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FredericBezies

source: FredericBezies

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OS4 OpenDesktop, la distribution GNU/Linux pour une utilisation « simplifiée » ?

vendredi 16 novembre 2012 à 17:57

OS4 OpenDesktop, c’est encore une distribution GNU/Linux, dont le crédo est, je cite :  » It aims for ease of use and user friendliness and falls into the line of what we call « simplified computing » ce qu’on peut traduire par : « Elle vise la simplicité d’utilisation et la convivialité pour tombé dans ce que nous appellons « l’informatique simplifiée ». »

Et malgré que le nom lui ressemble un peu, ce n’est pas vraiment le descendant du vénérable et malheureux concurrent de Microsoft Windows, OS/2 d’IBM.

Basée sur une Xubuntu Linux 12.04.x LTS, elle reprend en partie une interface assez connue par les vieux de la vieille, j’ai nommé l’interface de NeXT.

Dès l’installation, on peut comprendre que simplifiée veut dire très gourmande : pas moins de 7 Go sont demandés dès le départ. Et pour cause. Tous les outils possibles et imaginables sont préinstallés. Autant dire, qu’en dehors des mises à jour, il n’y a pas grand chose à rajouter.

On trouve de tout : de quoi faire des retouches photos, de quoi programmer, faire de la navigation web, bref, il n’y a que l’embarras du choix. La gestion des logiciels passe par Synaptic.

Malgré sa taille d’origine, il faut noter que si l’on veut avoir LibreOffice, il faut l’installer à la main.

On aurait pu passer par Synaptic, cependant c’est une version plus ancienne qui est proposée. Et comme la version 3.5 de LibreOffice est en fin de vie sur le site officiel

Point noir, la traduction française de la distribution et de LibreOffice doivent être téléchargées et installées manuellement. Apparemment, les auteurs de la distribution ignore, involontairement on peut l’espérer, l’existence du monde non-anglophone :(

Et comme d’habitude, on va montrer cette distribution en action.

Comment traduire le fond de ma pensée ? Cette distribution est simplifiée, oui, si plusieurs conditions sont remplies :

  1. Vous êtes anglophone.
  2. Vous ne voulez pas un LibreOffice récent.
  3. Vous aimez le look à la NeXT.

Qu’on ne se trompe l’interface est très agréable, mais l’ensemble n’est pas vraiment simplifié si on ne remplit aucune des trois conditions qui précèdent. Dommage, car l’idée de départ est intéressante. Dommage que les logiciels installés mélange ceux très simple d’utilisation et ceux qui sont dédiés à un public plus professionnel, comme Scribus ou Blender.

En vrac’ rapide et libre.

jeudi 15 novembre 2012 à 11:39

Quelques liens en vrac’ en relation avec le libre.

C’est tout pour cet en vrac’

« When the broken bow : We, the Dangerous Weapons », merci Bandcamp !

jeudi 15 novembre 2012 à 09:27

Bandcamp, dois-je le répéter encore une fois ? – est une mine d’or. Surtout quand on prend le temps de fouiller un peu, et surtout d’utiliser les recommandations.

Grace à Bandcamp, j’ai fait exploser ma bibliothèque musicale. Et il y a quelques jours, je tombe sur une recommandation qui m’intrigue : « We, the Dangerous Weapons » du groupe « When The Broken Bow ». J’avoue que la pochette d’un album joue beaucoup pour me forcer à l’écouter.

Je mets le le lien de coté, et le soir même, je lance la lecture. Et boum ! La claque, dès les premières secondes.

Et arrivé à la moitié des pistes, j’avais déjà dégainé mon compte paypal pour acheter l’album. Mais parlons d’abord rapidement du groupe. C’est un trio, formé par Ali Ippolito (piano et chant), Justin Stimson (à la basse) et Quentin Whitman (percussions), originaire de Portland, Oregon.

Le trio propose un rock assez doux, très classique et très mélodique. La piste d’intro propose une musique appaissante, presque une berceuse. Cette mise en bouche permet d’introduire un rock reposant, dont le duo piano-chant d’Ali Ippolito apporte un coté « sucré ».

Sur la piste « Better Than My Own » (la troisième), si on ferme les yeux, on se croirait dans un club enfumé, le groupe se produisant sur scène. Comme dans un bon film policier des années 1980. Ce qui est confirmé par la piste suivante « The Game ».

Les pistes s’enchainent, et les pistes sont toujours aussi bonne, que ce soit pour « My Favorite Question » ou encore « Where You Are ».

« To Warrant a War on Want » propose un effet que j’adore : un titre qui offre un effet radio des années 1970, au moins sur le premier tiers. Avec le son légèrement étouffé, à distance. Et qui offre une très belle balade, très engagée, surtout au niveau de certains passages aux percussions très militaires.

Suit un morceau un peu plus « électrique », « Caffree: Lost Reverie/Wyam’s Silence ». C’est le morceau le plus « faible » de l’album. « Magnify » offre de nouveau l’ambiance club enfumé, et c’est très bon.

Et la dernière piste conclue l’album sur une touche très « country-rock », qui finit d’achever le plaisir de l’auditeur.

L’album dure 40 minutes, et il s’écoute d’un trait, et transporte l’auditeur dans un voyage qui donne envie de s’y replonger dès que possible.

L’album n’est pas excessivement cher, 8$ en version numérique, 10$ en version physique. Largement moins cher que les excréments canins que les radios essayent de nous vendre en nous polluant les oreilles.

Des albums comme celui-ci, j’en voudrais tous les jours :)

antiX 12.5 alpha 2 : l’attaque des distributions GNU/Linux légères ?

mardi 13 novembre 2012 à 18:13

Dans le domaine des distributions GNU/Linux peu gourmandes, je demande l’antiX, qui est basée sur la Debian GNU/Linux testing et des outils de la Mepis Linux.

Pour info, la seule fois où j’avais parlé de la Mepis Linux, c’était à l’époque d’une préversion de la SimplyMepis 8.5, en janvier 2010.

Très légère coté mémoire (on dépasse rarement les 200 Mo de mémoire vive à l’utilisation), elle se base sur le gestionnaire de fenêtre IceWM, mais elle propose aussi fluxbox, jwm, dwm et wmii.

La deuxième alpha de sa version 12.5 étant sortie récemment, je l’ai récupéré pour vous montrer cette distribution peu connue. Après avoir récupéré l’image ISO, j’ai lancé une machine virtuelle Qemu.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom antiX-12.5-full-alpha2-amd64.iso -boot order=cd &

L’installateur est celui de la Mepis Linux, donc, c’est assez abordable pour mettre en place l’ensemble.

Pour les étapes, j’ai gardé au maximum les options proposées par défaut.

La liste des services proposés au lancement :

Une fois l’installation terminée, en utilisant le panneau de controle, on peut accéder à Synaptic pour installer les mises à jour. L’outil fait toujours aussi bien son travail. J’en ai profité pour traduire au maximum la distribution.

Il n’y a pas eu beaucoup de paquets mis à jour, c’est normal, la branche testing de la Debian GNU/Linux étant en période de stabilisation… :)

La distribution est déjà pas mal fournie coté outils. Ce qui est étrange, c’est le réglage qui permet de lancer des logiciels en utilisant le simple clic. Nombre de logiciels sont très légers, et cela permet de (re)découvrir certains outils, comme Dillo, newsbeuter, Rox-Filer, et pas mal d’autres. A noter que le greffon Adobe Flash est installé par défaut.

Dans la vidéo qui suit, j’ai montré différents environnements, même si j’ai été incapable de quitter proprement dwm ;)

Pour finir ce rapide article, on peut dire que cette distribution est vraiment dédiée aux adeptes de la légèreté qui cherche quelque chose de rapide et d’efficace. A suivre.

On est mardi, c’est musique ;)

mardi 13 novembre 2012 à 15:51

Aucune rime n’était prévu dans le titre, l’honneur est sauf. Voici donc quelques coups de coeur et / ou futurs achats de musique. Et des liens en relation avec la musique ;)

Avant toute chose, je tiens à signaler qu’Agnès du blog « Destination Passions » propose un concours pour faire gagner un album neuf du compositeur Zero-Project.

J’avoue qu’en ce moment, je passe un période vraiment branché cabaret punk et apparentés. Deux albums m’ont vraiment emballés récemment, le live d’Amanda Palmer en Australie et Nouvelle Zélande, « Amanda Palmer goes down under » et le bizarroïde « Evelyn Evelyn« .

Le premier est un album live, où la part belle est faite aux compositions créée pour les concerts. A noter les très bons « Vegemite (The Black Death) » ou encore « New Zealand ». Ou encore le titre « Formidable Marinade » que je vous laisse découvrir :)

Evelyn Evelyn est un album assez bizarre formé par le duo Amanda Palmer et Jason Webley. C’est l’histoire de deux soeurs siamoises jointe aux niveaux du torse, partageant trois jambes, deux bras, trois poumons, deux coeurs et un seul foie.

C’est une histoire cruelle si on comprend assez bien l’anglais, mais j’avoue que je suis tombé sous le charme de l’album.

Dans un autre domaine, mais tout autant étrange, une découverte récente, le steampunk Opera, avec l’album « The Dolls Of New Albion, A Steampunk Opera » de Paul Chapera alias MochaLab.

J’avoue que je ne connaissais pas ce genre de musique, et j’ai vraiment approché, peut être pour le coté qui mélange le punk et l’opéra. Si vous ne connaissez pas, laissez à cet album de 90 minutes une chance de vous séduire.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui :)