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FredericBezies

source: FredericBezies

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« Factory Of Dreams », le premier album des « Seven Nails ».

mercredi 27 février 2013 à 17:37

Seven Nails, c’est un groupe de métal symphonique et progressif allemand. Il est composé de Daniela Marx (Chant), Julian Volkmann (Chant), Marion Hüttl (Violon et chant),Tim Lobitz (Claviers), Mathias Schmid (Guitare), Leo Reinhardt (Basse) et Johannes Auer (Batterie).

Leur premier album, « Factory Of Dreams » est sorti le 15 février 2013. Je l’ai trouvé alors que je cherchais sur Bandcamp des albums de métal symphonique avec du chant. Et j’avoue que c’est d’abord la pochette qui m’a tapé dans l’oeil.

Dès la première piste, l’ambiance est lourde. Un tonnerre nous accueille, mélangé à une ambiance très « faustienne ». On se croirait devant un chateau en ruine, à la recherche d’un abri pour la nuit.

Le titre éponyme nous propose une rythmique typique du métal symphonique. Il est agréable de noter que les voix sont claires et que c’est un mélange de voix féminine et masculine. Le violon que l’on peut entendre est un vrai, ce qui est agréable.

La troisième piste « Next Page » est un titre assez rapide, qui continue agréablement le titre éponyme. Un excellent solo de guitare peut y être entendu.

Le quatrième titre « Frozen Blue » commence par un morceau de piano qui permet au coté progressif du groupe de s’exprimer. C’est surtout le mélange des voix masculines et féminines qui donne la substance au morceau. Sans oublier les parties en voix de tête qu’on peut y entendre.

La cinquième piste « Pharaoh’s Call » a une intro très arabisante, et très sombre, qui me fait penser un peu à ce que faisait Black Sabbath à ses débuts.

« Behind Your Mirror », la sixième piste, est plus classique, très basée sur les claviers, et emporte l’auditeur sur cette ballade qui est l’un des titres les plus doux de l’album.

« Prisoner of my own » commence avec un trio violon, guitare (ou basse) et clavier de toute beauté. La piste est simplement excellente, et propose une deuxième ballade qui vaut le détour.

Comme la piste précédente, « The Way To The Butterfly » commence avec un duo guitare et clavier, avant de proposer un titre plus métal que les deux ballades qui précèdent. Tout comme la piste suivante « Let Me Breath », où le violon semble plus présent.

« Masquerade », le 10ième titre renoue avec l’ambiance orientale et arabisante de la cinquième piste. Le violon y joue un rôle très important.

La piste « Phantoms » commence avec des sons de clavecins, qui nous donne une ambiance digne d’un chateau des Carpathes avec notre ami Vlad Tepes qui viendrait nous accueillir.

L’avant dernière piste « Choos Your Weapons Right » arrive dans nos oreilles avec un bruit de fusillade. S’en suit un titre assez classique dans sa composition. J’avoue que c’est le titre que j’aime le moins sur l’album.

« Eyes Of Medusa » conclut l’album avec un titre très rapide, très rythmé.

Mis à part l’intro, la plupart des 13 morceaux (oui, il y en a 13) tourne entre 4 et 7 minutes, pour une durée totale d’environ 70 minutes.

Bonne écoute, et s’il vous plaît, vous savez ce qu’il vous reste à faire ;)

Linux Mint Debian Edition : que devient la distribution qui « a raté le coche » en 2012 ?

mercredi 27 février 2013 à 13:46

Dans mon article de mes prévisions pour 2013, je me déclarais déçu de voir comment l’équipe de Linux Mint avait raté une occasion en or de se rendre encore plus populaire avec sa distribution Linux Mint Debian Edition.

Commençons par l’occasion manquée de l’année sur le bureau Linux, j’ai nommé la LinuxMint. Elle avait tout cette année pour prendre son envol, en proposant une vraie distribution à publication en flux continu avec son interface Cinnamon par dessus. La LinuxMint Debian Edition est un fiasco, avec des « services pack » réguliers qui est tout sauf de la publication en flux continu.

Si on en croit la page officielle du projet, elle est définie désormais comme une semi rolling release, ce qui est plus honnête : « Linux Mint Debian Edition (LMDE) is a semi-rolling distribution based on Debian Testing. »

La sortie de la version Release Candidate de la LMDE 201303
me donne l’occasion de voir où elle en est. Selon l’article du blog, elle contient l’Update Pack 6, Mate 1.4, Cinnamon 1.6, un installateur amélioré et surtout un bel écran de démarrage ;)

Utilisant le réseau des pirates à savoir Bittorrent, dixit l’industrie de réplication de galettes plastifiées, j’ai récupéré l’ISO de la 201303 avec Cinnamon en 64 bits. Et j’ai utilisé VirtualBox pour voir l’ensemble en action.

L’installateur a été en effet amélioré. Les étapes sont très graphiques.

Le seul hic, c’est au niveau du choix des partitions. Si on part d’un disque vide, il n’y a pas de partition /home créée. On peut cependant modifier les partitions très simplement.

Le récapitulatif juste avant de lancer l’installation pour de bon est très complet et très lisible.

Après l’installation, quelques mises à jour sont proposées dont la mise à jour des miroirs de la distribution.

Les dits miroirs ne sont pas non plus super rapides, du moins, au niveau des vitesses moyennes de connexion actuelles.

Un point noir : je n’ai pas réussi à activer l’accélération graphique, malgré l’installation des additions invitées de VirtualBox.

On a une impression d’inachevé dans cette version de la Linux Mint Debian Edition. En effet, on a droit à un Cinnamon récent, mais une version obsolète de LibreOffice. Ou encore un Mozilla Firefox récent, et un vieux Banshee.

Dommage que les développeurs n’aient pas poussé la logique des logiciels récents plus loin. Maintenant, la chance ratée par l’équipe de la Linux Mint de proposer une Debian GNU/Linux avec sa populaire interface Cinnamon ayant été ratée en 2012, je crains que 2013 ne part pas sur les meilleures auspices pour cette version de la Linux Mint Debian Edition.

Et j’espère sincèrement me tromper.

Manjaro Linux 0.8.4 : où en est la Archlinux pour être humain glabre ? :)

mardi 26 février 2013 à 17:04

En tant qu’utilisateur d’ArchLinux, j’apprécie de voir que les dérivées de cette distribution continuer leur bonhomme de chemin. La version 0.8.4 de la Manjaro Linux étant fraichement sortie, j’ai eu envie de voir où en elle était.

J’ai donc récupéré la version Xfce en 64 bits, et j’ai lancé le tout dans une machine VirtualBox. Qemu – en version git – semble avoir du mal à digérer le passage à MesaGL 9.1 en ce moment.

Au menu des réjouissances : un noyau linux 3.7.9, un outil graphique qui s’occupe de la vérification des mises à jour, de leur installation, et de l’ajout/suppression de programme, à savoir Pamac, mais aussi Xfce 4.10, Cinnamon 1.6.x, et plein d’autres choses comme Chromium comme navigateur par défaut et un certain Steam…

La nouvelle version de Xfce à la sauce Manjaro Linux nous propose d’utiliser l’outil Plank tiré d’ElementaryOS pour gérer les applications fréquemment lancées.

L’installateur est encore semi-graphique, mais automatisé pour la plupart des étapes. Il existe deux versions de l’installateur, le « stable » et « l’expérimental » qui rajoute le support de l’UEFI entre autre. A noter la présence d’un installateur en ligne, mais je ne l’ai pas testé.

Et une fois l’installation de base terminée, on passe à la configuration de l’ensemble.

Si on oublie une étape, l’installateur vous rappelle à l’ordre, et donc, une installation est – sauf coup de malchance incroyable – inratable.

Après l’installation, on redémarre, et on arrive devant un lxdm modifié pour ressembler un peu au LightDM d’une petite distribution méconnue du nom d’Ubuntu.

Pamac nous propose d’installer la seule mise à jour disponible au moment où je rédige cet article, à savoir une liste à jour des miroirs pour récupérer les logiciels.

Et j’en ai ensuite profité pour enregistrer la distribution en action.

Quel bilan peut-on tirer de la distribution au premier abord : que c’est du solide, qu’un énorme travail a été effectué pour simplifier et rendre plus présentable la très stable et très KISS ArchLinux.

Même si je suis passé en ligne de commandes pour modifier les informations utilisateurs ou rajouter un ou deux paquets, la liste des paquets installables en mode graphique suffira à une grande majorité d’utilisateur.

Un petit regret : l’impossibilité de modifier l’identité de l’utilisateur sans utiliser la commande chfn en mode texte, ce qui peut rebuter certains utilisateurs.

Pour finir cet article, je reprendrais un morceau d’un article que j’ai écrit fin 2012 pour mes prédictions en 2013 :

Ce qui sera – à mon très humble avis de vieil utilisateur linuxien – une tendance pour l’année 2013, ce sera la présence croissante de distributions plus ou moins dérivée d’Archlinux.

Même si en février dernier, je ne donnais pas cher de la Manjaro Linux, la sortie de sa version 0.8.0 a changé la donne. Et je pense qu’elle se fera une sacrée place au soleil en 2013.

Cette version de la Manjaro Linux ne fait que confirmer cette intuition. L’année ne fait que commencer, mais je pense que la Manjaro Linux - sauf énorme boulette – sera une distribution qui prendra une place croissante dans le petit monde des distributions GNU/Linux en 2013.

En vrac’ culturel, enfin si on veut.

mardi 26 février 2013 à 11:41

Un petit en vrac’ en relation avec la culture dans son sens le plus large.

C’est tout pour aujourd’hui, j’ai des projets à travailler sur le feu ;)

NuTyX Sekong RC2 : la distribution basée sur Crux et Linux From Scratch renaît de ses cendres.

lundi 25 février 2013 à 14:34

J’ai eu un passé mouvementé avec la NuTyX, inutile de s’apesantir dessus. Mais avec la sortie de la RC2 de la Sekong, j’ai eu envie de faire un nouveau test de cette distribution un peu atypique.

Au menu, dixit l’annonce de publication : une noyau Linux 3.4.33 (C’est un noyau LTS donc long time support, ce qui justifie largement sa présence), KDE SC 4.10, Gnome 3.6.2, Xfce 4.10, Lxde 0.5.10, LibreOffice 3.6.x, Mozilla Firefox 19, et plein d’autres choses.

Après avoir récupéré la mini ISO, d’une taille de 79 Mo et vérifier qu’elle était correcte, j’ai lancé une machine virtuelle VirtualBox, ayant des ralentissements effroyables lors de mes tests avec Qemu :(

Pour des raisons pratiques, j’ai fait un partitionnement simple : une partition root de 124 Go et 4 Go pour le swap.

Le formatage se fait simplement, la partition de swap étant autodétectée.

Ensuite, la configuration du réseau se fait simplement, étant donné que la mini-iso propose une installation en ligne.

Après avoir sélectionné le noyau à installer et l’environnement, on peut rajouter des paquets complémentaires par catégorie. J’ai choisi de rajouter Mozilla Firefox, LibreOffice, les extras de Xfce 4.10, le greffon Adobe Flash, VLC, Gimp, Cups et les outils en relation.

Pour le dépot de paquets, je suis resté sur le dépot primaire, ignorant l’état de la mise à jour des miroirs.

Une fois la sélection terminée, la récupération des paquets commence. A noter un léger bug graphique, lors de la récupération des paquets complémentaires, un double affichage de chaque téléchargement efféctué.

Une fois l’installation terminée, on ajoute le mot de passe root et le compte utilisateur.

Et Grub est installé dans la foulée. Sur les versions précédentes il fallait penser à installer Grub… Et un oubli est si vite arrivé… :(

Xfce démarre directement, et nous demande de la configuration qu’on veut mettre en place.

Avec un bug légèrement ennuyeux. L’heure est décalée. Cela se règle en modifiant le fichier /etc/sysconfig/clock et en mettant sur 1 la valeur UTC. Celle-ci est sur 0 par défaut, à cause de MS-Windows qui gère mal l’heure en dual-boot.

Que rajouter ? L’installation de la version 64 bits est devenue simplissime, ainsi que le processus tout court. On voit qu’un travail énorme de simplification et d’automatisation a été effectué pour rendre la distribution plus attrayante.

Reste trois points noirs : l’absence d’une partition /home séparée par défaut, et l’heure qui est – pour des raisons compréhensibles en cas de dual-boot – resté en localtime au lieu d’utiliser UTC.

Ultime point : il manque certains logiciels, apparemment absent des ports, comme Exaile ou encore Quodlibet. Dommage, mais maintenir une distribution est un travail conséquent.

Il reste à savoir comment sera gérée la vie de la NuTyX Sekong. Mais on ne peut que tirer son chapeau à la petite équipe derrière la distribution pour lui avoir redonné quelques couleurs.