PROJET AUTOBLOG


FredericBezies

source: FredericBezies

⇐ retour index

« Horror Humanum Est », le livre… Un sacré cadeau de Noël en avance :)

vendredi 30 octobre 2020 à 14:08

Je dois l’avouer, j’ai toujours été un passionné d’histoire, même de ses pages les plus sanglantes, mais pas au point de pouvoir supporter la lecture du supplice de Damiens sans avoir envie de me vider l’estomac par la bouche.

Durant plusieurs années, Cédric Villain a proposé une série du nom de « Horror Humanum Est » sur Youtube.

À la fin du printemps 2020, Cédric Villain a lancé un financement participatif pour sortir un livre reprenant la série sur Youtube et le financement a été un succès monstre, frôlant les 2000%.

J’avais précommandé un exemplaire du livre au format papier et je l’ai reçu en ce vendredi 30 octobre. Je dois dire que j’ai été agréablement surpris, surtout par les bonus auxquels je ne m’attendais pas, mais j’en ai parlé rapidement en vidéo.

Autant dire que le livre va être mon bouquin de chevet durant quelques temps, histoire de peupler les longues soirée de ce deuxième confinement.

Si vous ne connaissez pas la série sur Youtube, allez-y. Il y en a en tout et pour tout pour un peu plus de deux heures et demie. Et vous verrez à quel point l’humanité peut être inventive quand il s’agit de l’amour de son prochain… Vous verrez peut-être aussi un certain Charles 1er sous un autre oeil autre que celui de la chanson « Sacré Charlemagne ».

Je retourne à mes occupations confinesques. À bientôt !

Ah, les Sans Distributions Fixe…

mercredi 28 octobre 2020 à 16:22

Oui, je sais on peut réduire le texte en « Ah, les SDF », mais le problème de ne pas avoir un toit au-dessus de sa tête est largement plus grave que de sauter de distributions en distributions en fonction de la direction du vent.

Cela fait plus de 10 ans que j’ai posé mes valises dans le monde Archlinuxien, et ce qui me parait bizarre, c’est de voir des personnes qui ont aussi une petite dizaine d’années d’expérience dans le monde linuxien et qui continuent de jouer à saute-moutons avec les différentes distributions qui existent et dont la multiplication continue, même si elle semble s’être ralentie en cette année 2020… du moins, c’est l’impression que j’en ai.

Comme si l’offre pléthorique et limite étouffante en terme de distributions GNU/Linux – dont le détesté Distrowatch nous indique qu’il en répertorie environ 280 en vie en cette fin octobre 2020 – obligeait à changer de distributions au moindre gaz intestinal de travers.

Bien qu’il faudrait mieux utiliser les distributions natives pour certains environnements, à savoir LinuxMint pour Cinnamon, Deepin pour le Deepin Desktop Environment, Fedora pour Gnome, Solus pour Budgie Desktop ou encore KDE Neon pour KDE, cela n’empêche pas la sortie de distributions qui proposent la totalité des environnements de bureaux au point de rajouter encore du bruit au bazar ambiant.

Cette multiplication sans fin des distributions fait que les efforts se dispersent, et font perdre du temps pour des tâches aussi basique que faire fonctionner une imprimante avec scanner, ou bien lire des fichiers au format mp3 dès l’installation. Donc, on va se retrouver avec des personnes qui pourront faire certaines tâches sans problèmes avec la distribution « A » qui merderont sans fin avec la distribution « B ».

Il n’y aucune distribution parfaite et il n’y en aura jamais. Les personnes qui affirment cela affabulent. Ce qu’il faut trouver, c’est la distribution qui colle le mieux à son propre cahier des charges. Point.

J’ai encore eu des messages m’insultant sur mes vieilles vidéos youtube, alors que j’ai quitté le réseau il y a bientôt 2 ans, car j’avais osé exprimer un avis critique sur une distribution donnée. J’ai sucré l’insulte et bloqué le compte de l’émetteur. Point.

Je ne vais pas m’encombrer de l’ego froissé de linuxiens qui ont au mieux 6 mois d’expérience et qui pensent tout connaître.

C’est triste de voir cette forme chronique de sauts entre distributions, conséquence de leur nombre croissant sans qu’un quelconque effet positif en soit tiré. J’ai l’impression de voir un monde qui répète pour la énième fois une recette qui n’a jamais fonctionné en espérant que cette fois, cela fonctionnera.

Bref… Je laisse maintenant les Sans Distributions Fixe continuer de chercher l’introuvable distribution parfaite. Si cela leur permet de faire des vues sur Youtube ou ailleurs, tant mieux pour les personnes en question 🙂

Allez, je vous laisse, j’ai deux romans à terminer.

Mais qu’il est bon de se faire chier dans le monde du libre :)

samedi 24 octobre 2020 à 18:36

Ce billet est la suite du billet « Mais qu’est-ce qu’on se fait chier dans le monde du libre actuellement ! ». Je dois dire qu’avoir lu le billet de Seb sur sa énième version de blog statique – dont il change une fois par trimestre – et qui fait qu’il n’a aucune archive sur le long terme, donc je suppose que le lien que j’ai inséré sera mort d’ici début 2021, mais ce n’est pas grave.

Je ne reviendrai pas sur nos points de désaccord dont on a longuement discuté dans des commentaires. Je peux faire mes prédictions pour lui dire que la Debian 11 sera proposée avec Gnome 3.38.x, le noyau LTS 5.9 ou 5.10 (je penche pour le 5.10 mais on verra), le Firefox ESR 78.x.y, LibreOffice 7.0.x qui seront contemporains du gel de Debian testing pour donner Debian 11 pour la mi-2021, gel prévu pour janvier 2021.

Il aura ainsi sa dose de nouveautés qui sera limite des anciennetés pour moi, car comme il l’a précisé dans son article, je cite :

« Peut être que cette sensation de manque de nouveautés, est dû en partie au modèle de publication utilisé, je prend comme exemple Fred et son Archlinux, il n’y a pas de gros changement car il a les versions qui se suivent, choses qu’à l’époque où il était sous Ubuntu, les nouveautés venaient par pavé. Dans mon cas et mon utilisation de Debian, en passant de version en version, je vois bien les changements, c’est marquant. »

Je me souviens que quand j’étais sur Ubuntu, au bout de 3 mois après la sortie de la dernière version, je me demandais si je n’allais pas mettre les bouts vers la version en cours de développement. C’est quelque chose dont je suis loin désormais avec un système en mise à jour en continu.

J’apprécie le fait de pouvoir me faire chier copieusement. Ne plus me poser la question de savoir si la migration vers la nouvelle version majeure de ma fixed release préférée n’allait pas me casser des logiciels qui fonctionnaient parfaitement auparavant.

La maturité atteinte par le duo distribution / environnement de bureau me permet de pouvoir remplir directement des formulaires en pdf pour les imprimer dans le cadre de démarches administratives. J’apprécie le fait de pouvoir lire de mieux en mieux des fichiers docx ou encore xlsx dans mon bon vieux LibreOffice qui a rendu Apache OpenOffice complètement obsolète.

J’avoue que j’apprécie le fait que je peux désormais aider des projets comme Dosbox-X en rapportant des bugs de compilation comme j’ai pu le faire ici ou .

J’aide aussi parfois Vice, comme ce fut le cas aux alentours du 11 octobre 2020.

Je regrette bien entendu la balkanisation, les forks à la mords-moi le neutron, et la dispersion des efforts liée à des projets qui sont plus idéologiques que technique, oui je parle de projets comme Devuan ou Artix.

Mais c’est ainsi que vit le monde du libre, avec des utilisateurs qui sont si jeunes que si on leur pressait les narines il en coulerait encore du lait et qui s’improvisent expert en linux, car ils ont installés une distribution en mode graphique.

J’adore me faire chier quand je peux faire ce que j’ai envie sans avoir à bidouiller durant 3 jours comme cela était le cas il y a encore une dizaine d’années.

Mais je le dis une nouvelle fois : « pitié, donnez-nous des logiciels applicatifs de qualité professionnelle » et peut-être qu’on s’emmerdera moins à utiliser des logiciels finis à l’urine frelatée de coureurs cyclistes. Mais il est vrai qu’un Pitivi peut concurrencer un Adobe Premiere… Ou pas.

Cet exemple n’étant que le premier qui me vienne à l’esprit.

Sur ce, je vous souhaite une bonne fin de journée 🙂

« A Shadow of Memories », le nouveau Lethian Dreams… Un retour bien réussi !

samedi 24 octobre 2020 à 16:24

Lethian Dreams, c’est un groupe de Doom metal éthéré qui ne sort un album que tous les 2 à 5 ans. Oui, je sais, ça fait une sacrée fourchette. La chanteuse, Carline Van Roos ayant une carrière solo bien chargée sous le pseudonyme d’Aythis.

C’est par hasard que j’ai appris la sortie en septembre 2020 de leur nouvel opus « A Shadow of Memories ».

C’est un album d’une cinquantaine de minutes, divisées en sept pistes dont la plus longue, « Tidal » dépasse allègrement les onze minutes !

On retrouve ici l’ambiance sombre et éthéré d’un « Red Silence Lodge » dont j’ai parlé en mai 2014.

Que dire ? Si vous avez aimé un album comme « Red Silence Lodge », si les plages de musique éthérée vous parle, si vous aimez le doom metal, cet album sera sûrement un coup de coeur. Cet album a été long à venir, sa conception s’étendant de 2015 à 2019.

C’est pour moi une réussite, et j’attends impatiemment le début du mois de novembre pour m’acheter un exemplaire physique de l’album. Ce sera le deuxième achat de l’année 2020. Autant dire que j’ai franchement réduit la voilure en terme d’achats musicaux. J’ai préféré privilégier la qualité à la quantité.

Tiens, encore un enrobage de Blink pour Linux… Microsoft Edge !

mercredi 21 octobre 2020 à 14:10

À vrai dire, je n’en ai strictement rien à battre de cet énième enrobage de Blink, le moteur de rendu de Chromium, dérivé du Webkit d’Apple, lui même basé sur une ancestrale version améliorée de KHTML jadis développé pour le navigateur Konqueror de KDE.

Il est facile de perdre le compte des navigateurs web qui ne sont au final que des enrobages de Blink. Voici donc une liste non exhaustive :

  1. Brave
  2. Chromium et Google Chrome
  3. Epiphany devenu Gnome Web
  4. Falkon (pour KDE et LXQt)
  5. Microsoft Edge
  6. Midori (pour des environnements léger comme Lxde ou Xfce
  7. Opera
  8. SRWare Iron
  9. Vivaldi
  10. Yandex Browser

J’ai sûrement dû en oublier, mais ce sont les principaux enrobages de Blink. Déjà 10, ça fait pas mal pour montrer une pseudo-diversité qui n’existe qu’au niveau de l’interface utilisateur.

Comme disait un célèbre patron d’industrie, « Tout le monde peut avoir une Ford T de la couleur qu’il souhaite, à condition que ce soit le noir… »

Autant dire qu’on en est arrivé à ce niveau de pseudo-diversité… Joie !

Dans son annonce, Microsoft prévient que sa version de développement d’Edge pour Linux vise officiellement les plateformes à base de paquets deb et rpm : Debian, Ubuntu, LinuxMint, Fedora et OpenSuSE ainsi que les soeurs ennemies héritières du projet Mandriva en gros.

Cependant, on peut installer cette chose aussi sur une base Archlinux, étant donné que le PKGBUILD utilisé est un simple réempaquetage du paquet debian, la preuve en vidéo :

Bref, encore une preuve que dans le monde des navigateurs, la diversité est inexistante au final, si on regarde plus loin que l’interface graphique.