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FredericBezies

source: FredericBezies

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0linux : le retour de la distribution francophone confidentielle qui est loin d’être nulle !

jeudi 20 juin 2013 à 20:51

J’ai parlé dans mon précédent en vrac’ de la sortie d’une image ISO datée du 18 juin. Hier, j’ai pu faire mumuse avec, et j’ai rapporté des bugs auprès de son créateur. Ce qui a entrainé la sortie d’une ISO daté du 19 juin. Elle est récupérable à l’adresse suivante : http://ftp.igh.cnrs.fr/pub/os/linux/0linux/iso/

Il n’est pas impossible que des versions plus récentes apparaissent par la suite. Si on en croit la page d’accueil du site de la distribution, elle est désormais uniquement en 64 bits. En tout cas, le chemin d’accès au paquets laisse peu de doute…

0linux compte plus de 1300 paquets disponibles. L’intégralité des applications supplémentaires installables se trouvent ici : http://ftp.igh.cnrs.fr/pub/os/linux/0linux/paquets/x86_64/apps/

Si vous trouvez les scripts d’installation d’ArchLinux hermétiques, dans ce cas, ne téléchargez pas l’ISO de la 0linux. :)

C’est du plus pur format texte, donc destiné aux utilisateurs qui n’ont pas peur de la ligne de commande. Pour les geeks fous furieux de mon engeance, c’est un plaisir de fin gourmet de l’utiliser. J’ai utilisé VirtualBox (plus rapide que Qemu pour ce genre de distribution) pour vous montrer la distribution 0Linux en action.

Une fois l’ISO lancée, on peut configurer le clavier à utiliser, puis on peut passer à l’installation proprement dite. L’installateur conseille d’avoir une deuxième session textuelle ouverte. Et pour cause, c’est dans celle-ci que les parties techniques seront appliquées.

Les étapes sont très simples. Et sont listées numériquement dès le départ.

A noter que c’est un installateur qui ne fonctionne qu’en réseau. Ce point a son importance par la suite. Pour le partitionnement, je suis passé par cfdisk, et sur mon disque virtuel de 128 G, j’ai appliqué le schéma suivant :

Le choix des partitions, de leur formatage et de leur « références » se fait très simplement. Il suffit de faire gaffe :)

A noter qu’au moment du choix de la source, il faut prendre impérativement le réseau. Et il faut synchroniser les sources. Et je peux vous dire que la synchronisation fait apprécier une connexion rapide et stable.

Car avec ma connexion free ADSL 20 Mbps, j’ai dû attendre 35 bonnes minutes. Allez donc faire un peu de sport (?!) ou faites vous un bon café. Il faut compter ensuite un bon petit quart d’heure pour que les paquets soient installés.

Et la longue installation. Elle est très complète, comme l’ensemble des serveurs de Xorg par exemple. Et on trouve certaines vieilleries, comme swfdec qui n’est plus developpé depuis au moins 4 ans.

La partie la plus technique c’est le passage en chroot.

En effet, seule une base est installée. Il faut la configurer. Les étapes sont les suivantes dans la deuxième session textuelle.

  1. Entrer dans le nouveau système installé : chroot /setuproot
  2. Mettre à jour les paquets en utilisant 0g
  3. Voir la liste des paquets disponibles : 0g –liste
  4. Installer l’environnement désiré avec la commande 0g @xfce ou 0g @kde si on veut xfce4 ou KDE SC 4.10
  5. Quitter proprement ;)

Dans le chroot (première commande en haut de la liste), j’ai activé le réseau avec un dhcpcd eth0, j’ai entré pour commencer 0g suivi d’un 0g @xfce. Il ne faut pas oublier de quitter l’environnement avec un petit exit.

Une fois l’installation terminée, je suis retourné dans la session où se trouvait l’installateur, et j’ai continué. Pour le fuseau horaire, on peut soit entrer directement le fuseau, soit passer par une liste. Etant donné que j’ai voulu aller au plus rapide, j’ai directement entré Europe/Paris.

On passe à la « localisation du système », au choix de la police à afficher qu’on confirme, puis on rajoute le gestionnaire de démarrage, en l’occurence extlinux.

Ensuite, on passe au choix du gestionnaire de démarrage : soit XDM, soit la console. Par sécurité j’ai choisi la console, pour lancer tranquillement le système. On n’est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise !

On définit le mot de passe root, puis on ajoute un nouvel utilisateur. Le mieux est de conserver les valeurs par défaut quand on demande de les saisir, spécialement pour l’UID. L’étape suivante est l’ajout du mot de passe utilisateur.

Si tout se passe bien, on peut redémarrer sur une 0g fonctionnelle… Enfin presque. Car il faut forcer la main au service dhcpcd qui se semble pas se lancer au démarrage.

systemctl enable dhcpd.service

En tant qu’utilisateur normal, je lance 0bureau pour choisir l’environnement à utiliser. Après avoir utilisé startx, xfce se lance et me demande la disposition à utiliser par défaut.

Maintenant, voyons l’ensemble en action ;)

Je n’ai pas compris pourquoi l’heure n’était pas correcte, mais en retard de deux heures, malgré l’utilisation du service ntpd en utilisant systemctl enable ntpd.service

Mis à part ce bug qui facilite vraiment le transit intestinal, la 0Linux est une distribution qui saura séduire les plus geeks d’entre vous. Et c’est une distribution vraiment atypique, ce qui la rend encore plus charmante.

Bien qu’encore en développement, le résultat est très intéressant, surtout quand on sait la petitesse de l’équipe derrière la 0linux : 2 personnes si je ne me trompe pas. Vivement que systemd soit mieux supporté.

Après avoir échangé quelques courriers pour aider au débogage de l’ISO du 18 juin, le mainteneur principal de la distribution ne porte par cette technologie en estime ;)

J’attends avec impatience la première version finale de la 0linux, car c’est vraiment une distribution qui branche le geek accroc à la ligne de commande que je suis !

En vrac’ rapide et libre de milieu de semaine.

mercredi 19 juin 2013 à 14:36

Mon emploi du temps étant assez chargé en ce moment, je fais un en vrac’ rapide et libre pour éviter de tomber sur une semaine presque blanche coté article ;)

C’est tout pour le moment, je retourne tester l’ISO de la 0linux :)

Bon anniversaire, Mozilla Firefox 3.0… 5 ans déjà :)

lundi 17 juin 2013 à 22:09

Nous sommes le 17 juin 2008. Vous vous souvenez de ce jour précis ? Moi non plus, mais pour Mozilla Firefox, c’est un jour important.

Il signe la sortie de la quatrième version majeure du logiciel, après ses versions 1.0 (9 novembre 2004), 1.5 (29 novembre 2005) et 2.0 (24 octobre 2006).

Le développement a été assez long (8 versions alpha, 5 versions béta et 3 versions Release Candidate). Le record ne sera battu que pour la version 4.0 qui eut 5 versions alpha, 12 versions béta et 2 release Candidate.

Cette version apportait pas mal de nouveautés à l’époque, comme la vérification automatique des modules complémentaires, l’enregistrement des onglets ouverts en cas de fermeture du navigateurs, l’ajout de marques pages en cliquant sur une icone au lieu du simple ctrl + D, et plein d’autres choses qui sont maintenant monnaie courantes pour les navigateurs internet.

Pour me replonger dans l’ambiance de juin 2008, j’ai récupéré la Slackware Linux de l’époque, la 12.1, sortie en mai 2008.

Pour rester en thème, j’ai utiisé le Xfce de l’époque, à savoir une version 4.4.x… Ca ne rajeunit personne. J’aurais pu prendre une Ubuntu 8.04 LTS, mais j’avais envie d’une distribution légère… Et surtout j’avais envie de faire mumuse avec une Slackware Linux ;)

j’ai utilisé Qemu pour lancer une Slackware Linux de 2008. Et ensuite, j’ai voulu voir ce que donnais de nos jours un navigateur vieux de 5 ans ;)

[fred@fredo-arch ~]$ cd Téléchargements/ISO\ à\ tester/
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom slackware-12.1-install-d1.iso -boot order=cd &

J’ai récupéré une version française pour les distributiosn GNU/Linux en 32 bits à l’adresse suivante : http://ftp.mozilla.org/pub/mozilla.org/firefox/releases/3.0/linux-i686/fr/

Et j’ai modifié le lanceur dans la barre de lancement de Xfce pour qu’il pointe sur le Mozilla Firefox 3.0 que j’avais téléchargé préalablement.

En 5 années, on voit les progrès effectués, et il n’y a pas à dire, ils sont franchement énormes… A quoi ressemblera Mozilla Firefox dans 5 ans s’il existe encore ? Seul l’avenir nous le dira ;)

« Fliquez, fliquez, fliquez-moi » : comment l’internaute est fliqué sans le savoir… Ou presque ;)

lundi 17 juin 2013 à 18:32

Après le scandale de Prism, il faut l’admettre : l’internaute ignore qu’il se flique tout seul. Du moins, il laisse les sites le fliquer sans vraiment qu’il en ait conscience.

Pour montrer la vitesse de circulation des informations et le flicage qui en résulte, deux outils utilisables sur Mozilla Firefox, vous savez le navigateur qui a été jadis à la mode avant d’être détroné par des personnes ne voyant que la vitesse et donc que par Chrom(ium)e au final.

C’est l’extension Ghostery, qui liste les trackers déposés par les sites à l’insu de l’internaute et l’outil développé par la Fondation Mozilla, Collusion, qui permet de voir la vitesse de propagation et le partage des informations. Et inutile de le préciser, j’utilise AdBlock Edge pour ne pas être envahi par le viol rétinien qu’est la publicité.

J’ai voulu me livrer à une petite expérience intéressante pour savoir le nombre de trackers publicitaires ou de statistiques je pouvais récolter en surfant sur quelques gros sites. Pour chaque site visité, je vois la propagation de l’information.

J’ai donc visité, en partant de la page about:home de mon Mozilla Firefox compilé maison de ce matin, ( Mozilla/5.0 (X11; Linux x86_64; rv:24.0) Gecko/20130617 Firefox/24.0), les sites suivants :

La vidéo est suffisamment claire, raison pour laquelle je n’ai rajouté aucun commentaires écrits dessus. Clubic annonce 11 ou 13 trackers, Manuel Dorne 8 ou 9. Et la moitié des trackers sont publicitaires. Autant dire que pour simplifier la vie de l’utilisateur en lui proposant d’utiliser son compte FaceBook ou Disqus ou Google, on finit par le fliquer sans qu’il s’en aperçoive. Et on finit par se faire du fric sur le dos de l’internaute.

Maintenant, vous comprendrez pourquoi en plus d’un bloqueur de publicité, utiliser un outil comme ghostery est indispensable pour préserver ce qu’il reste de vie privée à l’utilisateur. Après, c’est vous qui voyez !

Bridge Linux : si vous n’êtes pas anglophone, passez votre chemin ?

dimanche 16 juin 2013 à 11:42

Il y a 6 mois, je parlais en termes acerbes de la Bridge Linux, une Archlinux simplifiée avec Xfce. Dans les défauts que j’avais dû déplorer à l’époque :

  1. Impossible de démarrer avec une partition /boot séparée.
  2. LibreOffice uniquement en anglais
  3. Le fuseau horaire mal configuré
  4. L’utilisation de la version non-libre de java


Des images ISO de tests sont disponibles sur la page de téléchargement
. J’ai donc pris la dernière ISO en date, celle de début juin histoire de voir si des progrès ont été faits entre temps.

J’ai donc utilisé VirtualBox avec l’ensemble d’émulation habituel : 2 Go de mémoire dédié, un disque virtuel de 128Go.

L’installateur est le même. Avec ses défauts et ses qualités. Semi-graphique avec un ensemble de menus.

Parmi les défauts : une prise en charge médiocre de systemd, surtout si on regarde les informations de configuration du wiki officiel d’Archlinux.

Entre autres – et c’est surement dû au fait que c’est une version de tests – j’ai pu voir :

  1. Une mauvaise syntaxe dans le fichier /etc/locale.conf ; les guillemets sont inutiles dans la ligne LANG
  2. L’utilisation d’un fichier qui n’existe plus, /etc/adjtime
  3. Le fichier /etc/X11/xorg.conf.d/01-keyboard-layout.conf vide

Sur le premier point de discorde, aucun miracle. Lors d’un premier essai, j’ai fait la bétise de vouloir une partition /boot séparée, plantage avec noyau introuvable. Apparemment le vieux bug est toujours ouvert

Pour le troisième point, l’heure n’est toujours pas prise correctement en compte. Dès le premier démarrage, le fuseau horaire doit être défini, même si on l’a correctement mis en place lors de l’installation.

Le script post-installation ? Il est fonctionnel, mais avec les mêmes défauts. Les mises à jour me proposent le noyau linux 3.9.6 entre autres. Et toujours l’installation du JRE d’Oracle, comme si la version libre n’était pas suffisante. La traduction de LibreOffice ? J’espère que vous ne comptez pas dessus :(

Pour les corrections. Le bon fuseau horaire, dans le cas de cet article, celui de Paris ?

sudo ln -sf /usr/share/zoneinfo/Europe/Paris /etc/localtime

Avoir LibreOffice en français ?

sudo pacman -S libreoffice-fr

J’ai dû mal chercher, mais je n’ai trouvé aucun outil comme PacmanXG – celui évoqué avec l’Antergos – pour aider l’utilisateur dans l’ajout et la suppression de programmes.

Inutile de présenter en vidéo la distribution. C’est un environnement Xfce comme on peut en voir partout. Et j’avoue que trouver les mêmes défauts que 6 mois auparavant, ça m’a légèrement facilité le transit intestinal. Je pensais bêtement que les défauts auraient été envoyé ad patres, mais non.

Et la conclusion est la même : si vous voulez une distribution Archlinux avec Xfce utilisable et qui parle français sans passer par la ligne de commande, Manjaro Linux sera votre alliée.