CPC-Power, j’ai pu enfin lancé dans des émulateurs des jeux que je n’avais pas eu le courage de saisir à l’époque : Axys (qui était réparti sur 4 ou 5 magazines), Fucki Demo (2 magazines), Soko Bam (en 4 parties)

Sans oublier des monstres comme Alinka ou encore Molecularr paru dans Amstrad 100%.

Heureusement des outils comme Dataload existaient pour saisir les programmes !

Pourquoi n’avais-je pas saisi les listings en question ? Non seulement, il s’était étalé sur plusieurs numéros – en moyenne à 20 francs pièce en 1990 soit l’équivalent de 4,58€ en 2017 – ça faisait cher du jeu. Merci au convertisseur de l’Insee au passage pour les équivalences monétaires.

Autre point technique : il fallait précieusement sauvegarder les programmes déjà enregistré sur des disquettes dont la fiabilité laissait parfois à désirer… Mais se taper des centaines de lignes de datas, c’était rapidement gavant… Le plus simple est de vous montrer tout cela en vidéo…

Oui, les jeux n’étaient souvent pas extraordinaires, mais cela permettait de ne pas avoir à dépenser 149 francs (version cassette) – 34,11€ en 2017 – à 249 francs – 57,01€ en 2017 – (version disquette) pour des réalisations commerciales qui laissaient parfois à désirer 🙁

Du moins quand on se procurait les jeux légalement… Qui à cette époque lointaine ne se promenait pas avec un bon paquet de disquettes et des copies pas franchement licites dessus, hein qui ? 😀

Bloguez, bloguez, il en restera toujours quelque chose.

mercredi 20 juin 2018 à 12:04

Depuis septembre 2005, je maintiens en vie ce blog. Il arrive des périodes creuses, comme ce mois de juin. Plusieurs raisons.

  1. L’actualité informatique qui est ma source principale d’information commence à sentir les vacances.
  2. Les gros projets ont sorti la dernière version de leurs produits.
  3. Je suis un enfant de l’hiver et la chaleur, ça me réussit pas !

D’accord, la dernière raison est purement personnelle. Mais je dois l’avouer, quand le thermomètre dépasse les 25°C à l’ombre, j’ai tendance à être un peu au ralenti.

Si on regarde distrowatch – que le monde du libre adore détester – en ce moment, entre deux gazettes, c’est une ou deux annonces… Beaucoup trop calme à mon goût. Tout comme la blogosphère francophone liée au libre.

L’historique planet-libre – dont j’ignorais qu’il était encore en vie – se pose la question de sa survie.

Quant au Journal du Hacker, j’avoue que j’ai souvent des doublons avec les liens qui y sont répertoriés, suivant assidument des vieilleries comme linuxfr.org par exemple 🙂

Si je blogue moins, je n’en suis pour autant pas inactif. J’ai ainsi rapporté un bug bien vicieux sur l’outil de suivi de VirtualBox. J’ignore quand il sera corrigé soit dit en passant. J’ai fait deux vidéos pour montrer le dit bug et le contourner.

Sinon, entre les diverses sollicitations par courrier électronique pour un coup de main ou ma participation au projet tux’n’vape, j’ai moins de temps à consacrer à mon blog.

Il faut juste que je trouve des sujets à traiter ; c’est cela le plus laxatif. Sur ce, je vous laisse, j’ai une DGLFI à maltraiter, et peut-être une vidéo à la clé 🙂