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FredericBezies

source: FredericBezies

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Mageia 6… Ou comment tomber de Charybde en Scylla ?

vendredi 10 février 2017 à 11:44

Désolé de la jouer culturelle, mais il faut dire les choses comme elles sont, mais j’ai comme l’impression que la Mageia est en train de prouver un proverbe bien connu : il ne faut pas voir les yeux plus gros que le ventre. Sinon, gare à l’indigestion.

Cela me fait penser à une de mes prédictions pour 2017… Bref !

Adrien D, dans une vidéo assez acide, demandait simplement si l’équipe de Mageia ne prenait pas les utilisateurs pour des… Inutile de préciser le mot en question.

Il faut le dire, la Mageia 6 nous la joue maintenant Duke Nukem 4 Ever. Il faut dire que la feuille de route de la version 6.0 est depuis longtemps sujet à rigolade. Il suffit de voir le retard accumulé, en se souvent que normalement, c’était prévu à l’origine pour l’été 2016. Puis cela a été répoussé pour la fin de l’année.

Pour mémoire, la Mageia 5.0 est sortie à la mi-juin 2015.

La sta2, alias stabilisation 2 n’est pas prête voir le jour. En effet, si on recherche le bug qui indexe les bugs bloquants, on en a encore 20… Une capture d’écran à l’appui, ça fait jamais de mal.

Ayant pu mettre la souris sur le dernier jeu d’images ISO intermédiaires en vue de la publication de la Sta2… Sachant que la Sta1 est sortie le 30 juin 2016. Dixit le site primaire des images ISO… Cool, non ? 🙂

J’ai donc décidé d’installer le dernier jeu de préversion en date, qui a un petit mois au moment où je rédige cet article. Merci à Adrien D pour m’avoir filé l’adresse du miroir qui allait bien 🙂

J’ai décidé de prendre l’image ISO d’installation en 64 bits.

L’installateur est le même depuis une bonne dizaine d’années. Mais si on veut avoir une idée d’un des principaux problèmes de la Mageia, à savoir « les yeux plus gros que le ventre », il suffit d’une seule capture d’écran.

Voici la liste des environnements disponibles et supportés – comme la corde soutient le pendu ? – officiellement. Au minimum 6 : Plasma, Gnome, Xfce, Mate-Desktop, Cinnamon et Lxde. Rien que ça !

Et pourquoi pas Budgie Desktop tant qu’on y est ? Sans oublier Deepin, bien entendu. Quoique je serai malheureusement capable de donner des idées ici ! 🙂

J’ai donc fini l’installation et j’ai décidé de lancer l’enregistrement juste après l’installation de la future Mageia 6 sta2. Je me suis fait avoir bêtement, mais au moins, cela appuie une bonne partie de mon argumentation ici.

Il y a plusieurs choses qui m’ont fait tiqués. Outre le fait que des dépôts 32 bits soient activés alors qu’on installe une version 64 bits, il y a aussi les mises à jour par lot. Il suffit qu’une des mises à jour contenue dans un lot soit mal finie, et vlan, tout plante 🙁

Ce ne serait pas mieux au final de tout récupérer et faire toutes les mises à jour d’un coup ? Pourquoi conserver les sources d’installation physique dans la liste de dépots ? Un bug déjà renconté par Adrien dans sa vidéo bilan sur la Mageia 6 sta2 et qui semble trainer depuis… janvier 2013 d’une façon ou d’une autre.

La logithèque qui n’est pas des plus cohérentes. Pourquoi avoir Eterm dans les logiciels installés ? Pourquoi le duo Audacious et Amarok ? Pourquoi la moitié de la logithèque de KDE manque à l’appel, même en, partant un DVD d’installation ?

Il faut noter que certains bugs qu’on peut qualifier d’ancestraux sont toujours plus ou moins d’actualité. Par exemple, comme l’a dit Adrien sur son bilan des images sta2 de Mageia, comme les sources qui sont mal gérées.

Le noeud du problème ? L’équipe de Mageia semble être devenue trop petite pour gérer une floppée d’environnements sans oublier la concurrence de sa soeur issue des dernières Mandriva officielle qui a su se limiter à un seul environnement, à savoir KDE Plasma et qui commence à lui faire de l’ombre.

Il y a eu des projets intéressants, comme l’intégration de DNF, mais cela a sûrement eu pour conséquence de ralentir le travail de développement entre temps. De plus, serait-ce un aveu de l’obsolescence des outils maison qui date des premières Mandrake Linux, donc de la fin des années 1990 ?

Sans être méchant, il faut le dire : nous sommes en face d’un projet qui est en train de tresser la corde qui le pendra.

Sans une volonté de se recentrer sur un ou deux environnements principaux, la Mageia ne sera plus qu’une référence dans le musée de l’informatique libre, faute de main d’oeuvre et d’avoir sorti une version 6.0 dans les temps, à savoir d’ici les deux ans de la Mageia 5.0, en juin 2017.

Pour les personnes qui vont me dire que je suis un anti-Mageia primaire, je vous renvoie à cet article sorti en février 2014, sur la Mageia 4… Rien que le titre est parlant : « Mageia 4 : on finit par se demander l’utilité d’OpenMandriva, hein… »

Maintenant, je dis ça, mais je dis rien. Seul l’avenir me dira si je me plante ou pas !

Bilan de l’année du geek.

vendredi 10 février 2017 à 00:05

En ce vendredi 10 février 2017, je quitte officiellement l’année geek que j’ai entamé un an plus tôt. J’avais envie de faire un bilan de l’année en question.

Après un billet anniversaire illustré par Péhä, cela a été une année chargée. Sur le plan purement informatique et internet ?

Ma chaine Youtube a dépassé les 1000 abonnés en seulement 8 années d’existence. N’étant pas à la course aux abonnés, c’est déjà pas si mal 🙂

En ce 10 février 2017, je suis dans les 1400 abonnés. C’est déjà pas si mal pour une chaine qui parle d’un sujet aussi peu porteur que Linux et ses dérivés, non ? 🙂

Cela a été une année particulièrement chargée sur le plan de l’écrit. Outre mon roman dystopique disponible gratuitement – qui s’est fait massacré par une blogueuse littéraire dont je vous renvoie à l’article qui fait penser que le proverbe « à cheval donné, on ne regarde pas les dents » ne lui est pas familier. Mais connaître ce genre de proverbe, cela nécessite un minimum de culture générale 🙂

Si je dois retirer quelque chose de positif de mon expérience de la fréquentation de la bulle du monde de l’auto-édition numérique – l’auto-édition existant depuis les débuts de l’imprimerie ou presque via l’édition à compte d’auteur – c’est d’avoir rencontré des talents… Et des outres remplies de vents qui n’ont pour tout talent que de savoir pratiquer des caresses bucco-génitales 🙂

Par ailleurs, une question me vient… Comment des blogueurs et blogueuses affiliés à un compte collectif sur le réseau social à l’oiseau bleu pourrait influencer la sphère francophone de l’auto-édition, mis à part en mettant en avant des auteur(e)s qui n’auraient jamais dépassé le strict cadre familial connu pour être le plus vachard de tous ?

J’ai sorti pour le plaisir mon recueil de chroniques « Allez sans rancunes ». Je n’attends aucune fortune et c’est aussi bien. J’ai été obligé de mettre un prix, et conformément à mes choix, c’est le strict minimum que j’ai indiqué. L’appat du lucre est la pire des choses qui peut arriver.

C’est ainsi que j’ai décidé pour conserver un petit peu de santé mentale de mettre un terme à l’auto-édition. Si je dois écrire, ce sera pour le plaisir !

Pour les talents ? Je vous renvoie à ce billet auquel je dois rajouter Patrick Valverde et Enzo Bartoli. Sans oublier Florence Porcel pour son excellent « L’espace sans gravité ». Que j’ai chroniqué d’une manière un peu humoristique.

J’ai aussi profité de mon année pour financer sur mes fonds propre une formation à distance auprès du CNED. D’ici la mi-mars 2017, au pire début avril 2017, je compte me lancer à mon compte dans l’activité en relation avec la dite formation. Mais pour le moment, je vais garder le secret 🙂

Simple truc que je peux dire, c’est que si vous désirez vous mettre à votre compte, la prestation Activ’Crea est vraiment bien pour éclaircir de nombreux points

Ce que je compte faire pour cette nouvelle année personnelle ? Passer le certificat Voltaire, finir le premier tome de mon ultime trilogie auto-éditée – qui sera sûrement assassinée par certaines blogueurs et blogueuses littéraire francophones – essayer de mettre un peu de beurre dans les épinards avec mon activité indépendante, et soyons fou, trouver l’amour.

Mais je pense que cette ultime entrée n’est pas encore à l’ordre du jour !

En vrac’ mercurien.

mercredi 8 février 2017 à 12:25

Un rapide en vrac’ mixte de milieu de semaine.

Commençons par le logiciel libre :

Côté musique et livre ?

Voila, c’est tout pour aujourd’hui et bonne journée.

Les versions communautaires officiellement reconnues sont-elles l’expression d’une « promotion canapé » version logiciel libre ?

mardi 7 février 2017 à 11:14

En avril 2016, je poussais déjà une gueulante contre les images ISO communautaires de Manjaro Linux. Je terminais l’article avec la conclusion suivante :

Maintenant, je vous donne un conseil, que vous êtes libre de suivre, mais fuyez comme la peste les images ISO communautaires.

J’ai récemment – du moins au moment où je rédige ce billet – fait un bilan des versions communautaires reconnues comme en bon état et bien entretenu, dixit la page dédiée sur le site de la Manjaro Linux.

On y lit : « currently well tended and in very good shape: » qu’on peut traduire par : « Actuellement bien entretenues et en très bonne forme: »

Autant dire que l’on est tombé dans le mensonge marketing le plus total. On y trouve la Manjaro Gnome qui est une sombre daube, au point d’avoir dû lui dédier un épisode de ma série DGLFI (Distributions GNU/Linux Franchement Inutiles).

Bien entretenues ? C’est vite dit. Au mieux, on a droit à une image ISO sortie le 9 décembre 2016 (pour la Deepin), au pire pour la pire (pour la LXQt) le 4 novembre 2016 ! Donc aucune mise à jour depuis 2 mois pour la plus récente au moment où j’écris cet article.

J’ai donc réalisé une vidéo qui fait le bilan des images ISO restantes. Le constat est très clair : la moitié est bonne pour la poubelle, une dont le pseudonyme du mainteneur rime avec auto-destruction ne pouvant plus être mise à jour sans des contorsions techniques.

Si vous voulez l’image ISO ayant un tendance à l’auto-destruction, avancez jusqu’à la 65ième minute de la vidéo 🙂

Si vous voulez la conclusion, avancez directement à la 91ième minute de la vidéo. De voir que de telles productions sont promues… Ouille !

Cela est pour moi la preuve qu’il y a une forme « promotion canapé » pour intégrer le domaine des images ISO communautaires. Peu importe que ton travail soit de qualité ou franchement pourri, si tu sais faire une forme de caresses bucco-génitales ou de feuilles de rose à l’équipe de développement de la Manjaro Linux, ton image ISO sera promue.

On peut se demander comment une image ISO qui propose à la fois un noyau linux court terme donc abandonné rapidement, des dépôts tiers qui peuvent très bien partir en gonades ou être abandonnés (cf la vidéo bilan aux alentours de la 71ième minute). Peu importe si certaines personnes aient grincés des dents à l’époque…

Cf aussi ce fil sur le forum officiel sur le dépot tiers mort. C’est tellement bien pour un utilisateur de devoir faire le travailleur du mainteneur…

Il faudra m’expliquer pourquoi une image ISO basée sur les mêmes idées que l’image ISO s’auto-détruisant et proposée par Lolix n’a pas été choisie à la place.

Elle n’est pas exemple de défauts, comme le montre la vidéo ci-après, mais au moins, elle est encore utilisable et peut être mise à jour sans avoir à torturer des fichiers de configuration.

Je pourrai reprendre mot pour mot la conclusion de mon billet d’Avril 2016, modulo ceci : vous pouvez vous replier sur les images ISO avec Cinnamon, i3 et Mate-Desktop.

Du moins, en ce début de février 2017. Si vous voulez LXQt, oubliez donc l’image ISO proposée par le site de la Manjaro, à moins de vouloir vous écoeurer à vie des distributions GNU/Linux.

Je tiens à finir en rajoutant que je n’ai aucune action auprès de l’auteur des versions communautaires Lolix. J’aime juste ce qui fonctionne et qui respecte l’utilisateur.

En vrac’ de fin de semaine.

samedi 4 février 2017 à 16:56

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac’ 🙂

Assez court, car j’ai pas grand chose à me mettre sous la souris en ce moment. J’ai quelques billets et autres joyeusetés un brin chronophage sur « le feu » 🙁

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ? Peu de choses mais de la qualité… Ou pas 😉

Bonne fin de semaine !