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FredericBezies

source: FredericBezies

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Les libristes sont aussi des humains, le retour.

jeudi 17 janvier 2013 à 11:23

Depuis avril 2012, et Botchikii, je n’avais plus rien posté dans cette rubrique. Un de mes prochains articles concernant la Viperr 3, j’ai voulu que son nouveau mainteneur se prête au jeu des questions-réponses.

Voici donc ses questions réponses, je n’ai rien modifié. Bonne lecture.

Bonjour, pourrais-tu te présenter en deux ou trois phrases ? Quatre seront acceptées aussi.

Je m’appelle Frédéric Thouin, 37 ans. Je fais de l’informatique ludique depuis 1982 ( TI99A, Spectrum, to7, cpc464, Commodore Amiga, Apple 2C, pc,..) et je suis devenu informaticien professionnel en 1999. J’ai d’abord travaillé pour NEC computer SAS, et maintenant je suis Formateur à ENI école. Je joue avec linux depuis 2009.

Quel est l’origine de ton pseudo, si tu en utilises un ?

Pseudo : penthium2 ! L’explication est une longue histoire personnelle, la seule chose que je puisse dire c’est qu’il y a un H comme dans thouin.

Quel est ton parcours libriste ?

Il n’y en a pas réellement. Je suis passionné de la bidouille informatique, et aime avoir les mains « libres » dans mes bidouilles, et actuellement les distributions de type GNU/linux m’apportent pleinement ma dose de bonheur.

J’ai découvert linux avec red-hat en 2001 ( mauvais souvenir ) puis ubuntu 6.04 que j’ai gardé un an, mais étant gros joueur à cette époque je suis vite revenue à Windows XP. Puis en 2009 j’ai redécouvert linux avec fedora, et depuis je vis avec 24/24.

Quelles sont tes activités dans le monde du libre ?

Je fais des cours linux a l’ENI école. je participe à la « propagande » GNU/linux dans mon entourage ( ma femme est passée sous linux, certains de mes amis, et certains de mes stagiaires \o/ ).

Mais le plus important est que je suis le nouveau papa de la distribution Viperr ( merci darthwound de m’avoir offert un si joli bébé ) depuis mi-décembre 2012.

J’adore ça ! Bidouille bidouille bidouille et encore de la bidouille afin de pouvoir offrir aux utilisateurs de Viperr une distribution basée sous fedora ( ma distribution de coeur ) sans avoir une interface lourde et gourmande en performances permettant de faire revivre les vieux pcs et faibles configurations.

Pour toi, cela veut dire quoi être libriste ?

Bonne question, je n’aime pas trop les mot en « iste » ( fasciste, raciste, activiste, garagiste, etc…) trop réducteur. je me considère plus comme un informaticien au yeux d’enfant.

L’important pour moi est de faire aimer l’informatique et de la présenté comme un jeu ! Mais pas un jeu avec des DRMs ! Non, un jeu où on est maitre de nous, de nos faits et gestes afin d’avoir toute la liberté souhaitée pour générer son système et sa vision de l’informatique. Que l’on passe par des système open-source ou propriétaire !

L’important ( c’est la rose, l’important ), donc l’important ces de prendre son pied.

Et maintenant, les questions qui tuent ; le stéréotype du libriste est un barbu : moustache, barbe ou glabre ? Avec ou sans lunettes ?

Je suis aux cheveux longs, avec un gros bouc avec des lunettes ! Suis-je un archétype d’un libriste ? Et surtout, est-il obligatoire de mettre un archétype sur un point de vue ? Comme on dit : l’habit ne fait pas le moine.

Pour finir, un dernier mot ?

Ia ia shub-niggurath cthulhu fhtagn, N’est pas mort ce qui à jamais dort et au cours des siècles peut mourir même la Mort

Un an chez Free Mobile, quel bilan ?

mercredi 16 janvier 2013 à 15:59

Cela fait un an aujourd’hui que je suis chez Free Mobile. J’ai eu envie de faire un petit bilan d’une année chez le quatrième opérateur de téléphone mobile.

Sur le plan financier, je suis plus que largement gagnant. Avant, j’étais chez BTP Bouygues Télécom, et j’avais pour 30 € par mois droit à 90 minutes et dans les 30 SMS. La minute supplémentaire devait être dans les 0,38 €, le SMS hors forfait dans les 0,25 € pièce. Je cite de mémoire, car j’avoue que je ne m’en souviens plus trop.

J’ai parfois dépenser jusqu’à deux heures, et mon record a été une facture de 65 €, la plupart du temps je tournais dans les 40 à 45 € liés aux dépassements. Et comme je ne voulais pas me réengager sur un an ou deux ans pour avoir changé la durée de voix de mon forfait…

Etant abonné FreeADSL, je ne paye plus que 15,99 € par mois. Donc, en l’espace d’un an, j’ai économisé en 20 et 25 € par mois ! Donc en gros, j’ai économisé entre 240 et 300 € au final… Pour une consommation téléphonique sans crainte d’une mauvaise surprise en fin de mois, arrivant à du 3 heures par mois en moyenne.

Quant on a un budget d’environ 700 € par mois, en économiser 20 à 25, c’est toujours cela de pris pour mettre dans l’alimentation, voir de côté par sécurité.

C’est vrai, quelle idée folle de privilégier son alimentation sur son téléphone mobile et le forfait qui y est associé ?

Coté technique ? Je ne suis pas un très gros consommateur de données, si j’arrive à 600 ou 700 Mo dans le mois, c’est le bout du monde. Donc, les ralentissements – liés à l’itinérance ? – ne me concernent pas au point de péter un cable à chaque fois que je vais sur internet avec mon téléphone mobile.

Coté qualité d’appel ? Aussi bonne, sinon meilleure qu’avant. Et pour tout dire, j’ai gagné en qualité de réception. Pour tout dire, je me contrefiche pour le moment de la 4G qui est – à mon humble avis – de la poudre aux yeux pour deux raisons au moins :

  1. La couverture en 4G est encore faible
  2. Les appareils compatibles 4G sont encore très onéreux, et peu répandus.

Ce que j’ai gagné ?

Tout cela pour dire que je suis content d’avoir migré, et même si ce n’est pas encore parfait, je me souviens qu’il y a près de 10 ans quand j’ai eu mon premier mobile, la situation n’était pas aussi rose qu’on veut bien s’en souvenir.

Je suis un collectionneur…et j’aime çà ! Hungry Lucy – Second Sight DVD, que du bonheur !

mercredi 16 janvier 2013 à 12:01

J’ai l’habitude de faire le tour de manière régulière des artistes que j’ai découvert sur Bandcamp, dont certains grace à mes contacts sur Google+, comme le rédacteur de Chatinux.

Etant allé récemment sur la page du duo Hungry Lucy, je suis tombé sur une « nouveauté du groupe, un DVD musical de 2006, « Second Sight », contenant deux documentaires, un sur le groupe en 2006, l’autre sur l’enregistrement du titre « Grave », qui se trouve sur le premier album « Apparitions ».

Sans oublier les clips des titres : Fearful (de l’Album « Glo »), You are (de l’album « To Kill A King », Grave (de l’album « Apparitions »), Harvest et Losing Faith (de l’album « Before We Stand… We Crawl »).

Le DVD libre de tout zonage, même si le lecteur de ma freebox Revolution a du problème à lancer la lecture. Il faut dire que pour les DVD, le lecteur est parfois capricieux :(

C’est du pur bonheur, la qualité est au rendez-vous !

Si vous êtes intéressé, il ne reste que 4 exemplaires du DVD en question…

SlackE17 : quand e17 et Slackware Linux se marient pour le meilleur…

mardi 15 janvier 2013 à 12:06

e17, le « duke4ever » des environnements de bureaux étant enfin sorti – en espérant que le délai jusqu’à e18 ne sera pas de 12 ans – il est à la mode de le proposer avec toutes les distributions en ce moment. Avec plus ou moins de bonheur et de réussite en fonction des essais.

Or, et sauf erreur de ma part, je ne l’ai pas encore vu à l’oeuvre avec la Slackware Linux, la distribution qui m’a fait découvrir Linux il y a pas mal d’années, une grosse quinzaine d’années environ ;)

J’ai donc trouvé le projet SlackE17 qui permet de proposer sur une Slackware Linux stable récente d’installer e17. La dernière version disponible au moment où je rédige cet article est celle du 23 décembre 2012.

Pour des raisons pratiques, après avoir récupéré la version 64 bits de la Slackware 14.0, j’ai fait une installation des plus basiques, n’installant que X, pour éviter toute « pollution » liée à l’installation d’un autre environnement, et conserver ainsi une expérience aussi proche de l’original que possible.

Bien entendu, la Slackware Linux installée étant à jour avant le lancement de l’installation des paquets de la SlackE17. Le tout dans une machine qemu 64 bits, avec un disque de 128 Go. Et j’ai utilisé links pour récupérer les fichiers nécessaires.

Le point le plus ennuyeux, ce fut de récupérer lua, une des dépendances d’edje, un des composants d’e17. J’ai finalement du passer par Slackbuilds.org.

Une fois Lua installé, il m’a suffit d’entrer la commande ./slacke17-install.sh max et de patienter deux grosses minutes.

Une fois l’installation terminée, on lance xwmconfig pour choisir e17 par défaut au démarrage. J’ai lancé une capture vidéo pour montrer la configuration d’e17, ainsi que deux ou trois petites choses complémentaires.

J’avoue que j’ai été des plus agréablement surpris par la rapidité et la facilité d’installation de l’ensemble. Certaines distributions feraient bien de s’en inspirer, enfin, je dis cela, mais je dis rien au final !

Merci à Jérome Pinot pour le travail d’empaquetage d’e17. Dommage qu’il ne rajoute pas lua dans son projet, cela rendrait encore plus simple l’installation de l’ensemble !

HazeOS, un énième clone visuel de MacOS-X, et pas pour le meilleur…

lundi 14 janvier 2013 à 15:04

Tout comme le piriforme PearOS, HazeOS est un énième clone visuel de MacOS-X basé sur Ubuntu. Encore un, serais-je tenté de dire. Merci à la gazette Distrowatch Weekly du 14 janvier 2013 pour l’information.

Actuellement en version beta 2 publique – dixit la page officielle – l’image ISO n’existe qu’en 32 bits et pèse 1,7 Go environ. Et pour la récupérer, il faut aller sur l’hébergeur de fichier 4shared, et créer un compte pour récupérer l’ISO en question. Très pratique.

Pour voir ce que cette beta 2 a dans le ventre, j’ai lancé mon bon vieux et solide Qemu.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-hos.img 128G
Formatting 'disk-hos.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk-hos.img -cdrom hazeos_2.iso -no-frame --boot order=cd &

L’installateur est celui d’Ubuntu (logique) bien que castré de l’ajout de l’utilisateur tiers dans mon essai.

Le lanceur d’applications me fait penser à Slingshot, l’outil d’Elementary OS. Et l’ensemble est vraiment très gourmand : 8,4 Go à l’installation.

Au premier démarrage, auquel j’ai du forcer la main, ce qui est rarissime, il nous est proposé un noyau 3.2 en PAE. Donc, on peut penser sans problème que cette version dérivée se base sur la Ubuntu 12.04.x LTS.

A noter, qu’aucun utilisateur n’est créé à l’installation. Cette étape doit être faite une fois l’OS installé. Et le nouvel utilisateur est incapable de se connecter. Comme cela est montré dans la vidéo plus bas.

Si cet OS est en béta 2, dans ce cas, il faut revoir les dénominations lié à au niveau de développement. Même une béta 1 n’auraient pas de tels bugs aussi grossiers.

Pour installer les traductions, il faut d’abord mettre à jour la distribution, dont la moitié des dépots tiers répondent aux abonnés absents. Il suffit de voir le nombre de bugs digne d’une version alpha que l’on rencontre, en dehors de la création d’un utilisateur propre à la fin de l’installation.

Sans oublier qu’elle démarre une fois sur deux, et qu’on ne me dise pas que c’est lié à l’utilisation d’un virtualiseur.

Même la très médiocre PearOS démarre à chaque fois sans qu’on lui force la main. C’est d’ailleurs l’une des premières fois que j’ai autant galéré pour faire démarrer une distribution virtualisée… D’ailleurs, sur tous les articles consacrés à des présentations d’OS, jamais VirtualBox ou Qemu ne m’ont mis dans une impossibilité d’arriver au moins au chargeur de démarrage, voir au lancement du noyau.

Pour rester gentil : si vous voulez du MacOS-X, achetez un Mac, vous vous arrachez moins les cheveux. Ou si vous êtes patient, attendez qu’ElementaryOS propose une nouvelle version stable.