PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

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En vrac’ de fin de semaine.

vendredi 11 novembre 2016 à 21:34

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Court mais costaud, avec ce qu’il faut de vacherie par endroit 🙂

Côté logiciel libre et informatique :

Côté livres ?

Côté musique ? Pas grand chose 🙁

Bon week-end prolongé !

Que devient la distribution GNU/Linux Q4OS ?

vendredi 11 novembre 2016 à 15:11

Il y a un an et demi, en avril 2015, je parlais de cette distribution basée sur la Debian GNU/Linux Jessie avec le « fork » de KDE 3.5.x, Trinity Desktop Environment. Début novembre 2016, la version 14.0.4 du Trinity Desktop Environment étant sortie, pour prendre en charge par exemple CUPS 2.2, gstreamer 1.x ou encore gcc 6.x et ffmpeg3, l’équipe de Q4OS en a profité pour proposer des nouvelles images ISO live et d’installation.

Petite parenthèse en passant : cet article aurait très bien pu faire partie de la série « Les projets un peu fous du logiciel libre », ne serait-ce que pour l’utilisation de Trinity Desktop Environment. Mais passons 😀

J’ai donc récupéré l’énorme image ISO d’installation… Un peu moins de 300 Mo…

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://netix.dl.sourceforge.net/project/q4os/stable/q4os-1.8.1-x64.iso
–2016-11-11 13:24:07– http://netix.dl.sourceforge.net/project/q4os/stable/q4os-1.8.1-x64.iso
Résolution de netix.dl.sourceforge.net (netix.dl.sourceforge.net)… 87.121.121.2
Connexion à netix.dl.sourceforge.net (netix.dl.sourceforge.net)|87.121.121.2|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 294649856 (281M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « q4os-1.8.1-x64.iso »

q4os-1.8.1-x64.iso 100%[===================>] 281,00M 981KB/s in 5m 20s

2016-11-11 13:29:28 (898 KB/s) — « q4os-1.8.1-x64.iso » sauvegardé [294649856/294649856]

Mon ami VirtualBox a été mis à contribution, avec les caractéristiques habituelles : 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque virtuels, et 2 CPUs.

Comme pour l’article précédent, l’installateur est en mode texte, que l’on peut passer dans la langue de Molière. La version live propose un installateur, mais je ne suis pas fan de ce dernier.

Après l’installation qui est assez rapide, l’OS propose à la première connexion de récupérer les paquets linguistiques.

Et d’installer les additions VirtualBox si nécessaire. C’est ce que j’apprécie dans cette distribution. Elle est bien conçue, et c’est incroyable ce que c’est plaisant !

Une fois déconnecté et reconnecté, j’ai choisi l’outil « gestionnaire de profils » pour installer la totale. En gros, cela entraine la récupération d’environ 520 Mo. Il faut compter à peu près 20 minutes pour que l’ensemble des logiciels soient récupérés et installés.

J’ai aussi apprécié l’outil d’ajout des codecs non libres, même si cela hérissera le poil d’une partie du monde du logiciel libre.

Ensuite, SimpleScreenRecorder a pris le relai pour capturer l’ensemble en vidéo.

La distribution est très agréable d’emploi. Trinity est un vrai bonheur à utiliser. Dommage cependant que par défaut, Google Chrome soit proposé. Les traductions presque complète, l’outil d’ajout facile de logiciels. Seul point noir ? Le menu déroulant de Trinity choisi par Q4OS n’est pas celui que j’aurai sélectionné, mais cela ce change un clic de souris.

Je concluais mon précédent article ainsi :

C’est une distribution dont la légereté la fait rentrer en concurrence frontale avec des projets comme la antiX MX voire la HandyLinux pour la catégorie grands débutants sous Linux.

Ce qui pourrait la desservir, c’est son côté vieillot, car KDE 3.5.x, ça commence à dater.

La conclusion serait la même, ou presque. Il est vrai qu’il est intéressant de voir des outils comme LibreOffice 5.x dans une interface qui a été celle de KDE entre 2002 et 2008. Mais si vous cherchez une distribution légère, rapide et conçue comme telle, elle restera toujours un choix à envisager. Avec DFLinux our encore la MX-16.

Dis tonton Fred, ça ressemblait à quoi le monde du libre, il y a un an ? Épisode 8 : novembre 2015

vendredi 11 novembre 2016 à 09:31

Ah, le mois des rhumes et des célébrations toutes plus tristes les unes que les autres… J’aime pas le mois de novembre !

Que se passait-il donc dans le monde du logiciel libre en ce triste et maussade mois de l’année 2015 ?

Les rollings release encore et toujours à l’honneur. Que ce soit pour la Chakra Linux « Fermi » ou les installateurs pour Archlinux et apparentés. C’est aussi un mois où le pire avec la Makulu Linux a cotoyé le meilleur avec la Mageia 5 et la Ubuntu Mate 15.10.

Ce fut aussi un mois de gueulante, que ce soit concernant la guerre des inits (qui continue de polluer la vie du monde libre) ou encore sur le mirage du linux bureautique. Un an plus tard, je ne changerai presque aucun mot des articles écrits à l’époque.

Bref, que du classique un an plus tard 🙁

Pour terminer, un petit rappel des principaux logiciels libres au début de novembre 2015, en me basant sur le tutoriel d’installation d’Archlinux du même mois.

  1. Le noyau Linux 4.2.5
  2. Gnome 3.18.1
  3. Plasma 5.4.2
  4. Xfce 4.12.0
  5. Mate Desktop 1.10.2
  6. LibreOffice 5.0.2

Allez, rendez-vous début décembre prochain pour le neuvième épisode de cette série de voyage dans le passé récent.

Écrire via l’auto-édition ? Oui, mais pour la passion avant tout !

jeudi 10 novembre 2016 à 17:29

Si j’avais sorti ce court billet un vendredi, on aurait crié au troll. Même un autre jour d’ailleurs !

Je compte bientôt publier – ou j’aurais publié – un court texte d’une quarantaine de pages (au format A4). Un projet qui traine sur mon disque dur et accessoirement sur la plateforme d’autoédition indépendante Atramenta depuis début janvier 2016. J’y reviendrai dans un billet dédié.

Au moment où je rédige ce billet, j’ai une machine virtuelle pour un article « projet fou du logiciel libre » qui mouline du vieux code source. Si tout se passe bien, j’aurai un superbe billet geek jusqu’au bout des ongles à présenter. Mais fermons cette parenthèse, et revenons à l’écriture.

Si j’ai mis un de mes textes directement sur Amazon en me débrouillant pour le rendre gratuit – pour une fois que la Fnac m’a été utile ! – c’est pour le plaisir de partager. Je sais très bien que pour gagner un tant soit peu d’argent avec l’écriture, il n’y a que deux possibilités : soit être journaliste (ou pigiste), soit être sous contrat temporaire ou long terme avec une maison d’édition.

Dans le deuxième cas, le plus gros des gains, ce sont les avances. Ce n’est pas avec les 4% – en moyenne – du prix hors taxe qu’on arrive à accumuler des droits d’auteur au point de pouvoir se payer un appartement dans le XVIe arrondissement de Paris 🙂

Comme je l’ai aussi précisé dans un article qui pastiche l’auto-promotion, je le mettrai à la somme folle de 0,99€ le fruit d’un an de travail. Une grosse centaine de chroniques. Je ne suis pas assez vénal pour demander la somme folle de 2,99€ 😉

Depuis que j’ai commencé à écrire quand j’avais 15 ans, j’ai toujours su que je ne gagnerai jamais ma vie avec l’édition littéraire. Si j’ai pu gagner une petite somme intéressante, c’est grace à Larousse qui m’avait versé une avance de 2000€ hors charges sociales (soit un peu de 1800€ nets) pour le livre « Complètement geeks » sorti en 2014.

C’est la seule fois où ma plume m’a permis de me faire un petit pécule somme toute confortable 🙂

Pour conclure ce rapide jus de cerveau. Vous écrivez et vous vous auto-éditez ? Très bien. Mais faites-le pour de bonnes raisons. Pas pour vous remplir le compte en banque, c’est l’apanage d’une minorité chanceuse. Mais faites-le pour la passion. Si c’est écrit dans un français correct, c’est à dire sans avoir 15 fautes en 20 lignes, c’est encore mieux, non ? 🙂

Pour reprendre une réflexion de Wendall Utroi sur Twitter :

Après, je dis ça, mais je dis rien !

OBRevenge OS : une distribution entre la DGLFI et l’utilisable ?

mardi 8 novembre 2016 à 11:38

En ce moment, la mode est aux distributions GNU/Linux non plus basées sur Ubuntu (c’est tellement « 2015 »), mais sur Archlinux et Manjaro Linux. DGLFI ? Distribution GNU/Linux Franchement Inutile.

Après la SwagArch Linux dont j’ai parlé fin octobre 2016, voici la OBRevenge OS, découverte grace à la liste d’attente de Distrowatch. Son crédo est la légèreté tout en restant fonctionnelle. Donc l’utilisation d’OpenBox. Vous imaginez une distribution qui se voudrait légère et qui dirait : « Je vais utiliser Plasma ? » 🙂

Bref, je l’ai récupéré via son site web, et j’ai fait chauffé mon ami VirtualBox. Si j’en crois le nom de l’image ISO, elle a dû être généré aux alentours du 26 octobre 2016. Il est vrai qu’avec le nom de « obrevenge-2016.10.26-x86_64.iso », les doutes sont limités 🙂

On peut surtout admirer le fond d’écran qui fait penser au dragon du projet Kali Linux.

Après le lancement, on a droit à un OpenBox avec une barre xfce-panel en haut. J’ai juste utilisé xrandr pour avoir une résolution utilisable.

Après m’être déconnecté et reconnecté, j’ai lancé Calamares pour installer la OBRevenge OS.

Les options classiques d’installation :

Un petit quart d’heure d’attente tandis que Calamares fait son boulot sans coup férir, puis on rédemarre.

Un outil d’accueil nous propose, entre autres, de mettre à jour le système, d’ajouter des logiciels, de gérer les additions VirtualBox ou les pilotes nvidia. Même s’il est en anglais, c’est agréable.

J’ai donc demandé la recherche et l’installation de mises à jour.

Je suis tombé sur le bug de la mise à jour du paquet ttf-dejavu. J’ai donc ouvert un terminal, et j’ai entré la commande magique : yaourt -Syua --force

Cela m’a permis de faire mettre à jour le thème gtk-arc-theme-git et pamac-aur qui est utilisé pour la gestion des programmes. Contrairement à la SwagArch, il n’y a pas de fork du manjaro-settings-manager, ouf !

La légèreté est vraiment le maître mot de la distribution. Le navigateur internet par défaut ? Elinks ! Il n’y a pas d’outil bureautique installé, même pas le classique duo Abiword et Gnumeric. S’il y a un truc qui m’agace, c’est la présence des répertoires utilisateurs en anglais 🙁

J’ai donc décidé de réveiller SimpleScreenRecorder pour la vidéo ci-après :

Comment conclure ? Quand j’ai vu pour la première fois le site de cette distribution, je me suis dit : « Oh, non ! Par pitié ! Pas une nouvelle DGLFI qui sera morte d’ici six mois ! »

J’ai cependant dépassé ma première impression. Modulo le fait plus que casse-bonbon qu’il faut batailler avec la ligne de commandes pour finir la traduction du système installé, ici on a un projet qui est plus proche de l’utilisable que de la bête DGLFI.

L’outil de configuration maison est sympathique et surtout fonctionnel. Après, c’est comme tout, il ne faut pas en abuser. Et pour reprendre ce que disait feu la marque Compaq dans les années 1990 : « À suivre… »