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FredericBezies

source: FredericBezies

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Puisque durant des semaines on va casser les salauds de pauvres, autant parler de la pauvreté de l’intérieur…

vendredi 6 janvier 2017 à 14:35

La campagne présidentielle de 2017 sera une de celles où les salauds de pauvres, celles et ceux qui survivent des minimas sociaux, que ce soit le RSA, l’AAH ou encore les personnes indemnisées par Pole-Emploi seront une cible de choix de la part des différents partis politiques. Je m’étais promis de ne faire aucun billet lié à la politique. Celui-ci sera donc la seule exception.

Avant qu’on crie au misérabilisme, c’est une volonté de pousser un coup de gueule sur l’hypocrisie d’une partie de la population, quelle que soit son encartage politique.

Étant moi-même un salaud de pauvre, qui va utiliser une partie de ses économies pour lancer son projet professionnel, j’ai donc décidé de jouer la transparence. Pour mémoire, le seuil de pauvreté est situé au minimum à 840€ par mois en terme de revenu.

Donc, étant bénéficiaire du RSA socle amputé d’un forfait lié au versement d’une allocation logement, je touche royalement pour la RSA socle la somme de 463,95€. En effet, 64,22€ sont enlevés du montant officiel pour une personne seule logée en dehors d’un cadre familial.

Avec les dépenses fixes suivantes, volontairement arrondi à l’euro supérieur pour éviter des comptes d’apothicaires :

Soit un total : 215€

Avant de pouvoir me nourrir, il me reste : 248,95€

Budget alimentaire moyen : 20 à 25€ par semaine. Donc entre 80 et 100€ par mois. Il me reste donc pour les coups dur et les dépenses tierces : au pire 148,95€ et au mieux 160,95€.

Donc, on va dire sur un mois de 30 jours, je ne peux me permettre de dépenser qu’entre 4,96€ et 5,36€ avant d’être à « sec » par rapport au versement mensuel du RSA.

Par (mal)chance, je n’ai pas le permis. Mais il faut savoir que l’heure de conduite à l’auto-école la plus proche de chez moi (et la seule de ma ville) est plus qu’abordable. L’heure de conduite n’est qu’à 43€ !

Autant dire que pouvoir me payer le permis n’est pas vraiment à l’ordre du jour. Il me suffit d’avoir une tuile du genre téléphone portable qui rend l’âme comme cela m’est arrivé le 2 janvier 2017 (et bonne année au passage !) pour ronger sur les réserves serrées du mois en cours. Et dépenser 89€ ainsi, ça ne me plait pas le moins du monde. Mais peut-on (sur)vivre de nos jours sans téléphone portable ?

Inutile de vous préciser que j’espère que mon ordinateur fixe – qui va sur ses 7 ans – me fera encore une ou deux années avant de se décider à me demander la retraite.

Par chance, j’ai mis un peu d’argent de côté, économisé durant mes périodes d’activités professionnelles. Celui n’est pas planqué dans un paradis fiscal, mais sur un duo livret A et livret d’épargne populaire. Avec un taux d’intérêt d’un gros pour-cent au mieux donc. Argent qui me fait payer la redevance audio-visuelle chaque année. C’est vrai qu’être au RSA, c’est la planque, surtout quand on sort d’une période d’activité plus ou moins longue et qu’on a des dépenses « faibles ».

Maintenant si vous pensez toujours que les personnes bénéficiaires des minimas sociaux sont des parasites, je ne puis plus rien pour vous. Il ne faut pas souhaiter le malheur d’autrui, mais les donneurs de leçons qui déclament cela, je leur propose de venir vivre un trimestre ou deux avec le RSA.

Enfin, je dis cela, mais je dis rien au final. Ce serait con de les voir ouvrir les yeux sur leur propagande et sa vacuité profonde.

Enfin, ne vous inquiétez pas, les prochains billets seront largement plus légers et moins méchants – toutes proportions gardées – que celui-ci !

« Les loges du mal » : quand un roman policier nous plonge dans les coulisses du théâtre.

jeudi 5 janvier 2017 à 08:46

Vous le savez, je suis difficile en terme de roman policier. Je trouve que c’est souvent un genre surfait avec des livres dont on connait déjà la conclusion alors qu’on en est uniquement au premier quart. Du moins, c’est vrai la plupart du temps.

Mais il est toujours des exceptions qui confirment la règle, et le roman d’Enzo Bartoli en est la preuve. J’ai pu recevoir un exemplaire dédicacé en cadeau via l’opération proposée par Agnès de Destination Passions où certain(e)s auteur(e)s ne semblent pas avoir été des plus coopératifs. Mais, j’ai décidé de ne pas me mettre à nouveau à dos le monde des bisounours de l’auto-édition.

J’avoue que j’avais été intrigué par le sujet : un acteur de théâtre ayant réussi sa carrière est retrouvé mort égorgé, avec des éléments qui n’ont rien à faire dans le monde du théâtre, surtout à quelques minutes d’une représentation. Un monde où la superstition reigne en tyran… Ne serait que pour les couleurs ou encore les messages d’encouragement…

Le 36 Quai des orfèvres est chargé de l’enquête qui est loin d’être simple à résoudre. Sans vouloir vous spolier le plaisir de découvrir l’histoire, je dois dire qu’elle m’a vraiment tenue en haleine jusqu’à sa conclusion dans les quinze dernières pages. Pour une fois, on n’est vraiment loin de savoir qui est responsable de ce meurtre sordide.

J’avoue que l’auteur m’a bien bluffé et qu’il a su mener ses personnages en bateau jusqu’à la conclusion. Mon seul regret, la conclusion est amenée un peu trop rapidement, mais cela aurait pu être pire. Il n’est pas impossible que je me procure dans le courant de l’année 2017 ses autres oeuvres déjà parues. Mais comme je l’ai déjà dit, le roman policier, c’est à petite dose pour moi 🙂

En vrac’ mercurien.

mercredi 4 janvier 2017 à 10:43

Un rapide en vrac’ mixte de milieu de semaine. Le premier de 2017. Essayons de partir d’un bon pied, cette fois !

Commençons par le logiciel libre :

Côté musique et livre ?

Voila, c’est tout pour aujourd’hui et bonne journée.

Guide d’installation d’Archlinux, version de janvier 2017.

dimanche 1 janvier 2017 à 10:05

Voici la trente-neuvième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de décembre 2016.

Et bonne année 2017, tant que j’y pense 🙂

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une image ISO intermédiaire créée avec l’outil Archiso, au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er janvier vers 10 h 10 du matin, l’ISO de janvier 2017 n’est pas encore disponible. Merci à Adrien de Linuxtricks pour quelques retours qui ont permis d’alléger un brin les lignes de commandes 🙂

Côté environnements : Gnome 3.22.2, Plasma 5.8.3, Xfce 4.12.0, Cinnamon 3.2.7 et Mate-Desktop 1.16.1 (en version gtk3 désormais). Le Deepin Desktop Environment a été enlevé. Il sera remis quand les traductions autres que l’anglais seront disponibles. Cf le bug https://bugs.archlinux.org/task/51627. À sa place Budgie Desktop est disponible.

Saluons aussi l’arrivée du noyau Linux 4.8.13.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Cédons à la tradition : le billet de bilan de fin d’année.

samedi 31 décembre 2016 à 11:33

Ce sera un article court. Dans le billet du 30 décembre 2015, je postais mes statistiques de visites annuelles, arrivant à un peu plus d’un demi-million de pages vues. Sur ce domaine, je reste dans la stabilité, avec au moment où je rédige ce billet un peu plus de 523 000 vues pour 217 540 visiteurs uniques.

Et non, je ne peux pas faire monter artificiellement le nombre de vues, j’ai une adresse IP fixe 🙂

Autant dire une nouvelle fois que je suis tout sauf le blogueur influent que certaines personnes veulent bien s’amuser à décrire. De cette année, je retiens les collaborations avec Péha, donc l’excellente planche qu’il a dessiné pour fêter mes 42 ans.

2016 se termine, et bien tant mieux. Je ne la regretterai pas sur certains plans, comme j’ai pu l’exprimer dans un billet du 27 décembre 2016.

Il n’y aura pas de billet de nouvelle année, car comme je l’avais écrit dans une de mes premières chronique cynique – une série de texte qui m’a permis de m’exprimer tout au long de l’année 2016 – je n’aime pas le jour de l’An.

Pour finir l’année musicalement, après Amanda Palmer en 2015 le choix était difficile. Je me suis replié sur Steven Wilson, avec son « Perfect Life » extrait de l’album « Hand Cannot Erase » de 2015.