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FredericBezies

source: FredericBezies

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Le blues du présentateur de distributions GNU/Linux.

mardi 28 mai 2013 à 18:47

Depuis des mois, voire des années, j’ai pu présenter une sacrée palanquée de distributions GNU/Linux sur ce blog. Sans oublier quelques BSDs de temps à autres, sans oublier un ou deux OS ésotérique. Mais j’avoue qu’en ce moment, la lassitude m’assaille.

Distrowatch est une de mes sources principales d’informations, et je ne trouve rien de franchement très excitant à me mettre sous la souris. Parler de la millionnième dérivée d’Ubuntu, euh… Comment dire cela ? Pour paraphraser un certain président de la Ve République : « Ca m’en touche une sans me faire bouger l’autre ».

Aujourd’hui, Red Hat a annoncé la version béta de la Fedora Linux 19. Alors que je préparais l’article, je ne voyais pas vraiment ce que j’aurais à rajouter à ce que j’avais rédigé à l’époque de la version alpha. Que pourrais-je dire ? Que l’installateur s’est amélioré ? Quelle information ! Que l’ensemble est rapide, quelle nouvelle. Non, tout ce que je peux dire, c’est que la Fedora Linux 19 est bien partie pour être une bonne version. Pas de quoi faire un article de 300 ou 400 mots.

En ce moment quand je suis les dernières sorties de Distrowatch, je me dis : bah, c’est tout ? Plus aucune distribution révolutionnaire ? Plus aucune distribution qui essaye de réinventer la roue pour le meilleur ou pour le pire ?

Car maintenant, et depuis plusieurs mois, c’est toujours la même chose : dérivée d’Ubuntu ou de Debian GNU/Linux, aidé en cela par les sorties consécutives de la Ubuntu 13.04 et de la Debian GNU/Linux.

Je pourrais toujours parler de la Debian GNU/Hurd, mais son utilisation dépasse largement mon niveau de nerditude. Il n’est pas dit que je ne ponde pas un article d’ici quelques jours pour la Debian GNU/Hurd, mais il faudra vraiment que je me mette en mode « j’ai plus de vie sociale » pour y arriver.

Je suis désolé pour le côté : « Je suis en pleine dépression, faites pas chier ! » mais l’actualité des distributions GNU/Linux est si peu intéressante que je ne peux pas vraiment faire autrement. Bah, il y aura bientôt sûrement une distribution de derrière les octets qui me remontera le moral ;)

C’est un ovni… Non, c’est KROG ! :)

lundi 27 mai 2013 à 17:44

Un coup de coeur musical que je dois à l’ami Toine du site @diffuser.net. Comme chaque semaine, il nous propose son coup de coeur hebdomadaire. Même si je tombe rarement en accord avec lui, pour une fois, je suis d’accord avec son choix.

Prenez de l’électro-pop, rajouté une dose de sonorités médiévale (au sens noble du terme), mélangez bien le tout, et vous obtiendrez KROG.

D’origine suédoise, ce groupe prend des mélodies typiques de l’électro-pop, mais les marient à merveilles avec des sonorités médiévales, à l’image de ce qu’à fait Ritchie Blackmore en mariant le rock et les musiques médiévales dans son dernier groupe avec sa quatrième épouse, Candice Night.

Les mélodies sont somptueuses, éthérées, planantes, reposantes. C’est un très bon EP, qui est disponible en numérique ou dans un modèle avec une clé USB et son bracelet. Et n’oubliez pas que 25 SEK ça fait environ 3 €.

Maintenant à vous de voir, mais j’ai adoré !

En vrac’ rapide et libre dominical, un brin vachard :)

dimanche 26 mai 2013 à 12:56

Pour finir ce mois de mai en beauté, un petit en vrac’ rapide et libre. Et un peu vachard :)

Et oui, l’installateur de la ZorinOS plante comme une pelle dans une terre bien meuble. Et ce, aussi bien sur VirtualBox que Qemu… Dommage pour une version RC, donc quasiment finale…

Allez, bon dimanche !

« When Stars Fall E​.​P » des The Dark Flowers : un bon aperçu de l’album Radioland ?

samedi 25 mai 2013 à 17:16

The Dark Flowers est un groupe anglais, ou plutôt un supergroupe à l’image de « This Mortal Coil », composé de Jim Kerr, Peter Murphy, Paul Statham, Dot Alison, Shelly Poole, Helicopter Girl, Catherine Ad et Kate Havnevik.

Leur premier EP de 4 titres est sorti en juillet 2012. C’est un album qui propose un mélange de musique acoustique, de la pop, avec une petite dose de musique country.

Le premier titre de l’EP, éponyme prend toutes les influences listées au dessus, et donne un titre assez rythmé, assez entraînant, et permet d’accrocher l’oreille de l’auditeur avec un grand plaisir. La voix de Shelly Poole donne un côté aérien au titre.

Le deuxième titre, «  »Night Is A New Day » est plus branché synthétiseur comme ce qu’on pouvait entendre dans les années 1980. La voix de Jim Kerr donne un côté velouté à l’ensemble du titre.

La troisième piste « No Trains Stop Here » est vraiment largement plus acoustique, et est enchanté par la voix de Catherine AD. Et me fait un peu penser à la version de « Song of the siren » sur l’album « It’ll end in tears » des This Mortal Coil.

La dernière piste finit de convaincre les oreilles. Inutile de préciser que j’ai acheté un des derniers exemplaires disponibles. Il en reste moins de 40 au moment où j’écris cet article, le 25 mai 2013.

A noter que de cet EP sont tirés 3 des 12 titres du premier album, intitulé « Radioland » qui est disponible entre autres sur Amazon. Seul « Night is a new day » n’est pas dessus. Et il n’est pas impossible que j’achète l’album du groupe.

Antergos 2013.05.12 ou pourquoi Manjaro Linux n’a pas trop de soucis à se faire…

vendredi 24 mai 2013 à 21:22

Antergos, c’est le nouveau nom de feu Cinnarch. A l’origine basée sur une archlinux pure et dure et l’interface Cinnamon, elle est devenue plus généraliste, proposant depuis sa version 2013.05.12 plusieurs interface en dehors de Cinnamon : Gnome Shell, Xfce et Razor-QT.

Elle propose aussi une interface graphique du nom de CnChi très conviviale que je décrirais plus loin.

J’ai donc conservé l’image ISO utilisée pour mon article du 22 mai 2013 concernant la transformation d’une Antergos en Parabola GNU/Linux. Et comme pour le précédent article, VirtualBox a été mon ami dans la réalisation de cet article.

Dès le démarrage, on peut choisir la langue du liveCD.

Puis une fois chargé, on se trouve dans un environnement GnomeShell qui propose soit le test classique, soit l’installation en mode texte ou graphique.

L’installateur graphique est très simple. Pour me simplifier la tache, j’ai choisi les options par défaut. C’est du presse-bouton, et mis à part le fait que le partitionnement par défaut soit si peu archlinuxement correct : toujours deux partitions, une / et une swap. Dommage si on veut mettre des données séparées dans une partition /home dédiée.

A noter que si l’on passe par l’installateur texte, on se retrouve avec le schéma de partitionnement /boot, swap, / et /home. Cependant, l’installateur texte semble bogué à mort. A ne pas utiliser sauf si vous savez ce que vous faîtes. Pour être clair : si vous utilisez cette distribution, n’utilisez que l’installateur graphique sinon vous allez vous prendre la tête.

L’installation n’est pas très gourmande, normal, elle est très « allégée » dès le début :(

On peut choisir facilement l’environnement final :

Le mode de partitionnement :

Le fuseau horaire :

Les différentes étapes sont très détaillées. Il ne manque dans les captures d’écran ci-dessus que le panneau d’entrée du nom d’utilisateur. Mais c’est un panneau classique, donc… :)

L’installation se fait en ligne est reste assez longue. Il faut compter une bonne vingtaine avec une bonne connexion pour récupérer la totalité des paquets. Enfin, cela dépend des serveurs en face !

Comme je l’ai précisé dans le précédent article, la logithèque par défaut de l’Antergos est très faible, voire alternative : xfburn en lieu et place de Brasero. Mais c’est sans compter sur l’absence des outils Gnome comme Documents, Web, ou encore Evolution.

Il manque de nombreux outils, ce qui m’a obligé à utiliser la commande suivante :

sudo pacman -S gnome gnome-extra gnome-tweak-tool gst-plugins-ugly gnome-shell-extensions

Oui, il manque des morceaux de Gnome, même si on demande l’installation de la version Gnome de la distribution. LibreOffice n’est pas installé par défaut et passe par un outil dédié pour être mis en place : « LibreOffice Installer ». Cups ne semble pas non plus être installé par défaut. Pratique pour imprimer. Encore un problème avec cette distribution qui n’en a vraiment pas besoin.

J’aurais bien fait une vidéo, mais celle dont j’avais lancé l’enregistrement s’est planté en beauté ! Et la machine virtuelle a été irrécupérable !

La distribution est intéressante, mais elle souffre d’un défaut de taille : une logithèque anémique par défaut.

L’installateur est bien conçu. PacmanXG est un bon outil graphique pour gérer sa logithèque, mais qu’elle soit aussi limitée par défaut est justement un défaut. Il suffirait que l’équipe derrière la Manjaro Linux ou sa communauté propose une version avec Gnome Shell pour tuer tout intérêt qu’on pourrait avoir envers l’Antergos.

D’ailleurs, je ne conseillerais pas l’Antergos à une personne cherchant une Archlinux like. Je l’orienterais sans aucun état d’âme vers la Manjaro Linux.

Et pour finir, un clin d’oeil aux enfants des années 1980, pour qui Antergos fera penser à une série animée de Go Nagai, qui n’a pas connue un succès énorme au Japon : UFO Robot Grendizer, dont voici le générique de la première saison en VO.