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FredericBezies

source: FredericBezies

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Amusons-nous un peu avec la Slackware Linux 14.2rc1 :)

samedi 19 mars 2016 à 19:15

La dernière fois que j’ai parlé de la Slackware Linux « pure », c’était en novembre 2015, pour aborder l’arrivée de la version 14.2 béta de la distribution GNU/Linux.

Slackware Linux, la plus vieille distribution GNU/Linux encore en vie, née en 1992 (de mémoire) va tranquillement sur son quart de siècle. Je ne reviendrais pas sur l’absence de gestion des dépendances qui est un marque de fabrique de la distribution. Tout a déjà été dit sur les problèmes que peuvent engendrer des dépendances gérées avec les pieds.

Non, je ne citerais pas le nom de la distribution qui pour moi représente l’enfer que peut devenir une distribution gérant les dépendances anarchiquement (et encore, c’est insulter l’anarchie).

Sur le site que les libristes aiment détester, j’ai nommé Distrowatch. Le 18 mars 2016, un billet a été posté concernant l’annonce par Patrick Volkerding de la disponibilité de la première Release Candidate de sa distribution. Une publication tombée la veille, à savoir le jour de la… Saint Patrick 😛

Outre les habituelles montées en version, dont un noyau Linux 4.4.6, Mozilla Firefox 45.0.1 et autres joyeusetés de ce style, Eric Hameleers alias Alien Bob a proposé une image ISO d’installation de la Slackware Linux current qui donnera – ou aura donné – aux alentours du mois de juin ou juillet 2016, la Slackware Linux 14.2.

Sur son blog, Eric Hameleers propose aussi quelques autres pépites, comme un port de Plasma 5.x ou encore celui de LibreOffice 5.1.

Je me suis dit qu’il serait bien de voir ce que donne une Slackware Linux 14.2rc1 avec le duo Plasma 5.x et LibreOffice 5.1. Cet article sera donc un guide rapide. Comme prérequis ? Savoir installer une Slackware Linux !

Je suis donc parti sur une installation de la Slackware Linux tout ce qu’il y a de plus classique. Pour le partionnement, le trio habituel : / de 20 Go, 4 Go de swap et le reste en /home.

Pour alléger l’installation, j’ai décoché les groupes E, F, K, KDE, T (n’ayant pas besoin de TeX), Xfce et Y. J’ai préféré utiliser l’installation par menu pour virer certains logiciels comme Fluxbox, WindowMaker, Audacious ou encore Blackbox. Sans oublier certains ancêtres comme gtk+1… Un peu plus long, mais au moins, on est sûr d’avoir le moins de surcharge pondérale à l’arrivée.

J’ai aussi activé l’utilisation de NetworkManager au niveau de la connexion réseau. Côté service au démarrage, j’ai rajouté ntpd et cups.

Une fois l’installation terminée et en me connectant en root le temps nécessaire, j’ai redémarré et puis j’ai modifié le fichier /etc/profile.d/lang.sh pour faire prendre en compte le français.

L’étape suivante a été de configurer un miroir pour slackpkg. J’ai pris celui de lip6 en http.

J’ai ensuite effectué le trio habituel :

slackpkg update
slackpkg install-new
slackpkg upgrade-all

Une fois le système à jour, j’ai créé un compte utilisateur classique avec l’outil adduser.

Vient le morceau de choix, l’ajout de Plasma 5.5.x. En suivant le fichier README disponible à l’adresse http://alien.slackbook.org/ktown/current/5/, j’ai donc commencé par installer les paquets conseillés, en coupant les opérations en plusieurs lignes :


slackpkg install libktorrent
slackpkg install amarok calligra k3b kaudiocreator kplayer kwebkitpart
slackpkg install kdevplatform kdevelop-pg-qt kdevelop kdev-python kio-mtp
slackpkg install ktorrent oxygen-gtk2 partitionmanager skanlite

Lors de l’installation de Calligra, il faut faire attention à n’installer que les traductions utiles.

Ensuite, j’ai utilisé la commande rsync pour récupérer uniquement les paquets en 64 bits… Ce qui demande une bonne heure, étant donné qu’il y a près d’un Go à récupérer.

rsync -av --exclude=x86 rsync://alien.slackbook.org/alien/ktown/current/5 .

L’installation proprement dite ?


cd 5
upgradepkg --reinstall --install-new x86_64/deps/*.t?z
upgradepkg --reinstall --install-new x86_64/deps/telepathy/*.t?z
upgradepkg --reinstall --install-new x86_64/kde/*/*.t?z
upgradepkg --install-new x86_64/kdei/kde-l10n-XX-*.t?z

Le XX ayant été remplacé par un fr pour la dernière ligne. Une fois tout installé, j’ai redémarré par sécurité.

Pour lancer une première fois Plasma, j’ai utilisé la commande init 4 qui m’a lancé sddm. Comme l’ensemble a bien démarré, j’ai modifié le fichier /etc/inittab pour lancer directement sddm. LibreOffice ? Je l’ai installé dans la vidéo que vous trouverez ci-dessous.

Pour conclure ? Il y a quelques angles à arrondir comme l’absence de traduction pour Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird. Sur un plan précis, installer Plasma 5.5.x sur une Slackware Linux 14.2rc1 est une manière d’avoir un premier aperçu de ce que sera la prochaine version stable de la Slackware Linux, celle qui sortira en 2018 ou 2019. Est-ce que ce sera la Slackware 14.3 ou 15.0 ? Seul l’avenir nous le dira :)

Et de 3000 !

vendredi 18 mars 2016 à 17:31

Le 21 août 2014, j’annonçais l’arrivée du 2500ième billet sur mon blog. En faisant une estimation à la louche, je déclarais :

[…]Donc, si la moyenne se maintient, le 3000e billet sera courant avril ou mai 2016, si le blog existe encore.[…]

Avec un mois d’avance sur l’estimation, j’arrive au billet numéro 3000. Il se sera écoulé 575 jours entre les deux billets à la numérotation symbolique. Un an et 210 jours, ou encore 82,14 semaines et 0,86 billet par jour sur cette période :)

Si je tiens le rythme, cela donnera un billet numéroté 3500 aux alentours du 14 octobre 2017. Enfin, seul l’avenir nous le dira 😀

Pour finir, l’indispensable capture d’écran :)

3000

Manjaro Linux LXQt 16.03 : Appelez-moi 10, MS-Windows 10 :(

jeudi 17 mars 2016 à 11:41

Derrière ce titre provocateur se cache une vérité visuelle. Je dois dire que j’ai toujours envie de dire pis que pendre des versions communautaires de la Manjaro Linux. À croire qu’en dehors des versions utiles comme la Manjaro OpenRC, les autres se la joue « plus moche que moi, tu meurs ».

Le dernier exemple en date étant la Manjaro Linux i3 qui n’était pas des plus réjouissants. Mais avec la Manjaro Linux LXQt, on arrive dans le grand n’importe quoi en édition luxueuse. L’annonce est disponible sur le site officiel, et c’est dommage, je vais peut-être me brouiller avec un des membres fondateurs du forum manjaro.fr qui semble être dans l’équipe de la Manjaro Linux LXQt.

J’ai donc récupéré l’image ISO en 64 bits, et j’ai lancé VirtualBox pour voir ce que cette dérivée à dans les tripes.

Rien que la présentation générale me rappelle MS-Windows 10 que j’ai eu le malheur l’opportunité de dépanner chez des ami(e)s. Je sais, « On ne juge pas un livre sur sa couverture » comme chantait Bo Diddley en 1952… Mais ça pique les yeux ! Je vous laisse apprécier.

J’ai donc lancé Calamares pour installer la distribution. L’installateur dérivé de Cnchi (Antergos) répond aux abonnés absents. Est-ce à dire que ce sera aussi bientôt le cas pour la Manjaro Linux officielle ? Ou simplement un choix de l’équipe de la Manjaro Linux LXQt ?

C’est donc Calamares 2.0 qui nous accueille. On voit à quel point cet installateur est bien conçu, même si le partitionnement automatique est encore perfectible :)

Une fois l’installation bouclée, on redémarre et on s’attaque aux tâches rebutantes comme l’installation des mises à jour. Octopi est mis à contribution ici.

Comme vous pouvez le voir dans les captures d’écran, on se croirait sous MS-Windows 10.

Ou encore quand on doit lancer le gestionnaire de paramètres de la Manjaro Linux LXQt…

Mais je n’ai pas envie de me laisser emporter par des aigreurs d’estomac croissantes. Lançons donc Kazam pour enregistrer la distribution en action.

J’ai horreur de casser des distributions, mais ici, il y a pas mal de points qui ne peuvent que me laisser dire qu’il faut éviter cette dérivée de Manjaro Linux.

  1. Pourquoi une icone pour lancer le redémarrage de la distribution à côté du menu déroulant ?
  2. Pourquoi uniquement Abiword ? Gnumeric sent mauvais des cellules ou quoi ?
  3. Pourquoi utiliser un thème MS-Windows 10 ?
  4. Pourquoi n’y a-t-il pas un client de lecture audio comme Clementine ?
  5. Pourquoi Chromium sur la version 64 bits et Mozilla Firefox sur la version 32 bits ?

J’ai sûrement dû oublier quelques points ennuyeux, mais en l’état, cette distribution est plus une preuve de faisabilité qu’un produit réellement utilisable dans la vie de tous les jours. Donc à moins d’être prêt à sacrifier une bonne partie de son expérience utilisateur, je ne peux que déconseiller cette distribution.

Arch-Anywhere, de la concurrence sérieuse pour Architect Linux ?

lundi 14 mars 2016 à 15:02

Archlinux est réputée pour être une distribution difficile d’accès, pour ne pas dire réservée à une élite – coucou Cyrille ! – de linuxiens aimant masturber leur clavier avec des lignes de commandes dont l’obscurité n’a d’égale que l’anglais utilisé.

J’avais déjà parlé d’une manière assez claire de la fête du caleçon qu’est le monde des installateurs conviviaux pour Archlinux, en septembre 2015. J’y évoquais rapidement Arch-Anywhere.

[…]Bref, dernier projet que je vais aborder, c’est Arch Anywhere. C’est un projet très jeune qui propose d’installer une archlinux en un claquement de doigt ou presque. Merci à Nicolas Roelandt pour un article posté sur le réseau social fantôme, j’ai nommé Google Plus. Sans cet article, je n’aurais jamais entendu parlé de ce projet qui veut proposer des ISOs deux fois par mois.[…]

Le projet a pas mal évolué, et il est sorti en version 2.1.5 le 13 mars 2016. J’ai donc récupéré l’ISO et fait une installation en direct d’une Archlinux avec Mate Desktop. Vous la trouverez ci-dessous.

Je dois dire que j’ai été agréablement surpris par le résultat. Voici donc les points faibles que j’ai noté :

  1. Le franglais omniprésent par moment.
  2. La non-installation de cups par défaut, du moins avec Mate Desktop.
  3. L’agencement du clavier qui peut provoquer des calvities précoces.
  4. L’absence de certaines traductions de logiciels.

On peut dire que c’est une concurrence sérieuse à la Architect Linux. On verra bien laquelle des deux tiendra sur le long terme.

En vrac’ de fin de semaine.

samedi 12 mars 2016 à 19:44

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Le billet sera relativement court, car j’ai une crève monstrueuse :(

Commençons par le logiciel libre.

Côté musique ?

Bon week-end.