J’aime le metal sous de nombreuses formes, et je reviendrai dans d’autres billets sur les autres formes. Mais dans ce billet, j’ai envie de parler de la découverte la plus transversale de découverte en terme de metal… Sa variante dite industrielle via l’album concept de Trent « NiN » Reznor.
Grand fan des jeux d’id software à partir de Quake jusqu’à Doom 3, NiN ne m’était pas un nom inconnu, même si je n’avais pas fait le rapport avec la musique
Nous sommes en mars 2008. J’entends parler d’un album concept proposé par un musicien que je ne connais pas vraiment alors, Trent Reznor. À l’époque, la DADVSI est une toute jeune loi. C’est l’ancêtre de l’usine à gaz HADOPI.
Les producteurs de galettes plastifiées venaient d’avoir la peau du réseau Kazaa et attendaient avec impatience le procès du site ThePirateBay qui aura lieu en 2009.
Quelques mois auparavant en octobre 2007, Radiohead avait proposé en libre téléchargement son album « In Rainbows ». Autant dire que quand Trent Reznor propose en libre téléchargement le premier quart de son album Ghosts I-IV, je saute sur l’occasion pour récupérer la musique trop content de pouvoir télécharger légalement et gratuitement quelque chose.
C’est quelques mois plus tard que je découvre les autres créations du groupe de metal industriel, et certains albums sont des sacrées claques. Lesquels ? Je vais rester classique, et commencer par le monstre qu’est « The Downward Spiral » avec des titres phares comme « March of The Pigs », « Closer », « Piggy », « Reptile », « Hurt ».
C’est un des rares albums que je considère être sans point faible, modulo « A Warm Place ». Dans les gros albums que j’ai découvert, je dois dire que « Year Zero » frappe encore plus du poing sur la table. J’ai petit à petit récupérer la quasi-totalité des albums de la discographie, mis à part le halo 15 constitué de trois galettes qui sont limites introuvables
Cela a été mon introduction au metal. J’ai ensuite décidé de me replonger au source du metal, mais ce sera l’occasion d’un autre billet… Qui parlera d’un certain John Michael Osbourne et d’un sabbat noir
Si, la Void Linux qui est la seule à ma connaissance à proposer Runit. Depuis le dernier article de février 2016, j’ai voulu voir comment se portait cette distribution. Pour varier les plaisirs, j’ai décidé d’installer Mate-Desktop en lieu et place de Xfce pour cet article.
J’ai donc récupéré l’ISO d’installation minimale. Même si elle est daté d’avril 2016, elle est plus complète que celle que j’avais utilisé pour mon article de février 2016.
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c https://repo.voidlinux.eu/live/current/void-live-x86_64-20160420.iso
–2016-12-08 09:12:04– https://repo.voidlinux.eu/live/current/void-live-x86_64-20160420.iso
Résolution de repo.voidlinux.eu (repo.voidlinux.eu)… 148.251.136.24
Connexion à repo.voidlinux.eu (repo.voidlinux.eu)|148.251.136.24|:443… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 258998272 (247M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « void-live-x86_64-20160420.iso »
void-live-x86_64-20 100%[===================>] 247,00M 2,89MB/s in 83s
J’ai donc lancé mon ami VirtualBox pour tester tout cela. L’ISO démarre sur un noyau linux 4.5.2, puis on arrive à un accueil en ligne de commande.
Il suffit de se connecteur et de rentrer « void-installer ».
L’écran d’accueil de l’installateur :
Comme vous pouvez le voir, toutes les étapes sont listées. Il suffit de suivre le guide. Et oui, désolé, c’est en anglais, la lingua franca de l’informatique. Je vous conseille fortement de faire l’installation depuis le réseau.
L’ajout des locales est assez simple, et la plupart des étapes où il est besoin de faire un choix se fait via des listes :
Ou encore pour le fuseau horaire :
Le partitionnement du disque se fait durant l’installation, via cfdisk :
Comme pour tous les installateurs, un résumé rapide nous est proposé avant de lancer l’installation :
Après l’installation de la base et d’une centaine de paquets, on peut passer à la post-installation après avoir redémarré l’ensemble.
Ajout des outils de base :
sudo xbps-install -S zip unzip p7zip nano mc alsa-utils mtools ntfs-3g vim
Ajouter Xorg et les outils xdg-user-dirs, un simple :
sudo xbps-install -S xorg xdg-user-dirs
Une fois xorg installé, j’ai rajouté cups, system-config-printer , ntp, cronie, rsyslog pour gérer les imprimantes, l’heure en réseau, la gestion des taches répétitives et des logs. Sans oublier de rajouter mon compte utilisateur au groupe lp pour avoir accès au support des imprimantes. J’ai rajouté hplip par acquis de conscience
J’ai fini par obtenir un Mate-Desktop 1.16.1 pleinement fonctionnel :
J’ai ensuite fait chauffer SimpleScreenRecorder pour montrer la distribution en action, spécialement l’ajout de logiciels qui montre que faire un gestionnaire de paquets rapide à l’exécution n’est pas impossible
La distribution est toujours aussi intéressante. Cependant, il y a quelques points qui me font tiquer :
Pas d’interface graphique pour les outils pour les imprimantes HP ?
La dénomination des paquets qui est parfois bizarre et l’outil xbps-query est un peu difficile d’accès.
L’absence d’un outil graphique à la Pamac / Octopi pour aider à la recherche de logiciels.
La relative vieillesse de l’ISO d’installation.
Elle souffre de la petitesse de sa communauté
Dans les points positifs ?
L’outil xbps est toujours aussi rapide à l’utilisation
Distribution rapide et avec un système d’initialisation simple à appréhender. L’ajout et suppression de service se fait avec les commandes ln et rm.
Des choix techniques audacieux : LibreSSL au lieu d’OpenSSL par exemple. Et pour les fans de légéreté, une ISO propose la musl libc en lieu et place de la classque glibc.
Elle reste une distribution de niche, pour les personnes qui veulent du rolling release ne proposant pas le sulfureux systemd et donc sans devoir passer Funtoo ou Gentoo Linux. J’espère pour elle qu’elle continuera son bonhomme de chemin. On verra d’ici un an ou deux, si le blog est toujours en vie
Je n’ai pas cette année renouvellé mon adhésion à l’APRIL. Outre le fait que mes finances soient un peu tendues du slip en ce moment, il y a un autre fait qui m’a fait renoncer au renouvellement de l’adhésion.
L’APRIL est une association indispensable, et si pour vous donner de la visibilité au logiciel libre est primordial, je ne puis que vous conseiller d’adhérer ou de renouveller votre adhésion. Non, le deuxième élément qui est entré en ligne de compte, ce sont les « Libristes », les vrais, les purs, les durs. Les barbus et chevelus auprès de qui Saint Ignucius serait chauve et glabre.
Je vous joins en dehors de la capture d’écran, un fichier pdf pour chacune des deux pages (page 1 – page 2) du fil. On ne sait jamais, au cas où le fil disparaîtrait.
Je vous laisse apprécier les propos qui sont tenus… Je ne savais pas que l’on pouvait être aussi méchant… Le côté « méchantfred » avec lequel je m’amuse est largement battu !
J’ai appris une chose : si tu provoques des problèmes de santé à des personnes, mieux vaut être charitable envers elles.
Cela me fera économiser quelques piécettes par an. Des économies de bouts de chandelles diront certaines personnes. Mais pour reprendre un célèbre proverbe : « Seigneur, protège-moi de mes amis ! Mes ennemis je m’en charge » n’a jamais été autant d’actualité.
Allez, sans rancunes, messieurs et dames les « Libristes » ?
Près de 3 mois sont passés. On peut estimer pifométriquement que Mate-Desktop 1.18 sortira pour mars 2016. Il faut bien proposer une nouvelle version de l’environnement pour la Ubuntu Mate 17.04, non ?
Donc, comme pour l’article du mois de juin 2016, je suis parti d’une base Archlinux minimale. Ensuite, j’ai fait recompiler une partie des paquets nécessaire. Certains éléments n’étant pas encore disponible au 4 décembre 2016 sur le répertoire des codes sources de Mate Desktop pour sa version intermédiaire 1.17.x : http://pub.mate-desktop.org/releases/1.17/
Migrate all remaining packages to GTK+3 and require version 3.14
Ce qu’on peut traduire par :
Migrer tous les paquets restants vers GTK + 3 et requérir la version 3.14
Besoin de faire plus clair ?
Dans la liste des éléments ci-dessous, ceux qui sont marqués d’une astérisque n’étaient pas encore disponible en version 1.17.x. D’autres éléments n’ayant aucune dépendance avec les paquets nouvellement modifiés ont été récupérés tels quels depuis les dépots d’Archlinux (d’où la mention « précompilé »).
Pour la base :
mate-common
mate-desktop-gtk3
mate-user-guide -> précompilé.
libmatekbd-gtk3
libmatemixer
libmateweather-gtk3 -> précompilé.
mate-icon-theme -> précompilé.
caja-gtk3
mate-polkit -> précompilé.
marco-gtk3
mate-settings-daemon-gtk3
mate-session-manager
mate-menus -> précompilé.
mate-panel-gtk3
mate-backgrounds -> précompilé.
mate-themes -> précompilé.
mate-notification-daemon -> précompilé.
mate-control-center-gtk3
mate-screensaver-gtk3
mate-media-gtk3
mate-power-manager
mate-system-monitor
Pour les paquets complémentaires :
atril-gtk3
caja-extensions (via caja-open-terminal-gtk3)
engrampa *
eom-gtk3
mate-applets-gtk3
mate-icon-theme-faenza -> précompilé.
mate-sensors-applet-gtk3
mate-terminal *
mate-user-share-gtk3
mate-utils-gtk3
mozo -> précompilé.
pluma-gtk3
python2-caja-gtk3
Puis j’ai décidé de faire chauffer SimpleScreenRecorder pour montrer cette première préversion de Mate-Desktop 1.18.0.
Comme vous avez pu le voir, il est difficile de faire la différence entre Mate-Desktop 1.16.1 et la version 1.17.0. Les changements sont internes, et concerne essentiellement le retrait du code dédié à gtk2 dans les applications. Donc un allègement du code source. Qu’on l’accepte ou qu’on le regrette, gtk2 est plus proche de sa tombe que de son berceau.
La migration complète vers gtk3 mériterait de passer à Mate-Desktop 2.0, non ? Enfin, les numérotations, c’est tellement arbitraire au final
J’attends qu’engrampa et Mate-Terminal, sans oublier des paquets fondamentaux que j’ai utilisé en versions précompilés soit disponible en version 1.17.x pour migrer mon installation principale de Mate Desktop 1.16 vers celle de développement comme je l’avais fait à l’époque de Mate Desktop 1.15.x.