PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

KaOS, de la concurrence pour la Chakra Linux et la Manjaro Linux KDE SC ?

lundi 11 novembre 2013 à 11:07

Fouillant comme d’habitude la liste des distributions attendant d’être intégrées à l’index de Distrowatch, j’ai pris connaissance de l’existence de KaOS, dont le slogan est : « A lean KDE Distribution », ce qu’on peut traduire par : « Une distribution KDE mince », dont la première version vient de sortir en ce mois de novembre 2013.

Même si ce n’est pas dit, les indices sont clairs : distribution en rolling release, et si on va sur la section FAQ, on voit qu’un bouton « Pacman Guide » apparaît. C’est donc, comme la Manjaro Linux, ou jadis la Chakra Linux, une distribution GNU/Linux basée sur Archlinux. Elle semble être disponible uniquement en 64 bits.

J’ai donc récupéré, via la page de téléchargement, l’ISO nommée 2013.11. Au menu de l’ISO qui pèse 1,6 Go ?

KDE SC 4.11.3 et toutes ses traductions, le noyau 3.11.7, systemd 208, QT 4.8.5, Calligra 2.7.4, Clementine 1.2.0. Quelques applications en GTK, comme Mozilla Firefox 25, Thunderbird 24.1.0 ou le dernier Chromium sont disponibles. Autant dire que les 1,6 Go récupérés sont bien utilisés ;)

Pour la suite, je suis passé par VirtualBox pour voir ce que l’ISO a dans le ventre.

Un KDE SC tout en dégradé de noir et de gris nous accueille. Assez agréable à voir, et loin du tape à l’oeil qu’on peut trouver sur d’autres distributions.

L’installateur est celui de la Chakra Linux. Ou plutôt, dérivé du code de l’installateur de la Chakra Linux.

Les différentes captures qui suivent sont suffisamment parlantes par elle-même.

Donc, un installateur assez simple, et fonctionnel. Le seul point faible ? L’obligation de partition soit-même le disque dur. Par sécurité, et ignorant si UEFI et GPT sont pris en compte, j’ai utilisé une table de partition « msdos ».

L’installation des paquets prend une grosse dizaine de minutes. C’est très rapide. Après la copie des fichiers, on passe à l’installation du gestionnaire de démarrage, puis on peut enfin utiliser la distribution copiée sur le disque dur.

Après le premier démarrage, j’ai demandé à faire installer les mises à jour qui auraient pu être rendues disponibles depuis la sortie de l’image ISO. Le démarrage est très rapide, peut-être une dizaine de secondes en comptant très large. Le plus long, c’est l’ouverture de la session KDE SC.

Le gestionnaire de logiciels et de mise à jour n’est autre… qu’Octopi, utilisé par la version OpenBox de la Manjaro Linux.

A la place du traditionnel menu K, c’est une applet plasma « Appmenu-QML » qui est proposée. Et j’avoue que j’aime bien la nouveauté en question. Même si je préfère le bon vieux menu K. Qui a dit que j’étais un vieux rabat-joie ? Hein, qui ?

J’ai donc fait l’habituelle capture en vidéo. Apparemment, il y a eu un bug, et le son n’a pas été enregistré. Un composant de Kazam a été modifié et j’ai oublié de recompiler le logiciel. Je hais certaines mises à jour… Désolé, mille fois désolé !

Comment conclure ? C’est une distribution pour les personnes visant les KDEistes convaincus. Elle marche un peu sur les plate-bandes de Chakra, tout en étant plus légère et plus minimaliste que cette dernière. C’est la première fois aussi que je vois une version de KDE SC aussi véloce à l’utilisation. On aurait envie de dire : « Stop, contrôle anti-dopage ! »

Dommage que la traduction soit incomplète par endroit, mais ce ne sont que des points de détails, comme l’absence du paquet français pour Calligra ou plus ennuyeux, les répertoires utilisateurs. Rien en comparaison d’un système qui n’est pas du tout traduit :)

C’est une distribution à surveiller de très près. Comme Chakra, elle utilise Archlinux, tout en semblant s’en être affranchie. En tout cas, c’est une bonne surprise en ce début de semaine. Si vous aimez KDE SC, et que vous cherchez une distribution légère, essayez donc la KaOS !

Question en suspens : survivra-t-elle face à la concurrence frontale de la Chakra Linux ? Seul l’avenir nous le dira ! Mais une chose est certaine : je voudrais voir des premières versions officielles aussi abouties plus souvent !

« L’héritage des Damnés » : un très bon petit thriller fantastique.

dimanche 10 novembre 2013 à 21:25

Via le blog d’Agnès, j’ai entendu parler d’Isabelle Rozenn-Mari, auteure indépendante. Ayant pu gagner via le concours qu’elle organise pour l’ouverture de son site un livre, j’ai choisi « L’héritage des Damnés« . C’est un thriller fantastique de haute volée.

Sans vouloir vous spolier le plaisir de lire ce roman d’un peu moins de 300 pages en version papier, je vais vous résumer l’intrigue de départ en quelques lignes.

Irlande, début du 17ième siècle, en 1601 pour être plus précis. L’Angleterre d’Elisabeth 1ière continue la conquête de l’Irlande. Dans une province, de mystérieuses disparitions de jeunes filles font monter la colère des paysans d’un comté. Des rumeurs circulent, parlant de pacte avec le Malin…

C’est via un long prologue que nous somme plongés dans cette histoire…

Pourtant, dès le premier chapitre, nous somme presque 300 ans après, en 1893, dans le Massachussets, dans une ville du nom d’Ashmont. La protagoniste arrive dans ce petit village bien étrange qui semble connaître un étrange destin… Surtout les jeunes filles de ce village.

J’avoue que j’ai adoré ce livre. Cependant, il faut attendre la bonne moitié du livre pour que l’action s’emballe. L’intrigue chauffe lentement, comme un moteur diésel. Oui, je sais l’image n’est pas jolie, mais la montée en puissance m’y a fait penser !

On se laisse emporter par le style de l’auteure qui sait nous effrayer sans tomber dans le trop plein de détail. Je ne vous dévoilerais pas la fin, mais je peux vous dire qu’un retournement intéressant arrive peu avant la fin.

J’ai tellement aimé cette histoire, dont j’ai acheté la « suite », même si comme le précise l’auteure, ce deuxième roman est indépendant de « L’héritage des damnés », dont la protaganiste est arrière-arrière-petite fille (j’espère ne pas avoir sauté une génération) de celle du premier livre. Je cite l’auteure :

Ce roman a pour socle « L’Héritage des Damnés ». C’est en quelque sorte une suite, mais sans en être vraiment une car chaque livre peut se suffire à lui-même. Si vous choisissez de lire les deux livres, commencez néanmoins par « L’Héritage des Damnés », sinon toute l’intrigue du livre vous sera révélée dans « Avant les Ténèbres et l’Oubli » !

Je n’ai lu en gros que 20% du deuxième tome, mais pour le moment, j’avoue que j’ai bien ri avec les réflexions de Méjane qui sont celle d’une jeune fille de la fin des années 1990.

Je vais par ailleurs me replonger dans le livre après avoir posté cet article. Si vous voulez un bon thriller fantastique, laissez-vous tenter par « L’Héritage des Damnés ». L’autre est un peu plus « fleur bleue », mais le style de l’auteure est toujours là. Toujours aussi plaisant à lire !

Petit en vrac’ avant un long week-end :)

samedi 9 novembre 2013 à 15:22

Etant donné que je vais profiter du week-end prolongé qui s’annonce pour avancer sur certains projets en cours, j’ai eu envie de faire un petit en vrac’ pour tenir jusqu’à mardi.

Voila, c’est tout ! Bon week-end !

« Revolution Days » : Quand Les Holroyd fait revivre le vrai Barclay James Harvest

vendredi 8 novembre 2013 à 14:51

J’ai reçu ce matin le premier album de « Barclay James Harvest Featuring Les Holroyd« , sorti en 2003. Pour moi, après avoir écouté le pompeux et gonflant – selon mes critères – « North » de « Jon Lee’s Barclay James Harvest« , qui a une collection assez importante de ce groupe de rock progressif anglais, avoir « Revolution Days » était logique.

En effet, j’ai en CD (remastérisé ou non) et / ou en vinyle de la période historique du groupe (1967-1997) les albums suivants :

  1. And Other Short Stories (1971)
  2. Baby James Harvest (1973) dans les deux formats
  3. Everyone Is Everybody Else (1974) dans les deux formats
  4. Barclays James Harvest Live (1974)
  5. Time Honoured Ghosts (1975) dans les deux formats
  6. Octoberon (1976) dans les deux formats
  7. Gone To Earth (1977) dans les deux formats
  8. Lives Tapes (1987) uniquement en vinyle
  9. XII (1978) dans les deux formats
  10. Eye Of The Universe (1979)
  11. Turn Of The Tide (1981)
  12. Concert For The People (1982) La version deluxe est sortie en 2006
  13. Ring Of Changes (1983) dans les deux formats
  14. Victim Of Circumstance (1984)
  15. Glasnost (1988)
  16. Caught In The Light (1993)

La preuve en photo. N’ayant que « Live Tapes » en vinyle, je l’ai mis sur la photo.

Collection "Barclay James Harvest"

Quand j’écoute « Revolution Days », j’ai l’impression de retrouver les compositions de l’age d’or du groupe. Des ballades comme « Missing You » et « January Morning », ou encore des titres comme le plus rock « That Was Then… This Is Now » reprend l’identité du groupe d’origine. Et que dire de l’excellent instrumental « Prelude » ? Et son ADN aussi.

Et le double clin d’oeil aux albums « Eye Of The Universe » et « Turn Of The Tide » avec les deux bonnes reprises que sont « Love On The Line » et « Life Is For Living ». Surtout avec une grosse moitié acoustique :)

Si vous voulez du bon Barclays James Harvest d’après la scission du groupe en 1997, le choix est simple : prévilégiez la formation de Les Holroyd. Mais vous êtes libre d’être en désaccord avec mon choix ;)

GhostBSD 3.5 : PC-BSD peut dormir sur ses deux oreilles ?

jeudi 7 novembre 2013 à 19:06

GhostBSD, l’autre dérivée de FreeBSD pour être humain glabre vient de sortir dans sa nouvelle version stable, la 3.5. Basée sur FreeBSD 9.2, elle est disponible avec Xfce, OpenBox, Mate Desktop et Lxde. Par défaut, Apache OpenOffice 4.0 est proposé.

Pour avoir un aperçu de ce qu’à dans le ventre cette dérivée concurrente de PC-BSD, j’ai récupéré l’ISO avec Xfce en 64 bits. VirtualBox sera mon ami pour la suite de l’article. Qemu n’étant pas super utilisable avec FreeBSD et ses dérivées dans les quelques essais que j’ai pu faire.

Un Xfce reprenant l’interface générale de Microsoft Windows nous accueille. J’ai lancé l’installateur. On peut dès le départ le passer en français. Du moins, lui faire comprendre qu’on veut installer le système dans la langue de Jean-Baptiste Poquelin.

Les étapes sont assez compréhensibles. Au niveau du partitionnement du disque, j’ai utilisé les options par défaut, sans oublier d’installer le chargeur de démarrage de BSD… Sinon, on serait un bien ennuyé au démarrage suivant. Il faut pour cela cocher la case « Enable BSD bootloader ».

L’ajout et la gestion des utilisateurs est simplifié au maximum… Difficile de faire plus simple !

L’installation très rapide : environ 7 à 8 minutes pour que l’ensemble soit copié et que le redémarrage n’intervienne.

On tombe sur le noeud du problème : le franglais qu’on peut rencontrer un peu partout. Aussi bien au niveau de la première connexion, où le clavier doit être redéfini pour éviter d’être en Qwerty.

Les répertoires utilisateurs qui sont en anglais. Apache OpenOffice, idem. A ce que j’ai pu voir, l’anglais est compilé par défaut. Les autres langues ? Introuvables sans recompiler l’ensemble de la suite bureautique. Sans oublier que le gestionnaire de paquet graphique semble avoir un léger problème. Ce qui oblige à l’utilisation des ports et des paquets !

Mais ne soyons pas trop chagrin, et voyons comment GhostBSD se comporte en action. Bande son : Hydrobia de Julia Kotowski alias « entertainment for the braindead »

GhostBSD est une dérivée intéressante de FreeBSD 9.2. Elle souffre cependant de plusieurs défauts : un franglais un peu trop omniprésent, surtout la quasi-impossibilité de passer Apache OpenOffice en français, et limite impossible à enlever. Pas faute d’avoir essayer les différents nom de paquets m’étant passé par la tête.

Un gestionnaire de paquets graphique inutilisable. Passer par les paquets précompilés de FreeBSD en ligne de commande, c’est pas franchement des plus intuitifs. Dommage, mais peut-être qu’une prochaine version rattrapera le coup ?!

Aussi, je serais bien passé par l’installation du paquet virtualbox-ose-additions pour régler le problème de l’affichage. Mais c’est une version incompatible avec la version de VirtualBox que j’utilise. Merci Archlinux de proposer toujours (ou presque) les dernières versions de logiciels.

Restons optimiste. C’est un OS intéressant, il ne lui reste plus qu’à s’affirmer et à mûrir, pour concurrencer PC-BSD qui est un OS assez lourd malgré tout.