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FredericBezies

source: FredericBezies

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La Blag Linux 200000, une vaste blague ?!

jeudi 23 octobre 2014 à 12:42

Il y a trois semaines de cela, j’avais parlé de la Blag Linux 200000, qui devait sortir en version stable, dixit l’outil de suivi pour le 22 octobre 2014. Ci dessous, la capture d’écran faite en ce 23 octobre 2014.

On peut clairement lire : « An upcoming stable version of BLAG-200000 will be available October 22nd, 2014. » ce qu’on peut traduire par « Une version stable à venir de la BLAG-200000 sera disponible de 22 octobre 2014″.

Non seulement, il n’y a pas de liens directement disponibles, mais le lien de téléchargement est assez intéressant à déchiffrer, je vous la recopie ici, ainsi qu’avec une capture d’écran du 23 octobre 2014 qui prouve ce que j’avance : ftp://blag.fsf.org/200000/Live/x86_64/Testing/

Oui, testing qui en bon anglais peut être traduit par version de test. Chouette, une version de test qui était annoncé comme stable par l’outil de suivi. Mais restons optimiste, et voyons ce que donne cette version rendue disponible au 22 octobre 2014.

J’ai pris la version avec Mate Desktop pour avoir un ensemble assez léger et rapide à l’emploi. J’ai utilisé VirtualBox par la suite pour avoir un PC virtuel où installer la Blag 200000. J’ai par la suite téléchargé l’ISO avec Gnome pour avoir un aperçu plus complet.

Comme pour les articles précédents, c’est la version d’Anaconda fournie avec la Fedora 20. Inutile de s’apesantir dessus. Seul point à se souvenir : l’agencement du clavier est par défaut en Qwerty, du moins pour l’ISO avec Mate Desktop, l’ISO Gnome étant fonctionnelle et proposant un clavier en Azerty. Faut faire attention lors de la saisie des mots de passe.

Une fois l’installation terminée et la machine virtuelle redémarrée, j’ai par acquis de conscience fait une vérification de la présence de mises à jour. Seul NetworkManager a été mis à jour. Presque rien, donc.

Côté logithèque par défaut : Midori (pour la navigation internet), Abiword et Gnumeric pour la bureautique de base. Sylpheed pour le courrier électronique. Quod Libet pour la musique, et Whaaw (outil au développement abandonné depuis environ 3 ans) pour les vidéos.

L’équipement logiciel étant strictement le même pour l’ISO avec Gnome, sauf un point précis que je vous laisse découvrir dans la vidéo qui suit.

Je dois dire que de la demi-déception que j’éprouvais lors du test d’une version intermédiaire et théoriquement en bonne voie de finalisation, on est passé à la déception complète. Non seulement, la version stable annoncée s’est révelée être une version de test, mais celle-ci est moins que fonctionnelle. Ne serait-ce que l’absence de greffons dans Mate Desktop, ou encore le non fonctionnement du son toujours sous l’ISO avec Mate Desktop… Une version de test doit être testable, et des fonctionnalités minimales, comme le son pour tester les capacités multimédias, non ?

La GDNewHat s’est envoyée par le fond pour rien. Oui, pour rien. Quant au projet pugnix qui devrait prendre sa place, au moment où je rédige cet article, la page est… vide à 99,9% :(

Si vous voulez utiliser une distribution GNU/Linux 100% libre (au sens où l’entend la FSF), il ne vous reste plus grand choix. C’est soit la Trisquel GNU/Linux dont la version 7 commence à prendre un retard qui lui sera dommageable à terme, soit directement aller sur la Parabola GNU/Linux pour avoir quelque chose de libre et de récent. Comme je l’avais précisé pour un article sur une version préliminaire de la Trisquel GNU/Linux 7 :

[...]Cependant, cet espoir ne sera vraiment confirmé que si et seulement si la Trisquel GNU/Linux 7.0 sort d’ici la fin de l’année 2014. Si elle sort après, elle ne fera que salir – à son corps défendant – sa réputation. Ce qui serait dommage, car c’est la seule distribution GNU/Linux 100% libre qui est assez facile d’accès.

Il suffit de voir à quel point les développeurs de la Blag Linux sont déconnectés du reste des utilisateurs, spécialement les moins technophiles.

Même moi, qui essaye de devenir aussi libriste que possible, essayant de virer les logiciels non libres de mon ordinateur sans tomber dans le fondamentalisme, et spécialement pour des raisons liés à la pérénité de mes données et de mes logiciels, je suis attéré par cette distribution… Vu le fiasco qui s’approche, la faire revivre a été semblable à de l’acharnement thérapeutique : inutile et contre productif.

Dommage…

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur ma manière de bloguer ;)

mercredi 22 octobre 2014 à 12:01

Puisque le grand chef du blog-libre nous a interrogé sur la manière de bloguer dans un billet fleuve comme il en a le secret, voici comment je rédige un article.

La méthode est souvent la même, sauf quand je rédige un billet sur un coup de sang où je suis directement dans la dernière étape, ce qui arrive parfois. Il y a en gros trois étapes, que ce soit pour un billet où je parle – avec mon franc parler – d’une distribution GNU/Linux ou d’un album ou encore d’un billet fleuve sur un sujet qui me tiens à coeur.

  1. Réflexion plus ou moins longue sur le sujet à traiter
  2. Recherche et recoupe d’informations
  3. Rédaction du billet proprement dit et sa mise en ligne

Détaillons les trois étapes, maintenant.

En dehors des billets musicaux où l’étape de la réflexion est sautée au profit de la deuxième étape qui est plus longue, j’ai l’habitude de trouver des idées à traiter en marchant. Oui, la marche est pour moi une source d’inspiration. N’étant pas possesseur du permis de <strike »>polluer, la marche est mon principal moyen de locomotion.

D’ailleurs, j’ai toujours le cerveau en ébullition. Toujours en mouvement. Au moment où je rédige ce billet, je pense déjà à un ou deux articles que je prévois d’écrire.

Pour la veille ? Quelques flux RSS, comme ceux du blog-libre, des quelques rares blogs libristes encore vivants, mais aussi diaspora* (c’est bien la framasphere, venez donc !), mon compte google plus ou un rapide coup d’oeil sur twitter.

C’est une étape qui est de longue haleine. Et même si parfois j’abandonne l’idée de la rédaction d’un billet car j’ignore comment le tourner, la plupart du temps, cette étape me prend une ou deux heures.

J’ai d’ailleurs remarqué que les idées me venaient le plus quand je slalome dans les rayons d’hypermarchés, entre des groupes de casse-bijoux de familles qui bouchent un rayon avec leurs caddies et leurs mioches qui hurlent à s’en faire péter les cordes vocales. Le meilleur contraceptif que je connaisse, soit dit en passant.

Cette étape passée, je fais la recherche et la recoupe d’informations. Dans le cas d’une distribution GNU/Linux, j’utilise distrowatch, les archives de mon blog si j’ai un doute. Je mets dans mes signets les liens vers les annonces officielles, puis je passe à la récupération des ISOs. Dans le cas d’un album de musique, l’étape de recherche étant fusionnée avec la deuxième étape, c’est plus rapide.

Il faut compter une demi-heure à une heure.

La rédaction du billet est plus simple dans le cas d’un album de musique. Je le mets en fond, et j’écris le billet au fur et à mesure. Pour un article plus technique, je fais les captures d’écran au fur et à mesure, je note rapidement les impressions dans mon outil de rédaction préféré, gedit.

Car je ne rédige pas directement le billet dans mon wordpress. Ce qui me permet d’insérer rapidement les formatages de base du billet directement en html. Oui, mon côté vieux de la vieille qui parle ici.

Je préfère écrire le billet en mode hors-ligne, l’enregistrant régulièrement. Souvent, j’essaye de pondre une version assez proche de celle qui sera en ligne. Comme j’ai préparé mentalement une partie du billet, les mots me viennent assez rapidement sous le clavier, ce qui me permet de gagner du temps. Il faut bien compter entre une demi-heure et une heure en discontinu.

Une fois le billet rédigé, j’utilise mon compte picasa ou flickr pour stocker la ou les photos de l’article s’il est technique. J’insère les images dans le brouillon de l’article pour gagner du temps. Viens ensuite l’enregistrement d’une vidéo avec Kazam, si c’est nécessaire. Une étape qui durent entre 10 et 30 minutes en fonction.

La troisième étape que je fais en musique ce qui est nécessaire pour moi pour me concentrer et être tranquille dure une grosse heure. Parfois plus longtemps, parfois moins longtemps. La mise en ligne dure un petit quart d’heure durant laquelle la vidéo est déposée sur mon espace youtube (je sais, c’est mal), et où je finis la mise en page : ajout des liens, des tags, catégorisation du billet.

Un billet technique me demande en moyenne 3 à 5 heures entre l’idée qui me vient et la finalisation du billet. Tout est relatif, et dépend du contenu du billet. Pour un billet coup de gueule, une demi-heure me suffira.

Voila, maintenant vous savez tout :)

HandyLinux 1.7 : un vent de liberté ?

mardi 21 octobre 2014 à 17:35

La HandyLinux 1.7 est sortie le 19 octobre 2014. Cette nouvelle version mineure de la distribution GNU/Linux pour grands débutants est placée sous le signe de la liberté des utilisateurs.

En effet, dixit les notes de publiations, on apprend que mise à part le passage vers la Debian GNU/Linux Wheezy dans sa version 7.7, il y a la disparition du bouton Facebook au profit d’un lien vers l’offre de services de Framasoft, que Chromium a été viré au profit de Debian Iceweasel (avec une palanquée d’extensions, dont l’indispensable bloqueur de publicité pour une navigation fluide et dépolluée), ainsi que les futures orientations vers la HandyLinux 2.0 (basée sur la Debian GNU/Linux Jessie).

J’ai donc utilisé en bon tipiak (pour reprendre les termes de l’industrie de l’inculture) mon client bittorrent pour récupérer l’ISO de la version i686 de la HandyLinux.

Ensuite, j’ai utilisé mon ami VirtualBox pour mettre à l’épreuve la HandyLinux. J’ai choisi au démarrage l’option pour installer directement la HandyLinux en français.

L’installateur est celui de la Debian GNU/Linux, en légèrement plus automatisé.

En effet, il n’y a pas de choix de schéma de partitionnement, et pas de mot de passe pour le compte root. Sinon, les autres étapes sont identiques, donc simples et rapide à mettre en oeuvre. Tout est simplifié au maximum. En effet, vu que la distribution est destinée à des grands débutants, inutile de sortir la grosse artillerie dès le départ :D

Les étapes interactives sont réduites au strict minimum : choix de la langue, nom de l’ordinateur, ajout d’un compte utilisateur avec son mot de passe, partitionnement du disque. Grub s’autoinstalle. L’installation est donc pliée en l’espace de 5 minutes.

Au premier démarrage, après avoir fermé l’écran d’accueil, il nous est proposé de vérifier la disponibilité de mises à jour. Aucune n’est disponible, surtout que la HandyLinux est très très jeune dans sa version 1.7.

J’ai ensuite fait chauffer Kazam pour montrer la HandyLinux en action.

Outre le bug (lié à la machine virtuelle ?) de la non-activation de la carte son dans le gestionnaire de volume audio, cette nouvelle version de la HandyLinux tient ses promesses, surtout avec la volonté de rester dans le domaine du logiciel libre, même s’il y a un écueil de taille : la présence de Skype.

Le Menu Handy est toujours aussi bien conçu, et c’est ce qui fait la force de la distribution : proposer un outil centralisé simple, qui ne se la pète pas, mais qui fait son travail, et c’est tout ce qu’on lui demande. Il est possible de le personnaliser, mais j’ai préféré dans la vidéo rester avec la version officielle du menu ;)

Il suffit de cliquer du bouton droit sur le lanceur à modifier, cliquer sur la liste des applications et de faire son choix.

Comme je l’avais déjà dit dans un précédent article (où je parlais de sa version 1.4.2), la HandyLinux remplit la tâche qui lui est destinée, à savoir proposer aux grands débutants une informatique simplifiée, et permettre de recycler des ordinateurs anciens :

[...]Pour conclure, cette distribution est une vraie réussite, et elle est surement une des solutions possibles pour les personnes n’ayant pas envie d’investir 300 à 400 € dans une nouvelle machine.[...]

Je pourrais réécrire cette phrase ici sans aucun problème.

L’industrie de l'(in)culture cinématographique, musicale et écrite est-elle « mentalement » bloquée en 1993 ?

mardi 21 octobre 2014 à 10:19

Dans un article du webzine NextInpact, on peut lire les pleurnicheries des « ayant tous les droits », voulant la mise en place d’un système de radars automatiques contre les méchants internautes qui ne passe pas par la tristement comique offre légale.

Le morceau de choix est la phrase suivante sur la soi-disant offre légale (qui est risible au mieux) :

Conclusion : « l’argument de l’absence d’œuvre, leur diffusion à un rythme qui ne convient pas, c’est faux ! C’est de la démagogie. Il faut arriver à sanctionner le piratage qui est du vol ! (…) On n’arrivera pas à vendre des séries si on ne le combat pas. »

Outre le fait qu’une copie illicite n’est pas du vol, du moins au sens entendu par le Code Pénal – à moins que la copie d’un fichier qui le multiplie soit la même chose qu’une soustraction (faut-il redéfinir les mathématiques ?) – que dire de l’offre légale actuelle pour les oeuvres cinématographiques ?

Elle souffre d’une incongruité, la chronologie des médias, héritage des années avant l’arrivée du réseau des réseaux. Pour mémoire, la chronologie des médias, définie légalement depuis 1982 et adaptée pour les nouveaux moyens de diffusion en France, est la suivante pour un film.

Donc pour un film comme le reboot de Superman, à savoir Man Of Steel, sorti le 19 juin 2013, cela donne :

A notre époque d’instantanéité, c’est pas limite caricatural ? Autant dire que dès octobre 2013, nombre de personnes qui considère que payer 20 à 25 € un support physique n’est pas primordial et que cet argent est plus utile dans le financement des besoins primaires (manger, boire, se vêtir, se loger) seront passées par des filières parallèles pour un résultat plus facile d’utilisation que l’offre légale qui est handicapée par les DRMs (qui ont fait preuve de leur nocivité et de leur inutilité au fil des années).

D’accord, il reste une minorité d’utilisateurs qui passeront coûte que coûte sur les modèles illicites, mais ce n’est que le retour du bâton face à une industrie qui a refusé de se remettre en cause et ainsi que son modèle économique avec l’arrivée du réseau des réseaux.

Des dinosaures qui voyant arriver l’astéroïde qui va les éradiquer croient encore que sa trajectoire va changer au dernier moment.

Les « ayants tous les droits » veulent combattre la copie illicite, alors pourquoi ne pas abandonner la chronologie des médias en mettant au point un principe simple, sachant que certaines personnes ne vont jamais au cinéma, d’autres préfèreraient un accès numérique, d’autres le support physique, etc…

Pourquoi ne pas faire une sortie simultanée des différents médias ? Cela permettrait d’optimiser les revenus, et de combattre la copie illicite, non ? A moins que je ne me trompe lourdement…

Enfin, simple idée d’une personne qui n’a plus mis les pieds dans un cinéma depuis… la sortie d’Harvey Milk, pour plusieurs raisons, dont le coût d’une place, l’inconfort des salles à cause de l’incivilité des spectateurs, ou encore la démultiplication des reboot et autres remakes qui sont une solution de facilité…

On finit même par se demander quelle sera la prochaine suite ou le prochain reboot qui arrivera sur les écrans ! :(

On peut faire ici le parallèle avec l’industrie musicale. Elle se plaint que ses ventes soient en baisse. Mais il faut dire que depuis 2001 (et le début des programmes dit de « télé réalité »), les télés crochets se sont démultipliés, avec les artistes savonnettes comme à la grande époque des yéyés.

Pour mémoire, en espérant n’avoir rien oublié, voici la liste des émissions dites de télé-crochets produites depuis 2001 :

Soit 28 saisons pour 5 télé-crochets différents sur 13 ans. Plus de deux par an, en estimant que chaque saison dure dans les 3 à 6 mois, cela ne laisse que peu de chances aux gagnant(e)s de pouvoir s’en sortir.

N’oublions par l’industrie litteraire. Elle est elle aussi touchée par la copie illicite, mais il suffit de voir le nombre de clones qui remplisse les rayons culturels. Combien de sagas de sorcellerie après le succès d’Harry Potter ? Combien de sagas de vampires après le succès de Twilight ? Ou dans une moindre mesure, les romans « porno soft » après le succès de « 50 shades of grey » ?

On peut comprendre que les trois industries soient frileuses pour proposer des produits réellement innovants surtout à une époque où les rentes de situations liés à la vente des supports physiques (et donc rares par définition) n’est plus adaptée.

C’est vrai, copier un fichier ne demande que quelques secondes, et donc entraine mécaniquement une forme d’abondance. Contrairement à l’obligation de copier un support physique avec les risques de pertes inhérentes à la duplication. Ou encore les frais de matières premières engagées.

Il est tellement plus simple de demander des lois pour combattre les nouveaux usages que de s’y adapter, en oubliant que les nouveaux usages sont désormais intégrés. A moins qu’on ne passe par le lavage de cerveaux les bancs de l’école, comme c’est en projet au Royaume Uni pour faire comprendre que les droits individuels sont inférieurs au copyright…

A quand l’équivalent avec les droits d’auteurs, différent du copyright sur certains plans, dans les écoles françaises ?

Je ne sais pas pourquoi, mais je vois arriver une ombre énorme d’un objet céleste qui l’est tout autant et qui file à la vitesse du son… Et qui va tomber sur le crâne de personnes qui se croient encore en 1993…

15 jours sur la framasphere*, premier bilan.

lundi 20 octobre 2014 à 12:18

Il y a une quinzaine de jours, j’écrivais un billet sur l’amour vache que j’ai pu avoir avec le réseau social décentralisé diaspora*.

En utilisant le point d’accès proposé par framasoft, je voulais donner une nouvelle chance à ce réseau social atypique.

Je dois dire que le bilan que j’en tire au bout de deux semaines n’est pas trop mauvais. Sur le plan technique, il y a l’obligation de bien rédiger son billet ou son commentaire avant de le publier. Ce qui implique d’apprendre la syntaxe markdown, mais ce n’est rien de bien compliqué au final, et comme un bouton aperçu permet de vérifier ce qu’on est en train d’écrire…

Evidemment, j’ai moins de contacts que sur mon compte google plus (environ 600), n’accumulant qu’environ 162 contacts en ce moment sur mon profil (contacts uniquement visible si on est connecté sur diaspora*)

Comme pour mon fil google plus, je n’ai qu’environ 20 à 25% de contacts réellement actifs. Mieux vaut avoir peu de contacts actifs que de se trimballer des kikolol qui pollue des réseaux comme celui du fesseur de caprins.

Evidemment, on trouve surtout des libristes sur diaspora*, mais pas uniquement. Comme les cercles de google plus (j’ai fait récemment un nettoyage et j’ai viré une cinquantaine de contacts qui n’avaient rien postés, certains depuis près de 3 ans), il y a des facilités de rangements, s’appellant les aspects.

Il suffit de suivre des tags pour récupérer des contacts potentiels et trouver des infos intéressantes, loin d’être noyées dans le flux des gifs animés qui sont aussi agréables que le bruit des papiers de bonbons froissés dans une salle de cinéma.

Il faut apprendre à se sortir les doigts du fondement quand on vient sur diaspora*, mais au moins, on finit par trouver des informations intéressantes, sans tomber dans le fliquage des réseaux sociaux classiques.

Je ne suis pas encore au point de virer mon compte google plus, pour plusieurs raisons, dont la facilité d’utilisation de certains outils. Mais pour moi, les deux réseaux que sont google plus et diapora* sont complémentaires. Je n’ai plus de compte chez le fesseurs de caprins, et je ne m’en porte pas plus mal.

Diaspora* commence enfin à être utilisable, même s’il manque des outils sur les plateformes mobiles pour suivre son fil. Mais il ne faut pas se plaindre de voir que le réseau qu’on a annoncé plusieurs fois comme décédé est toujours bien vivant.

Le réseau social libre et décentralisé est en pleine renaissance. La distribution GNU/Linux pour débutants Handy Linux (dont je reparlerais dans un prochain article) vient de faire disparaitre le bouton Facebook de son lanceur avec la sortie de sa version 1.7. Quelques captures d’écran, au passage, en attendant un futur article.

Autant dire que le mouvement, même s’il est marginal est bien en route :D