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FredericBezies

source: FredericBezies

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« Trois balles dans le buffet » : pour se réconcilier avec les romans policiers.

dimanche 20 avril 2014 à 08:34

J’avoue, mis à part le premier tome de Millenium, et les 5 premiers volumes de Camilla Läckberg, je suis vraiment fâché avec les romans policiers.

Il y a quelques semaines, Jérome Dumont a fait une promotion pour le quatrième volet des aventures de Rossetti & MacLane, « Trois balles dans le buffet« .

Je ne connaissais pas la série, et j’avoue que j’ai été bluffé. Outre le côté truculent des personnages, la description du milieu de la côte d’Azur est excellent avec des dialogues dignes de Michel Audiard dans l’esprit, on se trouve plongé dans un règlement de compte qui semble avoir foiré…

Ange Frattacci, parrain du milieu cannois se prend trois balles lors d’une agression, et se retrouve aux soins intensifs… Un avocat devenu un « ami » d’Ange va prendre de ses nouvelles tout en gérant le mariage d’un de ses collègues et ami, Roger Martinez.

Le duo entre l’avocat Gabriel Rossetti et sa compagne fondue d’informatique les plongent dans une histoire dont les rebondissements sont intéressants, car tout sauf prévisible contrairement à 90% des policiers actuels.

Sans trop vouloir vous spolier le plaisir, je pense que l’auteur s’est lâché avec l’audition au tribunal… Je n’en dirais pas plus, mais ça vaut son pesant de cacahuètes.

Maintenant que j’ai découvert la série, je pense lire les autres tomes. Du moins quand je serais dans l’envie de lire du policier.

C’est un bon petit roman (à peine 200 pages), mais il est vraiment idéal pour se changer les idées et avoir un policier francophone de qualité.

En vrac’ rapide et libre avant le long week-end pascal.

samedi 19 avril 2014 à 20:20

Avant un long week-end pascal, en espérant que vous n’abuserez pas du chocolat, un petit en vrac’ rapide et libre.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui !

La mi-avril 2014, ce n’est pas que la sortie de la distribution Ubuntu et de ses dérivées.

jeudi 17 avril 2014 à 17:19

C’est aussi la sortie de la nouvelle génération de KDE SC. La version 4.13.0 de l’environnement né en octobre 1996 (même si sa version 1.0 est sorti en juillet 1998) est sortie hier.

Parmi les nouveautés, outre l’utilisation d’un nouveau moteur pour la recherche sémantique, c’est aussi des améliorations au niveau du client courrier, une nouvelle interface pour Okular (l’afficheur de documents), l’éditeur Kate amélioré, sans oublier des dizaines d’améliorations plus ou moins répandu dans la panoplie logicielle de KDE SC.

Au moment où j’écris ces lignes, l’environnement n’est disponible que dans les dépots de test de la distribution Archlinux, et que des recettes pour compiler cette version de KDE SC est disponible pour Gentoo, la plupart des distributions GNU/Linux seront mis à jour dans les semaines qui viennent.

C’est cependant dommage pour Kubuntu 14.04 LTS qui devra se contenter de la version précédente. Mais c’est le problème des distributions GNU/Linux à date de publication gravée dans le marbre.

Modification du 18 avril : apparemment, l’équipe de Kubuntu a pris les devants et intégré KDE SC 4.13 dans la 14.04 LTS. Merci à Tonypad dans les commentaires pour l’information.

J’ai voulu tester l’ensemble dans une machine virtuelle Qemu, avec une ArchLinux et les dépots de tests activés. J’ai aussi rajouté Calligra, Amarok et Digikam pour avoir un environnement logiciel aussi complet que possible. Pour donner un coup de fouet à Konqueror, j’ai rajouté le paquet kwebkitpart qui permet d’utiliser le moteur de rendu Webkit.

J’ai aussi fait copier mes images et les 70 Go de ma musicothèque pour tester Amarok avec une grosse collection musicale.

Autant dire que c’est très long… Faut dire que vu la taille de la base musicale, on va pas faire la fine gueule :)

4 heures pour copier 73 Go ?!

L’estimation était un peu excessive. Il n’a fallu qu’une grosse heure pour que la copie soit terminée. Pour Amarok, il faut installer les greffons gstreamer 0.10 et spécialement le greffon ffmpeg sinon, pas de lecture de mp3 ! Désolé pour le bruit de son du micro, et que la musique soit si peu audible, mais je n’avais pas un bon retour casque :(

Après avoir testé rapidement cette nouvelle mouture, plusieurs traits ressortent : elle est plus rapide, assez fluide. Il ne faut pas oublier que la vidéo a été faite dans une machine virtuelle, avec un circuit vidéo assez pourri.

Avec une vrai carte vidéo, il n’y a pas tous les ralentissement d’affichage qui sont visible à cause de l’émulation. Mais c’est quand même bluffant. C’est une très bonne mouture de l’environnement, les outils ont atteint un grand stade de maturité, et le nouveau moteur de recherche me laisse sur le popotin.

Si les logiciels utilisant GTK, comme LibreOffice ou Mozilla Firefox ne donnaient pas l’impression d’avoir subi une chirurgie esthétique au marteau piqueur, je pourrais envisager de migrer vers KDE SC. En tout cas, si vous utilisez déjà cet environnement, vous serez agréablement surpris.

On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif… Pourquoi oublier ce proverbe plein de réalisme ?

mercredi 16 avril 2014 à 22:08

Derrière ce proverbe animalier, on trouve un problème lié à la fin de vie du vénérable et jadis détesté Microsoft Windows XP. Qui se souvient des articles haineux liés à l’activation de Microsoft Windows XP ? Pour les mémoires courtes, un article en anglais pour se souvenir de cette plaie qui a empoisonné la vie des utilisateurs en 2001-2002.


Même si Emmaubuntüs a poussé une gueulante justifiée
, il ne faut pas se leurrer. La plupart des personnes choisiront de changer d’ordinateur et ne se poseront pas plus de questions.

Ayant été faire mes courses alimentaires à l’hypermarché à l’oiseau cet après-midi, je suis passé au rayon micro-informatique. Outre le fait qu’il n’y a plus que quatre ordinateurs sous forme d’unité centrale pour une dizaine de PC portables et autant de tablettes, les prix sont étrangement bas, et les machines sous-équipées avec un classique : 4 Go de mémoire vive, 1 To de disque et un circuit vidéo ATI (donc pourri).

Le tout sous le dernier MS-Windows 8.1 qui se mettra à attaquer rapidement la falaise avec tous les inutiles-wares qui pollue une installation classique.

Inutile de préciser que les vendeurs avaient presque la salive coulant de la bouche en pensant à leur prime de fin de mois.

Le 17 avril, c’est la sortie de la nouvelle LTS d’Ubuntu avec sa floppée de versions officielles : Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu pour ne prendre que les principales. Distribution devenue synonyme de Linux dans le grand public.

Certain(e)s linuxien(ne)s essayeront – et c’est tout à leur honneur – de voir quelques personnes utilisant le vénérable Microsoft Windows XP et essayeront de lui forcer la main en lui demandant de laisser sa chance à leur distribution GNU/Linux.

Cependant, cela risque de se casser les dents sur plusieurs obstacles. Le premier, c’est de pouvoir démarrer sur une clé USB.

Le deuxième, c’est de pouvoir faire fonctionner le matériel, en espérant que les prérequis seront largement dépassés. Pour la Xubuntu, même si cela date de la version 13.10 et que ce sera surement mis à jour, c’est sans appel : 20 Go de disques sont chaudement recommandés, ainsi que d’avoir au moins 1 Go de mémoire vive.

Ayant pu récupérer une ISO de la Xubuntu 14.04 LTS via le dépot des ISOs cdimage.ubuntu.com et la section xubuntu/daily-live/current, j’ai installé la Xubuntu 14.04 LTS.

L’installation demande presque 6 Go d’espace disque. Et vous n’aurez pas LibreOffice installé. Uniquement le duo Abiword et Gnumeric.

Ensuite, il faut passer par la logithèque ubuntu, et enlever Abiword et Gnumeric, installer LibreOffice. Autre indispensable, car il faut rester réaliste : les codecs non libres, du genre mp3, mp4 ou encore cette saleté de Flash…

Donc, il faut passer par le paquet Xubuntu-restricted-extras. Et donc espérer avoir une bonne connexion. Sans oublier les indispensables installations d’imprimantes, scanner, bref, de quoi s’arracher les cheveux durant trois heures.

J’ai oublié de mentionner le troisième point, et le plus important : la peur de l’inconnu et de la nouveauté. Ici, c’est le serpent de mer de la démocratisation du logiciel libre. Les utilisateurs et utilisatrices ont peur de faire des bétises, et surtout ont peur de ne pas pouvoir utiliser cette chose étrange qui ne ressemblent pas à ce qu’elle utilisait auparavant.

Ils trouveront toujours un neveu ou un petit-fils qui trouvera le moyen de leur récupérer une machine et de les former rapidement à Microsoft Windows 8.x. Et tous les efforts que vous aurez déployé, cela aura été aussi utile de que de pisser dans un violoncelle.

Maintenant, libre à vous de tenter votre chance, mais comme je l’ai déjà exprimé dans un article du mois de février 2014, la mort de MS-Windows XP est un marché presque perdu d’avance pour le logiciel libre, et c’est cela le plus dommageable dans l’histoire.

J’espère me tromper cependant…

Tu le sens arriver le flop ? Un exemple, le Pono Music, le baladeur « haut de gamme ».

mercredi 16 avril 2014 à 16:59

En lisant un article sur le site du Point consacré au projet de Neil Young (dont j’ignorais qu’il était encore vivant) de proposer de la musique d’ultra haute qualité, largement supérieure au mp3, via un format flac 24 bit et un baladeur adapté. En gros celui du raté format DVD Audio… Qui n’a rien à envier à celui du Blu Ray Pure Audio.

L’article cite les statistiques du projet kickstarter, mais sans aller dans les détails. On peut en effet lire sur l’article du point :

Le légendaire chanteur a levé 6,2 millions de dollars pour développer PonoMusic, grâce au soutien de 18 220 internautes mélomanes sur Kickstarter.

J’y reviendrais un peu plus loin, car un autre point me fait penser que ce sera un flop monumental, je cite un autre passage de l’article du Point :

Quelques obstacles pourraient freiner le succès de Pono. Premièrement : le prix. Celui du baladeur (399 dollars, environ 290 euros) n’est pas plus élevé que celui d’un iPod. Mais le prix de la musique en haute qualité pourrait en dissuader plus d’un : il faudra compter entre 12 et 20 euros pour un album, contre 9 à 12 euros en qualité MP3. En outre, le modèle Pono implique que les acquéreurs disposent de casques ou de haut-parleurs à la hauteur, pour que le lecteur puisse exprimer sa différence. Et un tel matériel coûte cher…

Ce qui est un prendre les auditeurs pour des imbéciles. Quand j’achète un album sur Bandcamp, j’ai pour en moyenne 8$ soit 5,78€ des fichiers au format FLAC en 16 bits.  Pour des albums allant de 15 minutes à une heure et quart.

Sans un matériel hors de prix, difficile de faire la différence entre du flac 16 et 24 bits. Sauf à avoir l’ouie aussi fine qu’un chien. Ce qui n’est pas le cas de grand monde.

Mais on s’aperçoit que l’article du Point n’a pas creusé les statistiques de la page Kickstarter, car c’est intéressant à lire.

On peut lire qu’avec les trois premières options, 2709 personnes n’ont pas donnés suffisamment pour voir droit au baladeur. Soit près de 15% du total.

Je sais, ça fera environ 15 500 baladeurs à produire d’ici octobre prochain. Mais il serait vraiment étonnant de pouvoir déloger l’iPod du marché du baladeur numérique. On estime qu’entre 2001 et 2010, 275 millions d’iPod (toutes générations confondues) ont été écoulés. Soit environ 30 millions par an.

Autant dire que le produit de Neil Young sera un gentil flop, car il est trop élitiste, trop onéreux et n’apporte rien au final.

Microsoft s’est cassé les dents en voulant détroner l’iPod avec son Zune. L’histoire ne repasse pas les plats, mais les humains ont la mémoire courte.