Dans la série « je fais un bond énorme en terme de numérotation », je demande la OpenSuSE Leap 42.1 rc1. La version 42.1 finale, qui suivra la OpenSuSE 13.2, est prévue pour le 30 octobre.
La Emmabuntüs 3 vient de sortir sa nouvelle révision mineure, la version 1.02… Qui sur certains plans aurait bien mérité une numérotation 2.0
Passons maintenant au monde merveilleux des liens bien vachards.
Vous voulez gagner de l’argent en affichant de la publicité sur votre blog ou votre site ? C’est beau de rêver… Merci à J.B. Piacentino pour son premier article – à la clarté de l’univers de la publicité – et son deuxième article encore plus encourageant.
Si vous aimez le metal progressif instrumental, jetez donc une oreille du côté de l’albume des « Forbidden Planet », dénommé « From the Bedroom to Oblivion« .
J’apprécie de vivre dans une petite ville parfois. C’est vrai que côté événement musicaux, ce n’est pas la joie. Cependant, on peut tomber sur des bonnes surprises, comme le Thierry Eliez Trio qui propose du jazz progressif.
Donc le 16 octobre 2015, je suis allé voir le concert du trio dont deux des membres sont originaires – Thierry Eliez et son frère Philippe – du Bassin d’Arcachon. Autant dire qu’en jouant à Biganos, il était en terrain conquis.
Le concert a été l’occasion pour moi de m’initier au jazz progressif. La prestation qui a duré une petite heure et demie a été l’occasion d’entendre des versions allongés de certains titres des albums studio du trio.
Le concert a débuté avec le titre « A new time for music », puis a été suivi du titre « Night Fears » tirés de l’album du même nom sorti en 2013. Entre les deux premières chansons, Thierry Eliez a évoqué Biganos et son aspect odorifère spécifique qui l’ont marqué étant jeune. Si vous ne comprenez pas pourquoi, chercher « cellulose du pin », vous comprendrez.
Je parlais un peu avant de versions allongées, et ce fut le cas pour le titre « The gifted boy with a twisted mind » qui est passé des presque 3 minutes à près d’une dizaine en live. D’ailleurs, alors qu’il poussait une petite hurlante en fin de titre, Thierry Eliez a fait un peu d’humour, en disant qu’il était atteint d’une « Johnnyte »… 😀
Le trio a aussi interprété le titre « Gone with the streams » aux tendances très rock progressif des années 1970 qui se trouve sur leur premier album « Hot Keys », sorti en 2007 chez Musea Records. Avant le rappel, le trio a joué « Perfect City ». Alors que le rappel allait commencer, Thierry Eliez a dit en riant que le rappel serait assez long, car ces morceaux tournent dans les 7 minutes. Et de rajouter « C’est peut-être pour cela que vous ne m’entendrez pas à la radio. »
Dire que j’ai pris un plaisir monstre à écouter le trio est peu dire.
C’est surtout l’occasion pour moi de découvrir un genre musical que je vais désormais explorer conscienceusement. Si vous pouvez voir le trio en concert, foncez. On est très loin de l’ambiance guindée qu’on associe généralement au jazz, Thierry Eliez ayant tendance à pas mal interagir avec le public.
J’irai les revoir si l’occasion se présente, en espérant que certains spectateurs ne mettent pas une gomina qui empeste à trois mètres à la ronde ! Ça a le don de vous irriter les narines.
Si pour nombre de trentenaires, les sitcom françaises riment avec les innombrables séries d’AB Productions, pour les quadragénaires, c’est une autre série qui vient rapidement à l’esprit : « Maguy ».
Adaptation du sitcom américain « Maude », c’est l’une des premières séries de ce style produite en France. La première étant l’essai raté de Stéphane Collaro, « La Famille Bargeot » en mars 1985.
Diffusée entre septembre 1985 et décembre 1994 sur Antenne 2 puis France 2, elle raconte les aventures de Maguy (Rosy Varte), de son troisième mari Georges (Jean-Marc Thibault), de leur femme de ménage Rose (Marthe Villalonga) et de leur cercle de proches dont Pierre (Henri Garcin) ex-interne des Hôpitaux de Paris dans la ville fictive du Vézinet, homonyme de la commune du même nom en Yvelines.
En un peu plus de 330 épisodes, on voit les personnages évoluer, de mariages en séparations. De nombreuses actrices et acteurs ont participé : Chantal Ladesou, Jean-Marie Bigard, Sylvie Joly, Gérard Hernandez entre autres. Mais aussi quelques célébrités, comme Pierre Tchernia, Enrico Macias, Garcimore ou encore le plus célèbre Monsieur météo de l’histoire de la télévision française, Alain Gillot-Pétré (1950-1999).
Ce qui m’est resté en mémoire, c’est le générique assez « battant » de la série. À vous de juger !
Le second, c’est la politique bizarre de la distribution. Quand j’ai fait l’article à la mi-mars 2015, j’avais pris la version avec Xfce. Or, près d’un mois avant, une version avec Plasma avait été publiée, mais non proposée par défaut en téléchargement comme version principale, car comme sa consonnance l’indique, c’est une distribution qui est principalement basée sur KDE. C’est quand même étrange. Parler d’une version et ne pas la proposer à un téléchargement plus large, pourquoi ? Quant à faire migrer une session de KDE SC 4 vers Plasma, c’est source d’ennuis sans fin
J’ai donc décidé de faire l’impasse et de me replier sur la PoliArch, vu l’énorme activité sur le site de la Kademar…
Le point noir, c’est la sortie d’ISO semestrielle. Donc au moment où je rédige cet article, le 15 octobre 2015, la dernière en date a été publiée début avril 2015.
Comme d’habitude, j’ai utilisé mon ami VirtualBox avec la configuration habituelle (2 Go de mémoire, 128 Go de disque dur, 2 CPUs virtuel) m’a bien aidé dans cette tâche
On peut démarrer l’ensemble avec startx, qui nous propos un Xfce en italien. Mes vagues connaissances de cette langue latine étant rouillées, j’ai fermé la session et tenté de lancer l’installation. C’est une petite purge, même pour moi qui apprécie les installateurs en mode texte.
Il faut commencer par modifier le fichier /etc/archinstaller/ari.conf puis exécuter la commande archinstaller.
Par chance, toutes les valeurs sont écrites en anglais, et s’occuper de configurer le fichier a été plus simple que je ne le pensais au premier abord
Étrangement, la valeur desktop-environment est défini comme étant « Mate Desktop » par défaut. Bizarre pour une distribution proposant Xfce en session live. Étrange. Mais lançons l’installateur.
L’installation se passe en plusieurs étapes : d’abord la base, puis Xorg, Mate Desktop et les outils complémentaire. Je n’ai pas pu aller jusqu’au bout, le script d’installation partant « en cacahuètes » car le mot de passe n’est pas configuré. Autant dire que je n’ai pas eu envie d’aller beaucoup plus loin !
Donc quel bilan pour les distributions basées sur Archlinux, en dehors de la Manjaro linux, de la cousine éloignée qu’est KaOS ou l’ancienne fille qu’est la Chakra ? Pas grand chose de potable, sauf la BBQ Linux qui relève le niveau.
Quand j’ai parlé pour la dernière fois de la Bridge Linux, je n’ai pas mâché mes mots, avec une conclusion plus que lapidaire :
Bridge Linux ? Passez donc votre chemin pour éviter de vous arracher la moitié de votre masse capillaire.
La question est donc la suivante : est-elle toujours autant à l’origine de calvitie précoce ou pas.
Comme d’habitude, j’ai utilisé mon ami VirtualBox avec la configuration habituelle (2 Go de mémoire, 128 Go de disque dur, 2 CPUs virtuel) m’a bien aidé dans cette tâche
Au démarrage, on est accueilli avec un Xfce à la présentation « Gnome 2 ».
Après avoir pris connaissance des infos du fichier README, j’ai lancé l’installateur qui est semi-graphique. Par chance, on peut l’utiliser en français.
Un menu nous permet de lister les différentes étapes. Autant dire que c’est ultra compliqué. Le même installateur qu’en juin 2014. La configuration de l’heure est assez simple : choix du fuseau horaire, puis définition de l’heure.
J’ai pu constater que la Bridge Linux toujours autant psychorigide : un seul schéma de partitionnement est supporté : une partition root et une de swap.
Seul partie ennuyeuse ici, c’est l’attribution des partitions. Il faut juste être super prudent. L’ordre est simple : swap puis partition root à formater. Comme pour l’article de juin 2014, le premier système de fichiers proposé est ReiserFS 3… Que j’ai avantageusement remplacé par ext4.
L’installation du système n’est qu’une longue et inintéressante copie de fichiers depuis l’image ISO en deux étapes. Il faut juste penser à enfoncer la touche entrée à la fin de la deuxième étape
La section configurer le système est suffisamment parlante avec une seule image. Inutile de pondre un roman dessus !
Seule contre-indication. Il faut penser à modifier le fichier /etc/locale.conf dans la catégorie « configure ». Sinon, vous aurez un mauvaise surprise… Il suffit d’enlever les guillemets et d’enregistrer le fichier modifié.
Pour finir, seul grub est disponible pour lancer Bridge Linux, donc…
Après l’installation, il ne faut pas lancer directement le script de post-installation, car il y a eu entre temps la migration vers Pacman 4.2.1 et donc il faut installer en premier pacman pour éviter les ennuis. Donc, quand il se lance, il faut fermer le terminal. Pour la mise à jour de pacman et des clés de signature des paquets ?
Une fois pacman 4.2.1 installé, on peut relancer le script avec un sudo /usr/bin/mt-post dans un terminal.
Les différentes étapes du script de post-installation ? Le rafraichissement des miroirs de paquets, la récupération des mises à jour (500 Mo environ pour environ 400 paquets, cf la capture d’écran un peu plus bas), rajout du support d’impression (qui semble se planter ?!), du bluetooth, de java, de LibreOffice . On peut sauter une étape en appuyant la touche « s ».
L’impression n’a pas été rajoutée, j’ai donc dû recopier les actions contenues dans le fichier /usr/lib/mt-post/install-printer-packages pour avoir accès à l’imprimante. Le plantage étant du à l’absence du paquet hpoj dans les dépots officiels, hpoj ayant été « déclassé » dans AUR… Cf la capture d’écran ci-après. Joie ! Il ne faut pas oublier d’activer à la main les services de cups, sinon, ça ne fonctionne pas ! En clair, au minimum un sudo systemctl enable org.cups.cupsd pour être tranquille au démarrage suivant !
Dommage que la distribution n’ait pas été mise à jour pour son script de post-installation. Ça fait bizarre de voir le script se planter ainsi
Il y a cependant un bon point, l’ensemble est assez bien francisé. J’en ai profité pour faire un tour rapide de la distribution en action.
Après une très bonne surprise en parlant de la BBQLinux, je suis retombé dans une distribution qui n’a plus trop d’intérêt, sauf si vous l’utilisez depuis plusieurs mois déjà. Le script de post-installation a moitié explosé, Chromium imposé par défaut ne sont pas des points pour conseiller la distribution. Je me suis moins arraché les cheveux que la dernière fois, mais ce n’est pas pour autant que mon avis a changé sur le fond : sans une mise à jour de la base dans les mois qui viennent, on peut faire l’impasse sans aucun problème de conscience en ce qui concerne la Bridge Linux.