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FredericBezies

source: FredericBezies

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« Before We Rise » de Karen Vogt et Philipp Bückle : quand Heligoland rencontre le monde de la musique électronique.

mardi 5 mars 2019 à 13:29

Il y a des artistes et des groupes que je suis depuis des années et avec qui je suis en contact régulier. Récemment, Karen Vogt m’a contacté pour me parler d’une collaboration avec l’artiste de musique électronique Philipp Bückle anciennement connu sous le pseudonyme Teamforest.

Après s’être rencontré il y a une dizaine d’années, les deux artistes ont décidé de travailler ensemble sur un EP sorti en février 2019, intitulé « Before We Rise », en parallèle de la préparation du prochain album d’Heligoland.

L’EP est assez court, un peu plus de de 19 minutes, mais on retrouve la voix douce de la chanteuse d’Heligoland. Cette fois, ce sont les plages composées par Philipp Bückle qui servent de base aux textes chantés.

Dès la première piste, on sent que la collaboration était une évidence. Une piste rêveuse et nostalgique. Avec la deuxième piste, « Before You Rise », on est dans une ambiance plus rythmée, limite rock.

La piste « Layers » propose un rythme syncopé, hypnotique, faisant un peu penser à des productions de trip-hop comme celle de Portishead. Je sais, j’ai parfois des comparaisons recherchées !

L’avant-dernière piste « I Can Convince Myself » reprend l’ambiance hypnotique de la piste précédente tout en proposant un rythme un peu plus lent.

L’ultime piste « New To Me » est un peu plus joyeuse que les précédentes, avec des sonorités qui font penser à un xylophone matiné de steel drums.

Selon les informations que j’ai pu avoir, un album du duo serait en cours de préparation. Autant dire que c’est une excellente nouvelle !

En vrac’ de fin de semaine

vendredi 1 mars 2019 à 15:34

Un petit en vrac’ en vacances chez des amis.

Dans le monde informatique ?

Sur le plan culturel ?

Karen Vogt, la chanteuse du groupe Heligoland a sorti en collaboration avec Philipp Bückle un EP orienté indietronica et dream pop. Un article à venir dans le courant de la semaine ?

C’est tout pour cette fois !

Le Préhisto Dino Parc de Lacave : une ballade à faire en famille.

jeudi 28 février 2019 à 11:11

Au moment où j’écris ce billet, je suis en vacances chez des amis. Avec mes filleuls et leurs parents, nous sommes allés au Préhisto Dino Parc à Lacave dans le département du Lot.

Dès l’arrivée sur site, on a droit à un squelette métallique du symbole même des dinosaures, ce bon vieux Tyranosaurus Rex.

Outre le circuit en pleine nature qui dure plus d’une heure et demie des débuts de l’histoire de notre planète jusqu’à l’arrivée de l’agriculture, une grotte appellée des Carbonnières se trouve aux alentours de la moitié du parcours.

Sur le circuit, des représentations grandeurs natures des animaux ayant existé. avec des panneaux explicatifs. Et parfois, on se sent vraiment miniscule…

Outre les animations sonores, le T-Rex a des animations au niveau de la gueule et des membres antérieurs.

Sans oublier des grands classiques des temps passés comme le stégosaure ou plus récent, le mammouth contemporain des hommes de Néanderthal et de Cro-Magnon.

Je vous conseille de prendre des bonnes chaussures de marche, surtout si vous voulez visiter la grotte qui est magnifique, bien que fraiche et assez étroite pour certains passages.

Pour tout dire, je me suis vraiment régalé. Seule ombre au tableau ? Ne trainez pas dans la boutique de souvenirs si vous ne voulez pas entendre votre carte bleue hurler à l’assassin !

Bonne journée !

Vieux Geek, épisode 140 : ShadowCaster, l’ancêtre lointain d’Hexen

mercredi 27 février 2019 à 09:06

Alors que j’étais en train d’écrire l’épisode 139 de la série Vieux Geek, je me suis souvenu d’un titre développé par Raven Software au tout début de l’existence du studio, et qui a été le lointain ancêtre – dans l’esprit – d’Hexen.

Ce titre, c’est ShadowCaster. Sorti en 1993, il prend un mélange de FPS et de jeu de rôle, de manière simplifiée. Sur le plan technique, il se base sur une version améliorée du moteur de Wolfenstein3D par John Carmack.

Cette version améliorée du moteur a servi de laboratoire au développement de Doom, car il possède des textures pour le plafond et le sol, une gestion plus fine de la luminosité et plein de petites choses. On peut aussi sauter et nager, ce qui permet un début de support de la troisième dimension.

On y incarne Kirt, un jeune homme qui apprend via son grand père qu’il vient d’une autre dimension, qu’il a des pouvoirs de métamorphoses et qu’il doit y retourner pour y combattre un renegat du nom de Malkor.

Il y a un énorme point faible : l’ergonomie assez complexe à prendre en main. Mais le plus simple est de le montrer en action.

Comme vous avez pu le voir, l’introduction en mode bande dessinée est excellente, le moteur impressionnant pour l’époque, même si Doom est quelques mois plus tard. La musique devient rapidement gavante, les labyrinthes laxatifs, mais cela reste un jeu à découvrir 🙂

Vieux Geek, épisode 139 : quand Raven Software punissait de manière créative les tricheurs

samedi 23 février 2019 à 19:01

De tout temps à jamais, le combat contre la triche a été le cheval de bataille des éditeurs et des développeurs. La triche est aussi vieille que le jeu. Que celui ou celle qui n’a jamais triché dans un jeu vidéo me jette le premier octet. Mais pas sur la tête, ça fait mal !

Tout a été essayé, comme le rajout de détection d’outils de triches. Mais rien ne vaut la solution plutôt radicale trouvée par Raven Software Heretic (1994) et Hexen (1995).

Ce sont les deux premiers volets d’une trilogie qui s’est terminé en 1997 avec l’excellent Hexen II. Si Heretic est un FPS des plus classiques qui se passe dans un monde d’Heroic Fantasy, Hexen (basés comme Heretic sur le moteur de Doom) puis Hexen II (basé sur le moteur de Quake) on arrive dans un mélange de FPS et de jeu de rôles assez intéressant.

Le principe d’épisodes multi-niveaux entremelé d’Hexen et d’Hexen II donnait un côté rafraichissant à l’ensemble. Mais quelle était la solution pour punir les tricheurs ? Simplement de piéger les joueurs qui osaient utiliser les codes de triches de l’opus précédent.

Essayez donc d’utiliser les code de triches de Doom dans Heretic, puis ceux d’Heretic dans Hexen… Le plus simple, c’est la vidéo ci-jointe que j’ai faite avec DosBox.

Créatif comme punition, non ? Mais au moins, ça punissait vraiment le joueur qui était mal parti par la suite 🙂